Adalia- A trip i will never forget

Adam avait quitter le bal à la suite d'Emilia, Il lui avait donner des infos simples mais assez claires. Leur lieux de rencontre ? L'aéroport de Boston pour prendre le premier avion vers la destination de choix du Winthrop. Adam une fois à la confrérie, il c'était débarrassé de sa tenue de bal pour enfiler un truc plus confortable, un short, un chandail a manche courte avec une veste par dessus et il avait des chaussures sports. Le sportif avait déjà fait sa valise en un tour de main avant d'avoir prit la route de l'aéroport pour attendre son ex. Pouvait-il encore l'appelé comme ca? Il lui avait avoué au bal qu'il aimerais être plus que ça, reprendre ce qu'ils avaient laissés devant eux pour voir où cette aventure aller les mener tout les deux. L'amour revenait dans la vie d'Adam comme une douce brise sur la planète Adalia. Le climat de leur planète avait connu du redoux, le soleil était présent et réchauffait l'environnement. Après un trajet qui semblait être interminable, Adam se retrouvait dans l'aéroport pour acheter les deux billets d'avion qui les amènerait à Costa del Sol, en territoire espagnol. Oui, il ramènerait pendant une semaine la princesse du pays en terre promise. Le jeune homme avait sa valise près de lui, son sac à dos sur ses épaules et il attendait près des zones d'embarquements. Il avait l'air du mec amoureux qui attendait sa copine qui revenait de voyage presque comme dans un film. Allait-elle venir? Oui , il en était persuadé mais l'attente le tuait. Il tournait sur lui-même en regardant les gens défilés, des touristes qui partaient, revenait en sol américain. Les billets d'avion coincé entre deux pages de son passeport semblait aussi léger qu'une plume. Il voulait que tout ce passe bien avec sans encombres, ni embûches. L'adrénaline l'empêchait d'être fatigué mais il profiterait des heures d'avions pour dormir un peu malgré le fait qu'il était déjà très tard. Adam sortit son téléphone de sa poche avant de sa veste et appelait Emi avec un sourire aux lèvres, voilà longtemps qu'il ne c'était pas sentit comme ça. Fébrile mais surtout presque tenté de dire qu'il était amoureux. Il entendit les sonneries s'écouler une à une. Il se mit à penser qu'elle ne décrocherait jamais.

@Emilia S. de Bourbon

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— with Adalia

C'était un bal de rêve. Mais vraiment. Comment vous dire ? Je suis heureuse. Et ouais j'ai envie d'exploser de joie, de sauter partout, de crier et de le dire à tout le monde mais je me tiens je me tiens parce que certains, comme Athéna passe un très mauvais bal. Je le vois bien, je le sais de toute façon quand Athéna va mal, Madisson va pas mieux et pour une fois, je suis la seule heureuse -enfin moi je suis heureuse presque tout le temps ou en tout cas, je ne montre rien- et je ne vais pas leur afficher ça en pleine gueule en mode "regardez moi comme je rayonne" mais je rayonne. Je suis vraiment bien, j'ai l'impression de me retrouver. Enfin. D'avoir récupéré cette partie de moi. Cette partie qui me manquait. Adam. Le retrouver, c'est tellement merveilleux ... Et là le rêve n'est pas finis... Pendant notre danse, une annonce, une surprise de sa part et mon visage s'illumine ... je souris, comme une imbécile, il le sait que j'adore les surprises, c'est genre le truc que je préfère. Tu me fais une surprise, je suis trop contente. Alors ses consignes sont simples : faire mon sac et le rejoindre à l'aéroport après le bal. Une fois chez moi dans mon appart avec Jules, je cours partout. Mission numéro 1 : retirer cette robe. Je galère a attraper la fermeture, à la retirer et je ne peux m'empêcher de courir sous la douche, la plus courte douche de ma vie avec ce sourire à la con ancré sur ma bouille angélique. Une fois sortie, hop j'enfile un truc plus confortable pour l'avion : un slim noir, un débardeur et un pull ample, en cachemire, pour ne pas attraper froid. Bon ... Missions suivante : la valise. Et là, je perds bien vite mon sourire pour paniquer : je prends quoi bordel ? Je mets quoi dans ma valise ? Un manteau de skie ou un maillot de bain ? J'ouvre ma penderie et je me demande ce que je dois prendre, désespérée ... Oh my god, je vais jamais pouvoir choisir ... Un moment où l'envie de pleurer car je suis perdue me passe par la tête mais je finis par respirer lentement *Emilia concentre toi, reprend toi, ta valise !* bon, un maillot de bain, non deux, non 3 enfaite, des shorts, des débardeurs, des vestes, tant pis je paierai le supplément si ma valise est trop lourde. Hop, shampoing, crème de jour, de nuit, maquillage -il faut que j'emmène le minimum pour être belle devant Adam.- et valise finis. Dernière mission : fermer la valise : là je sens la missions impossible. Assise dessus, je force avec mes petits bras pour la fermé et je finis par capitulé « JUUUUUUUULES » dans un cri d'effroi. Il arrive en courant pensant que je me suis fais mal et autres. En panique et me voit, sur ma valise en pleine de désespoir et il comprend bien vite mon problème. En gentleman il finit par réussir à m'aider et je pousse un soupire de soulagement. Victoire ! Je lui saute dessus pour un câlin, il me sauve et lui demande en plus de porter ma valise au taxis que j'ai commandé en bas. Gentiment il le fait et dans le taxis je regarde l'heure : mon dieu, je suis PRESQUE à l'heure ! Je m'épate moi même ! Adam a intérêt de me dire qu'il est fier ! D'ailleurs mon téléphone vibre et je vois son prénom s'afficher mais je suis déjà à la gare, alors plutôt que de perdre du temps a parler, j'attrape ma valise après avoir payer le taxis et j'avance du haut de mes escarpins rapidement en tirant mon enclume derrière moi. TBK elle est lourde ! Et là, la délivrance je vois enfin Adam dans mon champs de vision alors j'arrive vers lui en faisant coucou « Je suis là ! Je suis là ! » je suis à peine en retard, je suis là ! Près de lui, je lâche ma valise pour lui faire un câlin et sourire « Désolée, j'ai eu du mal à fermer mon enclume ... » quoi ? C'est ce qui m'a fait perdre le plus de temps concrètement ! Un grand sourire et j'ajoute alors, avec un air interrogateur « Alors, tu m'emmènes où ? » oui j'ai assez patienté, je veux savoir maintenant où on va quand même, surtout que j'ai galéré à fermé ma valise ne sachant pas ce que je devais emmener -bon d'accord ... Aussi parce que je voulais tout emmener ... -. Je lui embrasse tendrement la joue, histoire de le soudoyer un peu pour connaitre la destination même si je suis à peu près sur qu'il ne voudra pas dire et que je finirais par pas insister parce que finalement attendre la surprise c'est le mieux. De toute façon, je le suivrais au bout du monde. A bord de la planète Adalia, on peut aller partout.

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Adam, la main sur son téléphone ne cessait de regarder partout pour voir arrivé Emi. Son cœur battait la chamade, c'était bien de retrouver cette sensation agréable qui lui avait manquer. Deux ans qu'ils n'avaient pas ressentit une tel chose. Après la troisième sonnerie, il entendit le déclic qui annonçait de laisser un message vocale mais Adam refermait son téléphone avec un sourire aux lèvres. Il aperçut Emi qui arrivait en traînant derrière elle une immense valise! Elle lui fit un câlin qu'Adam ne se gênait pas pour la serrer doucement dans ses bras. Une fois libre de cette étreinte, elle s'expliquait pour sa valise. Il eut un petit rire amusé.'' Tu as amener toute ta garde-robe?'' Comparé à elle, lui sa valise et son sac à dos. On dirait qu'il voyageait léger! La fameuse question de la destination survenait. Allait-il lui dire? Non pas maintenant. Il glissait son passeport dans la poche de sa veste avec les billets d'avion et prit la main libre d'Emi dans la sienne.'' Tu verra bien.'' Adam entraîna son amie vers les comptoirs d'enregistrements pour enregistrer leurs bagages et ne dévoilait que la destination lorsqu'il remit les billets à l'hôtesse avant l'embarquement. Il était léger nerveux mais aussi intéressé de voir la réaction de sa princesse. Il reprit les billets de l'hôtesse qui leur souhaitait bon voyage.''Bon voyage à Costa Del Sol!'' Le Winthrop la remercia et se retournait vers son ex. Ils étaient devant la porte d'embarquement. Allait-elle tenter l'aventure avec lui? Adam plongeait son regard dans la sien.''Prête à retourner à la maison?'' Bien sur ce n'était pas la Floride mais une petite visite chez son côté paternel risquait d'être plus autant intéressante. Ils avaient deux ans de souvenirs à rattraper entre eux et de nouveaux à créer.

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— with Adalia

Un voyage surprise ! Un voyage surprise ! Sur le coup, je suis sur excitée mais complètement désemparée aussi : on va où ? On va faire quoi ? On va visiter des choses ? L'excitation s'empare de moi en même temps que la panique : j'emmène quoi ? Je fais quoi bordel ? Je me retrouve perdue dans ma chambre, a chercher quoi mettre dans ma valise. Mais ce temps de désespoir ne dur que quelques instants parce que finalement peu importe où il m'emmène, on va être ensemble, pendant plusieurs jours et on va être heureux. C'est son idée à lui en plus, alors je ne peux que être touché et j'imagine déjà 1 000 destinations dans ma tête. Bon j'espère qu'il a choisi un coin chaud, parce que même si j'aime le frais et la neige, j'ai besoin de chaleur et de soleil là. On en a besoin. Le soleil rend heureux et de meilleur humeur c'est scientifique. Bref, me voila avec ma grosse valise a trainer dans l'aeroport, à la recherche d'Adam. Mon coeur bat à la chamade, et mes yeux bruns scrutent les gens à la recherche d'Adam et quand je le vois enfin, un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je vais le rejoindre, heureuse. Après 2 ans sans le voir, sans voir ce visage si parfait, son sourire ou entendre sa voix, je le retrouve enfin et ça fait tellement de bien. Bon, nous aurons des discussions à avoir et j'aurais des explications a donné, surtout que là, pendant ce voyage, il verra un détail qui a changé : un tatouage pour être exacte ... Assez conséquent, Baptiste en a déjà parlé, parlant des 15 heures de travail du tatoueur où il avait été là mais Adam avait-il vraiment réalisé le truc ? Je ne suis pas sûre. Et quand il le verra, il voudra savoir le symbole de ce dessin et je devrais lui révéler une deuxième chose : le cancer dont j'ai été guéri et ça, je ne pense pas qu'il apprécie, parce que si il cherche, il va apprendre que j'ai appris que j'avais le cancer quand on était encore ensemble et que j'ai plongé en partie pour cette maladie et qu'elle avait causé à notre perte ... Mais je devrais bien un jour lui dire tout ça ... Mon corps retrouve le sien le temps d'une étreinte et je lui explique que j'ai eu du mal à fermer ma monstrueuse valise et Adam se moque gentiment de moi. je ris et ajoute « Te moque pas de moi, je savais pas quoi prendre ! » mais je ne peux m'empêcher de rire en voyant son petit bagage et mon énorme valise, ça fait bizarre c'est vrai et il est presque certains que je risque de payer des frais supplémentaires pour le poids de ma valise. Je tente de lui demander où nous allons, tout en lui donnant mon passeport, comme ça, il le garde avec le sien. « Hmm ... On va ... à New York ? A Bali ? On retourne au Japon voir les Pandas ? » je tente de trouver la destination mais il ne semble pas prêt à me répondre alors je capitule et le suis pour les enregistrements de bagage et tout le tatouin des aéroports. La révelation se fait enfin quand l’hôtesse annonce ... qu'on va à Costa Del Sol ! Sur le coup, un peu sonnée, je me stop et répète « Costa del Sol ? » je lève mes yeux vers Adam « On va a Costa del Sol ? » Adam me demande alors si je suis prête à retourner à la maison et là, je saute de joie, mais directe « On va à Costa del Sol ! » je suis trop contente, retrouver enfin l'Espagne, mon pays natal, avec lui ... Dans une des plus belle ville d'Espagne. Grand sourire et je vais de nouveau le prendre dans mes bras « Oui je suis prête ! » avant de le regarder dans les yeux, pour dire tout simplement « Merci » merci de s'en être souvenu, merci d'avoir organisé ça. Le voyage en avion va être long quand même mais après on sera enfin dans le plus merveilleux pays du monde : l'Espagne, et ça, ça n'a pas de prix. J'attrape sa main pour l'entrainer et monter dans l'avion, toute guillerette parce que putain : je vais à Costa Del Sol avec Adam les gars !

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Adam avait pu réaliser ce petit voyage grâce aux autres entraîneurs à son boulot, il avait souvent remplacer les autres dans le cadre de maladies et vacances alors c'était à son tour de bénéficier de l'aide de ses collègues. Il se sentait fébrile à l'idée de partir en tête à tête avec sa belle, les deux nouveaux amoureux avaient beaucoup de chose à rattraper depuis deux ans. Surtout avec les trucs qui c'était balancer au Japon, le passé de maladie à Emi et le fameux tatouage de cette dernière. Merci Baptiste d'avoir été un vrai moulin à paroles qui à fini ave un poing sur ta gueule ! Le Winthrop avait rigoler sur la taille de sa valise avec leur brève étreinte. ''Je vois ça! On dirait que tu part un an! '' Ouais ces bagages avaient l'air minuscule à comparer des siens. Quand Emilia tentait de deviner leur destination, il se contentait que de répondre d'une manière joueuse.''Tu verra bien!'' Par la suite, les deux voyageurs avaient passé par toutes les étapes nécessaire avant de monter dans l'avion par le bias des portes d'embarquements. Adam qui veillait sur les passeports avait repris les billets offerts à l'hôtesse qui dévoilait leur destination. Cap sur les terres enchantés de l'Espagne ! Il croisait le regard de sa princesse qui semblait bien surprise. Il prit une main dans la sienne quand elle le remerciait. Adam s'approchait d'elle pour l'embrasser doucement.''Ça me fait plus que plaisir.'' Le Winthrop l'amenait dans l'avion où il rangeait son sac dans la soûte juste au dessus de leurs têtes avant de s'asseoir près du hublot vers l'avant de l'avion. Une fois installée, il se calait dans son siège avant de se tourner vers Emi.''J'espère que tu es bien installée, je crois que nous avons du temps pour discuter un peu! '' Du temps qui consituaient plusieurs heures bien sûr et elle savait surement grâce à son pouvoir de sixième sens de femme que c'était les discussions sur le Japon qu'il voulait. Heureusement qu'un vol Boston- Costa Del Sol n'allait pas l'assommer comme son vol vers Dubai pour le voyage Eliot, ce vol resterait un des plus longs et des plus pénibles qu'il aurait fait de toute sa vie.

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— with Adalia

Adam se moque gentiment en me voyant arriver avec ma grosse valise, je ne peux que rire de moi, j'ai été minable avec cette histoire de valise, au bord des larmes car je n'arrivais pas à la fermer, ridicule, mais sur le coup, ça avait été la seule réaction logique à mes yeux. La réaction la plus enfantine et la plus simple pour qu'on me vienne en aide. J'avais gagné ma valise est bouclée mais elle est énorme, à côté du petit sac de Adam pour le week end c'est un peu la honte et il en rit à coeur joie, ce que je peux totalement comprendre, moi même, je me fou de ma gueule sérieusement. « Un an ? Quand même pas ! » je rigole mais pas vraiment, si je partais pour un an, ma valise serait plus grosse que ça, ou bien j'aurais la ferme intention de refaire ma garde de robe pendant mon voyage... Enfin, là je suis mauvaise langue, quand j'ai fais mon world tour, j'avais pas une si grosse valise que ça ... Bref, en tout cas, ça le fait rire et regarder Adam rire, c'est un peu comme mon film préféré, il a un rire mélodieux et c'est quand même plus sympa de le voir de bonne humeur, car je suis pas convaincu que pendant tout le voyage la bonne humeur sera de mise, surtout avec les révélations de Baptiste qui a dit bien haut et fort pour ma maladie, sans préciser que c'était un cancer et mon tatouage qui a prit 15 heures de travail, où il était et a pu vérifier "que le tatoueur me matait pas le cul" selon ses dires ... Mais avant de penser au négatif, et au temps qui peut être variable sur la planète Adalia, je tiens a trouver la destination mais Adam ne lâche rien, il joue les cruel et me laisse attendre encore un peu. « Quelle cruauté de me faire attendre » le plaisantai-je avec le sourire. Et puis tout s'enchaine, enregistrer ma valise, les billets, Adam a mon passeport et je connais enfin la destination par l'hôtesse, je suis juste trop heureuse de voir qu'il a super bien choisi : Costa Del Sol. Le rêve quoi ! Il s'approche de moi pour me délivrer un tendre baiser que je lui rends sans me faire prier et c'est main dans la main que nous montons dans l'appareil de métal. « Costa Del Sol ... Ca va être trop trop bien ! » l'Espagne le soleil ! En plus, personne ne sait que j'y vais alors on ne devrait pas être dérangé par la presse, du moins je l'espère, je ne veux pas faire fuir Adam a cause de ça ... A nos places, il prend le côté hublot, très bien, je suis bien côté allée moi. On peut bouger plus librement. Il range son sac au dessus et je me laisse tomber sur mon siège en souriant, tout en l'écoutant parler. ALERTE ALERTE ... La conversation et les explications ont sonné ... C'est le moment ... « Bien sûr, tu veux parler de quoi ? » sourire angélique, regard innocent, je me doute d'avance que ce que je vais lui dire ne va pas vraiment lui plaire, mais en même temps, lui mentir ce n'est juste pas envisageable ... No way quoi ... Je prends sa main dans la mienne, toujours très souriante, attendant que lui aborde les sujets dont il veut discuter...

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Adam était content de retrouver son ex, amie et bientôt il pourrait surement dire qu'elle était sa petite amie de nouveau. Le couple quittait leur soirée de bal pour prendre l'avion en direction du pays natale de sa princesse. C'était agréable de se retrouver avec quelqu'un qui nous faisait sentir comme à la maison. Ils c'était rendus tous les deux dans l'appareil, main dans la main comme un vrai petit couple. Ils retrouvaient déjà des habitudes qu'ils avaient entre eux jadis. Maintenant dans l'avion, Adam dans son siège c'était installé confortablement dans son siège en se tournant vers sa belle princesse, il voulait des réponses à ses questions. Sa main dans celle d'Emi, il lui sourit doucement. Il n'avait aucunement l'intention de provoquer un malaise ou une dispute entre eux. Adam la regardait dans les yeux. Il voulait savoir en premier sur sa maladie pendant que les pilotes annonçaient leur départ imminent.''Tu étais malade quand on était encore ensemble?'' Il sentirait comme un vrai connard de première si il lui aurait tenu rancune pendant qu'elle était malade après leur séparation. Il aurait voulut être là pour elle.

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— with Adalia

Le retrouver c'est comme retrouver une partie de moi, la meilleure partie de moi et finalement on part, à Costa Del Sol, au soleil, sous le soleil ardent d'Espagne, je ne peux que me réjouir d'une telle destination, d'un tel cadeau de sa part et c'est main dans la main que nous montons dans l'appareil. Comme ci les vieilles habitudes prenaient le dessus. J'ai juste hâte de faire ce voyage avec lui, de voir de mon pays natal, ce petit bout de paradis, j'ai hâte de manger espagnole et de rire avec lui sur son accent qu'il a surement, un accent américain quand le mien, à force d'être en Espagne s'est peu à peu gommer. J'ai hâte de faire tous ces trucs avec lui, j'ai hâte que l'on se promène dans la ville, qu'on voit des bâtiments, de l'architecture espagnole, j'ai hâte qu'on fasse des rencontres et de l'inviter dans les meilleurs restaurants de la ville. Oui, j'ai hâte d'arriver enfin et de partager ça avec lui. Il est juste merveilleux d'avoir pensé à une destination pareille. Main dans la main assise sur mon siège, mon regard cherche le sien mais je sens que le ciel va s'assombrir sur la planète Adalia avec le sujet de conversation et je maudis intérieurement Baptiste pour sa révélation, je comptais en parler avec Adam bien sûr, mais peut être pas là. Je me sens comme pas prête. Je le connais trop bien, il va s'en vouloir quand il saura. Il va s'en vouloir et se détester alors qu'il n'y pouvait rien. Il n'aurait rien pu faire. Quand je l'ai quitté, je n'étais pas encore totalement dans l'acceptation de la maladie et surtout, pas dans l'optique de me battre. Mon père venait d'épouser ma belle mère, ils allaient avoir un enfant et je me sentais seule et abandonnée, je me sentais mal et sombrer et il n'aurait rien pu y faire car moi même, je n'arrivais pas à poser de mots là dessus à ce moment là. Sa question est sans détour, étais je malade quand on était encore ensemble ? Oui. Je l'étais. Je l'avais appris quelques semaines avant, en même temps que la grossesse de Letizia et je n'avais accepté ni l'un ni l'autre, incapable d'en parler. Adam avait su pour la grossesse de ma belle mère mais pas la maladie. En même temps, comment lui avouer ça quand moi même je ne l'acceptais pas du tout ? Serrant sa main doucement, je baisse les yeux, incapable de l'affronter à ce moment là « Un peu ... » j'étais malade et pas dans l'optique de me soigner, comment lui dire un truc pareil ? Je lui avais caché ça pour son bien à lui. Ne voulant pas l'entrainer dans ma descente aux enfers, face à un diagnostic grave, pessimiste, et un incapacité à accepter ça. « C'était pas grand chose » oui, juste un cancer, une leucémie foudroyante quoi. Je ferais mieux de me taire avant d'en ajouter plus. Je m'en veux juste, parce que je sais qu'il va s'en vouloir. Je sais qu'il va se blâmer pour ça alors qu'il ne devrait pas. Je sais qu'il va m'en vouloir aussi, d'avoir omis de manière totalement volontaire de lui dire ça ...

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Tous le monde avait leur jardin secret, un lieu mythique où l'esprit enfouissait ses plus lourds fardeaux. C'était libre au choix de vouloir y déterrer ses secrets et ses angoisses mais il avait besoin de savoir, savoir au risque d'être blessé par la vérité. Après toutes les révélations que son meilleur ami lui avait balancer en pleine gueule, il méritait de connaître des détails sur ce qu'il n'avait pas pu vivre avec elle, ce qui lui avait été tenu secret il y a deux ans. Assis dans son siège, la main d'Emi dans la sienne, leurs regards se croisaient, une invitation pour Adam à demander explications sur un des sujets qui lui revenaient sans cesse en pensée. Il avait oser lui demander avec franchise, si elle était au courant pour sa maladie quand ils étaient ensemble. À voir son expression et surtout la voir baisser les yeux, il devinait la réponse avant même qu'elle dise tout haut ce qu'elle pensait. Adam serrait doucement la main de sa belle dans la sienne.''Emi ...'' Pourquoi elle ne lui avait pas dit? Il soupira doucement, avoir eut plus de place entre eux, il l'aurait prit dans ses bras mais il voulait aussi ne pas provoquer de dispute.''Ne dit pas ça, c'était une horrible épreuve, je suis désolé que je n'étais pas là pour t'aider, j'étais un peu trop rancunier que les choses se soient si horriblement terminé entre nous.'' Ouais, il s'excusait tandis qu'elle lui révélait lui avoir cacher des trucs. Il prendrait le temps de diriger les infos avec un ou quelques verres pour accepter qu'elle ne lui avait rien dit mais bon après deux ans, les représailles étaient moins imposantes.''Je ne veut pas trop raviver les mauvais souvenirs alors je ne te forcerait pas à me dire pourquoi tu me la cacher quand nous étions en couple mais je suis content au moins que tu m'ai dit la vérité.'' Il lui fit un petit sourire en coin. Devrait-il continuer cette conversation sur sa maladie? Il lui avait dit qu'il ne continuerait pas cette conversation mais une dernière question légitime lui paraissait tout simple.''Tu es en rémission depuis longtemps?'' Le Winthrop n'avait jamais perdu personne aux mains du cancer mais les victoires se méritaient d'être célébrer, rien de plus beau que de célébré la vie.

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— with Adalia

Mon cancer est toujours un sujet un peu délicat. Je dois bien l'admettre j'en parle pas trop. Je suis pas très expressive là dessus, pourquoi ? Je sais pas trop... Ca a été la pire épreuve de ma vie je pense. Même les coups de colère de mon beau père ou bien l'abandon de mon père n'égalisaient pas la douleur que cette foutu maladie m'a donné. Rien n'égalerai jamais ce que j'ai vécu pendant des mois. La douleur, la souffrance, la chimio, la dépression ... alors je sais que j'en ai eu un de cancer, mais c'est rare que j'en parle vraiment, parce que c'est du passé. Mais Adam a besoin d'avoir le fin mot de l'histoire et je ne peux que comprendre. Il a besoin de connaitre la vérité. Il a besoin que je lui dise, alors main dans la main, il me pose la question et mon regard se détourne du sien pour lui dire la vérité, comme ci j'avais peur que son regard change, qu'il ait un regard de haine de lui avoir caché ou bien un regard attristé, de pitié. Il comprend tout de suite, comme ci il le savait au fond de lui. En même temps, je pense qu'il y a déjà pensé avant de me poser cette question, les révélations de Baptiste ont dû le travailler et je ne peux que comprendre ça ... Je lui dis que ce n'était pas si terrible que ça. Ouais, comparé à la mort, c'est vrai c'était pas si horrible. J'aurais pu mourir. Cette option m'était même paru être une réelle option, c'est pour dire... Il est compréhensif avec ces révélations alors qu'une bombe vient de lui exploser en pleine gueule. Il ne me demande même pas de compte rien, il est génial, mais c'est comme ci je lui devais ses comptes, j'ai envie de lui dire mais pendant un instant, je ne peux pas, j'y arrive pas. Sa question sur ma rémission reste sans réponse un temps. Le temps du décollage enfaite. Je me contente de serrer sa main dans la mienne. Il n'a pas fait exprès, il s'en doutait même pas je suis sûre mais il a tapé tellement juste. Je fixe le sol, le décollage se passe sans encombre, et sans un mot de ma part. Enfaite pour tout dire, j'ai envie de pleurer. Je sais pas trop si c'est des pleurs de joie, de soulagement de lui avoir enfin dit et de savoir qu'il est là ou bien de tristesse face à l'évènement passé mais j'ai envie de pleurer. Genre vraiment. Ma gorge se serre quand j'arrive enfin à dire « Ca fait un peu plus d'un an ... Même si j'ai des contrôles fréquents ... » je finis par lever les yeux vers lui et c'est genre direct, mes yeux se perlent de larmes, alors que j'ajoute « Je suis tellement désolée ... » désolée de lui avoir caché, désolée de l'avoir laissé à cause de cette horrible maladie, désolée qu'il l'ai appris comme ça, si violemment ... Désolée d'être tombé malade. Ouais, je suis désolée. Et par dessus tout, je suis désolée d'avoir les yeux remplient de flotte, maintenant il va croire qu'il me fait pleurer alors qu'il n'y est pour rien. Je me détache de ma main libre, j'enlève cette ceinture, obligatoire pour le décollage mais inutile quand on est en vol pour me lever un instant et aller m'asseoir sur ses genoux pour un câlin. Il en a peut être pas envie après ces révélations fracassantes mais moi oui. Alors je rompe la séparation entre nous imposée par les sièges. Ma tête enfouie dans son cou, je reste contre lui, parce que de lui, c'est tout ce dont j'ai besoin là maintenant tout de suite. Si il savait comme j'ai besoin de sa présence souvent ... Il est mon repère alors dans chaque coup dur, même quand nous étions loin l'un de l'autre, je crevais d'envie de le voir. Parce quand il est là, il arrive à rendre les choses plus supportables ... Plus facile et surtout il arrive à me rendre le sourire.

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