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VALENTINA&TOBIAS (+) Les liens du sang avant tout.

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Je suis d'humeur nostalgique cette après-midi. J'ai fini un de mes derniers cours de l'année à l'instant. Je n'ai pas envie de rentrer, surtout avec une journée aussi ensoleillée. Je préfère me mélanger aux étudiants d'Harvard et me promener. Je n'ai pas eu l'occasion de faire un tour complet du campus depuis janvier, c'est le moment. Je ramasse mes affaires, jette ma sacoche sur mon épaule et je pars à la conquête de l'université et de ses secrets architecturaux. Il y a beaucoup moins de monde qu'en début d'année, les flux d'étudiants sont minces, les éclats de rire moins fréquents. Je serpente entre les différentes cours et bâtiments, puis je termine par le stade. Quelques sportifs s'y entrainent et sur les bords de la pelouse, quelques filles les regardent tandis que d'autres bouquinent. J'emprunte la piste d'athlétisme pour contourner l'entraînement en cours et au bout de quelques mètres, j'aperçois ma cousine Valentina. C'est dingue, on partage la même famille mais on arrive à se prendre pour des inconnus. Elle écoute de la musique tout en se dorant la pilule. On est méditerranéen pour la vie. J'arrive dans son dos et lui cache le soleil. Son visage est désormais à l'ombre. " Oh ! Tu dis pas bonjour à ton cousin ? " dis-je en lui faisant signe de retirer ses écouteurs. J'ai toujours eu envie de l'embêter pendant les fêtes de famille, on s'est bien chamaillé par le passé et puis on a fait notre chemin, les réunions de famille se sont espacées, on s'est perdu de vue. Et puis il y a eu une certaine tension entre les Walsh et les Linetti, cela n'a rien arrangé à notre relation. Néanmoins, Valentina reste un bon souvenir, elle était une enfant intelligente, fougueuse et drôle. Il n'est jamais trop tard pour renouer non ?  
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Acqua passata non macina più. — La famille de Tina s’était longtemps limitée, pour elle, à ses parents, ses frères ainsi que sa soeur. Alors que Dieu sait combien la jeune italienne avait en réalité de cousins et de cousines. Du côté de sa mère, chez les Monroe, le contact avait vite été brisé quand les affaires des Linetti avaient pris une autre envergure et que Jade, sa maman, avait voulu protéger sa famille. Du côté de son père, c’était plus une histoire d’affiliation qui avait fini par mal tourner et qui avait poussé les familles à s’éloigner.
Et aujourd’hui ? Aujourd’hui Valentina Giulia Linetti ne voulait plus entendre parler de mafia, faire les comptes et dresser la liste de ceux qui devaient de l’argent à sa famille. Non, plus depuis qu’elle avait compris que ce qu’elle faisait n’avait rien de vertueux. Plus depuis qu’elle avait vu un homme mourir sous ses yeux de la main d’un de ses frères. Elle avait pris un nouveau départ en quittant Boston pour Harvard -certes pas une grande distance mais suffisant pour qu’on la laisse tranquille avec les affaires familiales.
Alors Valentina avait changé de vie. Elle était devenue étudiante après cinq années à avoir quitter le système scolaire. Un de ses frères l’avait comprise. Et cette année scolaire était déjà finie alors Valentina en profitait pour prendre le soleil. Elle fût alors dérangée par une voix familière.
« Tobias » dit-elle avec surprise en enlevant ses écouteurs. « J’arrêtais pas de me dire qu’effectivement, t’étais à Harvard et que je devais te voir. »
C’est un mensonge, bien évidemment.
« Bon, quoi de neuf sous le soleil cugino. »
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Je crois que l'éloignement du reste de ma famille n'est pas de ma faute. J'ignore quelles histoires ont fait que la branche des Linetti se soit envolée aussi loin. Mais je n'y suis pour rien. Qu'est-ce que je risque à renouer avec eux, du moins avec mes cousins et cousines. Même si Valentina n'était plus qu'un souvenir, elle partage le même sang, elle est comme ma soeur, je ferais n'importe quoi pour elle.  Bon, en tout cas, elle n'a pas oublié à quoi je ressemblais puisqu'elle me reconnait. Je m'assieds d'abord à ses côtés et m'allonge de tout mon long dans la pelouse grasse. " Tu me prends pour un imbécile, je parie que tu m'évites ! " lui répondis-je en cognant son bras. Le soleil m'aveugle, je cligne rapidement des yeux et me tourne vers ma cousine. C'est dingue, je me souviens d'elle uniquement enfant, quand elle jouait encore avec ses poupées. Elle est devenue un bout de femme magnifique, je vais vraiment devoir la protéger celle-ci. " La fin d'année approche à grand pas, c'est pas cool ça ? Accessoirement, je pense foncer droit dans le mur mais je sais pas si tu dois être au courant des histoires tordues de ton cousin. " expliquais-je en posant ma tête sur ma main. Non, je n'allais tout de même pas déballer que mon passé d'étudiant refaisait surface et que je fréquentais des étudiantes pour le plaisir. " Et toi ? La famille, les amours ? Tu sais que si tu as un problème, tu peux m'appeler, j'enfilerais ma cape de justicier pour te protéger. Tu peux compter sur moi même si ça fait un bail qu'on ne s'est plus vraiment parlé " rajoutais-je tout en attrapant l'ipod de Valentina.
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Acqua passata non macina più. — Valentina avait eu l’esprit occupé à un tas de choses. Ses examens finaux par exemple. Enfin, c’était d’ailleurs ses examens finaux qui l’avaient vraiment beaucoup occupée. Elle était sérieuse la Tina : méthodique, rationnelle, cultivée et curieuse. Le bon mélange pour une bonne étudiante. Et pourtant elle sentait qu’elle avait besoin de se faire ses preuves. Elle n’était pas dans la moyenne des étudiants et elle ressentait ce besoin : vingt-trois ans et seulement sa première année à l’université. Elle devait montrer qu’elle avait le niveau, qu’elle valait quelque chose.
Alors que Tobias s’installe à côté d’elle, elle se rallonge et s’étend de tout son -petit- long.
« Moi j’étudie monsieur. J’ai une année à valider. »
Elle le taquine. Elle sait que rien que le fait qu’il soit professeur à l’université voulait dire qu’il était lui aussi cultivé. Mais surtout diplômé contrairement à elle.
Son visage se fige quand il demande si elle est au courant des histoires familiales. Pas tellement non, se dit-elle à elle même.
« Hum… Tu sais, je suis plus tellement en contact avec la famille. Juste Diego, et encore. »
Diego, le plus grand de ses frères qui a comprit qu’elle ne voulait plus rien à avoir à faire avec ces affaires de mafia. Celui qui lui avait permis de venir étudier ici. Celui qui voulait la protéger de toutes ces histoires.
« C’est quoi le dernier épisode de la vie de Valentina que tu as vu ? Pas que je te tienne au courant de choses que tu sais déjà quand même ? »
Ouais, parce que raconter tous les tracas de sa vie, qu’ils soient sentimentaux ou familiaux depuis perpètre les oies, non merci.
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Valentina et moi avons un point commun, elle a choisi psychologie comme domaine d'études, je pourrais enfin servir à quelque chose si elle en a besoin. Cependant, j'ai déjà terminé mon année en empochant le droit de passer à la suivante. Je tire la langue à ma cousine quand elle me signale qu'elle étudie contrairement à moi, puis, j'essaie de m'immiscer dans sa vie. Je rame, c'est un constat. Valentina est complexe, pour lui sortir les vers du nez, il faut se lever tôt. Ce que je sais aussi, c'est qu'elle s'est éloignée de la famille, j'ignore pour quelle raison. J'espère qu'elle ne se sent pas seule depuis, auquel cas, j'y remédierai. " Ce que je sais c'est que tu étais fiancée et que maintenant tu ne l'es plus. Du coup, as-tu retrouvé l'amour ou bien es-tu à la dérive comme moi ? " demandais-je en caressant les brins d'herbe de la pelouse. Le ciel est d'un bleu magnifique, l'Italie doit resplendir à cette époque de l'année, ici, la mer n'existe pas. Il y a uniquement cet océan glacé. " J'ai une idée ! On va se chercher une glace, tu me raconteras sur le chemin, c'est moi qui régale allez bouges tes fesses " dis-je en me relevant rapidement et en essuyant mes fesses. Le sucre arrivera peut être à délier les langues et à nous rapprocher. J'aide ma cousine à se relever en lui tendant la main, ne sachant pas si mon invitation lui plaira. Il faut s'attendre à tout avec elle, sa franchise peut parfois être blessante.
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Acqua passata non macina più. — Tina se met à grimacer lorsque Tobias lui dit où il s’en était arrêté dans le roman de sa vie. Deux ans en arrière, un peu plus : carrément ! Ça faisait vraiment beaucoup de temps sans qu’ils ne se soient croisé ou même sans que Tobias ait été au courant de sa vie. Il y a deux ans, effectivement, elle était fiancée. Heureuse, fiancée, et surtout enceinte. Au souvenir de cette idée, elle a un frisson.
« Waw. Effectivement, c’est plus un wagon que tu as raté là mais un train. » dit-elle en haussant les sourcils.
L’homme a qui elle avait été fiancé, l’avait quitté quand elle avait perdu le bébé, et qu’elle était devenue, soit dit en passant, stérile à cause de cette fausse couche.
« Je n’ai pas retrouvé l’amour et je pense honnêtement que ça va être compliqué. Vu que je me suis faite quitté parce que j’ai… enfin… J’peux plus procréer quoi. »
Elle hausse les épaules. Sa voix tremble un peu. Mauvais souvenir. 2014 avait été pour elle la pire des années. 2015 n’avait pas été un meilleur cru mais tout de même.
Il lui propose alors d’aller prendre une glace, elle sourit en tant que réponse et rassemble ses affaires en un énorme fouillis dans son sac (qui se transformait plus en valise qu’autre chose).
« Seulement si c’est une glace à l’italienne ! » dit-elle alors qu’ils se mettent en chemin. « Du coup, quoi de neuf chez les Walsh ? »
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J'ai honte. Honte de ne pas avoir soutenu ma propre cousine alors qu'elle était probablement au plus bas. Comme elle le mentionne si bien, ce n'est pas un wagon que j'ai manqué mais bien un train en entier. Je ne suis pas fier de mon comportement passé, je baisse d'ailleurs le regard, n'osant pas affronter les prunelles de Tina. Lorsqu'elle se confie à moi sur son histoire présente, le passé ne peut s'empêcher de s'en mêler. Quelque chose se brise d'ailleurs dans sa voix. Sa fausse couche lui a effectivement privée de donner la vie de nouveau. Cette épreuve pour une jeune femme doit être impensable. Comment se projeter dans une relation, tout en sachant que l'on ne pourra pas offrir à un homme ce qu'il peut désirer... J'attrape sa main, par réflexe mais aussi parce qu'elle fait partie de ma famille et que son sentiment d'injustice me touche. Je ne peux pas croire que la vie ait autant blessé cette poupée adorable. Je suis dans une colère silencieuse. Je préfère ne pas entrer de nouveau dans les détails, au risque de déterrer des émotions qu'elle a enterré avec énergie. Je lui propose plutôt une glace, elle semble pour et fait référence à nos origines. " L'Italie pour toujours, au diable les conneries américaines " lui confiais-je en diminuant le volume sonore. J'aime l'Amérique, je ne veux pas de représailles, mais niveau alimentaire, ce sont des nazes. En tout cas, mon meilleur ami pour retrouver le sourire, c'est souvent de retomber en enfance. Le temps que Valentina rassemble ses affaires, je vérifie mes messages sur mon téléphone, rien d'urgent. Nous partons ensuite vers le meilleur glacier du coin. Valentina en profite pour retourner la question que je lui ai posé un peu plus tôt. " Mes soeurs vont bien, par contre je n'ai aucune nouvelle des parents, je sais pas ce qu'ils fabriquent, c'est louche. La dernière fois Pa' est venu aux États-Unis et il ne me l'a même pas dit. Je l'ai appris par une de mes soeurs. " lui avouais-je tout en piétinant le goudron du campus, main dans les poches. En ce moment, les messes basses chez les Walsh s'accentuent, je me sens mis à l'écart, c'est étrange. Je pense que Valentina ne pourra rien pour moi. Nos familles sont bien secrètes. " T'es dans une confrérie mis à part ça ? " lui demandais-je tout en alternant entre son visage et l'horizon. Faut bien se renseigner, maintenant que je l'ai retrouvé, je ne veux plus la perdre. À moins que mon comportement envahissant la perturbe, auquel cas, je refrénerais mes pulsions de grand frère protecteur. Au fur et à mesure de notre discussion, nous arrivons enfin devant la boutique. " Tu vas choisir quel parfum ? J'hésite trop là, c'est le paradis, mais je pense me focaliser sur la vanille " expliquais-je en me frottant machinalement le menton, comme un vieux détective.
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Acqua passata non macina più. — Elle est prise par un drôle de sentiment. Un sentiment qui ne l’a plus atteinte depuis bien longtemps maintenant. Depuis qu’elle avait arrêté de se faire du mal à repenser aux douleurs du passé. La douleur, la perte de cette enfant qu’elle s’apprêtait déjà à accueillir malgré son jeune âge, le mariage qu’elle planifiait et qui s’effondrait comme une sorte de chateau de cartes. Sa vie était partie en lambeaux en quelques mois, et elle avait du apprendre à se reconstruire, à oublier, à repartir, tout en sachant qu’il lui manquait quelque chose qui l’empêcherait d’être une femme en parfait état. L’année deux mille quatorze avait été, pour Tina, la pire des années de sa vie. Enfin, si on mettait de côté l’année dernière où elle avait fini par comprendre que la mafia de son père ne touchait finalement pas que les paris, bien qu’illégaux. Elle soupire, tentant tant bien que mal d’effacer toutes ces pensées néfastes.
« Les sundaes sont des inventions du diable de toute façon » rajoute-t-elle à la remarque de son cousin en tripotant la croix qu’elle portait autour du coup.
Valentina sourit discrètement quand elle entend de la part de son cousin qu’il n’est pas au courant des allers retours de son père. Douce ironie quand elle sait que la première chose qui les a empêché d’avoir une vraie relation sont les différents par rapport aux mafias Linetti/Walsh.
« Peut-être qu’ils te protègent. »
Ils le protégeaient elle en était sûre. Pas comme son père qui avait laissé sa cadette assisté à une exécution de sang froid.
Elle fait la moue quand il lui parle de confrérie. Depuis que Holly lui avait parlé de Nemesis, les confréries avaient encore moins d’attraits pour elle qu’auparavant. Et puis, qu’est-ce qu’elle en avait à faire, elle était plus mature que les autres et par conséquent elle se fichait de l’intégration et de la greek life, si on pouvait dire ça comme ça.
« Non, et je compte pas en rejoindre une. Et toi ? »
Elle ne parla pas de Nemesis, laissant encore tout cela en suspens.
Ils arrivèrent à une boutique de glace et elle se perdit alors qu’elle observa les parfums. Mon dieu, il y en avait trop.
« Citron, on va jouer les valeurs sûres. »
Ah! Valentina la prudente, qui ne la connaissait pas ?
« Et sinon, toi les amours ? J’ai aussi du louper un train. »
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Si quelque chose pouvait bien nous rassembler, c'était nos racines. L'Italie demeurait en nous, où que nous soyons, jusqu'à nos choix culinaires. Je sourie à sa réponse, fier d'être en sa compagnie et de représenter la population latine. Nous papotons sur le chemin vers le glacier, je lui fais naturellement part de ce qui me dérange en ce moment, mes parents. Valentina m'intrigue avec sa réponse. Me protéger ? De quoi ? De la vie active ? Je suis pourtant assez au courant de leur activité, je sais que le commerce est dur, mais de là à m'en écarter... " Tu penses ? Le vin n'a jamais tué personne pourtant. " répondis-je soucieux. Les choix de vie de Tina m'ont toujours apparu étranges, dès qu'elle a pu s'éloigner de sa famille, elle l'a fait, sans se retourner. Pourtant, ma tante et mon oncle semblaient adorables. Je réfléchis trop, elle est juste une femme moderne, en quête de liberté. Nous changeons ensuite de sujet, la faculté. Je me renseigne sur son appartenance à une confrérie, à priori, ce n'est pas de son genre. Je peux la comprendre, plus le temps passe, plus je m'en écarte, bien que ma maison m'ait beaucoup aidée par moment. " Les Mathers. Ils paraissent un peu dingues mais ce n'est qu'une minorité, enfin, saches que ton cousin s'est calmé, bref je me tais où tu auras des cartouches contre moi ! " bafouillais-je maladroitement en balançant mes bras comme un primate aux côtés de la brune. Nous arrivons enfin au palais glacé, je me renseigne sur le parfum de la demoiselle, citron. J'aurais dû y penser ! Je nous commande alors nos deux glaces italiennes à un homme en tablier, derrière un comptoir translucide dans lequel des dizaines de compartiments de glace colorés sont exposés. Nous attendons tranquillement notre commande, pendant ce temps, ma cousine me renvoie mes questions. Je ris nerveusement en baragouinant. J'ignore si elle a vraiment loupé un train, plutôt des wagonnets sans importance. " Bwah, pas grand chose tu sais, des petites histoires à droite et à gauche enfin... récemment y a une fille qui m'a tapé dans l'oeil au bal. " avouais-je en fuyant son regard malicieux. Elle ne le sait peut être pas, mais Valentina est la première au courant de ce crush. Je n'en ai parlé à personne jusque là, trouvant ça trop précipité. Pourtant, je deviens dingue depuis notre soirée. L'avis d'une femme sur cette rencontre ne pourrait être que bénéfique, même si cette femme est en fait ma cousine. " Mais bon, elle semble trop bien pour moi, j'ai fait tellement de conneries, j'ai peur que ça me retombe sur la tronche " confiais-je en tapotant nerveusement sur le comptoir. Quelques secondes plus tard, deux cônes nous sont tendus, j'attrape de la ferraille dans ma poche et règle l'artisan. Elle est trop belle pour être mangée. Malheureusement pour elle, je suis trop gourmand, la pointe vanillé disparaît dans ma bouche rapidement. " Hmm, putain, c'est trop bon, ça rappelle de bons souvenirs, d'ailleurs, ça remonte à quand la dernière fois où tu es rentrée au pays ? " demandais-je tout en léchouillant maladroitement la glace aérienne.    
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Acqua passata non macina più. — Tina était finalement heureuse du choix qu’elle avait fait. Quitter ses parents, ses frères, sa soeur, la maison familiale avait été le meilleur des choix qu’elle avait pu faire depuis des années. Voir de toute sa petite vie. Combien de temps aurait-elle pu supporter encore de savoir que son père tuait des gens pour de l’argent et que ce qu’il avait présenté à sa fille ne ressemblait ni de près ni de loin à la vérité. En même temps, elle avait été trop naïve, il était bien évident que son père n’avait plus qu’un petit stand de paris illégaux. Depuis bien longtemps, Alonzo Linetti jouait dans la cour des grands. Sinon, personne n’aurait eu les poils qui se hérissaient sur les bras quand Tina finissait par dire son nom de famille.
« Tu m’inviteras à des soirées Mathers ? C’est pas parce que je veux pas faire partie de toutes ces guerres de confréries que je ne veux pas faire la fête tu sais » lui répond-t-elle en riant.
Il était vrai qu’elle n’avait pas voulu rejoindre de confrérie lors de sa venue à Harvard. En même temps, où aurait-elle fini ? Chez les Eliots, en sachant que tout son argent était de l’argent sale et imprégné du sang des victimes de son père ? Chez les Mathers : non, elle était trop sage, trop mature. Chez les Cabots ? Elle se serait pris le chou avec toutes ces filles… Non, elle était mieux comme ça. Et puis Holly lui avait bien monté le crâne avec Nemesis et Valentina commençait à être de plus en plus d’accord avec ce type de raisonnement.
« Moi aussi j’ai fini avec un mec au bal, enfin fini… Il est mignon et gentil quoi. Mais bon. Je sais pas si je peux vraiment m’investir de nouveau dans une histoire t’sais… » dit-elle en s’appuyant contre le mur alors qu’ils attendent leurs glaces. « Au lieu d’avoir des petites aventures pose toi avec une fille je veux être tata moi ! » rajoute-t-elle en rigolant.
L’adoption ou être tante : ça ne sera que de cette façon que la brunette pourra se consoler. Parce qu’elle ne pourrait jamais en avoir, elle ne pourrait jamais être mère. Elle ne pourrait jamais donner à un homme ce qu’il pouvait désirer.
Elle sourit quand elle entend Tobias se rabaisser de lui même.
« Elle est si exceptionnelle que ça cette nana. Parce que bon, si j’étais pas ta cousine j’t’aurais pécho. » dit-elle en lui donnant un coup de coude.
L’artisan finit par lui donner leurs glaces et Valentina finit par mettre littéralement son nez dedans.
« Quand j’étais enceinte je crois. »
Merde voilà qu’elle se remet à penser à ces fameux moments où elle avait porté la vie. Ces fameux moments qu’elle ne pourrait jamais plus connaître.
« Anto voulait qu’on aille en Europe pour la coupe d’Europe on aurait fait un détour par l’Italie mais au final ça s’est pas fait. J’aurai peut -être du le faire, ça m’aurait ressourcer. Ou alors on pourrait le faire tous les deux peut-être ! »

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