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I need you - Ana

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I need you
Ana & Noah


Je me retrouve seul dans la voiture après avoir lâché cette fille au bord de la route. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de faire ça. Je ne sais vraiment pas je me sens … complètement perdu, triste, effrayé.  Y a encore son parfum qui embaume ma bagnole, ma chemise mal boutonnée, le gout de ses lèvres sur les miennes. Elle était incroyable. Foutrement incroyable et … je ne pouvais pas la laisser faire. Je ne pouvais pas la laisser me toucher d’aussi prés, jusque dans le cœur. Je ne peux pas tomber amoureux. C’est interdit. Surtout pas d’une fille dont je ne connais même pas le prénom, qui tape des rails de coke dans les toilettes et qui n’a aucune éducation. Mais bordel … Bordel, qu’est ce que j’ai foutu. Je ne sais pas quoi faire, où aller, j’ai envie de m’exploser le crâne et … merde, mon téléphone n’est plus dans ma poche. Je le lui ai laissé. Je ne peux même pas appeler Ana, pour décompresser, discuter, ou juste mater un film. N’importe quoi, pourvu que ce vacarme s’arrête, pourvu que mes mains arrêtent de trembler. Pourvu que cette envie de chialer se barre. Tant pis, je vais foncer chez elle sans prévenir. Une nationale, un rond point, quelques feux, une circulation citadine de merde et moi qui m’impatiente à coup de klaxon. Allez tous crever, j’ai envie de leur crier. Tous là dehors, je les déteste. Je les déteste d’être aussi simple et aussi heureux, je les déteste profondément. Boston. Centre-ville. Il n’y a jamais de place vers chez Ana autant garer la voiture dans ce parking sous-terrain. J’attrape le ticket, stationne, sort de là. Dans l’ascenseur je tente de reboutonner convenablement ma chemise, d’arranger mes cheveux. De ne pas paraitre trop sale ou trop dépité. Je sens le parfum de cette fille à des kilomètres, j’en suis sure. Sorti du parking, une rue, une autre. Et me voilà en bas de l’immeuble d’Ana. Au moment où j’arrive devant la porte pour sonner quelqu’un sort. Je retiens la porte après un bref « merci », fonce droit dans les escaliers, monte les marches deux par deux jusqu’à arriver au bon palier. Je ne retiens pas ma ferveur et ma hargne lorsque je frappe brutalement à la porte d’Ana. Une fois. Deux fois. Trois fois : « Ana, c’est moi … ». Pourvu qu’elle soit là. J’ai envie de m’effondrer tant le mélange de toutes ces émotions paradoxales me donne mal à la tête. Je frappe encore une fois. Plus doucement cette fois, et lance avec une voix de lamentation : « s’il te plait, ouvre ».






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Je passais mes journées à l'université à réviser pour les examens. J'avais celui de danse qui approchait à grands pas et je devais avouer que le stresse me gagnait de jour en jour. J'avais peur de ne pas être à la hauteur et c'était clairement impossible qu'un échec arrive. Je devais être la meilleure, la première, je devais être parfaite. Alors je me mettais une pression de dingue en répétant encore et toujours mes enchaînements dans la salle de danse de l'université. À vrai dire, je ne regardais même plus ma montre, je dansais jusqu'à ce que l'on me mette dehors. Aujourd'hui, il était impossible pour moi de pratiquer de l'après-midi et de toute façon, il fallait aussi que je me calme, que je me repose et que je révise ma seconde matière. Alors depuis le matin, je prenais mon temps, traînant dans mon appartement en kimono, les grandes baies vitrées ouvertes sur la terrasse extérieure. J'aimais tellement cet endroit, on s'y sentait bien et je prenais plaisir à le garder en état. Je consacrais donc mon après-midi à réviser la partie théorique du théâtre sur mon canapé jusqu'à ce qu'un tambourinement sur ma porte d'entrée me fit sursauter. Depuis mon agression dans la rue, je devais avouer que je me montrais méfiante face aux démonstrations du genre. J'avais peur que le type qui avait essayé de me violer me retrouver... Alors je restais assise en regardant la porte et quand la voix de Noah se fit entendre, je me levais finalement pour me précipiter lui ouvrir. J'haussais les sourcils en le regardant, il avait l'air désemparé. Allait-il au moins m'expliquer ? Je le regardais un peu mieux en le laissant entrer. « Je pensais mériter un peu plus d'attention... Tu aurais pu te faire beau... » l'accusais-je en passant une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Oui, c'était moi qui faisais ça, la fille à la crinière de lionne indomptable. Mais moi, c'était ma marque de fabrique pas lui. Je poussais la porte avec le pied pour la refermer en fronçant finalement les sourcils. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Pourquoi il débarquait sans rien dire ?
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Je ne sais pas ce que ça veut dire, tout ce que j’ai vécu aujourd’hui, cette rencontre impromptue et sauvage, ces mesquineries, cette partie de jambes en l’air et moi me voyant complètement craquer pour une fille que je connais à peine. Je me sens à la ramasse, déboussolé, j’ai un mal de crâne atroce et une putain d’envie de chialer. Je n’avais plus personne sur Harvard depuis le départ de mes anciens amis. Plus personne, à part Ana. Et c’était bien la seule fille à mille kilomètres à la ronde capable de me calmer. J’avais besoin de la voir, d’être avec elle, de … je ne sais pas. Me mettre en boule et la laisser me répéter inlassablement que je ne suis qu’un idiot mais pas vraiment méchant. Elle est à la fois effrayante de sincérité et apaisante. Je tambourine à la porte comme un enfoiré. Comme si ça allait la faire arriver plus vite. Je ne prête attention à rien, pas même aux voisins probablement endormis, l’égocentrisme dans toute sa splendeur. Et alors que je désespère, le front appuyé contre le judas,  j’entends les pas légers d’Ana et le cliquetis du verrou. Je ferme les yeux de soulagement. J’ai envie de m’écrouler de tristesse. Je recule d’un pas attendant de la voir. Et à peine eut-elle prononcé sa première phrase, que je l’interrompe : « Je crois que je viens de faire une énorme connerie ». Au même moment Ana passe sa main dans mes cheveux et je la regardais sans trop la fixer, de peur d’être jugé, par honte, ou je ne sais quoi. Je n’ai jamais vraiment eu le dessus avec cette fille et ce qu’elle pense de moi compte. Peut-être un peu trop. Je m’enfonce dans le passage et entre dans l’appartement. Il était toujours aussi joli, plein de lumière et de fraicheur. Je n’avais jamais eu l’occasion de croiser les colocataires d’Ana et c’était presque tant mieux. Je déteste l’idée de partager mon amie avec d’autres gens, mes relans égoïstes sans doute : « Je … j’ai rencontré une fille et … t’as pas quelque chose à boire ? J’ai la gorge sèche, j’en peux plus de cette chemise ». Je n’arrive même pas à finir une phrase. Déboutonnant les trois premiers boutons de ma chemise rageusement je fonce droit sur le canapé pour m’y installer, écrasant à moitié les cours d’Ana que je finis par poser sur la table basse : « Ne me dis pas que tu étais occupée, je serais bien trop content de t’avoir dérangé », dis-je sur le ton de l’humour, un brin taquin, comme j’avais l’habitude de l’être avec elle. Je ne tenais pas en place, remué par mille et une émotions : pitié, que ce boucan dans ma tête s’arrête !






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J'avais hâte de changer d'air et de profiter du summer camp. Cela allait faire du bien de refermer tous les bouquins, de laisser reposer mes muscles et mon cerveau. Mais je ne me plaignais pas. J'avais un appartement très agréable à vivre, j'avais les moyens de faire ce que je voulais. Je pouvais être tranquille et en plus de ça, mes notes étaient plus que correctes. Tokyo me manquait par contre, c'était certainement pour ça que j'avais ressorti le kimono agréable pour la journée. Mes "origines" me manquaient et je sentais qu'un petit voyage à l'étranger allait être à envisager d'ici peu. En attendant, quelqu'un venait de tambouriner à ma porte d'entrée, me sortant de mes révisions. Je restais assise dans mon canapé, sans bouger. Depuis mon agression, il y avait une petite angoisse en moi de tomber nez à nez avec l'homme qui m'avait touché. Puis, je n'en avais parlé à personnes d'autre que Jules, je ne voulais surtout pas me montrer faible. Quand je compris finalement que se trouvait Noah derrière la porte, je me levais pour ouvrir. Il ne ressemblait en rien au Noah qui venait chez moi habituellement et je ne me cachais pas de le lui dire, replaçant ses cheveux un peu mieux. Il ne faisait pas attention à moi, il était bien trop dissipé. Il s'empressa de me dire qu'il venait de faire une connerie. Je fronçais les sourcils en le regardant. Mais encore ? Il m'échappe pour entrer de lui-même, je laisse échapper un soupir en verrouillant la porte derrière moi avant de le rejoindre à mon tour. Je restais planté au milieu du salon alors qu'il se dirigeait vers le canapé. Je le regardais les bras croisés. Il avait rencontré une fille, mais pas de suite. À la façon dont il réagissait, cette fille devait avoir une trop grande importance. Je me dirigeais dans la cuisine pour lui servir un verre d'eau, fallait pas qu'il compte sur moi pour avoir de l'alcool, il était déjà assez excité comme ça. Je roulais mes yeux en direction du plafond alors que je posais le verre à côté de la table basse, à côté de mes... cours. « Crache le morceau ! Tu as rencontré une fille et ... ? » lui demandais-je fermement. Je voulais savoir la suite et son comportement ne m'aidait pas beaucoup.
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Pour un regard spectateur, la scène devait être comique. Le contraste parfait entre le Yin et le Yang. Ana, impeccablement dressée dans son kimono, calme comme l’eau d’un lac. Et moi, débraillé, dissipé, éparpillé aux quatre coins de la pièce comme une mer agitée. Je ne sais pas quoi dire, comment le dire. J’étouffe dans mon propre corps, paralysé par toutes ces émotions instables. A l’instant où j’ai franchis la porte de cet appartement, j’ai cessé de me contenir, cessé les faux-semblants, le calme apparent. Avec Ana, je peux être moi-même, j’ai le droit d’être paniqué, d’avoir peur, d’avoir mal. Et c’est ce qu’il se passe. C’est que je voudrais lui dire, mais je ne suis pas habitué à exprimer ces choses-là. Comment on fait pour dire à sa meilleure amie qu’une fille nous a tapé dans l’œil, dans le cœur, qu’on est tétanisé à l’idée que ça nous ai plu, à l’idée de vouloir recommencer ? Au moins, avec Ana, je me fiche d’être un idiot, un con ou un sacripant. Au moins avec elle, je peux m’accorder cinq minutes d’agitation avant de reprendre mes esprits. Et c’est ce que je fais quand elle s’en va à la cuisine. Je remonte brutalement les manches de ma chemise, me frotte le visage comme si je voulais effacer tout souvenir de cette journée. Assis au bord du canapé, mes coudes appuyés sur mes cuisses, ma tête tenue au niveau du menton par mes mains jointes. Je suis du regard Ana qui arrive déposer mon verre sur la table basse. Je l’attrape et le porte à mes lèvres, pensant boire de la vodka. Ce n’est que de l’eau, je déteste l’eau, je manque de m’étouffer par surprise. Toussotant, feignant une grimace de petit con tête à claque, je reprends : « De l’eau, t’es sérieuse ? T’as vraiment un don pour réconforter les gens Ana », un brin sarcastique avant de reposer le verre sur la table. Je vois qu’elle s’agace, je sais que je la dérange. Dans le fond du fond, en vrai de vrai, ça m’embête de la déranger. Ça m’embête de venir ici ce soir alors qu’elle est visiblement occupée. Mais j’y peux rien, j’ai besoin d’elle, plus que de n’importe qui : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé Ana, je te jure, je … ». Un silence. La peur lisible dans mes yeux, mes lèvres qui tremblent encore. Je secoue la tête, me frotte le menton et tente de reprendre : « J’ai rencontré une fille aujourd’hui. C’était bizarre. Trop bizarre. Je l’ai hais d’entrée de jeu, elle est tout ce que je déteste, une pauvre droguée à la ramasse sans la moindre éducation et … je n’ai pas pu m’empêcher de la trouver belle … ». Je baisse la voix sur le fond de la phrase me rendant compte que j’étais entrain de me livrer sincèrement. Comme un enfant qu’aurait honte de ce qu’il ressent, je baisse les yeux : « Elle m’a suivit à la sortie des cours et on s’est retrouvé à coucher ensemble dans ma voiture … puis, on a pris la route, et je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’ai pas voulu lâcher l’accélérateur … j’ai roulé comme un déjanté … on s’est pris un arbre, la voiture est complètement morte et … ». Je relève les yeux vers elle, quémandant toute son attention : « Ana, je suis tétanisé, je ne sais pas ce qu’il m’arrive, j’ai jamais ressenti ça comme ça …. ».






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Noah venait d'entrer dans mon appartement que j'avais déjà l'impression de laisser entrer le diable de Tasmanie chez moi. Vous savez comme Taz dans le dessin animé cartoon. Je comprenais rapidement que j'allais devoir me montrer patiente avec mon meilleur ami. Cela ne m'empêchait pas de le remettre à sa place aussitôt son entrée faite, lui indiquant qu'il était assez peu présentable comparé à d'habitude. Je venais passer ma main dans les cheveux du jeune homme, les replaçant un peu mieux, à son goût. Mais le calme imperturbable dont je faisais preuve n'avait aucun effet sur lui. L'Eliot n'était pas serein et s'était dirigé à vive allure en direction du canapé, négligeant mes affaires. En clair, il me tapait déjà sur le système. Il commençait à être tard, la nuit tombait, nous étions en semaine et en plus de cela, en plein dans la période de révision. Je gardais cependant mon calme légendaire, je n'aurais aucun scrupule à le remettre à sa place, de façon à ce qu'il redescende sur terre. Je me dirigeais d'un pas léger en direction de la cuisine, il avait soif. Je restais silencieuse, il y avait bien assez que son excitation et je sentais que les moindres mots mal placés pourraient lui faire péter un plomb. C'est un verre d'eau que je vins placer sous son nez avant de m'asseoir dans mon canapé. Un fin sourire vint se dessiner sur mes lèvres au moment où Noah grimaça en comprenant que le verre ne contenait que de l'eau. Il n'avait clairement pas besoin d'alcool dans son sang, il était déjà bien énervé comme ça. Je gardais le silence et mon sourire aux lèvres en le regardant fixement. Allait-il enfin comprendre qu'il me faisait perdre mon temps en tournant autour du pot ? Nous devions être connectés étant donné qu'il se mit aussitôt à parler. Je fronçais légèrement les sourcils. C'était flou. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire. Il semblait si perdu... Il ne ressemblait en rien à l'homme que je connaissais. Je vins poser ma main sur sa nuque avant de la laisser glisser doucement dans son dos. Il m'agaçait, mais je ne voulais que son bonheur. Je grimaçais en écoutant ses propos. Je ne pouvais m'empêcher de penser à la plupart de mes amis dans la description qu'il venait de faire. Malgré l'argent que j'avais du mon compte en banque, je comprenais que je ne pourrais jamais être une Eliot, car je serais incapable de m'attarder sur ce genre de critère pour rencontrer des gens. Mais, je souriais néanmoins en comprenant finalement que Noah venait tout juste de goûter aux joies du plaisir, de l'amour très certainement et du coup de foudre si cela existe vraiment. J'étais presque envieuse, mais en voyant son état, je me disais que j'étais bien contente d'avoir un cœur de pierre. Je me disais que ce n'était pas si grave, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole et explique la suite. Je stoppais aussitôt mes caresses pour me redresser en fronçant les sourcils. « Un accident de voiture ? Noah ? Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Tu es sûr que tu n'as rien ? Tu as des douleurs internes ? Et la fille, elle s'appelle comment ? Elle va bien ? » Beaucoup de questions sur le moment, mais là, je n'avais pas vraiment le choix. J'avais l'impression d'être la maman d'un adolescent.
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Je l’agace. Je le sais pertinemment que je l’agace et c’est aussi pour ça que j’adore cette fille. Elle reste calme, elle n’a pas besoin de parler pour me faire comprendre les choses, limite son regard me fait froid dans le dos. Je suis tout paniqué, tout … agité. J’aurais réagis de manière encore plus excessive avec n’importe qui d’autre. Mais avec Ana, c’est différent. Je ne dirais pas qu’elle me fait peur, ce n’est pas ça. C’est plus une question de respect. Elle me fait penser à ma mère ou à ma sœur, les deux personnes que j’aime le plus au monde, les seules femmes capables de me faire entendre raison. Ana est de la même vaine, son caractère me surprend à chaque fois, je ne sais jamais à quelle réaction m’attendre. Elle est … trop libre, trop indépendante, trop entière. Tout l’inverse de l’Eliot comprimé dans son image et ses étiquettes que je suis. Et ça me fait un bien fou de la côtoyer. J’essaye de me calmer, de reprendre mes esprits quand elle va chercher le verre d’eau, je sais bien que si je l’énerve de trop elle n’hésiterait pas à me mettre à la porte. Je n’aime pas la déranger, mais je ne peux pas faire autrement. J’ai besoin d’elle, tellement besoin de parler ou, j’en sais trop rien. Et je vois là son petit sourire quand je bois le verre d’eau, je lis la satisfaction sur son visage et je lui lance un regard sarcastique, bien blasé de mon sort. Et voilà que je parle. Du moins, que je tente de le faire. Je ne sais pas si elle a compris un traitre mot de tout ce que je viens de dire, je suis incohérent, bégayant, frêle. Tout l’inverse de ce que je dégage habituellement. Et dans un ultime effort de sincérité, enfin j’arrive à admettre l’évidence : que même moi, je ne comprends pas ce qu’il se passe, que même moi, j’ai peur. Affreusement peur de ce qui est entrain d’arriver. Un simple geste, de ma nuque à mon dos, et je me courbe un peu plus comme un chat qu’aurait trouvé le repos. Je suis certain qu’elle ne se rend pas compte du bien qu’elle fait, de la force de réconfort qu’elle a dans chacun de ses gestes. Et ça me fait légèrement sourire. Légèrement, parce que mes yeux eux trahissent ma panique, ma mélancolie. Je tourne la tête vers elle, lui faisant face, finissant mon discours, quand ses caresses s’arrêtent. Je me redresse dans le même mouvement, « quoi, qu’est ce qu’il se passe, qu’est-ce que j’ai dis ? », que je pense. Et là, l’égocentrisme en puissance. Je fronce les sourcils à mon tour. Quoi, de tout ce discours, tout ce qu’elle retient c’est l’accident ? On s’en fiche de l’accident, je suis entrain de te dire que je tombe amoureux, c’est bien plus grave. Je roule les yeux au ciel et attrape le verre de vodka. Ce que je crois, je me fais avoir une seconde fois avant de revenir vers Ana : « Mais ce n'est rien, j'ai juste perdu le contrôle de la voiture et on est rentré dans un arbre. Je n’ai rien, elle non plus. Mais ... arrête avec toutes tes questions, tu m'embrouilles ! Je ne sais pas comment elle s'appelle, je suis entrain de te parler d'une chose ultra difficile pour moi et tu t'inquiète pour le moins grave de l'histoire ! », oui, je sais, je n’ai aucun sens des priorités et Ana ne va pas apprécier que je lui parle sur ce ton et … Je me sens mal. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de venir. Je reprends d’une voix plus calme, blasée comme à l’accoutumé : « Ecoute, j’avais juste besoin d’entendre de ta bouche que ce n’est pas grave, qu’il ne m’arrive rien de mal et que … je sais pas, ça va passer ». Je la regarde, mes yeux de chien battu. Je ferais pleurer un SDF avec cette dégaine horrible. Je pose ma main sur sa cuisse d’un geste amical avant de reprendre, un léger sourire sur les lèvres : « Je n’ai pas envie de t’embêter et pas envie de te redire encore à quel point j’ai envie d’être nulle part ailleurs qu’avec toi ce soir. Alors s’il te plait, ne me fais pas la morale et … je ne sais pas, si tu veux, je peux même rester là en boule sur ce canapé et te regarder réviser, je serais ton chat de compagnie ».





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Il était clair que je n'allais pas lui servir un verre d'alcool. Vous avez vu son état ? Habituellement, il encaisse mes propos sans problème, mais je ne l'avais jamais vraiment vu ivre et énervé en même temps et sérieusement, je n'avais aucune envie de me prendre une gifle pour des propos mal prit. Il avait soif et bien qu'il prenne de l'eau et s'il voulait autre chose, il ira dans un bar pour se rendre pathétique (inutile de préciser que ça sera sans moi). Je comprenais rapidement qu'il était tombé amoureux d'une nana, que c'était la huitième merveille du monde et j'en passais. D'abord, il m'agaçait parce que j'étais occupée, j'étais dans mes révisions et dans mon idéal, je comptais terminer celles-ci au plus vite pour aller dormir. C'était foutu, il était là, à chambouler mon programme pour des lamentations dignes d'un gosse de seize ans. Je ne comprenais pas ce qu'il y avait de si dramatique pour la simple et bonne raison que je n'y connaissais rien en amour. Tomber amoureuse ? Jamais. Enfin, je n'étais pas fermée à l'idée, mais avec le temps, j'avais compris que ça n'allait certainement jamais m'arriver. Je faisais de mon mieux pour me montrer réconfortante, restant calme, caressant son dos pour le rassurer. Je restais calme jusqu'à ce qu'il me parle d'un accident. What ? Les questions se mirent à fuser dans tous les sens, j'avais besoin qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il n'y avait rien de grave et que la fameuse demoiselle allait pour le mieux. Sauf que Noah n'était pas ce genre de personne. Je me mis à rire nerveusement en le regardant avant de m'arrêter nettement pour le fusiller du regard. « Le moins grave de l'histoire ? Rassure-moi, c'est une blague ? Tu te rends compte que tu viens d'avoir un accident de voiture avec une autre personne à bord, tu aurais pu la tuer et peut-être même qu'il a mal quelque part et qu'elle n'a pas osé te le dire ! » essayais-je de lui expliquer. Je laissais échapper un soupir, me disant qu'il fallait rester calme. S'il disait que la personne allait bien, alors je devais lui faire confiance. J'haussais les sourcils en le regardant alors qu'il se remettait à parler. « Et moi, je voudrais que tu arrêtes tes conneries. Et tu vois, on n'a pas tout ce que l'on veut dans la vie. » Il ne s'arrêtera donc jamais. J'avais peur pour lui, il allait mal finir et il était mon meilleur ami, je ne voulais que son bonheur. Je ne pus néanmoins m'empêcher de sourire en écoutant la suite. « Ce n'est pas grave ce qu'il t'arrive... Tu tombes juste amoureux et c'est la chose la plus banale au monde » lui confiais-je dans un mouvement d'épaules « Arrête juste d'agir comme un adolescent, sois un homme pour une fois... et, je ne veux pas de toi comme chat, tu es trop agaçant » finissais-je en refermant soigneusement mes livres pour tout empiler sur la table basse.
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Qu'est ce qu'il y a de si dramatique à tomber amoureux, me direz vous ? Pas grand chose, ça arrive tous les jours, tout le temps. Certainement, mais pas pour moi. Pas pour Noah. J'ai beau joué les mecs assurés, sûr d'eux, arrogants et prétentieux, dans le fond je ne suis qu'un putain de peureux. Peur de ressentir des émotions, des sentiments, peur des autres, peur de ne pas être aimé, peur d'être abandonné. J'ai grandis dans la peur, j'ai toujours eu peur qu'on me brise le coeur. Et c'est pour ça que j'ai instauré entre le monde et moi une distance de sécurité, une manière de tenir l'extérieur très loin et mon âme bien à l'abris. Peu de gens savaient ça sur moi, peu de gens avait finit par comprendre à quel point l'image du connard que je renvoyais était fausse, à quel point j'étais tétanisé à l'idée d'avouer ou déprouver ma sensibilité. Alors oui, ce soir, quand j'ai posé mes yeux sur cette fille et que j'ai senti mon coeur battre trop vite, mon souffle se rompre, j'ai eu peur. Affreusement peur, parce que malgré moi, je venais de me condamner à souffrir, à voir mes rêves brisés, à ressentir le manque, l'envie, toutes ces choses insupportables à mon ventre lorsqu'elles se comblent de frustration. Je perçois l'amour et ses histoires comme une véritable agonie, les genoux à terre, nous devenons des chiens, quémandant caresses et attentions d'une personne idéalisée qui tôt ou tard finit toujours par nous abandonné. Et je n'ai pas envie de prendre ce risque là, et je n'ai pas envie de ressentir ça. J'ai besoin d'Ana, j'ai besoin qu'elle me rassure, qu'elle me dise que tout ira bien. Et puis oublier cette facheuse aventure, remettre mon armure, et retourner à ma vie de salaud à temps plein. Alors je parle à Ana de cette fille et de l'accident. Et elle s'attarde sur cet effet qui, dans mon esprit égocentrique et troublé, n'était qu'un détail. Ce que je ne manque pas de lui signifier. Et le contre-coup ne tarde pas à venir dans un regard revolver qui me fige, je déteste quand elle me parle comme ça, quand elle me donne la sensation d'être un minable, quand elle me rappelle que je suis effectivement misérable : "Ana, je ne suis pas stupide, si ça avait été grave, je ne serais pas là une heure après à te le raconter ! J'ai perdu le contrôle, on a quitter a route, l'aile gauche, à l'arrière, s'est encastrée dans un arbre, fin de l'histoire. On allait tout les deux très bien avant que ... je ne m'en aille". Et là je réalise que ça m'échappe trop vite, que je viens à demi mot d'avouer à Ana que j'avais laissé la fille toute seule là bas. J'évite l'embourbement en poursuivant la conversation et je soupire à sa seconde remarque. Plus attristé que dépité, en hochant la tête négativement : "Si tu crois que ça me fait plaisir de me retrouver dans ce genre de situation ....". Mon attitude change, comparativement au début de notre discussion. Je suis plus calme, plus posé, mes yeux plus sincère, mon corps moins agité. Je me laisse submergé par la tristesse et je baisse les armes en un long soupir, ma main grattant ma nuque avant de laisser retomber mes bras sur mes genoux : "Je tombe amoureux ....", je répète en fixant la table basse d'un air résigné avant de tourner la tête vers Ana : "Et tu dis que ce n'est pas grave ? Rappelle moi la dernière fois que tu as ressentis ça pour voir ?". Banal ? C'est loin d'être banal, c'est effrayant oui. Je laisse ma tête tomber sur l'épaule d'Ana et quand elle me dit d'être un homme pour une fois, je réponds d'un ton blasé : "Tu parles comme mon père", et je hais mon père. Alors je déteste cette remarque. Je me relève brusquement quand elle dit qu'elle ne voudrait pas de chat comme moi et je prends mon air faussement offusqué : "Tu aurais tord, je fais de supers calins", et je me penche vers elle faisant mine de la caresser sur la joue et dans le creu du cou avec la tête, comme le ferait un chat, l'embêtant clairement volontairement, voulant détendre l’atmosphère avec mes aneries, avant de pouffer un rire. Je me remets en place et la regarde en souriant, je vais un peu mieux. A peine. Mais c'est déjà bien : "Tu as finis de réviser ?", dis-je en désignant sa pile de livre d'un regard.





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Je laissais échapper un soupir avant de venir passer mes mains sur mon visage. Noah aura ma peau tôt ou tard à agir de cette manière. Je me demandais comment il pouvait se comporter de cette manière, être aussi égocentrique... Il venait de tomber amoureux à en avoir un accident de voiture. D'un côté, il avait de la chance de connaitre ça, d'un autre.. était-il certain que cette personne n'ait aucun problème des suites à l'accident ? Je m'inquiétais. Je m'inquiéterais toujours. J'arrive à ses fins. Noah se calme peu à peu et je me détends à mon tour malgré la situation. Je laissais échapper un nouveau soupir, ne sachant plus vraiment quoi lui dire. Je voulais juste qu'il... grandisse. Mais seul le temps allait pouvoir faire quelque chose à ça. Je le regardais toujours tandis qu'il baissait les armes, m'avouant très clairement qu'il tombait amoureux de cette fille. Un sourire apparut sur mes lèvres. J'étais heureuse pour lui, c'était certainement une bonne chose, l'amour était une bonne chose. Mon sourire s’effaça quand il me demanda si c'était banal, me demandant quand était la dernière fois pour ma part. « Je ne suis pas un bon exemple » lâchais-je finalement en fronçant doucement les sourcils. J'en étais incapable, je ne le cachais pas. Je croyais simplement que ce n'était pas pour moi, que je ne connaîtrais jamais l'amour. « Si c'est unique, alors tu es chanceux ! » avouais-je enfin dans un haussement d'épaules. Dans tous les cas, je trouverais un moyen d'avoir raison. L'eliot vint caler sa tête sur mon épaule, m'accusant de ressembler à son propre père. Je pinçais mes lèvres ne préférant rien dire. Je me rattrape comme je peux pour lui faire oublier mes propos. Je ne voudrais clairement pas de lui comme chat de compagnie, il était bien trop agaçant pour ça. Il se redresse alors brusquement et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Il vint alors à se frotter contre moi, me faisant rire. « Tu vois, tu es trop agaçant. » Je ne suis même pas certaine que je pourrais vivre avec Noah, ce serait un Enfer. Mon regard se tourne vers mes livres. « Oui » m'exclamais-je en me redressant. Je passais mes bras autour des épaules du jeune homme, le faisant tomber à la renverse sur le canapé, me retrouvant allongée sur lui. « Peut-être bien que c'est toi qui en aurais marre de moi et de mes câlins » lui confiais-je en le serrant contre moi avant de faire courir mes doigts sur ses côtes. « Ou de mes chatouilles... » m'exclamais-je plus fort avant de passer à l'attaque, prenant le dessus sur lui. Moi aussi je pouvais me comporter comme une enfant.
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