GRACE ► tu es aussi grosse qu'un ballon de baudruche.

Timoteï avait l’air bel et bien de retour et avec un enfant. Tant mieux peut-être que ça le poserait. Et puis, ça te permettait de voir qu’il avait bel et bien avancé dans la vie, sans toi. Peut-être que finalement tu étais nocive pour lui. Il avait trouvé une femme qui avait su le calmer et il lui avait même fait un enfant. Enfin toi aussi tu n’étais pas en reste mais avec Maxime ce n’était pas pareil c’était un accident. Mais bon, le petit Tobias n’avait pas l’air d’être un bébé voulu mais tu ne pouvais pas nier le fait que Timoteï s’occupait très bien de lui. Vous veniez à parler de ta grossesse et Timoteï te disait que tu devais être bien chiante. Tu lui disais que ce n’était pas pire que d’habitude et il venait te dire que depuis qu’il était papa il allait peu en soirée et voir des filles. « Tu as bien changé dis-donc. En même temps tu n’as pas trop le choix, il ne se fait pas à manger tout seul » Tu rigolais un peu. Alors que tu t’amusais un peu avec Tobias avant que le petit garçon parte jouer. Tu regardais donc Timoteï et tu cherchais à savoir ce qu’était vraiment Tobias. Un accident ? Un bébé voulu ? Un bébé qui était le sien ou pas le sien ? Timoteï t’expliquait alors que c’était un enfant comme le futur Ethan. Sauf que la relation entre lui et la mère du petit était bien différente que celle que tu entretenait avec Maxime. En effet, la maman avait voulue garder le bébé mais au final elle avait décidée de ne plus assumer du jour au lendemain. Tu regardais Timoteï « Elle était un peu jeune non ? Ou tout du moins jeune dans sa tête.. » Tu soupirais un instant. Timoteï demandait ensuite qu’est-ce qu’il pourrait faire pour se rattraper, tu souriais en le regardant. « Je ne vais pas te demander de me faire un enfant je pense que de chaque côté c’est pas le moment » Tu rigolais un peu. « Accepter de venir boire un café avec moi peut-être… » A vrai dire tu ne savais pas trop quoi répondre à cette question. Pour toi, le temps perdu était perdu et maintenant il fallait avancer et aller de l’avant.

La vie avançait très rapidement et les temps changeaient. Timoteï était papa. Tu allais être maman d’ici peu. Finalement comme toujours vous vous retrouviez dans la même situation tout les deux. Sauf que cette fois-ci tu étais un peu plus avantagée que Timoteï. En effet, après avoir entendue toute l’histoire entre Timoteï et sa petite amie tu avais très vite compris qu’elle avait tout abandonnée. Timoteï et Tobias par la même occasion. Pour toi ce n’était pas du tout le cas. Maxime serait toujours là pour son fils et pour toi aussi. C’était bien mieux comme ça, tu avais tellement peur de devenir maman que de devoir tout gérer seule aurait été une vraie angoisse pour toi. Timoteï avait grandi en l’espace de même pas un an. Et dire qu’il y a deux ans de ça tu avais presque espérée qu’il t’épouse, qu’il te passe la bague au doigt. Mais vous étiez bien trop immature que ça soit lui comme toi. Il avait tellement mûri, qu’il avait même pris la décision de ne plus faire partie de la mather house à la rentrée. Timoteï semblait bien plus rangé et bien plus posé que tu avais pu le connaître. Peut-être que ce Timoteï ne te plairait pas ou peut-être qu’il t’attirerait plus que l’autre. Tu n’en savais rien pour le moment tu avais juste envie de le redécouvrir et de passer un peu de temps avec lui. Il te demandait ce qu’il pouvait faire pour rattraper ce temps perdu et en rigolant tu disais qu’il aurait pu te faire un enfant mais que ce n’était pas le bon moment. Timoteï te disait que peut-être un jour cela se ferait et il riait un peu gêné tout de même. Tu le regardais en souriant, te mettant mieux dans le banc, caressant calmement ton ventre. C’était vraiment bizarre ce tic de caresser son ventre dès qu’une femme était enceinte. Tu disais ensuite à Timoteï qu’il pouvait t’inviter à boire un café et il te demandait quand est-ce que tu étais disponible. Tu lui souriais. « Oh tu sais, je ne bouge pas des masses en ce moment et puis tu peux venir avec le petit ça ne me dérange pas du tout » Tu lui souriais, tapant doucement dans ses côtes. « Eh soit pas si gêné t’es devenu un papa mais t’es pas coincé hein ! »