Sloathéna - Need you now

Simba est parti, je me retrouve donc toute seule dans mon appartement avec Princesse Chiwa qui est là de tant en temps. Je dois le dire c’est vide, je ressens le manque de Simba l’absence, j’ai plus personne pour discuter le soir et quand je fais un cauchemar je me retrouve à me recroqueviller sur moi. C’est fini avec Tate. Depuis le bal, depuis le message de Cambridge qui explique que Tate a passé la nuit avec l’autre blondasse, depuis tous ce que j’ai enduré pendant la soirée c’était la goute de trop alors je lui ai envoyé un message en lui disant que je ne voulais plus le voir ou même entendre parler de lui. Depuis je fais celle que ça ne touche pas, celle qui n’a pas mal, il m’a brisé le cœur mais et après ? Je vais pas pleurer pendant des heures non plus. Je sors, je fais la fête ça me fais penser à autre chose, l’alcool dans le sang la musique dans les oreilles, l’étourdissement et l’espace de quelques heures je n’y pensais même plus, c’était comme si je ne souffrais plus. Je regarde les gens autour de moi et je fais ça, je fais celle que ça touche pas et j’ai interdis à mes sœurs Cabots de m’en parler histoire de pas avoir trop mal. Je souffre mais et alors ? Tout le monde souffre et après tout ça je ne vais pas laisser ce connard me briser. L’idée de reprendre de la drogue m’aies bien venue à l’esprit mais je ne connaissais personne alors j’ai fais sans, j’ai supporté, je sers les dents, je souris et je prie pour ne pas le croiser. Il parait qu’il est retourné vers son ex, grand bien lui fasse. Personnellement je suis partie quelques jours à Zurich, j’ai fais la fête et pris soin de l’une de mes meilleures amies, Madisson qui souffre aussi à cause de ce connard de mouton d’austin. Je sais une chose, on s’en remettra. J’étais en soirée, devant un verre, la soirée battait son plein dans la boite de nuit et j’ai envoyé un message à Sloan, c’est mon meilleur ami et au bal on a pas forcément eu le temps de se voir mais je l’ai applaudi parce que bon il a été élu LE PLUS SEXY je suis super fière d’être la meilleure amie du mec le plus sexy je dois le dire ! Mais à sa réponse j’ai vu directement que ça n’allait pas. Entre une soirée à boire et a danser ou une soirée avec lui le choix est vite fait surtout si il n’est pas bien. Il semble au bout de sa vie, ça m’inquiète vraiment alors ni une ni deux je lui dis que j’arrive. On va se retrouver chez lui, enfin chez lui … c’est un bien grand mot, c’est à l’hôtel. J’appelle un taxi dans le centre ville en sortant de la boite en vitesse et donne l’adresse de l’hôtel de luxe de Sloan quartier des finances. Je suis inquiète, pourquoi il ne pouvait pas le me dire par message ? Là je peux le dire, je suis vite redescendue niveau alcool avec l’inquiétude ça c’est radical. Une fois arrivée à l’hôtel je connais déjà le numéro de sa chambre alors je monte après avoir prévenue la réception, oui c’est un hôtel de luxe on entre pas comme ça. J’arrive à sa chambre, je respire un peu, comment est-ce que je vais le retrouver, il n’est pas du genre a se plaindre ou même a être mal. Je frappe doucement reprenant « Sloan, c’est Théna ! T’es là ? » question bête oui il est là il m’a dit par message qu’il était chez lui. « Faites qu’il va bien, faites qu’il va bien faites qu’il va bien », voilà ce que je me répétais dans ma tête.

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Sloan était complètement perdu. Allongé sur le lit de sa chambre d'hôtel, il fixait le plafond depuis plus d'une trentaine de minutes. Sa mère venait se succomber à l'infarctus qu'elle avait fait deux mois plus tôt. Elle était restée dans le coma tout ce temps et le jeune homme avait multiplié les allés-retours à l'hôpital pour la voir. Il avait mis sa vie entre parenthèse ces deux derniers mois et s'était épuisé physiquement et mentalement. L'enterrement ne s'était pas très bien déroulé. Sloan n'arrivait pas à passer à autre chose et franchement, il n'allait pas bien du tout. Pour couronner le tout, Charline, la fille pour qui il avait des sentiments, l'avait planté le jour de l'enterrement. Le moral à zéro, le beau brun avait du mal à faire face à ce trop plein d'émotions qu'il ressentait. Obnubilé par l'absence que sa mère avait laissé dans sa vie, il se sentait plus abandonné que jamais. Athé, sa meilleure amie l'avait certainement deviné puisqu'elle lui avait envoyé un message il y a quelques minutes. Sloan lui avait répondu en lui demandant de passer le voir. Il ne voulait voir personne mais la Cabot semblait être la seule à avoir ce privilège. Il n'autorisait qu'elle à venir le voir. Le jeune homme se renfermait sur lui-même et ce n'était pas bon du tout. Même Charline, il n'avait pas envie de la voir. Elle l'avait profondément blessé il y a quelques jours à l'enterrement de sa mère. Sloan avait besoin d'elle et elle n'était pas venue. Franchement, il aurait préféré qu'elle lui dise non dès le début plutôt que de le planter le pire jour de sa vie. Quoiqu'il en soit, le beau brun apporta son joint à la bouche et tira faiblement dessus. Il était interdis de fumer dans les chambre de l'hôtel mais Bushnell s'en foutait pas mal. Il était au fond du gouffre et se fichait des règles. Sa situation ne pouvait pas être pire qu'elle ne l'était à présent. Lorsqu'il entendit frapper, Sloan se redressa avec difficulté. Il se leva et manqua de trébucher. En chemin, il déposa sa clope dans le cendrier qui se trouvait sur la table basse et alla ouvrir. Un fin sourire se dessina sur son visage. Sloan avait les traits creusés et la mine vraiment fatigué. Voilà une semaine environ qu'il ne dormait plus, il était clairement à bout de force. « Athena. » dit-il calmement. Sloan ne tint pas dix secondes avant de s'approcher d'elle et de la prendre dans sa bras. Alors qu'il s'attendait à être dans la retenue, le beau brun la serra fort dans ses bras et inspira bruyamment. « Merci d'être venue. » lança-t-il faiblement. Sloan avait besoin de douceur et d'attention.

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Même si je suis à la meilleure soirée de tous les temps, si Sloan va mal je suis là. Pour ma part même si je ne vais pas vraiment bien je prends sur moi, je sors je pense à autre chose, je fais ma vie et je n'y pense plus. Parce que l'amour ça va ça vient après tous non ? Oui l'autopersuasion c'est la vie je vous le dis ! Je me regarde pendant 5 minutes devant le miroir en me répétant que je vais bien et je suis partie pour ma journée. Je connais Sloan depuis des lustres, je ne saurais même pas dire comment on s'est connus. Certes on es différent mais pareil en même temps, on se complète en faite. Sloan c'est un mec, un gars qui ne montre rien sauf avec moi, c'est pas un mec à calin mais si j'en veux un j'en ai un enfin bref, on est un bon duo, on se complète. Je ne saurais pas trop dire ce qui m'a poussé à lui envoyer un message, surement un pressentiment que quelque chose ne va pas en faite et j'ai eu raison de me fier à mon instinct car après sa réponse l'inquiétude a commencé à me gagner. Il n'est pas du genre a réclamer ma présence et a me dire ou plutôt me faire comprendre que ça ne va pas. Soirée ou pas, je m'en vais, je traverse la piste après lui avoir dit que j'arrivais. Oui j'arrive, dans 10 minutes je suis chez lui là il ne va pas attendre des heures. Je quitte la boite prestement et appelle un taxis avant de donner l'adresse de l'hôtel. Vu l'endroit où je suis j'en ai pour 5 minutes en voiture. J'enlève mes talons dans le taxi pour aller plus vite en arrivant devant chez Sloan. Je déteste me balader pied nue mais je m'en fiche là honnêtement. J'arrive pied nue dans le hall de l'hôtel, j'ai bien vu que l'accueillant à été assez scotché, pourtant j'étais avec une bonne mine, bon en robe, talons dans la main mais je suis pas avec une tête défoncée ou des yeux explosés. J'arrive a sa chambre, je suis stressée, comment est-ce que je vais le retrouver ? Je frappe et j'attends qu'il ouvre. Il ouvre alors la porte et là je le retrouve avec les traits creusés, le visage tiré et les yeux un peu explosé très légèrement mais assez pour que je le distingue. Il faisait mal, vraiment mal et j'avais juste mal de le voir comme ça, qu'est ce qu'il se passait bordel ? Si c'est à cause de Charline j'irais la voir moi même lui donner ma façon de penser. Il prononce mon prénom avant de venir me prendre dans ses bras, je frotte son dos doucement en restant contre lui, qu'est ce qui pouvait le rendre comme ça ? J'imaginais le pire, je n'imaginais pas que le pire était la réalité. "Hey je suis là" avais-je repris doucement. Il me remerciais d'être venu, ça ne lui ressemble pas, avec Sloan je le vois dans son regard d'habitude, il est pas trop comme ça, je reprends doucement "C'est normal mon chat, qu'est ce que t'as t'es tous pale on dirait que t'as pas dormi et pas mangé depuis des jours ... Je suis là" oui c'est ça le plus important, il n'est plus seul dans sa chambre. Je regrettais d'être partie à Zurich ou même de pas avoir appelé avant. Je le pousse un peu pour qu'il recul en le gardant dans mes bras pour rentrer dans la chambre, lâcher mes chaussures et mon sac en plus de fermer la porte. Il me parlera quand il aura envie je ne bougerais pas. C'est ça les amis non ? Sloan est même le meilleur, je prendrais une balle pour lui, je me raserais même la tête si il le fallait parce que : c'est Sloan. Il n'y a pas d'autres explications en faite. J'étais sur la pointe des pieds, la tête dans son cou et d'une main je lui caressais la nuque en le gardant contre moi, il est mal je veux être là et lui sa présence me redonne de la force au fond.

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Voilà deux mois que sa mère était dans le coma. Sloan s'attendait à cette funeste nouvelle mais ne s'y était pas vraiment préparé. Inconsciemment, il gardait l'espoir que sa santé ne s'arrange un jour mais c'était sans compter les avis plutôt négatifs des médecins. Il avait passé ces deux derniers mois à ses côtés. L'Eliot lui avait beaucoup parlé, de tout et de rien, de sa bipolarité, de Charline, du marché qu'il avait passé avec son beau-père, de ses craintes... Beaucoup de sujet furent évoqués dans la chambre d'hôpital et pourtant, Sloan aurait aimé lui en dire davantage. Le jeune homme a toujours été très proche de sa mère, elle était sa confidente et sa seule famille. Aujourd'hui, en la perdant, il perdait une partie de sa vie ainsi que son unique repère. Il aurait aimé lui dire je t'aime, ne serait-ce qu'une seule fois. Ces trois petits mots qu'il n'a jamais prononcés auraient été, dans cette situation, plus que justifiées. Quoiqu'il en soit, il ne lui avait jamais dit et le regrettait à présent. Tout aurait été beaucoup plus simple si elle n'avait pas fait son putain d'infarctus. Les yeux fermés, le beau brun ravalait douloureusement une larme. Il aurait voulu fondre en larme dans les bras de sa meilleure amie mais c'était au dessus de ses forces. Voir Athéna lui faisait le plus grand bien, c'est ce qu'il aimait chez elle, sa douceur et son réconfort. Sloan pouvait sentir son parfum délicat et rassurant. Il avait un peu d'attention de sa part et au final, c'était juste ce dont il avait besoin. Elle se recula légèrement et évoqua son état physique. Effectivement, il faisait de la peine à voir. Le beau brun avait les traits très tirés et semblait fatigué, à bout de force. Il lui fit un petit sourire ressemblant plus à une grimace qu'autre chose. Athéna était très douce et lui faisait même des petites caresses dans son cou. C'était quand la dernière fois qu'une femme ne s'était pas occupé de lui ? Beaucoup trop longtemps. Sloan n'avait pas l'habitude de cela et ne se montrait pas vraiment à l'aise.  « Ouais, en ce moment j'ai ... un peu de mal à dormir » avoua-t-il à demi-mesure. Il n'arrivait pas à lui dire, pas de but en blanc comme ça. Même si Athéna était au courant pour l'état de santé de sa mère et qu'elle devait bien s'en douter, il n'arrivait pas trouver les mots. L'Eliot se détacha alors un peu de sa meilleure amie, lui prit la main et avança jusqu'au petit salon de sa chambre d'hôtel de luxe. Il s’essaya sur le canapé, suivit de prés par Athéna. Son regard était fuyant et vide d'expression. Pourtant, il devait bien lui dire. Sloan se tourna alors vers elle et passa sa main dans ses cheveux, signe de stress. Il détourna le regard pour lui dire, c'était beaucoup plus facile ainsi. « Ma mère est décédée hier matin Athéna ... c'est fini. » lança-t-il d'une voix froide et tranchante. Finalement, il reporta son regard sur la belle brune. Son visage était dur et fermé mais ses yeux lui imploraient de l'aide.

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Sloan fait parti de ces rares personnes pour qui je pourrais tuer. Je sais qu'il passe une période difficile et j'avoue qu'après "l'affaire Tate" j'ai pris du recul sur tous et j'ai été moins présente pour lui, d'ailleurs je m'en veux beaucoup de ne pas être là, sa mère est dans le coma depuis plusieurs mois. Je me rappelle encore quand il me l'a dit au Spring Break et qu'il devait rentrer plus tot, ca m'a brisé le coeur de le voir si mal, si triste, je voulais avoir les mots mais je savais que rien ne changerait le mal qu'il ressentait alors je l'ai pris dans mes bras, je lui ai dis combien je l'aimais et combien je voulais que sa mère aille mieux. Mais ce ne fut pas le cas et les mois ont passé. Je m'enviais presque ma situation. Moi du jour au lendemain ma mère était officiellement morte, même si il n'y avait pas de corps ni d'avion, elle était morte aux yeux des gens, et avec le temps elle l'a été pour moi aussi. Ce qui tue le plus dans les cas comme ça c'est l'espoir, ça nous bouffe tellement à l'intérieur ... J'ai espéré longtemps que ma mère revienne et au final elle n'est jamais revenue mais elle n'était pas morte non plus. J'ai appris plus tard qu'elle avait refait sa vie, je l'ai même revu, elle a vu dans mon visage la haine que je lui portait, je voulais qu'elle souffre autant que nous on a souffert. Là j'étais à l'hôtel, dans sa chambre avec lui. Il faisait peur à voir, il puait le joint et il était juste mal, au plus mal comme je ne l'ai jamais vu. Je le serrais contre moi alors qu'il en faisait de même, lui d'ordinaire pas très câlin avait pourtant besoin d'attention. Est-ce que c'était cette Charline ? Ou pire encore sa mère ? J'osais même pas penser au pire, je savais que perdre sa mère serait trop pour lui, il peut supporter des choses mon Sloan mais pas ça. Alors qu'il s'écartait je lui faisait une remarque sur son état, il était pâle, mal, on aurait dit qu'il n'avait ni manger ni dormi depuis des jours, il était affaibli ça me faisais tellement mal au coeur mais je restais forte pour nous deux, il tentait de me sourire mais c'était tous sauf convainquant. Je lui caressais doucement le cou alors qu'il prenait un peu la parole, je le regarde, pourquoi il ne dort pas ? "C'est normal que tu sois anxieux mais pourquoi tu ne dors pas ? Tu es quand même un dormeur tu en as besoin ..." oui ça m'inquiète encore plus, lui qui dort plutôt bien d'habitude. Il se détache de moi et me prend alors la main pour m'emmener jusqu'au canapé je le suis sans broncher le regard pleins de questions alors que je stresse déjà à ce qu'il va me dire, au fond de moi je le sais mais c'est si dure à dire. Il fuyait mon regard, il n'arrivait pas à me le dire, je jouais nerveusement avec mes doigts alors qu'il passait une main sur dans ses cheveux signe de stresse avant de m'annoncer la nouvelle, une nouvelle terrible qui me brisais le coeur. Je posais une main sur son coeur alors qu'il me regardait à nouveau avant de m'avancer pour le prendre dans mes bras ne disant rien quelques instants. Quoi que je lui dise, ça ne lui rendrait pas sa mère, la femme de sa vie avant moi, quoi que je dise elle ne reviendra pas. Après un instant je le regarde dans les yeux pour lui dire en posant une main sur sa joue comme pour être sure qu'il me regarde "Je suis vraiment désolée si tu savais ... t'es pas tous seul .. je suis là avec toi et on va traverser ça ensemble ... je te promets que tu n'es pas seul ..." oui je m'inclue parce qu'au jour d'aujourd'hui, même si on a pas le même sang je suis un peu sa famille ou de sa famille en quelques sortes comme il est dans la mienne. j'allais prendre sa main de ma main de libre la serrant fort comme pour être sure qu'il sente que je suis bien là.

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Cette nouvelle l'avait juste anéantis. Sloan se sentait plus seul que jamais, beaucoup de choses s'étaient passées ces derniers mois et honnêtement, il avait besoin d'une pause. Lou-Eva était partie à l'autre bout du monde, sa mère venait de mourir, il avait tout gâché avec Sage et Charline semblait s'éloigner de lui. Rien n'allait dans sa vie et il ne savait pas comment le faire comprendre. L'Eliot avait besoin de soutien, on pouvait lire toute la détresse qu'il ressentait dans ses yeux. Pas besoin d'un long discours pour comprendre qu'il n'allait pas bien. Son état traduisait parfaitement sa peine. Des petits yeux ornaient son visage, des lourdes cernes semblaient les bercer. Le beau brun ne mit pas longtemps avant de prendre Athéna dans ses bras. Il avait besoin d'un contact physique, il voulait juste être rassuré. Et dans un sens, il ne voulait pas vraiment affronter le regard peiné de sa meilleure amie. Il préférait la serrer fort dans ses bras. Sloan afficha un léger sourire en la sentant réceptive à son câlin. C'était bon de se sentir, un minimum, soutenu. Il n'avait pas besoin d'un long discours, juste qu'on lui prête de l'attention. Après tout, c'était ça son plus gros problème, il manquait cruellement d'attentions. Finalement, la brunette se recula et posa délicatement sa main sur sa joue. Elle capta aussitôt son attention et le jeune homme du la regarder dans les yeux. Elle lui présenta ses condoléances avant de lui promettre qu'il n'était pas seul. Pourtant, Sloan se sentait seul, abandonné, délaissé. Il déglutis en l'entendant dire qu'ils allaient traverser ça ensemble. L'Eliot savait pertinemment qu'une terrible épreuve l'attendait mais il ne voulait pas. Tout aurait été plus simple si sa mère ne l'avait pas abandonné. « Je... » dit-il, incapable de terminer sa phrase. Sloan posa sa main sur celle d'Athéna et l'enleva. C'était trop dur pour lui, il n'arrivait pas à aller de l'avant et à faire face à la disparition de sa mère. Brutalement, il se leva du canapé et se recula de sa meilleure amie. « J'y arrive pas Athéna, c'est plus fort que moi. » lança-t-il avant de se passer, une nouvelle fois, sa main dans ses cheveux. Il fit quelques pas en arrière. Le joint additionné à l'alcool, la fatigue ainsi que la bipolarité. Tout ceci ne faisait visiblement pas un bon mélange. « Elle n'avait pas le droit de m'abandonner. Elle n'avait PAS LE DROIT PUTAIN ATHE ! » hurla-t-il sauvagement. Sloan laissait s'échapper toute la haine qu'il avait contre sa mère. Et dans un élan désespéré, il attrapa le cendrier qui était posé là et le balança de toutes ses forces contre le mur. Le cendrier explosa en mile morceaux. L'Eliot avait le regard vide et complètement perdu. Il avait envie de pleurer mais aucune larme ne coulait de ses yeux, il en était juste incapable.

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Il est mon meilleur ami depuis longtemps maintenant, Sloan. Il était devant moi, il était mal, il avait besoin d'attention que quelqu'un s'occupe de lui, que quelqu'un soit là pour lui, pour lui dire que ça allait aller. Je repensais au jour où l'on m'a dit que ma mère ne rentrait pas. J'étais en cours, je discutais avec une amie quand on est venu me chercher sans rien me dire, on m'a dit que je devais faire un sac et on me l'a même fait avant de me faire prendre un taxi pour que je rejoigne Zurich. 2 heures en voiture sans savoir ce qu'il se passait, je boudais moi, j'essayais d'appeler mes parents et rien. En arrivant mon père, ma famille au complet sauf ma mère. Et j'ai beau essayer de me rappeler comment mon père m'a formulé la chose mais rien impossible et pourtant c'était exactement ce que je devais dire à Sloan pourquoi je ne pouvais pas m'en rappeler ? Je le prends dans mes bras et je lui dis ensuite que je suis là, il n'est pas seul. Non il ne l'est pas, je suis là avec lui mais je sais qu'en ce moment même il ne le croira pas. Il est détruit je le vois dans ses yeux. Il essaie de me parler mais aucun son ne sort et il pousse ensuite ma main avant de s'énerver. Il me dit qu'il n'y arrive pas "C'est normal d'être en colère tu sais, il faut t'exprimer" Il devint d'abord virulent avant de hurler et jeter un cendrier au mur, il me fait presque peur quand il est comme ça, c'est la première fois que je le vois ainsi je dois le dire. Je sais très bien ce qu'il a, il est en colère, ça lui arrive parfois, Sloan parfois il va bien, d'autres fois non et je ne peux rien faire contre ça ... Je le regarde et reprends après un instant "Je suis sure qu'elle aurait aimer rester Sloan, ta maman t'aimais" parfois les choses arrivent sans qu'on ne sache trop pourquoi. Son regard était vide, je voyais la débauche dans l'appartement, il allait finir par se tuer, je finis par me lever, je le regarde dans le blanc des yeux "Tu sais quoi on va pas rester là, on va aller chez moi, tu vas venir chez moi ... pour y vivre. C'est toi et moi. J'ai plus de coloc, on peut bien faire ça" oui c'est lui et moi qu'il le veuille ou non. Je le regarde, je veux le motiver je veux qu'il se rende compte qu'il n'est pas seul ici. C'est ça le plus important parce que le deuil passe par cinq étapes. Sloan a passé le deni, il en est à la colère, il en veut au monde entier, même au fond de lui il m'en voudra à moi, à moi de ne pas avoir été là avant, à moi de ne pas pouvoir lui rendre sa mère. Après cela il y aura le marchandage, il essaiera de la retrouver, quelqu'en soit le prix. Puis viendra la depression dans laquelle il ne pourra pas envisager de vivre sans sa mère avant que l'acceptation n'arrive mais avant cela, il aura besoin de soutient et moi aussi. J'espère au fond de moi qu'il va accepter mon offre.

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Sloan était de plus en bipolaire et le décès brutal de sa mère n'allait rien arranger. En fait, il ressentait beaucoup de colère en lui et ne savait pas comment gérer toutes ces émotions qui passaient en lui. Il était animé par la haine et la rage et bien souvent, il entrait en crise de bipolarité. Une crise où il n'arrivait plus à se contrôler, où il devenait violent, agressif et particulièrement malsain. A chaque fois, il assistait impuissant à sa crise et avait l'impression que quelqu'un d'autre avait prit le contrôle de ses pensées et de ses gestes. Le cendrier était l'exemple même de sa bipolarité. Il n'avait pas voulu se montrer violent devant Athéna. D'autant plus qu'elle ne l'avait jamais vu encore sous ce mauvais jour. Sloan ne voulait pas qu'elle voit ça et pourtant, c'était plus fort que lui. Il n'arrivait pas à gérer ses pulsions. Il aimait sa meilleure amie mais était trop faible pour se maîtriser face à sa bipolarité. La brunette lui assura que sa mère n'aurait pas voulu l'abandonner. Pourtant le mal était bien là, elle venait de succomber de deux mois de comas. Le jeune homme lui lança alors un regard noir avant de le regretter presque instantanément. « Dis pas ça Athéna, elle m'a abandonné... Comme mon père, comme Lou-Eva, comme tout le monde. » répondit-il méchamment. Il était fou et le joint qu'il venait de fumer n'arrangeait rien du tout à la situation. Ses poings étaient serrés, les traits de son visage anormalement creusés et fermés. Il s'énervait clairement tout seul. Heureusement pour lui, la Cabot tenait à son meilleur ami et ne semblait pas décidée à le laisser sombrer. Elle se leva à son tour du canapé et lui proposa un deal qui semblait correct. Elle ne voulait pas l'abandonner, pas à son tour. En entendant ça, Sloan desserra ses poings et passa sa main sur son visage. Il déglutis en essayant de se calmer. « Je .. Je veux bien. » répondit-il faiblement. L'Eliot était au plus mal et cela se voyait sur son visage, on pouvait le ressentir dans sa voix tremblante. Il était au bout de sa vie et ne savait pas comment gérer la situation. Il avait besoin d'attention et ne savait pas quoi faire pour qu'on s'intéresse à lui. Athéna venait presque, sans le savoir, de lui sauver la vie. Car oui clairement, ce soir il était dans un sale état et il aurait très bien pu faire une regrettable connerie. De base Sloan n'a jamais été suicidaire mais il aurait pu faire une overdose sans même s'en rendre compte. Sa bipolarité le forçait à dépasser ses limites, aussi dangereuses soient-elles.

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Il venait de perdre sa mère. Je pense que dans un moment pareil tout le monde a le droit d'être mal tout le monde a le droit d'être énervé de se sentir mal et dépassé par la situation. Sloan en veut à sa mère, à tout le monde de l'avoir laisser, il est énervé et je le comprends mais j'aimerais trouver les mots pour lui dire que non personne ne l'a abandonné, mais lui dire que c'est la vie et que c'est comme ça n'est pas une bonne idée vu son état actuel je dois bien l'admettre. L'ambiance dans la chambre était lourde, ca puait l'alcool et le joins c'était dégueulasse et encore vu l'hôtel, les femmes de ménage sont passées et heureusement. Il me regarde noir, vraiment noir, il ne m'a jamais regardé comme ça je dois bien l'admettre. Il me dit alors que Lou Eva l'a abandonné, comme son père, comme sa mère que tout le monde l'abandonne toujours. Ca me mets hors de moi, ça me blesse et moi alors ? Je suis quoi ? "Tout le monde t'es sure ? Ou tu dis ça juste parce que t'en veux à la terre entière ? ... Je comprends Sloan tu es mal mais regarde moi. Moi je suis là et je serais toujours là pour toi je compte pas partir, un cendrier dans le mur ou des paroles blessantes n'y changeront rien. Moi je t'abandonnerais pas et je ne pense pas être la seule" oui Charline par exemple même si elle je l'aime vraiment pas. Je me lève alors et lui propose un deal. Lui et moi nous allons devenir colocataires, il va venir vivre avec moi dans mon duplex pour ne pas qu'il soit seul, et pour ne pas que je sois seule même si à coté de lui mes problèmes sont semblables à une crotte de souris et encore. c'est bien moins important que lmes siens. J'ai peur pour lui, je ne veux pas qu'il reste seul et au moins à l'appart j'aurais un oeil sur lui je pourrais voir par moi même qu'il mange, dort, et ne fume pas ses merdes. J'ai testé la drogue et j'ai arrêté, je ne savais même pas vraiment que Sloan fumait des joins. Je lui fais un sourire doux et rassurant en me rapprochant de lui "Alors on va faire ça, on va faire ton sac et après on s'en va d'ici d'accord ?" Je prenais doucement sa main dans la mienne, pas de geste brusque comme avec un animal sauvage je dois le dire. Je reste calme, positive, tous va aller et si on partage un appartement je sais d'avance que ça va être sujet top, on se connait, on sait comment l'autre fonctionne alors je ne m'en fais pas, loin de là.

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Bien sûr Sloan s'en voulait d'avoir parlé ainsi à Athéna. Cela ne lui ressemblait pas, il ne voulait vraiment pas qu'elle le voit dans cet état là. Et encore, c'était assez sobre. Charline l'avait vu en pleine crise de bipolarité et il s'était montré plus pitoyable que jamais. Il les avait mis tous les deux en danger dans la voiture. Le jeune homme ne se pardonnait toujours pas ses excès se colère et essayait tant bien que mal de se contrôler. Pourtant, il y avait des situations où il ne pouvait pas lutter contre son dédoublement de la personnalité. C'était plus fort que lui, il ne pouvait vraiment pas aller contre ses pulsions destructrices. La brunette répondit à son accusation. « Tout le monde m'abandonne Athéna et toi aussi, c'est qu'une question de temps.. » répondit-il faiblement. Sloan se sentait vraiment délaissé et n'était plus vraiment conscient de ce qu'il disait. Perdre Athéna serait vraiment le coup de massue qui l’achèverait. Elle faisait partie des rares à ne pas l'avoir laissé tomber. Il avait juste peur de la perdre. Certes, il ne s'y prenait pas vraiment de la bonne façon pour lui faire comprendre mais l'Eliot restait démuni face à la réalité. Il ne voulait pas perdre sa meilleure amie. Cette dernière venait de lui proposer un bon deal. Sloan ne pouvait refuser sa proposition, il en avait tellement besoin, se retrouver seul lui faisait vraiment peur. Il la laissa s'approcher d'elle et répondit à son sourire. Il baissa la tête en voyant qu'elle posait sa main dans la sienne. Il ne bougea pas d'un pouce, par peur d'avoir une pulsion violente incontrôlée. La Cabot suggéra alors qu'il aille faire son sac. « D'accord, merci.. » dit-il faiblement. Athena se dirigea alors vers sa chambre mais Sloan ne bougea pas. Leur bras se tendirent et la brunette se retourna vers lui en voyant qu'il ne suivait pas. « Dis moi que tout va bien pour toi Athéna. » Il avait besoin d'être rassuré là. Mine de rien, il n'avait pas vu Athéna depuis un moment et s’inquiétait pour elle. la drogue démultipliait ses émotions et il avait besoin de savoir ce qui se passait réellement dans sa vie.