Week end entre bro - feat Paris A. Maconahey

Week end entre bro

feat. Paris A. Maconahey

Prendre l'air et oublier ce foutu bal pourri, voila de quoi il a besoin. Il faut le dire, il a passé un bal particulièrement compliqué et il lui avait fallut vraiment prendre sur lui pour ne pas s'énerver, péter un plomb et aller à la bagarre. Il avait fallut rester calme mais clairement si il avait pu quitter la soirée, il l'aurait fait, il serait aller prendre l'air, loin et ne se serait pas retourné, tout simplement parce que supporter ça était trop pénible, trop dur. Mais il était resté, pour pleins de raisons évidente : déjà c'est un peu un bal sous le signe winthrop puisque la confrérie a gagné le thème du bal et en plus, il tenait a faire bonne figure, à ne pas donner raisons à celles qui le rendait fou. Mais là, le bal était passé et après quelques jours à Zurich et quelques jours à Boston, le besoin de changer d'air était trop fort. C'est exactement pour cette raison qu'il a appelé Paris, son ami de toujours, son grand ami, pour l'inviter à se faire un week end à Mexico, au Mexique. Ils avaient parlé de l'éventualité de se faire un week end entre hommes, loin de tout, loin des problèmes de Boston et des femmes de sa vie qui torture l'italien comme personne. A son grand plaisir, son ami avait accepté et après avoir fixé la date du week end suivant, les deux compères ont décidé de se retrouver à l'aéroport, une heure avant le départ de l'avion pour partir pour ces vacances. Ca allait leur faire du bien, ça allait leur vider la tête. Et ils pourraient discuter. Tant de sujet à évoquer : les femmes de la vie de Basini et la Dunster qui semble à présent prise dans la tourmente que de la Winthrop a connu quelques semaines plus tôt, grandement en danger pour l'année prochaine alors ils pourraient aussi réfléchir à une solution pour tenter de la remonter. Bref, l'italien se retrouvait donc avec sa valise, dans l'aéroport à attendre Paris, billet en main pour tous les deux, pressé de partir à ce week end de folie rien qu'entre hommes.

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FEAT. DANTE | Paris avait eu un mal de chien à quitter Summer pour se rendre à l’aéroport mais il savait tout comme elle, qu’il avait également besoin de s’accorder un petit week-end avec son meilleur pote pour décompresser car entre la Dunster, sa mère et son annonce concernant son véritable père sans compter l’audience pour la garde de ses frères et sœurs… Disons qu’il était arrivé à saturation et qu’il avait largement besoin de prendre l’air, de s’envoler loin de Boston. Et puis, soyons honnête, Dante en avait tout autant besoin que lui d’après ce qu’il avait cru comprendre au téléphone. Les deux hommes s’étaient donc donnés rendez-vous à l’aéroport, une heure à l’avance. Paris n’avait qu’un petit sac de voyage, il avait toujours voyagé avec le strict minimum et ce n’est pas demain la veille que cela changerait. Du coup, pas besoin de passer par l’enregistrement de bagages, c’était déjà du temps de gagné. « Hey bro’ » le salua-t-il en lui serrant la main. « Désolé du retard, Summer n’arrivait pas à me laisser partir » lui dit-il avec un grand sourire. Bon, il déformait un peu la réalité car c’était lui qui avait eu un mal de chien à quitter le lit, le canapé, la cuisine… En somme sa petite-amie. « Prêt à se tirer loin des emmerdes ? T’as une tête à faire peur soit-dit en passant » lâcha le jeune homme avec un sourire amusé. Le Dunster n’avait pas une tête plus sympa avec sa lèvre encore meurtrie et son arcade sourcilière à moitié violette -résultat d’une bonne bagarre.

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Prendre l'air loin d'Harvard était devenu indispensable pour lui. Avec toutes ces prises de têtes avec tout le monde, sa mauvaise humeur faisait qu'il s'engrainait encore plus avec tout le monde et ça c'est vraiment agréable pour personne. Quand c'est comme ça, il vaut mieux en profiter pour partir, prendre l'air non ? Se vider la tête et revenir en forme. C'est dans cette optique que l'italien avait proposé à son bff Paris de partir avec lui en voyage, lui offrant même le billet. Il était vaguement au courant de certains problème, surtout de la Dunster House qui avait pris la place de la WH et qui semblait sombrer malheureusement ... Et rien que ça, ça doit rendre fou, prendre la tête. Tous les anciens ont quitté le navire et maintenant, le bateau des jaunes est à deux doigts de s'écraser. Un week end éloigné de ces problèmes pour l'un comme pour l'autres, un week end entre frères, un week end de débauche. Présent à l'aéroport, l'italien était donc le cul appuyer contre sa valise, à attendre son ami Paris, billets en main pour la destination de rêve Mexico. L'alcool, la fête, tout pour être bien. Tout pour oublier, les problèmes d'argent et de femmes, que l'un ou l'autre peut rencontrer. Basini scrute la foule à la recherche de son ami qui apparait enfin, un sourire et il se redresse quand il est près de lui et une poignée de main entre eux pour se dire bonjour « Salut vieux ! » un sourire s'était formé sur son visage pourtant si fermer. « Aucun problème, tu es là. Ca va elle va pas t'appeler toutes les heures ? Sinon, je prends ton téléphone, c'est un week end entre mecs ! » un sourire amusé mais en même temps, il envie son ami pour cette relation stable qu'il vit, lui, il n'est qu'entouré de ruine, les ruines que Elena a laissé. Les ruines qu'elle a causé. Et celles de Swan aussi. « Archi prêt. » un sourire et un léger rire s'échappe quand il entend sa remarque et il ajoute « Tu as vu ta gueule ? Il t'est arrivé quoi ? » Il s'est battu, c'est sûr, mais avec qui ? C'était finis Paris et la bagarre non ? Tout en parlant, il l'entraine vers l'enregistrement des bagages.

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FEAT. DANTE | Ce week-end était sûrement l’idée du siècle et Paris n’avait pas hésité cinq secondes avant de dire oui à son meilleur ami. Le Dunster avait justement besoin de s’évader, de s’aérer car ces derniers temps, il avait l’impression de pédaler dans la semoule tant les emmerdes s’acharnaient sur lui. Prendre le large était limite devenu vital aussi bien pour lui que pour l’italien d’après ce qu’il avait compris à demi-mot. « Ne t’inquiète pas, tant que je lui envoie un sms pour lui dire que je suis bien arrivé et que je suis en vie, cela suffit à Summer. Elle va surtout en profiter pour se faire un week-end entre fille donc pas de quoi s’inquiéter, tu m’auras tout à toi » rétorqua-t-il avec un petit clin d’œil. Ce week-end leur appartenait alors même s’il avait eu du mal à quitter sa petite-amie, Paris savait qu’une fois dans l’avion, il allait passer en mode déconne à tout va. « Alors allons-y, ça serait con de louper l’avion » décréta le Dunster avant de se montrer taquin et de charrier son meilleur ami sur sa tête de déterré. Il se demandait bien ce qui lui était arrivé. Bon, la sienne n’était pas mieux. « Un dernier combat qui s’est mal terminé. Enfin, dans la cage tout s’est bien passé, j’ai géré comme un boss mais on m’avait demandé de me coucher. Je l’ai pas fait alors on a essayé de me faire comprendre que cela ne plaisait pas. Heureusement pour moi, un Dunster passait pas loin et m’a sorti de cette embrouille. Lawrence ? Tu le connais ? » lui demanda-t-il à tout hasard tandis que Dante l’entrainait vers l’enregistrement des bagages.

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feat. Paris A. Maconahey

Passer du temps avec Paris devrait lui permettre de se sentir mieux. D'être plus en forme, plus sereins, il a besoin de cet éloignement de Boston, il a besoin de reprendre le contrôle de son esprit car en ce moment, il divague, il est perdu, il est pas en forme et les choses sont loin d'être simple, non, elles sont compliquées, complexe a gérer et il faut juste faire avec. Quand la vie devient dur à vivre, il faut rassembler les pots cassés, il faut prendre une inspiration, se concentrer et avancer. On a pas le choix, il faut vivre après tout. Le passé est le passé. Tous les pecheurs ont un passé et tous les saints ont un futur. Basini le dit lui même, le paradis ne sera jamais pour lui. Mais il peut tenter de redorer son aura devenu noir avec le temps. Ce voyage lui permettra donc de relacher la pression avec sa famille mafieuse, ses problèmes, tous ces trucs à voir. Quand Paris arrive, il l'accueil avec un sourire, appuyer le cul contre sa valise, « Tu as déguotté la femme parfaite je crois ! » sourire amusé pour accompagné ses paroles mais il le pense, certaines filles seraient en mode tu fais quoi, tu rentres quand, t'es avec qui, il y a des filles, ... Summer et Paris eux semblent être ce genre de couple mature, adulte qui a confiance l'un en l'autre et c'est ça qu'il espère avoir un jour l'italien, une femme a ses côtés qui lui donnera confiance qui lui donnera envie d'avoir une confiance totale et qui ne le poussera pas à bout ou ne saccagera pas son lieu de vie par pur jalousie. Paris propose d'aller vers l'avion, quand ils seront dedans, ils réaliseront enfin leur we de liberté en profiterons pour rigoler à coup sûr. « Ouais c'est partie ! » après une plaisanterie sur sa gueule de déterrer, Dante lui renvoie la pareil. Paris s'explique sur ses bleus et Dante reprend « Putain, il y a vraiment des pas réglo. La prochaine fois, dis moi tes soirs de combats, je viendrais en cas de problème comme ça. » au nom de Lawrence, il hausse les épaules et ajoute alors « Je le connais pas du tout, c'est un de vos bizuts ? »

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FEAT. DANTE | « La femme parfaite peut-être pas… mais celle qui me convient ouais ! » rétorqua Paris car nul n’était parfait en ce bas monde mais Summer et lui avaient appris à communiquer après quelques couacs venant de l’un ou de l’autre. « T’inquiète pas, un jour, tu la trouveras ta demoiselle en détresse ! » taquina-t-il son meilleur ami même s’il ignorait vraiment si Dante était en état d’aimer quelqu’un ou plutôt d’accepter quelqu’un dans son espace vital car la fille, il pouvait la rencontrer n’importe où. Après, le plus compliqué, c’était bien de baisser sa garde pour laisser la demoiselle entrer réellement dans sa vie. Encore aujourd’hui, Paris éprouvait des difficultés à se confier à Summer sur certains aspects de sa vie à la fois pour l’épargner mais également se protéger lui-même. Les vieilles habitudes ont la vie dure malheureusement. Les deux amis se dirigèrent vers leur salle d’embarquement pour enregistrer leurs bagages. « J’ai promis à Summer que je ne me battrai plus ! Je sens que toi et moi, on ira souvent se faire des rounds à ma salle de boxe… Je vais péter un câble si je peux plus me battre mais elle a trop peur qu’il m’arrive encore une couille du genre » soupira-t-il en haussant les épaules. « Ouais un des miens mais il est devenu titulaire » lui expliqua-t-il quelques instants plus tard au sujet de Lawrence. « C’est toujours classe de dire qu’on a sauvé les miches de son président » rigola-t-il avant de donner un petit coup de coude à Dante. « Hey, qu’est-ce que tu penses de la demoiselle là-bas… Elle est canon non ? » tenta-t-il d’égayer un peu son meilleur ami qu’il sentait maussade depuis leur dernière conversation téléphonique.

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Paris semble avoir trouvé la fille parfaite pour lui, heureux comme un coq, souriant, ça fait plaisir à voir. Il a même eu l'occasion de rencontrer la jolie Summer d'ailleurs pour un cours de judo et de remise en forme sportive, il l'avait apprécier, elle semble vraiment sympathique, elle a l'air d'avoir le caractère doux des Quincy, Tout pour convenir à son poto Paris quoi, il a trouvé la fille qu'il lui faut ou en tout cas qui semble l'être, l'Italien est encore très loin d'avoir ce genre de pensé pour lui en tête à propos d'une fille, tout est bien trop confus, vagues, complexe. Son premier frein étant qu'il est marié entre grande guillemet à une italienne. Rien que ça, ça bousille toute potentielle histoire sérieuse, ajoutez à ça l'incapacité de Basini a s'attacher sans flipper, le combo parfait pour finir seul. « Parfaite pour toi alors si tu préfères! » sourire aux lèvres, il reste péssimiste quant-à son destin amoureux. « Oh on verra, je suis pas pressé tu me connais. » le sans attache lui conviens, c'est moins risquer, il risque bien moins d'être blessé. En direction pour la salle d'embarquement, Paris affirme à son fraté qu'il a une gueule de déterrer, sans blagues, ses problèmes récents jouent sur son sommeil, son moral et il a une tête de mort vivant, pour draguer c'est pas la joie, un peu de soleil de Mexico ne pourra que lui faire du bien. Mais Basini bien loin d'avouer qu'il n'a pas le moral retourne la remarque à son frère qui a un beurre. Il lui explique qu'il s'est fait tabassé à la sortie d'un combat illégale, mauvais. Ca doit être un truc tenu par les russes ou les chinois, les italiens qui organisent ça ne sont pas du genre à pipoter le truc en tout cas, pas à sa connaissance. si il apprend que c'est les italiens, sous son commandement les choses changeraient. Ecoutant les explications de son poto, il est juste halluciné de ce qu'il raconte choqué, il le questionne « Tu dois plus faire de truc illégaux ? Sérieusement ? » non de dieu, jamais personne lui ferait arrêter les courses de voitures à lui. « Ouais sans problème, tu m'appelles, je me rendrais dispo si t'as pas peur de te prendre des patés. » humble n'est ce pas ? Paris sait bien qu'il le dit sur le ton de la plaisanterie. « Mais c'est claire, il a de quoi se vanter ! » souriant, Paris lui montre ensuite une jeune femme un peu plus loin, il la regarde, pas vraiment discrètement et reprend « Elle est pas mal, mais je suis plus typer brune perso. » et il n'a pas franchement l'envie de draguer ... Ce qui est vraiment venant de lui, c'est un italien très tchatcheur, la drague et la tchatche c'est dans ses veines, son sang, ses gènes.

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FEAT. DANTE | « Ouais je te connais… D’ailleurs à ce sujet-là, j’ignorais que tu avais fait la connaissance de l’une de mes potes : Mira. Une barmaid, Quincy, blonde, bien gaulée… Il parait que tu as refusé qu’elle te paie un verre » taquina-t-il son meilleur ami. Paris se désespérait de pouvoir se foutre de sa gueule à cause d’une petite-amie mais bon, il prenait son mal en patience. Heureusement pour Dante, le Dunster n’était pas du genre à vouloir caser ses proches parce qu’il l’était lui-même. Chacun faisait en fonction de son cul pour lui, inutile donc de jouer les cupidons même si une part de lui aimerait que son meilleur ami connaisse le même bonheur que d’avoir une femme qui l’attend après une longue journée.

En ce moment, cela n’allait pas fort pour Dante si on se limitait aux marques de fatigue sur son visage. Sous l’humour tordu, il y avait tout de même une vive inquiétude mais il respecta le silence de l’italien. Ce n’était que partie remise car il comptait bien lui tirer les vers du nez une fois au Mexique. Dante le savait, Paris était une véritable tombe. Ses secrets seraient donc bien gardés. « Juste les combats clandestins… pour le reste, tant qu’elle ne le sait pas, elle peut rien m’interdire » rigola-t-il. « Et puis, j’ai fait le tour des combats dans les cages. Il n’y a plus le même frisson car au final, cela se termine toujours de la même façon surtout que c’est de plus en plus truqué. Or, j’ai horreur de faire semblant de perdre ou que mon adversaire se couche pour du fric » marmonna Paris. Son esprit compétitif refusait de participer à des combats trop faciles ou truqués. Le problème, c’est qu’il ne voulait pas non plus se faire descendre dans une ruelle puant l’urine pour une histoire de fric. « Attends, tu crois franchement que tu auras le dessus ? Mec, je vais te faire pleurer comme une petite fille » rigola-t-il. Il jouait les fiers à bras mais quelque part, Dante allait être un challenger sérieux, sans aucun doute.

Là Dante l’inquiétait : il n’avait pas la tête à draguer ?! « Toi, va falloir que tu me dises ce qu’il se passe car refuser de draguer une femme, c’est comme si je te disais : oh non merci, le sexe m’intéresse plus » grimaça-t-il tandis qu’ils remontaient le sas pour gagner l’avion. « Ce week-end va te faire du bien bro’ »

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feat. Paris A. Maconahey

Ah ce n'est pas maintenant qu'on pourra rire de Dante en couple, ce n'est pas dans ses plans, ça ne l'est plus depuis longtemps. Avec sa famille, les choses seraient trop compliquées malheureusement, surtout avec son "mariage" aux yeux des Basini. Il n'a pas le choix. Il doit faire avec. Il doit s'adapter et avec cette part de noirceur en lui, il ne peut prendre le risque de s'ouvrir de s'exposer comme ça. Il vaut mieux qu'il continue sa vie de célibataire, où la non attache est maitre mot. C'est le mieux pour lui, c'est le mieux pour les autres, c'est le plus sûr. Les paroles de Paris le pousse a réfléchir. Mira ... Mira .. Il doit prendre quelques secondes pour remettre un visage sur ce prénom « Mira ... Mira ... » les yeux vers le ciel, il cherche qui est cette fille, il sait qu'il a entendu ce prénom mais pour rapprocher un prénom et un visage c'est pas son domaine de prédilection... Ce n'est qu'à l'entente de la fin de sa phrase qu'il resitu Mira, la jolie blonde, Quincy qui avait voulu lui offrir un verre « Ah oui ! Mira ! Je savais pas que tu la connaissais ! » le monde est petit et surtout cette université, je crois que tout le monde connait tout le monde ... « Je l'ai rencontré après le spring break effectivement, elle était avec sa patte folle a galérer avec un chariot alors je l'ai aidé et ouais, elle voulait me payer un verre, je lui ai dis directement : no way. » quand on connait Dante Basini on sait que ce n'est pas méchant son refus c'est juste lui, c'est ses principes, une fille n'offre pas un verre à un gars non non, pas moyen. Il ajoute quand même « Mais mon pote, un dernier verre chez elle je dis pas non si tu vois ce que je veux dire. Elle envoie du lourd cette fille. » mais cette fille est aussi une genre d'ex de Jaysael, c'est elle qui a envoyé le président WH hors de la chambre à poile au Japon, donc elle est blonde et dangereuse en plus. Grraou !

Détournant l'attention vers la gueule tuméfié de son ami, il l'écoute lui expliqué ce qu'il s'est passé et il en est juste ahuri, c'est un truc de malade, les trucages sont de plus en plus présent.. Et il est étonné que Paris ait accepté d'arrêter les combats clandestins, l'italien lui n'arrêtera jamais les courses de voiture, même si on lui demandait, c'est non. Il l'écoute avec attention et sourit « Ah je reconnais bien là mon frère ! Finot le petit ! » il le plaisante un peu mais il le comprend c'est logique après tout, tant que sa blonde sait pas, elle peut rien interdire. « Ouais je vois, ça deviens de plus en plus pourri ce milieu ... Tu sais qui organise ces combats ? Pour le moment en tout cas, dans les courses de voiture on a pas ce problème donc c'est cool. » ouais c'est déjà ça, autant s'en réjouir. Et au sujet d'un combat ensemble, Dante le plaisante qu'il le mettrait au tapis, mais enfaite, même si il fait des art martiaux depuis tout petit, c'est pas en boxe qu'il excelle, lui préfère le karaté. Alors c'est probablement Paris qui lui foutrait une bonne raclée. « On se pose une date pour voir ça ! » les deux sont des challengers alors ça se fera surement.

Et choses étonnantes, l'italien refuse de draguer, il n'a pas la tête à ça.. Trop de problème de filles déjà, évitons d'en rajouter, même si là clairement personne ne pourrait rien lui dire, personne ne peut le voir. Paris décèle encore plus qu'un truc coince pour son ami qui garde la face en souriant « Ahah, non j'ai pas envie là, tracasse ! » mais enfaite, Paris a raison, l'heure est grave, on dit pas non à de la drague quoi ! Ses dernières paroles sont tellement justes, oui, ces vacances lui feront du bien « Oh ouais, ça va être trop l'éclate, no limite ce week end mon frère ! »

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FEAT. DANTE | D’ordinaire, Paris n’était pas le genre à jouer les cupidons. Dante était assez grand pour se trouver ses conquêtes mais Mira était quelqu’un de spécial aux yeux du Dunster alors autant pousser un peu du coude pour l’imposer ?! Il savait très bien que les deux ne finiraient très certainement pas en couple mais qui sait, un bon moment, ça faisait toujours du bien dans une vie. « Attends, je le veux qu’elle envoie du lourd surtout qu’elle s’y connait bien en lingerie !.... Va pas t’imaginer des choses salaces ! Elle est comme une sœur mais elle m’a donné de précieux conseils. Par exemple : le cuir, c’est sexy mais franchement inconfortable à porter » répliqua-t-il avec un grand sourire. Paris avait fait sa part du marché, il avait promis à Mira qu’il en parlerait à son meilleur pote. Maintenant, à eux de se démerder, il bossait qu’en intérim dans le costume du potelet ailé.

N’empêche, Dante l’inquiétait beaucoup malgré ses tentatives pour changer de conversation. Paris avait oublié d’être bête et surtout il connaissait parfaitement l’italien pour comprendre qu’il en avait gros sur la patate mais qu’il ne souhaitait pas encore en parler. « Que veux-tu, si tu veux être le mec idéal, tu laisses croire à ta nana qu’elle porte la culotte » fanfaronna-t-il -heureusement que Summer ne l’entendait pas. Le Dunster jouait les Matadors mais c’est parce qu’il était seul avec Dante. Dans l’intimité de son couple, il était conscient de l’inquiétude de sa belle à son égard. « On sait jamais qui organise réellement les combats. Tu as toujours des intermédiaires car tu comprends, ils veulent pas se mouiller en cas de descente de flics » haussa-t-il des épaules. Ce monde était de plus en plus pourri car l’argent pourrissait toujours tout. « Au fait, comment va ta bagnole ? Tu as besoin que je te la boost ou pas ? » lui demanda-t-il car cela faisait un moment qu’il n’avait pas plongé la tête dans la mécanique d’une voiture et autant dire que cela lui manquait pas mal. « Mais ça marche ! T’oublieras pas ton protège dent, ça serait con qu’on abime ta belle gueule » rigola-t-il.

En parlant de belle gueule, Dante ne semblait regarder aucune femme et même, ne semblait pas du tout avoir envie de draguer. Là pour le coup, Paris en venait presque à paniquer. « Mouais… je vais te croire » dit-il avant de lui sourire et de lui donner une tape dans le dos. « Tant qu’on finit pas dans une prison mexicaine… ça me va » rigola-t-il en embarquant dans l’avion. Le vol se passa sans problème et les deux amis arrivèrent bien vite dans la villa que l’italien avait loué pour l’occasion. « La vache ! Bordel de merde, tu as vu la taille de cette villa et cette vue ?! Je t’ai déjà dit que je t’aimais bro ? » lui demanda-t-il avec un grand sourire en lâchant son sac de voyage pour se rendre à la terrasse où une magnifique piscine les attendait.

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