Un nouveau locataire

Le coup d’interdire le sexe dans la maison à cause de la présence de la chienne, j’avoue c’était un peu too much. Mais bon, moi je me vois mal faire l’amour en ayant une autre paire d’yeux que Paris qui me regarde faire…c’est juste super déstabilisant. Voir Paris complètement désespéré eut cependant raison de moi et de la fausse scène que j’étais en train de lui faire. Au moment où il me demandait ce qu’il devait faire pour que j’accepte la chienne et que je lui pardonne, je lui souriais en coin en faisant mine de réfléchir avant de lui répondre « Hmmm…et bien…pour commencer tu pourrais par exemple : me laisser lui acheter son premier panier XXL et…trouvez ensemble un nom pour cette boule de poil ? » Je souriais maintenant à pleine dent, signe que je montrais plus que mon accord pour que l’on garde cette chienne, et ce même si Mlle est une pisseuse excitée !

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Paris ne savait vraiment plus quoi faire pour que la chienne et lui ne se retrouvent pas à partager le canapé à la nuit tombée. Summer avait l’air vraiment de mal prendre sa décision égoïste d’adopter un chien et il le comprenait très bien. Le Dunster n’était pas idiot, il savait que la pilule était hard à avaler mais il avait compté sur le charme de l’animal pour l’amadouer. « Attends… tu veux dire que t’es d’accord pour qu’elle reste avec nous ?! » lui demanda-t-il avant de sourire grandement et de la soulever dans ses bras pour la faire tournoyer tandis que la chienne aboyait joyeusement et se…mettait à pisser par terre. « Sérieusement, elle est aussi émotive que toi ! Heureusement que tu ne pisses pas partout ! » rigola-t-il joyeusement comme seul un gamin pourrait le faire devant un nouveau jouet au matin de noël.

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Paris avait l’air heureux comme un gosse et ça, ça n’avait pas prix ! il me soulevait de terre, non sans surprise de ma part, puis nous faisais tournoyer sur place ! Un véritable tourniquet humain qui me faisait rire…jusqu’à ce que Paris ne s’arrête et que mes yeux se posent sur la chienne qui se mettait à faire pipi une nouvelle fois. Mes mains sur les épaules de Paris qui m’avait servi d’appui pendant notre petit tour, je le tapotait gentiment pour qu’il me redescende. Son humour restait par contre douteux selon moi, et le regardant en coin, je lui répondais « Parles pas trop vite…Apparemment ça a tellement l’air de te faire marrer que je pourrais m’y mettre moi aussi. » et d’ailleurs, quitte lui rappeler qu’il ne devait pas trop en rire, j’ajoutais « Et puis d’ailleurs, il ne faut pas que tu oublies que c’est TOI, qui va s’occuper de nettoyer après elle ! La voilà ta punition… »

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« Non mais je rigole ! Sérieux je t’aime mais si je te voyais te pisser dessus, je crois que ma libido en prendrait un sacré coup dans la gueule » ricana le nouveau propriétaire d’une magnifique petite chienne. Paris était heureux que même l’idée de ramasser les dégâts qu’elle avait occasionné ne lui paraissait pas une punition si énorme. « D’accord mais nous devons toujours lui trouver un nom à cette chienne… Qu’est-ce que tu penses d’Haagen daaz… J’ai de très bons souvenirs de cette glace » lâcha-t-il avec un grand sourire avant de se diriger vers le placard à balai pour en sortir la serpillère. « On pourrait peut-être aller la sortir après tous les deux ? Genre balade en amoureux comme tu les adores… A moins que tu sois trop occupée ?! J’ai vu que tu étais dans la paperasse »

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Encore heureux que Paris n’allait pas se mettre à aimer que je me pisse dessus ! Là je ne suis pas sûre que je puisse le suivre dans ce délire ! Si bien qu’en entendant sa réponse, je le regardais en pouffant de rire avant que l’on s’intéresse de plus près à la chienne et au prénom qu’il lui fallait. Quand le Dunster fit sa première proposition, le rouge me monta tout de suite aux joues. Forcément, je me remettais cette soirée frustration totale, mais s’était terminé en apothéose le lendemain malgré la contre-indication médicale ! Tout en pensant a tout ça, je regardais la chienne qui remuait la queue en nous regardant, toute heureuse, et répondais « Ça va se transformer en Haagen, j’ai l’impression. Plus rapide pour l’appeler... » Informais-je alors que Paris passait devant moi avec la serpillère. Il nettoyait les dégâts au sol en même temps qu’il me proposait une sortie. Je penchais la tête sur le côté, réfléchissant à la proposition. « Hmmm mouais, j’étais en train de remplir les papiers pour mon changement de cursus l’année prochaine…mais j’avoue que j’y suis depuis un moment, et une balade en amoureux me ferait le plus grand bien » Surtout que…c’était symbolique la première sortie de la chienne « en famille ». Je me dirigeais alors vers la table basse pour ramasser tous mes papiers et les mettre en tas non loin pour reprendre les démarches plus tard « On pourrait en profiter pour aller au restaurant chinois sur le retour, pour prendre quelques plats à emporter pour ce soir ? » demandais-je avant de réaliser… « Mais au fait ? Elle a ce qu’il faut en nourriture ? Au moins pour ce soir en tout cas ? »

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Paris n’avait pas pu s’empêcher de remettre le sujet sur le tapis car s’il adorait une chose chez son bébé -en dehors du fait qu’elle était totalement désinhibée au lit ; c’était bien ses rougissements. Dans ces moments, elle était tout simplement à croquer et il ne put s’arrêter, déposant un baiser sur sa joue. « J’adore quand tu rougis » murmura-t-il à son oreille avant de reprendre sur un ton normal. « Haagen, ça lui irait bien, qu’est-ce que tu en penses ? » lui demanda-t-il tout en commençant à essuyer les dégâts provoquer par la chienne. Paris sentait qu’il allait souvent sortir la serpillière mais qu’importe, il était tout heureux d’avoir un chien bien à lui. D’ailleurs, il comptait bien trouver le moyen de l’embarquer avec eux pour le Summer Camp. « Bonne idée bébé… Et puis si tu veux, après manger, je pourrais t’aider pour ton changement de cursus ? » lui proposa-t-il son aide tandis qu’il essorait la serpillère pour mieux la ranger dans un coin et se laver les mains. « Oui j’ai tout ce qu’il faut, c’est dans l’entrée. Je ne lui ai pas encore acheté les accessoires par contre….Je m’étais dit qu’on pourrait passer dans une animalerie demain ? » répondit-il, montrant au passage que s’il avait fait le forcing pour le chien, il avait tout de même cru bon de la lier à tout le reste.

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Une parole du Dunster et cela suffisait à me rendre toute chose. Les mois passait à ses côtés, et rien ne fanait. Oh, on m’avait pourtant alarmé : « Ça ne durera qu’un temps ! » « T’es toute folle, mais une fois que vous vous connaîtrez par cœur, tu finiras par te lasser »…franchement, avec le temps, je me disais que ces fameuses connaissances qui voulait me prévenir, n’était finalement que des frustrés ou des personnes jalouses…Paris réussissait encore à me toucher comme au premier jour, et son côté gamin rêveur était ce qui m’étonnait toujours le plus.
Quoiqu’il en soit, le prénom de la chienne fut très vite adopté et Haagen allait devoir prendre certaines habitudes dans cette maison : à commencer par ne plus faire pipi dans la maison, et partir en promenade en début de soirée pour une balade tranquille dans le parc. « Oui, si je suis encore motivée pour m’en occuper, on fera ça ensemble » répondais-je quand Paris me proposait de m’aider pour mon changement de cursus. Je passais dans l’entrée pour m’emparer de mon blouson et écoutais Paris répondre à ma question des croquettes : « T’as au moins une laisse pour qu’on la sorte ? … on fera peut-être une liste demain matin de ce qu’il nous faut avant de s’y rendre, parce que c’est un coup à ce qu’on achète tout et n’importe quoi »

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« Je saurais te motiver bébé… C’est que je me suis lassé du trip médecin ! J’ai envie de me taper une institutrice maintenant » rétorqua-t-il comme si c’était naturel de tenir ce genre de discours à sa petite-amie. En réalité, il fallait avant tout lire entre les lignes et comprendre qu’il voulait simplement lui montrer tout son soutien et qu’il la soutiendrait aussi dans toutes ses démarches pour qu’elle puisse enfin réaliser son rêve. Il employait simplement un langage détourné mais Summer possédait le traducteur. « Ouep j’ai un harnais et la laisse qui va avec ! N’empêche, celle qui tient le refuge est aussi une Quincy. Elle s’appelle Abby… Tu la connais ? » lui demanda-t-il tout en préparant la chienne avant d’enfiler sa propre veste en cuir. « C’est pas con l’idée de la liste… tu rajouteras un passage au sexshop, on a plus de gel chauffant » lui dit-il avec un grand sourire. Là, il fallait simplement entendre : parce que tu ne vas pas me priver de sexe malgré la présence de la chienne n’est-ce pas ?!

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Heureusement que j’avais le traducteur Paris, sinon je ne raconte pas le genre de quiproquo possible par jour ! « Comme la fois où je me suis lassé du trip strip-teaseur et que j’avais plus envie de me taper un gérant d’une salle de boxe » lui répondais-je en lui adressant un clin d’œil. Une fois dans l’entrée, j’enfilais mon blouson, et demandais à Paris s’il avait le strict minimum pour sortir la chienne. Et au moment où il me répondit je me tournais pour le voir passer le harnais à la chienne et lui attacher sa laisse. Je passais mes mains sous mes cheveux pour relever ses derniers et les sortir de mon blouson qui les avait temporairement emprisonnés. « Abby, oui je vois qui c’est ! Mais je n’ai jamais vraiment eu l’occasion d’apprendre à la connaitre en dehors des évènements Quincy et du mariage de Bona. » Une rapide vérification de ce que j’avais dans les poches de mon jean : clés, OK. Téléphone, OK. Mouchoirs, OK. Et soudain, je me mis à éclater de rire. Paris et sa manière si délicate de penser au gel chauffant pour nos soirées intimes, pendant que je lui parlais de liste à faire pour la chienne…message subliminale lancée de ma part ou quoi ? Fallait que je m’inquiète !
En attendant je secouais la tête en souriant, avant de répondre : « Et est-ce qu’une fois au Sexshop, il faudra aussi qu’on achète un harnais là-bas ?? Une laisse peut-être ? »

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« En même temps, c’est beaucoup plus sexy un gérant de salle de boxe non ? » rétorqua-t-il avec un sourire séducteur car il savait combien sa courte carrière de stripteaseur avait affecté Summer. Paris ne comptait pas le nombre de soirs où il avait eu un mal de chien à la quitter tant elle le regardait partir avec tristesse. Cela l’avait miné et déjà qu’il n’avait jamais réellement été un fan invétéré de ses prestations sur scène, cela n’avait pas arrangé ses affaires. Au bout du compte, il avait fini par démissionner car il n’y arrivait tout simplement plus. Le Dunster se pencha vers la chienne pour l’équiper de son harnais qu’il avait déposa non loin de l’entrée et clipsa la laisse. « Elle est sympa et elle connait vraiment bien son domaine ! En tout cas, elle m’a convaincu. A la base, elle m’avait proposé trois chiens différents mais j’ai craqué pour la bouille d’Haagen » lui expliqua-t-il. Elle était vraiment adorable comme chienne et puis, les labradors étaient connus pour leur gentillesse et leur facilité de dressage. Durant cet échange, Paris avait enfilé sa veste et récupérer son portefeuille ainsi que son portable. Inutile de prendre ses clés puisque Summer prenait les siennes. « Pourquoi pas bébé.. tu as envie de tester de nouvelles choses ? » rigola-t-il en secouant la tête. Le couple sortit de l’appartement et il la laissa refermer derrière eux. « C’est bon, t’es prête ? »

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