SOS d'un terrien en détressefeat. Bonalia
Notre amitié n'est pas ordinaire mais en même temps, je n'y renoncerai jamais, je ne pourrais pas. Il est qui il est, et son amitié est importante pour moi. Il m'a déjà vu dans mes pires moments, et il comprend cette douleur qui m'a rongé. Il sait ce que c'est. Il comprend ma peine. Il comprend quand je vais mal. Il sait être là quand j'en ai besoin et c'est ça le véritable sens de l'amitié. Personne, pas même Adam ne me ferait sacrifier ce qu'on a Bona et moi. Tout simplement parce que Bona était là quand j'étais seule, quand je n'avais plus rien, plus aucune envie, quand ma vie avait perdue sa saveur. C'est le voir se battre qui m'a donné envie de me battre aussi pour vivre. C'est le voir, lutter chaque jour qui m'a redonné la foi. C'est exactement pour ça que je lui confirme ce qu'il sait déjà : peut importe les gens, je ne le laisserai jamais.
Quand il se met à plaisanter, je sais qu'il le fait pour se cacher en partie, c'est une manière d'auto défense qu'il a. Moi quand je vais mal, ou que je me sens mal, je fais un truc de dangereux, rien que pour me sentir en vie, lui, il fait de l'humour. Je le laisse faire, mettre son masque, de toute façon, il sait que je sais. Il sait que je sais comment il va. Il sait que je le connais. Moi, j'entre dans son jeu en souriant, amusée et il me répond, j'ajoute à sa suite
« Oui ... Il faudra bien ... » mon air faussement triste toujours sur les lèvres. Mais assez de blague, il va être temps de retourner dans sa chambre. Il ne va pas rester ici toute la vie, surtout qu'il a l'air d'un peu moins souffrir, alors il faut en profiter pour qu'il aille sur un bon lit, se reposer. Moi, je resterai, je me trouverai bien un livre à lire et un siège près de lui. Pour veiller sur lui. Mais avant toute chose, je dois l'aider à se rhabiller. Certains serait gêner, mais il n'y a pas de gêne entre nous. On s'est tenu la main quand il y avait des examens à faire et qu'on le pouvait. Il a été là quand j'avais des prélèvements à faire. La gêne, on ne connait pas vraiment tous les deux. Bon, cette partie là, je ne suis pas sûre qu'Adam aimerait beaucoup, mais bon, il comprendra, il est intelligent mon Adam. Je le plaisante sur son caleçon que je tiens entre mes mains et sa réponse me fait rire
« Mais je vois ça ! Grrrr, Sexy. » un léger rire et je l'aide a remettre son boxer. Il a du mal a lever le bassin mais finalement, j'y arrive, sans trop de mal. Mais je comprends sa frustration. Quand j'étais en état grave j'avais l'impression d'être dans le corps d'une mamie ... Je lui souris avant de dire
« Je viens de te voir tout nu et j'ai envie de dire qu'il est bien conserver le vieillard, sous tout les angles. » bah quoi ? Il est sexy Bona, faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Il est canon. Et oui, il a un soucis à la jambe, mais ça lui enlève rien de son sexappeal.
Prêt à se lever, il prend appuie sur moi et sur sa canne, il tremble de partout et je le vois, il souffre. Il souffre énormément, il souffre le martyr. Il s'appuit contre le mur, la main crispé sur sa canne, je le garde, prenant sa main de libre
« Ca va aller ? » il peut le faire, je le sais et je vois déjà son regard s'illuminer quand il sera à sa chambre. Mais avant, il faut y arriver. Il tremble, ses muscles se crispent mais il me demande quand même de l'accompagner, qu'il est prêt. Je me mets près de lui, pour qu'il prenne appuie sur moi après avoir ouvert la porte et je reprends
« On y va à ton rythme et dis moi si vraiment ça va pas d'accord ? » je suis prête, prête à l'aider, si il faut, avec l'adrénaline, je pourrais même le porter qui sait ? On en fait des choses avec une montée d'adrénaline.
« Je sais que tu peux le faire... » ajoutais je juste, pour l'encourager, parce que je le connais, je l'ai vu trimer, oui, je sais qu'il peut. J'en suis convaincu.