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I need you like a heart need a beat, nothing new.

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La soirée était mortellement horrible, et elle ne semblait pas vouloir s'arranger. Camille n'avait pas fuit, mais c'était Maly qui voulait s'en aller à vrai dire. Il détestait parler de ce genre de choses, il détestait dévoiler ses petits secrets, et là, face à Camille, il était nu. Maintenant Camille pouvait voir quelle horrible personne Maly était, et il y avait fort à parier que leur relation bizarre et indéfini allait être finie pour de bon. Camille le bombarda de questions, mais apparemment il ne voulait pas savoir, il voulait seulement partager ses pensées sur ce que Maly était. Le blond n'ajouta rien, pas vraiment enclin à dire quoi que ce soit sur ce sujet, et ne sachant pas quoi dire à Camille pour ne pas tout foutre parterre, même si de "tout" il ne restait plus grand chose.  Maly refusa son aide, chose que Camille ne semblait pas comprendre. Maly manqua de rigoler en entendant Camille lui propose de le "dépanner", mais il se retint c'était pas vraiment le moment de se moquer de la naïveté du brun. Il lui répondit quand même. « Comment tu veux me dépanner? Tu vas me filer du fric que je ne pourrais pas te rembourser? Ou tu préfères que je m'installe chez toi et que tu me payes tout? » Il n'y avait pas vraiment quarante façon de pouvoir aider le blond, et Maly ne voulait pas d'aide. Maly baissa le regard, un peu blessé par cette vérité gênante.  « Je ne suis pas comme ça. Je ne veux pas de ton argent, ni de ton aide, ni de ta pitié Camille. Je sais ce que je suis et ce que je fais, c'est déjà suffisamment dur comme ça. Dans un mois les études c'est fini pour moi, et je n'aurais plus besoin de faire ce "travail". C'est dommage que t'ai appris ça quelques temps avant la fin. » Oui ça pouvait sembler bizarre, que sur l'instant ce qui embête plus Maly soit que Camille l'ai appris maintenant. Mais c'était normal, il aurait préféré oublié tout ça, et faire comme si rien n'était arrivé. Malheureusement, ce n'était plus possible maintenant, pas avec le regard que Camille posait sur lui. Maly avait vraiment envie d'essayer de garder Camille, même si c'était pas la conversation la plus joyeuse, et que vu à quel point Camille utilisait le mot "dégoutant" il était presque sûr qu'il n'oublierait jamais ça, et qu'ils ne pourraient plus jamais devenir un "nous", et c'est cette pensées qui tuait tout les espoirs du blondinet. Il soupira en l'écoutant, et lui répondit, à la fois exaspéré, et désespéré. « Et tu voulais que je fasse quoi? Tout le monde n'a pas un père bourré aux as qui te paye tout ce que tu veux Camille. J'ai claqué tout l'argent que j'avais dans le billet d'avion pour arriver aux USA. Je n'avais rien, pas de diplôme, que dalle, et c'est pas un job chez McDo, ou je sais pas quoi à mi-temps qui permet de payer les frai de scolarités exorbitant qu'ils demandent. Personne ne pouvait se prêter caution pour moi, je n'avais pas de travail, pas de prêt possible, et aucun moyen d'avoir une putain de bourse. Alors j'ai fais ce que je pouvais. Et tu sais ce qui m'énerves le plus dans l'histoire? C'est que toi, fils de bourge, tu te permettes de me dire que tu ne comprend pas "POURQUOI je m'inflige ça"? Pourquoi? Parce que ça sans ça, je ne serais jamais aller à Harvard, j'aurais traîné dans la rue où j'aurais probablement finit par faire le trottoir de toute manière. On ne se serait jamais rencontré. Et arrête de me faire croire que si j'avais amener la conversation, tu aurais finis par l'accepter. Je ne te crois pas. Tu trouvais déjà dégoutant l'idée de coucher juste pour le fun, alors contre de l'argent, laisses moi rire. » Il soupira une nouvelle fois, il ne voulait pas s'enerver contre Camille, mais les jugements, ça faisait mal, surtout quand ça sortait de sa bouche à lui. A côté peu importait que Léonor ai dit à tout le monde qu'il était Gay, ça ne faisait pas mal, comparé à tout ceci. Maly se rapprocha de Camille, un petit peu, avant de continuer plus calme. « Tu es pure, et naïf, pour toi, tout est forcément simple et normal. Et c'est une de choses que j'aime le plus chez toi. Et je te jure que j'aurais aimé être quelqu'un de bien, pour toi. Mais je ne le suis pas. De tout évidence. Si je l'avais été, je t'aurais demandé de venir avec moi au bal, au lieu de faire semblant de ne rien ressentir pour toi. Mais tu as tord. Tu connais tous mes sales et honteux petits secrets, je n'ai plus rien à cacher. Tu en sais plus que n'importe qui, sur moi. Et c'est vrai, je voulais quelque chose de toi, et je n'ai jamais cessé de le vouloir. C'est ton amour. »  Et Maly décida de fermer sa bouche pour de bon. Après ce long monologue, Camille aurait sûrement plein de choses à lui dire, à lui crier, ou même à lui faire, et même si il ne voulait pas s'expliquer, au final, il l'avait quand même fait, juste pour que Camille arrête de croire que tout ceci l'amusait. Il fallait qu'il comprenne qu'il n'avait pas choisit de vendre son corps par plaisir, mais par nécessité, même si au final ça ne changeait rien au fait qu'il couchait avec d'autres que Camille pendant leurs relations.



«.»
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C’est décidé, il ne mettrait plus jamais les pieds dans un bal à moins d’être sûr de vouloir rester à l’intérieur. Il savait que cette soirée serait ennuyante mais c’était pire que ça, il enchaîne catastrophe sur catastrophe. Et même si l’idée ne lui plaisait que moyennement, il aurait préféré rester chez lui à devoir regarder un dessin animé pour fille ou jouer à la poupée avec sa sœur au lieu de devoir tout supporter. Beaucoup trop d’émotions d’un coup et le fait qu’il apprenne comment vivait Maly ne l’aidait pas du tout à garder son calme. Il ne savait pas comment réagir face à cette nouvelle. D’un côté, il était furieux parce que bon le blond allait voir ailleurs juste pour de l’argent même s’il ne savait pas trop si c’était de la colère ou de la pitié. Au choix. Le jeune brun se passa une main dans les cheveux, maintenant qu’il était au courant, il allait devoir vivre avec et il ne savait pas s’il serait capable de surmonter tout ça. Il ne put s’empêcher de baisser la tête en entendant les paroles de Maly, il ne savait pas non plus comment il aurait fais surtout qu’ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, il fallait l’avouer. Cela faisait seulement deux ans environ, depuis son arrivée et Maly lui allait bientôt terminer les cours. Preuve qu’il avait du apprendre à vivre sans argent. Il secoua les épaules avant de lui répondre. « Ecoute, je ne sais pas ok ? Je veux juste t’aider, c’est tout ! Mais si tu ne veux pas, très bien, je t’aurais prêté de l’argent, on aurait trouvé une solution pour que tu me rembourses. J’aurais très bien pu te dépanner seulement de temps en temps et tu n’aurais eu aucun mal à me rembourser. » dit-il en soupirant avant d’ajouter. « Et si je ne l’avais pas découvert, je ne l’aurais jamais su ? Tu aurais continué de me mentir ? Puis même si je ne te le souhaite pas, qui te dit qu’après tes études, tu trouveras du boulot ? Si c’est le cas, tu continuerais de faire ce que tu fais ? » Il n’arrivait pas à dire réellement le métier, le mot semblait se coincé dans sa gorge à chaque fois qu’il voulait le prononcer.

Néanmoins, il ne put s’empêcher de l’incendier du regard face à ses paroles. « De quel droit, tu oses me parler comme ça ? Ouais je suis un fils de bourge et tu crois quoi ? Que j’en suis heureux ? Laisse-moi rire ! Mon paternel m’offre tout ce que je veux pour seulement m’acheter et tu crois que ça me fait plaisir ? Je sais qu’il fait ça uniquement pour se racheter de ce qui s’est passé avant le divorce avec ma mère mais je préférais largement ne pas devoir dépendre de lui. Mais tu sais, y a toujours différentes solutions, là tu as préféré la facilité on dirait… C’est sûr que faire ce que tu veux te rapporte peut-être plus d’argents que d’autres boulots mais quand tu te regardes dans une glace, es ce que tu te sens fier de ça ? Tu aurais pu te battre, peut-être que ouais tu aurais galéré mais tu y serais parvenu… Tu aurais peut-être du attendre un an ou deux avant de récolter assez d’argent et de te voir accorder une bourse mais je sais que tu as assez de détermination pour y parvenir. Et on se serait tout de même rencontré à mon avis. On se serait surement disputé vu qu’on dirait qu’on est bon qu’à faire ça de toute manière même quand je me mets à penser que les choses s’arrangent entre nous, il faut toujours que quelque chose vienne le briser. » dit-il en se passant une main dans les cheveux avant d’ajouter. « Peut-être que tu as raison, je t’aurais surement giflé et t’aurais ordonné de ne plus jamais m’approché. Mais au moins, tu aurais eu le mérite d’être franc envers moi. Et je ne trouve pas ça dégoutant, juste que pour moi, coucher signifie plus à mes yeux. On a pas la même vision de la chose c’est simple.. »

Le jeune homme secoua la tête, il allait avoir un mal de tête à force d’y penser trop. Il voulait pouvoir se réveiller et s’apercevoir qu’en réalité, il avait simplement rêvé de tout ça. Camille leva les yeux au ciel en soupirant, voilà qu’il recommençait avec le fait qu’il était pur. Naïf, oui, ça pour l’être, il l’était réellement et il ne pouvait que s’en vouloir. Il faut croire qu’il devait être idiot de voir que le bon côté des personnes et ne pas s’apercevoir qu’en réalité, il se trompait sur leurs comptes. Il accordait sans doute trop vite sa confiance. « Tu dois avoir raison, je vais devoir apprendre à me méfier des gens et ne pas les laisser trop vite s’approcher de moi. Je finis toujours par être déçu, il faut croire que je n’apprends pas de mes erreurs. Tu es quelqu’un de bien, du moins je le pensais mais il faut croire qu’entre ce que je vois de toi et ce que tu es réellement, il y a un fossé. » Il avait mal à la tête à force de trop réfléchir et qui sait, peut-être qu’après il irait faire un tour au bar juste pour boire. Parce qu’à fore de parler, il allait finir par s’assécher et ne plus avoir de salives du tout. « Et tu l’avais, tu l’as toujours d’une certaine manière. Mais je ne peux plus te le donner, pas tant que tu ne pourras pas être à moi complètement… »

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Ce soirée était la pire soirée de sa vie. En cet instant, il comprenait enfin comment Nate pouvait avoir penser à se suicider. Il se sentait déjà extrêmement mal, mais cette conversation ne faisait que rajouter à sa souffrance, et le pire dans tout ça, c'est que Camille ne semblait rien voir. Faut croire que Malachy était devenu très doué pour faire semblant d'aller bien, à force de tout garder tout le temps pour lui. Il n'avait besoin de personne. C'était ce dont il avait essayé de se persuadé depuis des années, et ça marchait très bien jusqu'à ce soir. Jusqu'à entendre ce flot de paroles sortir de la bouche de Camille. Il ne répondait rien. Il n'avait rien à dire, il ne voulait plus se justifier face à lui. Plus il essayait, plus Camille trouvait des raisons d'être de moins en moins sympathique, alors au lieu de ça, Maly serra les dents, et ravala sa tristesse et son désarroi. Il ne pipait mot, laissant Camille lui dire tout ce qu'il pensait de lui, et ce n'était pas bien brillant. Comment, oui comment voulez vous survivre à ça? Comment pensez vous qu'il soit possible juste cinq minutes de calmer le brun, de trouver les mots qui apaiseraient son dégoûts ? Comment, alors que le blond ressentait exactement la même chose? Il était seulement plus habitué à  son propre dégout de lui-même qu'il n'y prêtait presque plus attention. Il n'y avait aucun mot de consolation qui franchissait les lèvres de Camille, seulement des reproches et des jugements négatifs sur ce qu'il était. Et si il se moquait du monde, l'entendre sortir de la bouche du brun, achevait de réduire en cendre tout ce que Maly avait construit ses neufs dernières années. Il resta fort, ne bougeant pas d'un centimètre, arrivant même à ne pas lâcher de larmes. Il ne fallait pas montrer à quel point il était anéantit par ses propos. Il ne fallait pas montrer à quel point il était fragile. Et une fois que le brun ferma la bouche pour de bon, Maly lui fit un vague sourire poli, se permettant seulement de lui répondre. « Je n'arrive pas à trouver deux points positifs que tu pourrais aimé chez moi. Par contre, c'est pas dur de trouver tout le mal que tu penses. Je suis débile, lâche, mesquin, menteur, dégoûtant, faible, décevant, et minable.  »  Il marqua une pause ne le quittant pas du regard. « Je crois que je n'ai rien oublié, pas vrai Camille? Maintenant si tu as finis de m'humilier, m'insulter et de me rabaisser de la sorte, je vais retourner travailler. Au moins ça fait toujours moins mal que te parler. » Ce n'était pas pour provoquer Camille, loin de là, mais c'était exactement ce qu'il ressentait. C'était plus facile de faire avec cette impression d'être sale et mauvais, que de ne plus rien être aux yeux du brun. « Encore une fois, tu te trompes. Je n'ai plus rien. Je te souhaites d'être heureux avec ton cavalier. Il est tout mon contraire, tu ne seras pas déçu avec lui, au moins.  » Il ne laissait même pas une seconde, qu'il fit une petite courbette, et prit la tangente. Maly ne voulait plus revoir Camille. Il le trouvait ignoble, et ça il n'avait cessé de le dire à travers ce long monologue, tout ça pour quoi? Lui dire qu'il l'aimait? Alors qu'il n'arrivait même plus à le regarder. Camille se mentait, il essayait juste de faire bonne figure, et de ne pas larguer Maly tout de suite à cause de "ça", non il attendrait un peu, trouvant un autre prétexte pour avoir l'air bien. Maly ne voulait pas attendre, il savait que Camille était déjà perdu, et que peu importait ce qu'il dirait ou ferait, rien n'effacera ce qu'il était. Rien ne lui ferait oublié. Et rien ne ramènera Camille. Cette fois, c'était la fin, la vrai, et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui. Il était seul et misérable, et c'était de sa faute. Complètement et entièrement de sa faute...



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