Sloathéna - Need you now

I keep dreaming you'll be with me and you'll never go

J'aime Sloan, il est un repère, mon meilleur ami envers et contre tous. Je pourrais tuer quelqu'un si on venait à lui faire du mal, il est "my boy" dans le sens où lui et Dante sont les hommes de ma vie, ceux qui comptent le plus avec mon père. Parfois il s'énerve, mais c'est bien la première fois qu'il hurle comme ça, ça me blesse mais je sais que c'est pas de sa faute et si il y a bien une chose, c'est que je n'ai pas peur de lui, jamais, je sais que même dans la pire des crises de colères qu'il peut faire, jamais il ne me fera du mal. Comme moi je ne lui en ferait jamais, on se couvre c'est ce que font les amis. En ce moment c'est une période difficile pour lui, il déprime, sa mère n'est plus là et moi je dois être là, je le veux même. Je le regarde dire qu'il n'a personne et que même moi je finirais par l'abandonner. Je le regarde restant à ma place, non pas par peur mais parce qu'il avait besoin de se calmer et je sais que de m'approcher trop il va reculer et on avancera pas "Regarde moi ... Sloan ... regarde moi" je ne fais pas de geste brusque, je parle calmement pour ne pas qu'il s'emballe encore avant de reprendre "Si il y a bien une chose que je ne ferais jamais dans ma vie c'est te laisser. Je serais toujours là pour toi, toujours, je t'aime et je ne partirais jamais quoi que tu dises ou fasses. Je serais toujours là pour surveiller tes arrières comme toi tu surveilleras toujours les miens." oui je le pense, je l'aime c'est mon meilleur ami c'est pas pour rien. Il pourrait me faire peur, faire n'importe quoi je ne partirais pas. Je lui propose alors un deal, le laisser seul ? Impossible pour moi j'en dormirais pas je me sentirais trop mal. J'essaie de lui sourire un peu, de lui montrer que ça va quand je ne suis pas au top mais c'est pas le plus important, il vient d'enterrer sa mère je ne suis pas une égoiste. Je pose ma main sur la sienne et lui propose de faire son sac pour qu'ensuite on puisse partir de cette chambre, j'enverrais quelqu'un chercher le reste de ses affaires. "C'est normal me remercie pas, on va se poser chez nous, et ce sera top tu verras" oui on va être colocs. Je commence à avancer vers la chambre mais il ne suit pas, je me retourne vers lui et il me demande comment ça va. J'aimerais lui mentir, lui dire que tous va bien, que ma vie est magnifique mais je sais que quand il saura la vérité il le prendra mal. Je lui fais un léger sourire, est-ce que je lui mens ? Ou non ? Et je reprends "Je m'accroche tu me connais t'en fais pas pour moi. Ca ira mieux dans quelques jours ne t'en fais pas pour moi. Le plus important là c'est toi et toi et moi et qu'on parte d'ici" oui j'irais bien, et si on vit ensemble lui et moi je sais pertinemment que je ne passerais pas mon temps a me morfondre et que je ne serais pas seule, il sera là. C'est fini ce début d'histoire avec Tate mais j'irais bien c'est une chose de sure et c'est ce que je veux que Sloan retienne, c'est pas le top mais j'irais bien.

I keep dreaming you'll be with me and you'll never go

Athéna voulait qu'ils se posent chez eux. Sloan fronça les sourcils en l'entendant dire ça. Depuis qu'il est petit, il n'a jamais eu de chez lui. En effet, il quitta sa toute première maison au décès prématuré de son père, il vécut pendant dix ans dans une maison plutôt miteuse où il n'a jamais trouvé sa place. Il enchaîna ensuite deux ans de pensionnat avant de revenir en Amérique et d'habiter chez son beau-père. Et là, depuis le début de sa scolarité à Harvard, il vivait dans une chambre d'hôtel impersonnelle mais chaleureuse. L'Eliot s'y sentait bien, pas de là à dire qu'il était chez lui mais effectivement. En huit ans, il avait nourri quelques repères ici et s'était prit d'affection pour le personnel de l'hôtel. Quitter sa chambre ne faisait pas vraiment parti de ses projets mais l'idée n'était pas négligeable non plus. Bien sur, Sloan ne comptait pas s'installer définitivement avec sa meilleure amie, juste le temps qu'il aille mieux. Le beau brun avait besoin d'aide et pour une fois, il semblait accepter celle des autres. Athena lui avait gentiment proposé son aide, l'alcool et la drogue semblaient lui être favorable pour une fois. Et alors que la Cabot se dirigea vers la chambre, il ne la suivait pas. Sloan avait besoin de savoir comment elle allait. Il avait besoin d'être rassuré et de savoir que tout roulait, au moins pour elle. La petite Campbell prenait une place énorme dans sa vie et la savoir en danger ou même malheureuse lui était insupportable. Il s'était éloigné de beaucoup de monde ces derniers temps et il devait se faire rattraper. Même si clairement, ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour le faire. L'Eliot n'avait plus la notion de rien ce soir, ses priorités n'en étaient plus vraiment. « Tu sais bien que je ne vais pas me contenter de cette réponse Athe. » répondit-il calmement. C'est bon, Sloan avait repris son calme et semblait avoir récupérer toute sa tête par la même occasion. Il ne tarda pas à rejoindre sa meilleure amie dans la chambre et ouvrit la porte de son dressing. En effet, il avait une pièce entière dédiée à son dressing. Il ouvrit l'une des nombreuses portes ainsi qu'un tiroir pour y sortir un sac de luxe. Sa penderie était immense, il aimait bien cette pièce. L'Eliot recula d'un pas et vint s'asseoir sur un banc qui ornait le milieu de la pièce. Il se pencha en avant et passa ses mains dans les cheveux. « Tu ne va jamais réussir à me supporter... » lança-t-il bêtement. Sloan rigola légèrement mais en réalité, il était complètement perdu, il ne savait plus quoi faire et avait perdu tous ses repères.

I keep dreaming you'll be with me and you'll never go

Ca me tue de savoir qu'il est mal et je veux tous faire pour qu'il aille mieux parce que oui je pourrais tuer pour Sloan, je pourrais enterrer un corps même si il avait tué quelqu'un sans problèmes et sans remords loin de là parce que ce serait pour le protéger lui alors je n'en ai rien à faire enfaite. Je lui propose une chose pour lui, qu'on s'installe ensemble, on se verra tous les jours et je pourrais prendre soin de lui vérifier qu'il va bien et passer du temps avec lui, ne jamais le lacher. Après je l'avoue, c'est aussi pour moi tous ça. Je me sens seule dans l'appartement depuis que Simba est parti et depuis le bal je ne suis plus avec Tate, j'en crève, j'ai l'impression que je vais en crever doucement mais surement et ça me tue. Au moins si il est là je penserais à autre chose je lui sourirais toues les matins et on sera bien je suis sure de ça. Avec Sloan on s'entend bien alors si on passe notre temps ensemble je sais qu'on s'entendra encore bien. Moi je l'invite définitivement, oui on va vivre ensemble il va pas squater on va faire une colocation et je sais que ça peut marcher je veux y croire. Il accepte, ça m'étonne de lui mais j'en suis heureuse ... le voir comme ça me tue je supporte pas de le savoir mal et pour sa maman ... j'ai tellement mal mais je ne dis rien. Je finis par me décider à aller dans la chambre faire ses affaires mais il ne me suit pas. Je ne comprends pas vraiment. Il me demande alors comment je vais. Je décide de ne pas lui dire la vérité, il est assez mal comme ça et je ne peux pas craquer maintenant. Je le regarde alors qu'il insiste et je décide de lui dire la vérité, de toute façon il le saura tôt ou tard "J'ai dis à Tate que je l'aimais après qu'il m'ait dit que lui il m'aimait et ... Il devait réfléchir à je ne sais trop quoi .. Alors c'est finit mais ça va tu vois, je vais bien regarde moi, j'ai l'air d'aller mal ? Toi tu es mal et je veux être là pour toi mon chat" bon c'est un peu faux je fais juste très bien semblant. J'essaie de lui sourire. On va dans son dressing, c'est la taille d'une chambre mais ça ne me choque pas, j'ai le même chez moi et il l'aura aussi chez lui à l'appartement. Oui mon père à tablé dans du très haute gamme. Enfin bref, il sort un sac et s'assoie sur un banc dans la pièce me sortant une absurdité je reprends en m'asseyant près de lui "Arrête, tu sais très bien que je ferais tous pour toi tu pourras être insupportable autant que tu veux ça marchera pas avec moi" oui il peut faire ou dire n'importe quoi, j'arrêterais jamais de l'aimer, c'est mon meilleur ami après tous, ce lien qui nous uni est selon moi éternel.

I keep dreaming you'll be with me and you'll never go

C'est bien la première fois que Sloan était aussi démuni face à sa propre vie. Sa mère venait de partir et avait emportée avec elle, tous ses repères. Elle était sa dernière famille et à part son beau-père, il n'avait plus personne. Le jeune homme se sentait seul mais se renfermait quand même sur lui-même. C'était paradoxal mais aucune de ses réactions ne semblait avoir de sens. Il voulait pleurer mais n'y arrivait pas, c'était au dessus de ses forces. Au lieu de ça, il s'était réfugié dans la drogue, pour son plus grand désespoir. Il savait très bien qu'en fumant à l'annonce de la disparition de sa mère, cela allait l'achever. L'Eliot allait replonger dedans, tête baisser et allait sombrer petit à petit. Il s'était assis sur le banc en plus milieu de son dressing et écoutait religieusement sa meilleure amie parler. Elle mentionnait son histoire avec Tate mais ne semblait pas vraiment convaincue et convainquante. Après tout, s'il venait à vitre chez elle, Sloan aura tout le loisir d'en savoir plus un peu plus tard. « Mouais, s'tu veux que j'aille lui casser la gueule, hésite pas. » dit-il, le plus sérieusement du monde. Le beau brun déglutis et fronça les sourcils en pensant à ce qu'il venait de dire. La drogue venait de parler pour lui là. Il regarda Athéna qui semblait aussi surprise. Sloan afficha un large sourire avant d'éclater de rire. « Bah quoi ? Faut bien que je serve à quelque chose. » dit-il, histoire de se rattraper. Sur ce coup-là, ses paroles avaient dépassés ses pensées. Quoiqu'il en soit, il lui demanda une dernière fois si sa présence n'allait pas la gêner. Athena qu'elle était prête à le supporter, peu importe ce qui se passerait. Elle était prête à n'importe quoi pour lui et c'était tellement réciproque. Sloan lui afficha un petit sourire conquis. « T'es un ange. » dit-il faiblement. « Qu'est-ce que je ferais sans toi hein ? » Il rigolait, prenant les choses avec un peu plus de légéreté. D'un geste un peu brusque, il se leva et fit coulisser l'une des portes de son dressing. Sans chercher à comprendre, il ouvrit son sac et fourra dedans des affaires prises au hasard. Quelques caleçons, des t-shirts et des pantalons feraient l'affaire pour l'instant. Après tout, il pourra repasser ici dans quelques jours pour venir chercher le reste.