Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySOS Terrien en détresse.
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €


SOS Terrien en détresse.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS Terrien en détresse.
« Bordel de merde ! Allez tous vous faire foutre » gémit une voix. Un juron qui habituellement ne sortait jamais de la bouche d’un jeune homme trop bien élevé mais qui, aujourd’hui, prenait un sens libérateur. Bonaventure ferma les yeux et tenta de réguler la douleur qui lui arrachait des larmes de rage. Il avait envie de jurer, de taper dans les murs mais tout ce qu’il pouvait faire, c’était tenté de regagner une respiration moins hachée, plus stable, moins douloureuse. Un nouveau gémissement de douleur le quitta, perturbant le silence pesant qui régnait dans la salle de bain. Ce n’était pas tout à fait exact puisque la douche continuait de couleur sur son corps, totalement indifférente au drame qui se jouait sur le carrelage de cette pièce commune à tous les Quincy. Il savait qu’il lui suffisait d’appeler à l’aide pour que quelqu’un vienne le secourir mais sa fierté l’en empêchait. Il ne voulait pas que ses frères et sœurs de sonorité le voient aussi affaibli, aussi mal. Comment leur sourire ? Comment faire semblant que tout allait bien dans sa vie après ça ? Il avait trop besoin de se raccrocher aux apparences pour aller mieux, pour avancer. A moitié rampant, il attrapa difficilement son pantalon qu’il ramena à lui pour en extirper son téléphone portable et appelait la seule en qui, il avait confiance dans ces moments-là. « Je… Je suis tombé Emilia… J’ai besoin de toi » dit-il en posant une main en travers de ses yeux comme pour retenir les larmes de douleurs. « Je sais qu’il est tard… mais s’il te plait… Je ne veux pas qu’on me trouve comme ça… pas à la Quincy » ajouta-t-il rapidement, la fierté et l’égo mis à mal.
AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS d'un terrien en détresse
feat. Bonalia
Dans mon lit, Adam avec moi, je suis assoupie alors que lui ronfle, mais ce temps calme est de courte durée avec mon samsung qui vibre sur la table basse. L'attrapoant je décroche en voyant le nom de mon ami affiché « Bona ? » ses paroles s'enchainent et j'entends au son de sa voix que ça ne va vraiment pas, je l'écoute et d'un coup, je n'ai plus du tout envie de dormir. Je saute sur mes pieds en reprenant « J'arrive tout de suite, t'en fais pas d'accord ? » téléphone coincée à l'oreille, j'attrape un jean, je l'enfile rapidement, sautant sur place tout en demandant « Sur une échelle de 1 à 10, tu as mal comment ? » ça c'est la fameuse question que les médecins posent toujours quand on est à l'hôpital, c'est la question quotidienne à laquelle n'importe quel patient doit répondre. Je reste avec la chemise d'Adam sur le dos. Le jeune homme se réveille d'ailleurs en grognant me demandant ce que je faisais et je lui adresse seulement quelques mots, parce que clairement là j'ai pas le temps. « Je dois y aller, rendors toi et m'attends pas » je lui envoie un baiser avant de quitter la pièce en trombe, claquant la porte derrière moi, le smartphone toujours greffer à l'oreille je dis à l'adresse de mon ami « Je suis là dans 2 secondes, ne t'en fais pas, personne n'arrivera avant moi. Je te le promets » je me doute bien qu'il ne veut pas que quelqu'un de sa confrérie le voit dans cet état. Je le comprends même. Contrainte de raccrocher pour me dépêcher j'ajoute « On se voit tout de suite d'accord ? Essaye de respirer doucement » La cabot house n'est qu'à quelques mètres de la Quincy par chance et je cours pieds nus dans la nuit pour rejoindre la maison des gentils du campus. Quand j'arrive, par chance une fille sort juste à ce moment là alors j'entre rapidement alors qu'elle me regarde avec de grands yeux. Je me rends vers la salle de bain commune de la confrérie des oranges où Bona se trouve, toquant doucement à la porte je reprends « Bona, c'est moi, je vais entrer » histoire de le prévenir et entre, le trouvant au sol, trempée et dévetu. Fermant la porte derrière moi, instinctivement j'attrape une serviette pour le couvrir un peu, et m'agenouillant près de lui « Je suis là Bona ... » et il le sait je ne le laissera pas jusqu'à ce qu'il aille mieux.


© MADE BY SEAWOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS Terrien en détresse.
La douleur était affreuse et Bonaventure n’avait qu’une seule envie, c’était qu’elle s’arrête, qu’elle lui fiche la paix mais ses prières n’étaient jamais exaucées. Pire, en essayant de bouger, il ne fit que la provoquer davantage si bien qu’il étouffa un gémissement de douleur en mordant dans son poing fermé. Heureusement, la voix d’Emilia lui permettait de se raccrocher à quelque chose alors que la tête lui tournait. « 15.. » souffla-t-il. Elle allait le tuer quand elle apprendrait que dans l’espace d’une semaine, il avait été à la piscine, avait marché et avait même fait des folies de son corps avec une jeune femme rencontrée dans une soirée. En somme, il avait poussé ses limites et avait chuté comme un roi déchu par son peuple -même si son peuple se résumait à ses deux jambes. « Je sais… Emilia… merci » lui dit-il en essayant de respirer doucement mais la douleur lui donnait l’impression de manquer d’air, de ne pas réussir à respirer. La tonalité à son oreille l’informa qu’elle avait raccroché. Il se retrouvait à nouveau seul dans cette salle de bain, incapable de se relever ou de faire un seul geste tout seul. Lorsque des coups résonnent dans la pièce, il se fige, le cœur battant. Si un Quincy entrait maintenant il n’aurait plus d’autre choix que de faire ses valises et de partir loin, très loin. Pourquoi pas la Namibie, il n’était plus à ça près songea-t-il avec amertume mais la voix d’Emilia la chassa rapidement. « Emi’… Je suis désolé… J’ai trop forcé comme un idiot » lui dit-il en se raccrochant à son bras comme le ferait un enfant effrayé. « Je ne veux pas retourner dans le fauteuil… Je t’en supplie » dit-il en oubliant toute fierté. Son égo n’avait pas sa place dans leur relation. Cette femme l’avait vu infirme, junkie… Elle l’avait vu aussi faible qu’un nouveau-né… Il n’avait rien à lui cacher.
AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS d'un terrien en détresse
feat. Bonalia
Sa voix dans le téléphone me fait immédiatement comprendre qu’il souffre. Je comprends tout de suite qu’il y a un problème, déjà pour qu’il m’appelle à cette heure là c’est que quelque chose ne va pas. Je le connais trop bien pour pouvoir prédire ce genre de chose. Alors Morphée attendra, lui qui comptait jalousement m’attirer dans ces bras pour une nuit de répit bien mérité et je me détâche de son emprise et par la même occasion de mon Adam pour enfiler de quoi être à peu près présentable pour sortir, même si concrètement je ne ressemble à rien, j’ai l’air d’une dépravée, les cheveux en bataille, la chemise d’Adam sur mon dos à moitié ouverte, laissant une pleine vue sur mon soutient gorge noir. Mais soyons franc : je m’en contre fou et encore plus quand j’entends qu’il est entrain de souffrir le martyr « 15 ? » répétais-je avant de me reprendre « D’accord, ne t’en fais pas, je suis en route, ça va aller » je lui promets que ça ira, que j’arrive, que je vais prendre soin de lui. Je pourrais être énervée qu’il ait si mal car si c’est le cas c’est qu’il a dû forcer, mais je ne peux pas, il est bien trop mal pour que je puisse envisager de l’engueuler. Pas maintenant. J’entends sa respiration saccadée et je lui demande d’essayer de respirer, ce qu’il tente de faire et je suis contrainte de le laisser à sa solitude quelques instants pour courir jusqu’à la Quincy House, en pleine nuit. Devant la porte qui enferme mon ami et sa douleur, je frappe, je lui annonce ma venue, mon entrée imminente et je pénètre dans la pièce, prenant garde à bien refermer derrière moi. Avançant vers lui, je le couvre d’une serviette de toilette et m’agenouille à ses côtés, le cœur déchiré de le voir dans un état pareil. Tordu de douleur, je lis sur ses traits comme il a mal, comme il souffre et comme il est vulnérable. Il attrape mon bras, en s’excusant, confirmant mes craintes : il a trop forcé. Il est effrayé et m’avoue qu’il ne veut pas retourner en fauteuil et je ne peux que comprendre ses paroles. C’est comme retourner dans la spirale infernale, comme ci on me disait à moi que c’était reparti pour une guerre contre le cancer. Ca ne me fait pas du tout envie. Ma main libre caresse sa joue avec douceur, parlant d’une voix calme, pour tenter de le calmer « Je suis là, ça va aller d’accord ? Je suis là, je vais t’aider … » mais je sais que dans ces moments là, le bouger lui ferait encore plus mal et son addiction au calmant rend cette solution un peu contre indiqué. Je décide de m’asseoir, allongeant les jambes, je calle doucement sa tête dessus, histoire qu’elle n’ai déjà plus à reposer sur le carrelage froid, une de mes mains prend une des siennes « Regarde moi Bona, je suis avec toi, ça va aller, on va surmonter ça ensemble, je te le promets. » je resterai la nuit si il faut, pour veiller sur lui, même quand la douleur aura cessée. Ma main posée sur sa joue, je ne lâche pas son regard brun des yeux en reprenant « On va respirer en même temps d’accord ? » caller sa respiration sur la mienne lui permettra peut être de reprendre déjà un peu le dessus, du moins je l’espère. Les calmants sont, comme dit le docteur qui le suit et dont j’oublie toujours le nom, en dernier recours vu ses problèmes.


© MADE BY SEAWOLF.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS Terrien en détresse.
Emilia avait toujours été la seule femme qu’il autorisait à le voir ainsi démuni car elle revenait de loin également. Ils s’étaient rencontrés à l’hôpital, tous les deux affaiblis : elle par le cancer, lui par sa lésion à la colonne vertébrale. Elle l’avait vu et côtoyé lorsqu’il était au fond du trou. Elle connaissait son parcours, elle savait les efforts que cela lui avait coûté de pouvoir remarcher, de pouvoir se tenir à nouveau debout devant elle. Auprès d’elle, il pouvait ôter son masque de bienheureux de service, il pouvait se montrer fragile, perdu et Dieu que cela lui faisait un bien fou de pouvoir relâcher la pression, de pouvoir être simplement lui-même. « Merci.. Merci » murmura-t-il en posant sa main sur la sienne qui se trouvait sur sa joue avant de tourner la tête et déposer un baiser dans le creux de cette dernière. Sa douceur le faisait du bien même si son visage conservait ses traits tirés à cause de la douleur. Il grogna de douleurs en essayant de bouger les jambes et se raccrocha à la voix de son amie pour ne pas sombrer. « D’accord » bafouilla-t-il hagard alors qu’elle lui montrait la marche à suivre. Le jeune homme tenta de caller sa respiration sur la sienne et si dans un premier temps, ce fut chose difficile, au bout de quelques minutes, il y arriva. Il avait si peur de lui demander un cachet car il craignait à chaque instant de devenir à nouveau dépendant de ce paradis artificiel où la douleur n’existait plus. Il ne voulait pas la décevoir une nouvelle fois car les rechutes, il en avait fait plusieurs avant de réussir à se soigner complétement.

Le Quincy n’avait d’ailleurs pas hésiter à lui remettre ses cachets pour être certain de ne pas craquer. Emilia avait dû les prendre avec elle, elle savait qu’en dernier recours, elle pouvait lui en donner un, histoire de le soulager et lui permettre de passer une nuit paisible. « Je t’ai gâché ta nuit… Ton petit-ami va finir par vouloir ma peau » tenta-t-il de plaisanter mais sa main restait crispée sur son poignet comme s’il refusait qu’elle brise le contact physique entre eux. Ce même contact auquel il se raccrochait pour ne pas perdre la raison sous la douleur. Une pensée absurde lui traversa l’esprit : heureusement que l’eau n’était pas froide. Bonaventure commençait à songer à des trucs stupides mais c’était avant tout un mécanisme de défense pour ne pas céder à la peur du fauteuil car à chaque fois qu’il se voyait obligé d’y retourner, il le vivait toujours comme un échec. Malheureusement, cette même peur le poussait à aller bien plus vite que la musique dans sa rééducation et les accidents comme ce soir n’étaient hélas pas si rare que cela. Quand est-ce qu’il apprendrait de ses erreurs ?! Bonne question. « Tu peux.. m’aider à rejoindre ma chambre ? » lui demanda-t-il avant de soupirer. « Je crois que le fauteuil sera pas de trop » grommela-t-il car à elle-seule, cela allait être difficile de le faire marcher. Il avait déjà envie de vomir rien qu’à l’idée de s’asseoir dans cet objet maudit mais pour Emilia, il était prêt à le faire.
AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS d'un terrien en détresse
feat. Bonalia
Sa tête sur mes jambes pour que ca ne soit pas le carrelage dur et froid qu'il ait à supporté, je suis à ses côtés et je comprends bien vite sa douleur. Depuis le temps, on ne se la cache pas. A l'hopital, quand j'y étais, il était un des seul à réussir à me calmer quand je pensais vraiment creuver, quand je refusais de manger car la chimio me rendait trop malade, il était là pour moi et c'est sa force qui m'avait permise de tenir. Je l'avais aussi vu dans bien des états. On était devenu le pilier de l'autre. On était devenu inséparable dans la prison blanche et encore aujourd'hui, il le savait je ne le jugerai jamais. Alors je lui là, près de lui, je suis bienveillante, ma main posée sur sa joue, mon regard ne quitte pas le sien, je me veux rassurante, je veux qu'il se sente bien, en sécurité, qu'il sente que tout ira bien. Que je ne le laisserai pas ce soir. Sa main se pose sur la mienne et je caresse sa joue avec douceur en répondant, avec un sourire pour le rassurer « Ne me remercie pas, c'est normal, vraiment. » Il embrasse ma main et tente de reprendre le dessus. Je me penche en avant pour embrasser son front avant de lui demander de tenter de caler sa respiration sur la mienne, ça l'aidera peut être qui sait ? Il accepte et tente de reprendre le dessus, il se bat comme un lion, comme un chef, il ne lâche rien, il a vraiment une force incroyable, je ne peux qu'être admirative, il mène un combat terrible, douloureux et insupportable et il ne lâche rien. Je respire fort pour qu'il entende mon souffle, qu'il se cale dessus. Après des respirations, quelques minutes, il semble se retrouver un peu. Il semble se calmer et je ne peux qu'être soulagée de le voir plus calme. Je lui aurais bien donné des médicaments mais ça reste clairement déconseillé et je veux aussi qu'il se rende compte qu'il n'en a pas besoin. Là, même si je les ai sur moi, je ne lui aurais donné que si vraiment la crise ne passait pas. Parce qu'il est fort Bona, il ne s'en rend surement pas compte mais moi je le sais.

Mon intuition qu'il allait un peu mieux se confirme quand il plaisante un peu, je lui adresse un doux sourire et je reprends « Qu'il essaye et je lui botte les fesses. » personne ne touche à Bona et Adam sait bien que là dessus, il n'a rien à dire, si je veux être là pour mon ami le sexy Quincy je le suis, personne ne m'en empêchera et je sais bien que je peux attendre la même chose en retour de sa part. On ne se cache pas l'un à l'autre. Sa main ne lâche pas mon poignet et ne rompe pas le contact physique entre nous, ma main caresse toujours sa joue et mon regard est ancré dans le sien, je ne le quitte pas des yeux. Je tente de le faire sourire avant le moment fatidique où il sera obligé de monter sur son fauteuil car avec mes petits bras ça serait compliqué que je le porte ... Je sais qu'il déteste devoir monter dedans, même pour quelques secondes, c'est une sorte d'échec pour lui. Il n'a pas encore compris que ce n'en est pas un, parce que même si pendant quelques minutes il en a besoin, je sais que demain, il fera tout pour être debout. Ce n'est qu'une petite pause dans son combat pour marcher avant de le reprendre de plus belle. Grand sourire je reprends « Tu sais que tu as de très beaux yeux ébène ? » je tente de le distraire un moment, de le rassurer, de lui donner confiance et il prend bien conscience qu'il risque de devoir aller dans son fauteuil et au son de sa voix, ça me brise le coeur, je sens comme il est déçu. Je reprends alors « Non, tu sais quoi ? Pas de fauteuil ce soir. Je vais t'aider et on va marcher ensemble jusqu'à ta chambre. » on peut essayer non ? En tout cas, moi je suis prête à mettre toutes mes forces pour l'aider a y aller si il est prêt à essayer. Si il ne le sent pas, bien sûr je lui emmènerai sa chaise de métal, mais il passe déjà une soirée pourrie, alors si on pouvait avoir cette petite victoire de quelques pas de sa part, ça lui ferait du bien, j'en suis sûre.


© MADE BY SEAWOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS Terrien en détresse.
Un fin sourire s’était dessiné sur ses lèvres lorsqu’ Emilia prit sa défense avec fermeté mais douceur. « Je pense pas que tu ais besoin d’en arriver jusque là et puis, je peux le comprendre. Tu quittes ses bras pour aller retrouver un homme nu sous la douche, y a de quoi être jaloux » plaisantait-il bien que grimaçant. L’humour avait toujours été pour lui un mécanisme de défense, une façon de tenir les autres en distance mais également de se protéger contre la dure réalité de la vie. Sur le papier, Bonaventure avait tout pour être heureux : une famille aimante, une place de choix à Harvard, des amis toujours prêts à lui rendre service. Bref, il se devait d’être heureux mais en réalité, il ne l’était pas mais culpabilisait de ne pas l’être. On avait beau être entouré par des personnes aimantes, on pouvait tout de même se sentir isolé. C’était ce qu’il ressentait, comme s’il était enfermé dans une bulle de verre qui l’empêchait réellement de se faire entendre, d’être proche des gens. Il n’avait jamais été vraiment amoureux mais avait souvent éprouvé beaucoup de tendresse envers ses compagnes. Lucy avait été son premier « amour », émoi d’adolescence qui s’était prolongé dans la vie adulte. Puis, il y avait eu d’autres petites-amies mais il n’avait jamais réellement réussi à se donner. C’est pour ça que par moment, il envoyait beaucoup les couples formés par Emilia ainsi que Summer car il savait que tout cela, ce n’était pas pour lui. Comment aimer et être aimé quand on ne s’aimait pas soi-même ? Quand on n’arrivait déjà pas à être heureux de sa vie ?! Le fauteuil roulant n’avait pas aidé. Bien au contraire. Avoir été incapable de marcher pendant deux ans l’avait que davantage renfermé sur lui-même et renforcé son masque de clown.

Ce soir, le sourire n’atteignait pas ses yeux dont elle venait de complimenter. « Je savais que tu étais raide dingue de moi ! Emilia, c’est gênant, tu sais que rien ne peut se passer entre nous, va falloir que tu te contentes d’Adam » rigola-t-il tandis que peu à peu, la douleur perdait du terrain sur lui pour ne laisser que la détresse d’être allongé sur le sol froid et carrelé de la salle de bain. Il avait besoin de bouger, de sortir de cette pièce de malheur et de retrouver la quiétude de sa chambre. « Tu es sûre ? » soupira-t-il presque avec espoir. L’idée de regagner sa chambre en marchant le tentait beaucoup plus que de faire le trajet dans son fauteuil roulant. « D’accord… Tu peux m’aider à mettre mon boxer car j’ai pas vraiment envie de jouer au nudiste de bas étage surtout si on croise quelqu’un » grimaça-t-il car il ne voulait pas que la réputation de son amie en souffre et encore moins son couple à cause d’une vulgaire rumeur idiote. « En m’appuyant sur toi et ma canne, ça va peut-être pouvoir le faire » dit-il comme si le fait de prononcer ces mots lui donnait la force de puiser dans ses dernières ressources.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS d'un terrien en détresse
feat. Bonalia
Les épreuves nous forgent et nous montrent surtout qui sont les personnes sur lesquels on peut compter. On ne connait ses proches, les gens qui seront toujours là que dans les périodes dures, que pendant les épreuves. Et si il y a bien une personne qui m'a soutenue dans la pire épreuve de ma vie, c'est bien lui. Ce n'était pas facile pour lui non plus, mais il m'a rendu le sourire et il m'a permise de tenir, de me raccrocher à quelques choses. Alors je me doute bien que Adam n'aimera pas forcément ma relation avec Bona, mais elle ne changera pas. Elle restera tel quel. C'est d'ailleurs ce que je lui annonce avec un sourire, je bote le cul de la personne qui critique notre amitié. Et il me répond par une plaisanterie. Je le connais et je sais bien que c'est un système d'autodéfense cette réaction, je sais qu'il le fait pour se protéger, pour cacher sa douleur, cacher sa tristesse, mais au moins, il a la force de tenter de la camoufler. « C'est vraie que ça peut être mal interpréter, mais toi et moi, c'est comme ça, on s'appelle, peut importe la situation pas vrai ? » un nouveau sourire à son égare parce qu'il comprend et que je comprends. Je comprends sa douleur, je peux l'imaginer je pense que c'est ça qui fait notre lien si fort en plus de ça et moi, je sais lire en Bona et je vois son regard brisé si souvent. En fauteuil, il était triste comme les pierres et il s'est mis à revivre quand enfin, il a pu marcher. Vous auriez vu l'étincelle dans ses yeux. Je crois que j'ai eu la même quand on m'a annoncé que j'étais en rémission. Là, en ce moment, la lueur a disparu, la douleur est trop forte. Elle est trop intense, elle est en lui, elle reste.

C'est pour tenter de lui redonner confiance que j'ai complimenté ses yeux et aussi parce que je les trouve magnifique. Il a de beaux yeux, on va pas se mentir. Les yeux sont la fenêtre de l'âme comme on dit, alors moi, les yeux c'est ce que je regarde en premier chez une personne. Il me répond par une boutade et je ne peux retenir un petit rire qui accompagne le sien et je reprends en prenant un air faussement déçu « Oh tu me brises le coeur là. » entrant dans son jeu quelques instants. Mais en même temps, je vois que ça marche qu'il commence à moins souffrir, rien qu'un peu mais c'est toujours une petite victoire. Il se sent même prêt à monter dans son fauteuil, mais je sais qu'il n'en a pas vraiment envie, alors je lui propose une autre option. Aller en marchant jusqu'à sa chambre. Il peut le faire, je vous jure, Bona peut déplacer des montagnes quand il veut et moi, je me sens prête à l'aider pour ça, à le soutenir. Je veux que ce soir, il s'endorme avec une petite victoire dans la tête. Me demandant d'abord si je suis sûre, je lui adresse un sourire « Plus que sûr même. » et cette perspective d'éviter la chaise roulante semble lui plaire, ça se voit. Il accepte, me demandant d'abord de lui donner un boxer. Je continue de sourire et avant de me lever, j'attrape une serviette de toilettes et la plie pour qu'il n'ait pas sa tête contre le sol. Même si c'est juste le temps de trouver son boxer. Je me relève, et commence par couper l'eau de la douche qui n'avait cesser de couler. Puis à la recherche de son boxer, je le repère bien vite, près de son pantalon. Je lui réponds tout en retournant vers lui « Calvin Klein ? Tu as bon goût niveau boxer » un peu d'humour ne fait de mal à personne. Je lui enfile une jambe, puis l'autre dans l'habit et le remonte tirant dessus, je l'aide au mieux pour finir de le mettre correctement, après quelques moments périlleux et un peu compliqué, son anatomy est couverte et je réponds alors, en attrapant sa canne pour la poser près de lui, contre le lavabo « Tu es prêt ? Je sais qu'on va y arriver, j'y crois. Tu es un vrai lion quand tu veux. » accroupie près de lui, je tends les bras et me penche pour qu'il s'aide avec moi pour se mettre debout, ça sera surement le plus compliquer, après marcher avec moi d'un côté et la canne de l'autre, ça sera chaud mais à mon sens faisable. J'y crois. Et mon sourire d'encouragement montre que je suis plus que ready pour l'aider.


© MADE BY SEAWOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS Terrien en détresse.
« Oui… c’est comme ça » répondit-il avec tout le sérieux du monde car d’entre toutes ses relations, celle qui le liait à Emilia était sans conteste la plus forte et la plus importante à ses yeux. Il ne pouvait réellement définir ses sentiments envers elle : de l’amitié, de l’amour le plus platonique qui soit, du respect, de la confiance… Elle était à la fois sa force mais également sa première faiblesse. Emi’ comptait énormément à ses yeux et rien ni personne ne pourrait le changer. Cela n’empêchait pas Bonaventure de s’inquiéter des répercussions sur son couple car la dernière chose qu’il souhaitait, c’était de lui nuire. Il savait donc, que si jamais, il devait être un problème entre Adam et elle, il s’effacerait pour le bien de cette femme car son bonheur lui importait bien plus que sa souffrance ou son mal être.

La douleur commençait à redevenir supportable, à s’effacer et Bonaventure osa à nouveau l’humour, à remettre son masque avec plus ou moins de succès. Il ne voulait pas l’inquiéter davantage, il avait besoin de lui faire croire que tout allait bien. Malheureusement pour lui, Emilia le connaissait que trop bien, il était incapable de lui cacher la moindre émotion, la moindre souffrance. Mais le voulait-il vraiment ? La réponse était non. Cette femme était la seule personne envers qui, il pouvait se montrer lui-même à savoir brisé et affaibli. Emilia avait toute sa confiance. « Je sais mais tu t’ne remettras… Adam est un chouette gars, il saura te rendre heureuse même si toi et moi, on sait que je suis l’homme de ta vie » continua-t-il sur la même lancée avant qu’il lui demande à retourner dans sa chambre. La jeune femme allait devoir l’aider à se rhabiller mais il n’y avait aucune pudeur a avoir entre eux. Ils se connaissaient par cœur et ce n’était pas la première fois qu’elle le verrait nu dans un moment pareil. « Qu’est-ce que tu crois, pour couvrir un corps de dieu grec, il faut bien le meilleur » pouffa-t-il avant de l’aider du mieux qu’il pouvait en levant le bassin mais ce simple mouvement lui arracha un râle de douleur. « J’ai l’impression d’être enfermé dans un corps de vieillard, ça m’énerve » grogna-t-il son impuissance à rester maitre de son corps. C’était quelque chose qui le fatiguait toujours le plus. Bonaventure aurait tout donné pour pouvoir retrouver toute sa mobilité. Le simple fait d’avoir mal le clouait au sol et l’empêtrait dans son impuissance. Un sentiment qui le poursuivait depuis trop longtemps pour qu’il n’ait pas envie de hurler à la face du monde. Pourtant, Bonaventure continuait de sourire, de faire comme si de rien n’était. Ce n’était pas vraiment un comportement sain mais il était davantage effrayé par sa colère. Aussi, continuait-il de l’enfermer à double tour.

« Je vais essayer » grimaça-t-il en acceptant son aide. Bonaventure prit appui à la fois sur son épaule, à la fois sur sa canne et se releva. Ses jambes tremblaient, son visage rougit par l’effort ne laissait guère de place au doute : il souffrait le martyre mais continuait de pousser sur ses jambes. « Attends.. » souffla-t-il en prenant appui sur le mur derrière lui, sa main crispée sur le pommeau de sa canne. Il tremblait de partout tant ses muscles se crispaient pour lui permettre de rester debout. « Allons-y… Je suis pas certain de pouvoir tenir très longtemps » avoua-t-il tandis que sa respiration se coupait à nouveau pour lui permettre de contenir le cri de douleur qu’il rêvait de pousser.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

SOS d'un terrien en détresse
feat. Bonalia
Notre amitié n'est pas ordinaire mais en même temps, je n'y renoncerai jamais, je ne pourrais pas. Il est qui il est, et son amitié est importante pour moi. Il m'a déjà vu dans mes pires moments, et il comprend cette douleur qui m'a rongé. Il sait ce que c'est. Il comprend ma peine. Il comprend quand je vais mal. Il sait être là quand j'en ai besoin et c'est ça le véritable sens de l'amitié. Personne, pas même Adam ne me ferait sacrifier ce qu'on a Bona et moi. Tout simplement parce que Bona était là quand j'étais seule, quand je n'avais plus rien, plus aucune envie, quand ma vie avait perdue sa saveur. C'est le voir se battre qui m'a donné envie de me battre aussi pour vivre. C'est le voir, lutter chaque jour qui m'a redonné la foi. C'est exactement pour ça que je lui confirme ce qu'il sait déjà : peut importe les gens, je ne le laisserai jamais.

Quand il se met à plaisanter, je sais qu'il le fait pour se cacher en partie, c'est une manière d'auto défense qu'il a. Moi quand je vais mal, ou que je me sens mal, je fais un truc de dangereux, rien que pour me sentir en vie, lui, il fait de l'humour. Je le laisse faire, mettre son masque, de toute façon, il sait que je sais. Il sait que je sais comment il va. Il sait que je le connais. Moi, j'entre dans son jeu en souriant, amusée et il me répond, j'ajoute à sa suite « Oui ... Il faudra bien ... » mon air faussement triste toujours sur les lèvres. Mais assez de blague, il va être temps de retourner dans sa chambre. Il ne va pas rester ici toute la vie, surtout qu'il a l'air d'un peu moins souffrir, alors il faut en profiter pour qu'il aille sur un bon lit, se reposer. Moi, je resterai, je me trouverai bien un livre à lire et un siège près de lui. Pour veiller sur lui. Mais avant toute chose, je dois l'aider à se rhabiller. Certains serait gêner, mais il n'y a pas de gêne entre nous. On s'est tenu la main quand il y avait des examens à faire et qu'on le pouvait. Il a été là quand j'avais des prélèvements à faire. La gêne, on ne connait pas vraiment tous les deux. Bon, cette partie là, je ne suis pas sûre qu'Adam aimerait beaucoup, mais bon, il comprendra, il est intelligent mon Adam. Je le plaisante sur son caleçon que je tiens entre mes mains et sa réponse me fait rire « Mais je vois ça ! Grrrr, Sexy. » un léger rire et je l'aide a remettre son boxer. Il a du mal a lever le bassin mais finalement, j'y arrive, sans trop de mal. Mais je comprends sa frustration. Quand j'étais en état grave j'avais l'impression d'être dans le corps d'une mamie ... Je lui souris avant de dire « Je viens de te voir tout nu et j'ai envie de dire qu'il est bien conserver le vieillard, sous tout les angles. » bah quoi ? Il est sexy Bona, faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Il est canon. Et oui, il a un soucis à la jambe, mais ça lui enlève rien de son sexappeal.

Prêt à se lever, il prend appuie sur moi et sur sa canne, il tremble de partout et je le vois, il souffre. Il souffre énormément, il souffre le martyr. Il s'appuit contre le mur, la main crispé sur sa canne, je le garde, prenant sa main de libre « Ca va aller ? » il peut le faire, je le sais et je vois déjà son regard s'illuminer quand il sera à sa chambre. Mais avant, il faut y arriver. Il tremble, ses muscles se crispent mais il me demande quand même de l'accompagner, qu'il est prêt. Je me mets près de lui, pour qu'il prenne appuie sur moi après avoir ouvert la porte et je reprends « On y va à ton rythme et dis moi si vraiment ça va pas d'accord ? » je suis prête, prête à l'aider, si il faut, avec l'adrénaline, je pourrais même le porter qui sait ? On en fait des choses avec une montée d'adrénaline. « Je sais que tu peux le faire... » ajoutais je juste, pour l'encourager, parce que je le connais, je l'ai vu trimer, oui, je sais qu'il peut. J'en suis convaincu.


© MADE BY SEAWOLF.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)