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La soirée était mortelle. Mortellement horrible et insupportable. Maly se demandait pourquoi il était venu. Et contrairement ce que pense les gens, il était pas venu pour surveiller Camille, même si une fois qu'il l'avait repéré il avait bien du mal  à décrocher ses yeux de lui et a ne pas vérifier ce qu'il faisait. Il avait pas eut envie de venir à ce putain de bal, allez savoir pourquoi il avait une cavalière, une sale vipère à qui il referait le portrait dès que l'occasion se présentera, et pourquoi il était venu dans son costume de merde. Il avait l'air ridicule, du moins il se sentait comme tel. La soirée était nase. Il était rester au bar un certain moment, et pour enfoncer le clou dans la soirée déjà pourri, il avait dû bosser ce soir, il aurait mieux fait de se péter la jambe quand il avait descendu les escaliers de la mathers ça lui aurait éviter cette soirée ignoble. Camille était avec son cavalier et il devait bien s'amuser, remarquez c'est pas si difficile suffit que Maly soit pas dans les parages, pis vu l'humeur dépressive et contrarié, c'est pas Maly qui serait de bonne compagnie. Il avait bu, une certaine dose, surtout encore plus après le passage avec Shun, parce que niveau merdique, voilà. Mais c'était pas un alcoolique, et il était encore loin d'être saoule. Il avait décidé à un moment d'aller se promener dans le jardin à côté de la salle de bal, il avait besoin de prendre l'air et de s'éloigner de cette soirée. Vous me direz il pourrait rentrer chez lui, mais il se sentait obligé d'être là, c'était son dernier bal, les études étaient finis, et puis ... il y avait Camille, fallait bien s'assurer qu'il rentrerait bien, après tout on peux pas faire confiance à ce beau-gosse qui lui servait de Cavalier. Alors il fut un peu surprit de voir Camille dehors, il hésita un peu à aller lui parler. Ce soir n'était pas un bon soir pour Maly, et il n'avait pas envie de déclencher une dispute avec lui. A vrai dire, il aurait préféré pouvoir être avec le brun et le serrer dans ses bras, mais c'était pas le moment de tenter quoi que ce soit avec le début de soirée, Maly préférais se la jouer prudent et limiter les dégâts. Il s'approcha de lui en lui disant. «Bonsoir Camille. Tu passes une bonne soirée avec ton cavalier? » Non ce n'était pas la jalousie qui parlait. Maly avait dit ça d'une voix calme et posé. Il espérait seulement que lui au moins s'amusait plus que le blond. A vrai dire il avait l'impression d'être en dessous de tout ce soir, faut croire qu'il y a des fois où ce n'est pas si évident de se détester et de vouloir changer.






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Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette soirée était loin de ressembler à ce que Camille avait pu imaginer. On l’avait invité à venir au bal et il avait accepté, espérant se mettre dans l’ambiance et s’amuser. Sauf que là, ce n’était pas le cas. Loin de là même. Il regrettait d’avoir dis oui à son cavalier même s’il l’aimait bien, il aurait pu refuser pour une fois. Prétexter avoir d’autres choses à faire ou se faire porter malade. S’il avait eu l’intelligence de faire ça, il n’aurait pas actuellement comme une boule au ventre qui le brulait. C’était douloureux beaucoup trop douloureux pour qu’il reste dans la salle et rejoigne son cavalier. Il ne pouvait pas faire comme s’il n’avait rien vu. C’était une image dont il se serait bien passé et qu’il n’aurait guère pensé voir non plus. Mais il faut croire qu’il avait été stupide de croire aux belles paroles qu’on pouvait prononcer. Lui qui voulait juste aller se rafraichir un peu après l’altercation dont il avait été mêlé, il avait été surpris. Surpris et dégouté. Quoi que le deuxième sentiment dominait l’autre. Le jeune brun soupira en se passant une main dans les cheveux. il allait devoir trouver une excuse pour dire à Ah Puch qu’il partait, il n’aimait pas l’idée de le laisser en plan mais il était sûr qu’il trouverait quelqu’un avec qui passait le restant de la soirée. Camille ne se faisait guère de soucis là-dessus.

Maintenant qu’il était au calme, il ferma les yeux, espérant se réveiller et se retrouver ailleurs. N’importe où mais pas ici, pas à cet instant et encore moins avec ces horribles images. Il était dehors, profitant de l’air frais comme pour se remettre les idées au clair puis il avait besoin d’évacuer. Certains auraient hurlé, d’autres se seraient jetés sur la boisson, lui voulait juste être éloigné de tous pour digérer tout ça et réfléchir à ce qu’il ferait. Plongé dans ses pensées, il ne vit pas une personne s’approcher de lui mais lorsqu’il entendit sa voix, il se figea et son visage se referma aussitôt ne laissant rien apparaître. C’était la personne qu’il ne voulait surtout pas voir à cet instant précis, il ne pouvait même pas le regarder. Il serra les poings se retenant de lui en mettre un, certes Camille n’était pas quelqu’un de violent mais il ne put s’empêcher de se dire que cela soulagerait sa colère. « Magnifique, c’est la meilleure soirée de ma vie, tu ne peux pas t’imaginer ! » dit-il d’un ton ironique. Tu parles, c’était sans doute l’une des pires. « Et toi ? Comment ça se passe avec ta cavalière ? A moins que tu aies trouvé quelqu’un d’autre pour la remplacer ? » Camille soupira, ne le regardant toujours pas. Il n’en avait pas la force ou bien il savait que si jamais il posait un seul œil sur lui, sa colère finirait par ressortir et qu’il craquerait.
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La soirée était pas top, Maly se sentait pas très bien ce soir, et Camille lui manquait. A vrai dire il avait toujours la fâcheuse impression que Camille était toujours hors d'atteinte. Pour le coup c'était de sa faute, il n'aurait eut qu'à lui demander de venir avec lui, mais non il ne l'avait pas fait, et il ne se sentait pas de le faire. Alors il passait une soirée de merde, a regarder Camille avec un autre, et à essayer de ne pas gâcher sa soirée, même si vu les débuts c'était déjà raté. Voilà un mot qui résumait bien le blond : raté. Alors forcément quand il avait vu Camille, seul, il était allé le voir, et malgré son besoin cruel d'affection il restait à bonne distance. Il lui avait déjà gâcher le début de soirée, c'était pas pour enfoncer le clou. Il espérait que Camille s'amuse bien, et au vu de son ton ironique, et de sa posture très ferme, Maly en déduisit que quelques choses n'allaient pas. Il avait encore assez de neurones pour comprendre ça. Il n'ajouta rien et laissa le brun lui poser des questions un peu bizarre. Sa cavalière? La sale Harpie? Une remplaçante? Il avait un peu de mal à comprendre puisqu'il avait passé la majeur partie au bar à boire. Il se décida à répondre à la question de Camille, la voix un peu hésitante parce qu'il n'avait pas envie de s'étendre sur sa soirée. « Je suis désolé pour ta soirée, j'espérais sincèrement que tu t'amuses. J'ai pas revu la harpie.  La remplacer? Oui un peu, j'ai traîné avec Robin, ça faisait un moment qu'on s'était pas vu. » Il ne comprenait pas très bien de quoi parlait Camille à part de la soirée. Concrètement, le passage avec Shun n'avait pas été le meilleur de la soirée, et nier les évidences étaient quelques choses que Maly faisait bien, alors il faisait semblant que ça n'était pas arriver, même si il aimerait bien rentrer prendre une douche encore maintenant. Il ajouta plus bas, un peu gêné quand même. « Ma soirée est nulle, sans toi. » Et c'était le cas. Ah si seulement il se fichait de ce que les gens pensent il serait aller prendre Camille dans ses bras pour combler son besoin d'affection, mais ça semblait pas spécialement être le moment.



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Franchement, il en avait connu des soirées qui craignaient que ce soit des fêtes ou il avait été traîné ou bien chez lui lorsque l’ambiance n’était guère à l’amusement et où les voisins pouvaient entendre les cris des deux Emrys. Mais là, aujourd’hui se classait dans le top cinq des nuits à effacer de sa mémoire. Pourquoi avait-il voulu faire comme tous les autres et se pointer au bal ? Surtout connaissant ses talents en danse, son cavalier n’avait pas choisir le meilleur dans ce domaine. Il était plus doué à surveiller ses pieds pour éviter de s’emmêler que de réellement profiter de la musique. Peut-être que s’ils se décidaient de passer une musique entraînante, Camille déciderait de rejoindre la piste juste pour se défouler même s’il savait que cela ne serait pas suffisant. Il se sentait juste trahi et tous ce qu’il voulait actuellement, c’était prendre l’air et s’empêcher de craquer devant une foule de gens. Et bien entendu, la seule personne qui venait le voir était celle dont il ne voulait guère la présence. Comme quoi, les choses changeaient vite entre eux. Ils s’étaient rapprochés et même s’il n’était pas capable de mettre un nom sur leur relation, Camille ne pensait pas le retrouver dans cette position. Il fallait qu’il arrête d’y penser, le trou béant qu’il avait dans la poitrine ne cessait d’augmenter et s’il continuait, il allait finir par vomir. Un ricanement sans joie s’échappa de ses lèvres face à sa réflexion, voilà que maintenant il lui mentait. Mais es ce qu’il avait été déjà franc avec lui ? Camille avait voulu le croire, il l’avait cru et il s’était brûlé les ailes. « Ah oui et pourquoi ça ? Qu’est ce que ça peut te faire que je m’amuse ou pas ? Pas uniquement avec Robin.. » dit-il en secouant les épaules, sa voix ne devenant plus qu’un faible murmure à la fin. Il avait été stupide, vraiment. Il ne savait pas lequel le dégoûtait le plus en réalité. Maly pour s’être joué de lui ou bien lui d’être tombé dans le panneau. Quoi que non il n’était pas tombé, il avait plongé directement dedans, laissant ses sentiments prendre le dessus. Le brun serra les dents et il osa enfin lever les yeux pour le regarder. Si ses yeux avaient été des revolvers, nul doute que le corps du blond serait par terre. « Je t’interdis de dire ça alors que je sais parfaitement que tu ne le penses pas. Alors arrête de jouer au mec qui me sort de belles phrases alors qu’en réalité, il se moque pas mal de ma tronche. Et tu sais comment je le sais ? Parce que je t’ai vu. » prononça-t-il en insistant bien sur le mot vu. Il serra les poings se retenant de s’en servir mais si jamais Maly faisait encore l’innocent, peut-être qu’il allait oublier sa règle sur la non violence.
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Les choses sont compliquées, quand les mensonges sont dans le chemin. Peut être que c'était ça le problème. Peut être qu'il ne pourrait jamais être avec Camille, comme il le voulait à cause de ses mensonges et de sa honte. Du moins ça, et le fait que Camille était si parfait, et lui tellement minable, c'est marrant comme à chaque fois qu'il s'approchait du brun il avait ce sentiment de ne pas être assez bien. Camille méritait mieux, de vivre libre, et de pas avoir un boulet qui ne faisait que mentir sur ce qu'il était, et c'est un peu à tout ça que le blond pensait avant de le trouver et d'aller lui parler, principalement pour se sentir moins triste et nul. Et le début de cette conversation n'augurait rien de bon pour Maly. Et tandis que Camille l'envoyait sur les roses en montrant bien qu'il n'avait aucune confiance en Maly, et quasiment aucune estime pour lui, les deux neurones du blond finir par s'activer un peu. Il parlait d'une autre personne que Robin. Maly faillit lâcher un soupire, qu'il retint. Alors voilà où ils en étaient. Shunzei allait tout détruire pour une soirée de travail qu'il n'aurait même pas dû avoir. Il espérait quand même que le brun ne saches rien et ne soit juste qu'en train de douter comme d'habitude pour rien. Le blond s'approcha de son brun, comme si il avait peur qu'il s'enfuit, et à vrai dire il y avait moyen, alors autant l'éviter. « Je veux que tu sois heureux Camille. Tu le mérites. » Et Maly pensait sincèrement chaque mot qu'il disait, même si Camille devait encore paniquer pour rien. Du moins c'est ce que Maly espérait, jusqu'à ce que ses oreilles entendent une phrase qui finit d'achever ses espoirs. "Je t'ai vu". Trois mots pour tout gâcher. Le blond mit un peu de temps à accuser le coup, il ne voulait pas mentir à Camille, mais il ne pouvait pas admettre ce qui s'était passé sinon son Camou allait probablement partir. Maly prit la mains de Camille, même si vu le regard qu'il lui lançait il ferait mieux de s'enfuir, mais il ne voulait pas partir. Sa soirée était merdique, et il ne voulait pas perdre Camille, pas pour une histoire de travail, même si ça allait être difficile de lui faire comprendre quoi que ce soit. Il avait sa mains dans la sienne, et il lui caressa doucement la joue de l'autre en lui disant doucement. « Je pense tout ce que je t'ai dis ce soir là. Tu es le seul qui importes. C'est toi que j'aime et personne d'autres. Tu es le plus important. Mon coeur t'appartiens tu le sais. » Et Maly, audacieux comme pas deux, et en manque d'affection, tenta de déposer un baiser sur les lèvres de Camille, et c'est pas dit qu'il y arrive ce soir. Non il n'avouait pas que c'était vrai, non il ne niait rien. Il ne voulait plus mentir à Camille, parce que tout les mensonges l'empêchait de se sentir vraiment proches de Camille, et il ne voulait plus aucune distance entre eux, il voulait vraiment se sentir lié au brun par quelque chose de vrai et d'intense... même si là ce soir on était mal barré...



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Le petit brun aurait dû se douter que les choses se compliqueraient. Mais il n’avait guère imaginé de cette façon, tout tournait dans sa tête et il avait l’impression que celle-ci allait finir par exploser. Il en avait marre de cette ambiance et Maly qui faisait comme s’il n’était pas au courant ne l’aidait pas du tout à garder son calme. Camille ne s’énervait que très rarement, la plupart du temps c’était le blond le responsable et aujourd’hui, ça se conformait encore. Bien qu’il aurait préféré un autre sujet de dispute, tout mais pas ça. Il n’allait guère pouvoir oublier cette image de lui, celle qui surgissait dans son esprit et qui lui donnait envie de donner un coup de pied au banc. Mais il se doutait que s’il faisait ça, sa colère serait toujours présente en plus d’une douleur au pied. Peut-être qu’il devrait juste se défouler sur Malachy ? Après tout, il l’aurait bien cherché non ? Camille ne savait plus rien, il avait bêtement pensé qu’après leur moment aux vestiaires les choses iraient à s’arrangeant. Mais il s’était trompé, lourdement même. Il ne s’attendait pas à le retrouver en pleine action avec un autre, rien que d’y penser, il ne put retenir une grimace. Il se demandait comment le blond pouvait avoir une telle emprise sur lui, il était libre après tout non ? Il s n’avaient jamais parlé de ce qu’ils étaient réellement, il aurait sans doute du prendre les devants. Cela lui aurait évité des surprises pas toujours agréables. Il leva les yeux au ciel à ses mots. « Mais bien sûr, c’est sûr que tout ce que tu fais actuellement me rend fou de bonheur. Tu ne pouvais pas faire mieux pour me rendre heureux. » Il secoua la tête et en plus il se payait sa tête.

Malachy le prenait vraiment pour un idiot ou quoi ? Il en avait bien l’impression mais à quoi aurait-il dû s’attendre de sa part ? Il mentait à tout le monde alors il ne faisait guère exception après tout. Il ne fit aucun geste lorsqu’il sentit sa main dans la sienne et Camille serra les dent lorsqu’il caressa sa joue. Il allait sans doute faire un meurtre avant la fin de la soirée et ce fut comme un réflexe, lorsqu’il s’approcha de lui, il ne put retenir sa main qui atterrit sur la joue du blond. « Stop la comédie avec moi Maly ! Ne fais pas comme si j’étais important à tes yeux alors que tu t’envoyais en l’air avec quelqu’un d’autre, y a pas si longtemps. Le coup de mon cœur t’appartient ne fonctionne plus, pas après ce que j’ai vu. On avait le droit à une deuxième chance et toi, toi tu as tout gâché. Je ne comprends pas pourquoi tu as fais ça. Surtout avec ce qui s’était passé entre nous. Cela ne représentait rien à tes yeux ou quoi ? T’étais en manque ? T’as pas pu résister à ce mec ? Vu qu’on n’était pas vraiment un couple, tu t’es dis : oh je suis libre de faire ce que je veux de mon corps puis de toute façon Camille n’en saura rien ? Explique-toi Maly parce que je ne comprends pas comment on peut dire qu'on aime une personne et qu'on couche avec une autre... » dit-il les joues un peu rouges dues à la colère et à ce monologue, bougeant ses bras un peu n’importe comment. Puis tristement, il ajouta. « Je t'appartenais corps et âme, moi... J'aurais jamais laissé quelqu'un d'autre me toucher. Je n'avais besoin que de tes lèvres sur les miennes, de tes mains sur moi mais je dois être trop naïf. On ne doit pas avoir la même idée du mot aimer.. »

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La soirée atteignait son paroxysme d'horreur. Et la seule chose à laquelle pensait Malachy était quelques choses dans le genre "Mais putain pourquoi je suis venu à cette foutu soirée de merde?" La grande question qui le taraudait alors qu'il se rendait bien compte que jamais cette conversation ne lui apporterait le réconfort dont il avait besoin ce soir, et même probablement que tout ça ferait fuir Camille à nouveau. C'est pas tant être seul, c'est surtout se faire lâcher par celui qu'il aimait qui risquait vraiment de le blesser, déjà que Maly faisait tout pour esquiver cette conversation depuis 9 ans avec n'importe quel petit ami. Et tandis qu'il disait à Camille qu'il voulait juste son bonheur, il se mangea une nouvelle réponse sarcastique. Il tenta, sûrement trop maladroitement de rassurer Camille, et se mangea une gifle magistral par le principale intéressé. Le blond resta un peu sonné, si ce n'était pas la baffe, les mots durs et désagréables de Camille s'en chargeaient très bien aussi. Son pire cauchemar venait de se réaliser. Camille allait le larguer, à nouveau et maintenant il saurait à quel point il peut être dégoutant. Sa bouche s'ouvrit, et elle ne se referma pas, aucun son n'en sortait, Camille ne le laissait pas en placer une, et de toute façon il ne savait pas vraiment quoi dire. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était se comporter comme un enfant qu'on gronde, baissant les yeux et la tête. C'était pas sa soirée ce soir. Et si déjà il se sentait minable de pas avoir été capable de demander à Camille de venir avec lui au bal, cette conversation arrivait à le faire sentir encore pire. Il avait cette horrible impression qu'il avait un couteau planté dans le coeur et que son sang se vidait sur le sol. Comment dire à quelqu'un de si parfait que lui ce qu'il faisait pour gagner sa vie. Et même si il lui disait, Camille penserait toujours que c'était une excuse bidon pour couvrir son infidélité, que ça le faisait kiffer ce genre de chose. Ses yeux picotaient, il ne voulait pas regarder Camille, pas après ça. Maly le sentait, ça faisait plusieurs années que ce n'était pas arrivé, mais il sentait qu'il allait finir par craquer ce soir, et il ne voulait pas se mettre à pleurer comme fillette. Alors il prit un certain temps, dégluti plusieurs fois. Il ne savait pas quoi lui dire, mais le silence ne pouvait pas être une option. Alors il commença hésitant, la voix peu assuré, retenant ce début de fontaine qui menaçait malgré lui de se pointer. « Je suis désolé que t'ai vu ça. Je pensais pas qu'un jour quelqu'un me verrait comme ça. Je suis tellement désolé que ça soit tombé sur toi. Tellement, surtout en ce moment... Si tu considères que "ça" c'est trompé, alors j'ai trompé tout mes ex depuis neufs ans. C'était plus facile quand c'était des filles d'oublier ça comme si ça n'arrivait jamais. Plus facile. J'espérais que jamais tu ne saurais. J'espérais n'avoir jamais cette conversation avec quiconque, encore moins avec quelqu'un comme toi. Je t'aime, c'est sincère, et je t'ai pas menti, tu es le seul qui importes, et il n'y a que toi dans mon coeur. Mais le reste... le reste c'est tellement différent. Je peux pas faire autrement.  » Maly commençait à s'agiter un peu, tourner en rond, faire les cents pas.Ce n'était pas très cohérent toutes ses pensées sortaient de façon confuses, autant que Maly l'était, entre l'horreur de perdre Camille, et l'envie de lui expliquer, mais l'envie qu'il ne saches jamais rien. Camille allait s'enfuir en courant et ça serait encore de sa faute. « On est tellement différent. Non ça ne peut pas marcher. Que tu crois que j'ai voulu ça, ou que tu saches la vérité, je serais un montre pour toi. Je veux pas être un monstre. Je t'aim... »La fin du mot se perdit dans la gorge du blond qui se retenait de pleurer, on pourrait mettre ça sur le compte de l'alcool, mais en réalité, Maly commençait à craquer et doucement à glisser dans le précipice. Il ne regardait plus Camille directement, il ne voulait pas voir la honte et le dégoût dans ses yeux, et il ne voulait pas qu'il puisse voir ses yeux devenir bien trop humide. Damn! Lui qui n'avait jamais pleurer devant personne, plus ça allait et moins il ressemblait à un homme, mais à une loque. Il ne laissait pas vraiment le temps à Camille de répondre à quoi que ce soit qu'il enchaînait. « Tu es si gentil, adorable, beau, intelligent. Tu pourrais faire n'importe quoi. Je n'avais pas le choix. La fac. L'argent, c'est trop chère. Je pouvais pas faire autrement... » Maly pétait un câble, il s'en rendait compte et il était pathétique. Alors il prit une grande inspiration, restant silencieux a peine une seconde ou deux, il perdait son temps en divagation et ça n'aiderait rien avec Camille. Il reprit, peut être un poil plus calme, mais un poil plus bas, esquivant toujours le regard de Camille, il fallait vraiment qu'il évite d'avoir le coeur brisé avant de lui dire tout.  « Oui, on baisait. C'est tout ce que c'était. J'ai rien demandé. Je voulais pas. Mais il le voulait ce soir.  J'avais pas vraiment le choix. Je n'ai pas le choix. Il veut, on fait, c'est comme ça. Le client est roi non? Je lui ai dit non pour les marques, mais il n'en a fait qu'à sa tête là aussi. Il ne m'écoute jamais. Il m'a baisé, mais c'est toi que j'aime, et lui jamais je l'aimerais. Je veux pas de lui, j'ai jamais voulu et je voudrais jamais. Il m'attire pas, et le seul qui me donne des envies c'est toi. Je me sens salit, et humilié. mais c'est normal, j'ai ce que je mérite. Après tout, je suis qu'une pute hein. Et je te mériterais jamais. » Il marqua une très courte pause, relevant la tête pour regarder Camille, bien qu'il évitait quand même son regard directe. « Il me paye pour me taire et me laisser faire. Alors je me tais et je laisse faire. Ton ex est une pute...  » Il ajouta encore un peu plus bas. « Tu as bien choisis. Retourne avec ton parfait et charmant Cavalier, je vais rentrer et tâcher de t'oublier.» Pourquoi il disait des trucs pareilles? Parce qu'ils s'étaient quitté à cause de sa honte, et qu'ils en avaient mit du temps à se retrouver tout les deux, tout ça pour en arriver-là. C'était un immense Gâchis, et Maly doutait que Camille ait encore envie de voir sa face après tout ce qu'il venait de lui dire. Lui pendant ce temps là, il était bien trop occupé à faire semblant de ne pas pleurer, alors qu'à chaque battement de cils une vilaines gouttes menaçait de couler et de ruiner sa retenue.



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Sur une échelle sur dix, à combien se trouvait cette soirée. Au moins à onze, le brun n’allait guère oublier ce bal de sitôt. Celui-ci était un peu trop étrange à son goût, à croire qu’il était juste entrain de faire un cauchemar. C’était peut-être le cas, il se pinça discrètement le bras en espérant se réveiller en hurlant dans sa chambre. Mais cette tentative se révéla être un échec et il ne put s’empêcher de soupirer. Tout était réel malheureusement. Que ce soit la dispute qui pointait gentiment son nez entre les deux garçons, comme l’image qu’il avait eu alors qu’il voulait juste se rendre aux toilettes et même la soirée en général. Il aurait mieux fais de rester avec sa petite sœur. Celle-ci l’aurait sans doute forcé à regarder un dessin animé avec des princesses et qui sait, peut-être même à le maquiller. Bien qu’il ne cessait de dire qu’il détestait ça, il se laissait faire. Mais au moins, il n’aurait pas le cœur en morceaux, il n’avait jamais compris cette métaphore. Comment un cœur pouvait se briser mais actuellement, il pouvait dire qu’il en ressentait les effets. Cela lui apprendrait à accorder une deuxième chance à un ancien petit ami. C’était bien connu, il ne fallait jamais retourner avec quelqu’un du passé en sachant que cela s’était terminé. Mais Camille y avait cru, il avait bêtement cru que ce serait comme un nouveau départ et qu’ils allaient chacun faire des efforts pour que ça marche. De belles foutaises. Il y avait beaucoup de choses que le brun pouvait pardonner, il n’était pas rancunier pour un sous même s’il ne l’oubliait pas. Il passait souvent au dessus de ça mais là, c’était un peu trop pour lui. Puis voir, Malachy agir de façon si normal et en même temps, si bizarrement, l’agaçait. Il ne pouvait pas ne pas comprendre ses sous-entendus. Et ce fut pour cette raison que sa main partir d’un coup. Es ce qu’il s’en voulait ? Pas vraiment, une partie de lui, lui disait qu’il le méritait tandis que l’autre jugeait qu’il ne l’avait pas frappé assez fort. Mais sous but, ce n’était pas non plus de le battre jusqu’à ce qu’il soit en sang. Hors de question. Il avait beau le détesté à cet instant précis, il n’empêcher qu’il restait fidèle à ses convictions de non violence. Même si avec le blond, c’était difficile comme avait pu le montrer la séance à la bibliothèque. Il faut croire que s’ils ne s’embrassaient pas, ils se disputaient ou en venaient au main. C’était une chaîne infernale.

Puis Maly commença à prendre la parole et son cœur s’accéléra. Les sourcils froncés, il essayait de comprendre chaque mot que pouvait prononcer le vert. Ou voulait-il en venir exactement ? Cela n’était pas la première fois qu’il agissait de cette façon ? Ce qui sous-entendait qu’en réalité, tout était faux, u moins de son point de vue. Qu’il l’avait déjà trompé lorsqu’ils étaient sortis ensemble la première fois sans qu’il ne le sache et à ses dires, s’il ne les avait pas surpris, nul doute que le blond ne lui aurait pas dis. Camille serra les poings se retenant de lui donner un coup comme pour se soulager. Il essayait de garder son calme en respirant doucement. Il leva les yeux au ciel lorsqu’il lui annonça qu’il l’aimait. C’était bien connu qu’on trompait souvent les personnes qu’on aimait. Le brun avait du mal à tout bien comprendre. Qu’est ce qui l’obligeait d’agir comme ça ? Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine, en effet cela ne pouvait sans doute pas marcher entre eux. Il avait été stupide de croire qu’eux deux pouvaient construire quelque chose, chacun avait des convictions différentes et Camille avait du apprendre qu’il était trompé pour le découvrir. Tu parles d’une découverte… Il ne savait pas s’il était heureux d’avoir enfin ouvert les yeux ou s’il aurait préféré rester dans le flou le plus total. Aucun son ne sortait de sa bouche et ce n’était pourtant pas faute d’essayer de parler. Soit il était interrompu par la voix du blond qui continuait son monologue soit parce qu’il ne savait pas quoi dire. Puis vint les vrais aveux et ses yeux s’écarquillèrent. Sa bouche légèrement entrouverte, il se contenta alors de le regarder pendant quelques minutes, cherchant à voir s’il était sérieux ou si c’était juste une blague d’un très mauvais goût. Mais vu la façon dont il en parlait, Camille était sûr pour une fois qu’il lui disait la vérité. Il était partagé entre la colère qu’il ressentait à son égard et la pitié, pitié de voir qu’il était prêt à vendre son propre corps juste pour de l’argent.

Camille ne pouvait sans doute pas comprendre sa position, il était né avec un père riche et même s’il n’avait guère de contact avec lui, il lui payait tout ce dont il avait besoin. Camille garda le silence quelques instants avant d’enfin prendre la parole, sa voix légèrement tremblante, encaissant encore toutes ses nouvelles. « Mais comment tu fais pour supporter ça ? Neuf ans que tu es.. que tu exerces ce métier. Alors oui, on est sans doute différent dans bien des choses mais je ne comprends pas comment toi, tu fais pour rester autant neutre. J’ai l’impression que ça ne te fais rien. Tu n’as jamais cherché à faire autre chose ? Bon, c’est sans doute de l’argent facile mais je ne te pensais pas capable de vendre juste ton corps pour de l’argent. Alors tu vas sans doute dire ouais normal toi, tu as de l’argent quand tu veux, qu’il suffit juste que je claque des doigts pour obtenir ce que je souhaite. Mais il existe bien des métiers… Et aussi.. je découvre que ce n’est pas la première fois que tu me trompes, ça fait beaucoup de choses d’un coup là.. Pire soirée à jamais. Je vais m’en souvenir. Les marques que tu avais sur ton corps, la dernière fois, venait d’un de tes.. clients ? » Tout se mélangeait dans sa tête. Maintenant, il avait un Maly en tête avec d’autres personnes à chaque fois et son cœur ne le supportait pas. Il avait l’impression qu’il allait vomir. « Fiche moi la paix avec mon cavalier ok ? C’est un ami et rien d’autre. C’est de toi que je suis amoureux et pas d’un autre, crétin. Mais oui, tu as sans doute raison, tu ferais mieux de m’oublier. Je ne pourrais pas effacer tout ce que tu viens de me dire même si je le voulais. Si, je le faisais, je ne pourrais pas m’empêcher de douter et d’avoir cette image de toi avec d’autres personnes. Et je ne suis pas sûr de pouvoir le supporter. Je ne pourrais pas supporter de penser que le garçon que j’aime est dans d’autres bras. C’est trop.. beaucoup trop.. J’aurais préféré ne jamais rien savoir. je voudrais t’aider même si je te déteste pour m’avoir menti, trompé, caché ça.. » dit-il avant de se pincer les lèvres. Camille croisa les bras et le regarda, un air triste sur le visage. « Es ce que tu m'aurais dis un jour la vérité ? »


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Sur une échelle de 1 à 10, la soirée de Malachy se trouvait à 40 niveau soirée nase. Une partie était sa faute, une partie était cette conversation horrible. Maly avait toujours su qu'un jour ou l'autre ça pouvait arriver, être surprit, peut être pas en pleine action mais un truc dans le genre, à travailler. Il essayait de ne jamais y penser, d'oublier tout ça, de faire comme si rien n'arrivait puisque ça ne comptait pas pour lui. Après tout c'était un travail, certes pas du tout comme les autres, mais c'était la seule chose qu'il avait trouvé pour lui sauver la vie. Il n'avait jamais préparé quoi dire, et c'était le pire moment pour parler de ça. La soirée était déjà pas terrible et l'humeur du blond plutôt dans les chaussettes, et ce n'était pas ses aveux qui allaient lui remonter le moral, absolument pas quand on sait déjà que la personne à qui il parlait allait le trouver encore plus répugnant que d'habitude. Tout était sa faute, comme toujours, et Maly commençait à ne plus vraiment bien supporter tout ça, il était vraiment pas dans un bon jour, mais il se retenait de chialer comme une gamine, parce que ça n'arrangerait rien et que ça le rendrait seulement encore plus minable et pathétique aux yeux de la seule personne qui comptait vraiment pour lui. Il y eut un énorme silence après son horrible révélation, Camille ne s'était pas barré en courant, et ne l'avait pas à nouveau frapper, on pourrait croire que c'était bon signe, mais pas  vraiment en réalité. Au moins ce silence laissa un peu le temps à Maly de calmer ses nerfs qui allaient lâcher, même si en ce moment alcool ou clope ne pourraient plus rien pour le calmer réellement. Et puis le brun ouvrit la bouche, et des questions pas vraiment légitimes sortirent questionnant sa réelle obligation, comme si au final Maly avait le choix et qu'il avait prit un "chemin facile", comme si au fond ça l'amusait de faire ça et qu'il se fichait pas mal de tromper les gens avec qui il était sortit. Cela faisait mal d'entendre des choses pareilles, et son premier réflexes serait d'envoyer chier Camille. Un gamin qui avait un papa riche, qui lui payait la fac, un appartement, tout ce qu'il voulait ne pourrait jamais comprendre à quel point n'avoir aucune aide de personne ne laissait que peu de place aux rêveries et aux choix dans la vie. Mais non, au lieu de ça, le blond garda la bouche fermé, réfléchissant avant de simplement lui répondre. « Tu veux vraiment des réponses à ces questions là? » Maly n'avait pas envie de s'expliquer, de se justifier, ni d'entrer dans des détails qu'il préférait largement oublié. Il ne voulait pas parler de cette partie très honteuse de sa vie, pas à quelqu'un qui venait de lui reprocher de pas avoir trouver autre chose que de le tromper. Et le reste des paroles de Camille n'était pas plus joyeux. Maly eut un bref et léger sourire quand Camille lui dit que c"était lui qu'il aimait, sourire qui disparu très vite avec la suite. Maly essayait de comprendre le point de vue de Camille, mais tout ce qu'il arrivait à comprendre c'était que ce mec, ne voulait plus le voir. Et pour le moment c'était déjà beaucoup trop dure comme réalité, même si c'était des choses dites sur l'instant et que peut être ça changerait. Au fond il espérait qu'il change d'avis, mais il n'avait plus la force de croire en quoi que ce soit ce soir. « Je n'ai pas besoin d'aide, surtout pas la tienne. Dans un mois tout sera fini.» Et ce soir c'était sa relation avec Camille, pensait le blond et personne ne lui enlèvera ça du crâne. Il aurait définitivement mieux fait que de se casser une jambe et de ne pas venir à ce bal de merde. Maly planta ses yeux dans ceux de Camille et lui dit pour répondre à sa question. « Quand? Quand on se dispute histoire de te donner une bonne raison de ne pas revenir ? Ou quand on partage un moment de complicité et tout gâché? Tout ça pour quoi? Que tu me trouves dégoutant, pathétique et infidèle? Que tu penses que je fais ça pour le plaisir et que je me fiche de tout? Non Camille. Jamais je te l'aurais dit. A part peut être le jour où j'aurais sentit que tout était vraiment mort entre nous. Remarque, ça doit être le cas ce soir.» Maly restait planté là ne sachant pas vraiment si il devait partir ou attendre que Camille s'en aille. Parce qu'au final il allait se retrouver seul et il le savait très bien. Cette soirée était vraiment une horreur. Et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui.


«.»
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Trop d’informations, il en avait la tête qui tournait et avec les aveux de Malachy sur ses activités professionnelles, Camille le voyait un peu différemment désormais. Il ne savait pas s’il était en colère contre lui parce qu’il l’avait trompé et menti pendant leur première relation et encore aujourd’hui alors qu’il lui était impossible de donner un nom à ce qui les liait. Ou bien qu’il le prenne en pitié bien qu’il se doutait que le blond n’aimerait guère ça. Il avait beau cherché à comprendre, il avait du mal à comprendre comment pouvait-on en arriver à ce point-là ? Comment pouvait-on vendre son corps juste pour une liasse de billet ? Alors, peut-être c’était du à sa propre condition, il n’avait manqué de rien alors sûrement que cela faussait son jugement. Mais tout de même, il se demandait comment le blond pouvait supporter ça sans être écœuré. Maintenant qu’il savait la vérité, il se retenait de grimacer en repensant à ce qui s’était déroulé entre eux. Finalement, peut-être qu’il allait se diriger vers le bal, juste pour boire et pour oublier cette soirée. Ce n’était pas son genre mais là, Camille se dit qu’il en avait un sérieux besoin. Peut-être même qu’avec quelques verres, il y verrait plus clair dans sa tête. Pourquoi tout était si compliqué ? Il avait réussi à faire le choix de lui accorder de nouveau sa confiance ainsi que de lui avouer ses sentiments, voilà que maintenant il en venait à le regretter. Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’il passait une main dans les cheveux.

Camille ne savait pas comment le prendre, pire bal de sa vie. L’année prochaine, il allait y réfléchir à deux fois avant d’accepter une invitation. Ou alors tout ça était le fruit de son imagination. Genre quelqu’un avait peut-être mis quelque chose dans son verre qui le faisait halluciner. Il se traita d’idée à l’instant même où cette pensée lui traversa l’esprit. Il essayait de trouver des excuses comme pour excuser cette révélation. Même si au fond de lui, il savait parfaitement que tout ça était réel, que Maly lui disait bien la vérité. Le blond n’irait pas jusqu’à inventer une telle histoire, c’était trop tirer par les cheveux pour que ce soit faux. Et c’était ça qui rendait la chose plus douloureuse. Il ne put s’empêcher de le questionner mais voulait-il vraiment des réponses ? Il haussa les épaules lorsque cette question qui lui trottait dans la tête sortie de la bouche du garçon d’en face. « Non, pas vraiment.. Je ne sais pas. Pour être franc, je ne sais plus quoi penser. J’arrive plus à réfléchir correctement, tout s’embrouille. » C’était vraiment surréaliste ce qui était entrain de se dérouler et il se demandait encore comment il faisait pour être encore là. Quelqu’un d’autre serait partie après avoir giflé l’autre mais lui non. Ses jambes refusaient de fonctionner. Quel idiot. Peut-être que c’était un signe qui lui disait de s’éloigner pour de bon, qu’il n’était pas bien pour lui de le fréquenter. Il croisa les bras, un peu vexé que celui-ci refuse son aide. Encore une douleur au niveau du cœur. Décidément, avec lui c’était tout ou rien. Soit il se brisait en sa compagnie soit il s’affolait. Il n’y avait jamais de juste milieu.

Prenant une grande respiration avant de prendre la parole comme pour se donner du courage, il osa lui demander. « Pourquoi tu ne veux pas de mon aide ? Je pourrais te dépanner.. Enfin je ne sais pas. Qu’est ce qui serait fini ? » Il fronça les sourcils en le regardant droit dans les yeux pour la première fois. Quel message voulait-il passer avec ces mots ? Camille savait qu’il avait bientôt terminé ses études alors c’était peut-être ça. Ou bien de ce fichu métier, cette possibilité il l’espérait fortement ou bien d’eux. Si eux, il y avait. Le jeune brun ne savait même plus quoi en penser. Un soupire franchit ses lèvres et il baissa le regard au fur et à mesure de son monologue. Bon, même si ça le tuait de l’avouer, il avait plutôt raison dans un sens. Ce n’était pas quelque chose qu’on balançait comme ça mais tout de même, il aurait pu faire un effort. Et c’était ça qui l’agaçait, il avait l’impression que Maly ne comprenait pas pourquoi il réagissait comme ça. « Ecoute, ok tu as raison. J’aurais sûrement réagi comme une furie mais au moins, tu aurais été franc envers moi. Et j’aurais peut-être pu passer au dessus ou pas, je n’en sais strictement rien. J’aurais juste préféré l’apprendre de ta bouche, quitte à ce qu’on se dispute encore une fois plutôt que de voir la scène.. Je n’arrive même plus à te regarder droit dans les yeux, je te vois maintenant avec lui et je me dis que peut-être tu agissais comme ça avec moi, pour obtenir quelque chose. Alors que je sais que non ! Je ne sais plus quoi en penser et ça me rends dingue. Alors oui, je trouve ça dégoûtant que tu puisses en arriver à ce niveau et je comprendrais jamais pourquoi tu t’infliges ça.. et ça me tue parce que ça renforce encore plus le fossé entre eux. J’avais l’impression de te retrouver et finalement je me rends compte que finalement, je sais rien sur toi.. »


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