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« Avec des abdos comme ceux-là tu dois toutes les faire tomber ! » plaisanta un collègue, m'arrachant un sourire. La plupart des personnes pensaient que j'étais le genre de mec à faire souffrir les femmes sans scrupules, malheureusement pour eux j'étais loin d'être ce genre d'hommes. Ces derniers ne méritaient pas mon respect, traitant les femmes comme des objets, leur promettant n'importe quoi juste pour une nuit dans leur lit, lâchant des 'je t'aime' à qui voulait bien l'entendre. Non jamais je ne serais ce genre de mecs qui joue des sentiments des autres. Finissant de boutonner ma chemise, je me dirigeais vers la salle principale, regardant les clients attablés qui n'attendaient qu'une chose : qu'on prenne leur commande. Encore une lourde journée, ça se sentait. Soupirant, je sortais mon petit carnet et, muni d'un crayon, j'allais vers un couple pas loin. Ces derniers semblaient riches, amoureux, de bonne humeur, pile le genre de personnes qui laissaient de gros pourboires. Souriant, je m'apprêtais à leur demander ce qu'ils voulaient quand mon regard se tourna vers la porte. Une nouvelle cliente venait d'entrer tandis que mon cœur ratait un battement. Que faisait-elle là ? Depuis quand était-elle revenue ? Se souvenait-elle de moi ? Plusieurs questions fusaient dans mon esprit tandis que je la regardais s'installer à une table. Sans écouter la commande du couple, je repartais dans la salle à l'arrière, totalement perdu. Tout n'était que bruit autour de moi, rien n'avait d'importance parce qu'elle était là, faisant ressurgir un sentiment depuis longtemps disparu. « Eh mec ça va ? T'es tout pâle ! » me demanda un collègue posant une main sur mon épaule. Hochant la tête, je décidais de l'affronter, elle, cette femme qui ne m'avait pas fait tourner la tête depuis bien longtemps. Inspirant un grand coup, je décidais de ne plus réfléchir, laissant mes pas me guider à elle. « Alors besoin de quoi ? » lâchais-je, un sourire de façade sur le visage.
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Marchant dans les rues de Cambridge avec mes emplettes du moment, celle qui a eu le courage de m'accompagner et subir mes nombreuses folies dans les boutiques devait me laisser. Un sourire sur les lèvres, je n'allait pas la forcer à rester en ma compagnie sachant que son mec l'attendait depuis presque une heure. Posté devant la porte d'un café où je n'ai jamais mis les pieds, je serre mon amie dans mes bras en poussant la porte en même temps « Préviens-moi si il te fais une scène, j'irais lui tirer les oreilles avec plaisir. » lui dis-je en la laissant s'éloigner pour rentrer dans le café et me prendre une table dans le fond et près des fenêtres. J'ai toujours adoré regarder autour de moi et quand il fallait attendre pour passer commande, mais yeux se retrouvaient sur les passants dans la rue et je ne me sentais pas coupé du monde. Les yeux rivés sur ce couple au coin de la rue dans les bras l'un de l'autre me font perdre tous mes sens jusqu'à ce qu'une voix me fait sortir de mes pensées. « Je vais prendre un cappuccino s'il vous... » et là, aucun autre son ne sortait de ma bouche. Mes yeux se sont posés sur le visage du serveur et là, un flashback refait surface. Liam ? Ce mec qui m'a totalement zappé du jour au lendemain alors que je m'inquiétais pour lui « Juste un cappuccino, merci. » un ton désintéressé et sans sentiment.
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Comme si je n'avais jamais existé, un homme parmi tant d'autres, un serveur faisant juste son travail, voilà comment elle me traitait. Serrant les dents, je me retenais de faire un commentaire, être désagréable envers une cliente pourrait me coûter mon travail, même si je doutais qu'Ombre me balancerait comme ça. La femme que j'avais connu avait toujours été là pour moi, si bien que, gosse, je m'imaginais l'accompagner à l'autel. Mais les rêves d'enfants étaient stupides, je pouvais le constater aujourd'hui, me détournant de celle qui m'avait jadis conquis. « Un cappuccino » demandais-je en m'accoudant au bar, me remémorant les moments passés avec elle, les nombreux délires partagés, les larmes que l'autre avait essuyées. Quelque chose n'allait pas. Ombre était là, au bout de la salle, il n'y avait que quelques pas à faire, que quelques mots à dire pour engager la conversation. C'était le moment ou jamais. M'emparant du cappuccino, je me dirigeais d'un pas déterminé vers la concernée. « Voilà votre cappuccino » la prévins-je tout en posant le café devant elle. Tout à coup, je ne savais plus quoi dire alors je restais là, muet, à la regarder comme un idiot. Elle devait me trouver pathétique, se sentir en position de force, elle la cliente et moi le pauvre serveur. Non, je divaguais, Ombre n'était pas comme ça, bien au contraire. Enfin, c'était ce que je pensais jusqu'à ce qu'elle m'ignore totalement. « Je vous apporte l'addition, ça fera un dollar... » commençais-je à dire, plongeant mon regard dans le sien. Bon sang ce qu'elle était belle. « …et des explications. » finis-je avant de commencer à tourner les talons pour aller chercher l'addition.
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Je n'arrive pas à y croire. Le monde est vaste, grand et même cette ville sans compter le campus de l'université d'Harvard et pourtant je tombe sur lui dans ce petit café où je n'ai jamais mis les pieds avant. Un café qui d'extérieur semblait convivial. Si j'avais su, je ne me serais pas arrêté devant cette enseigne et je serais retourné chez les Cabots pour ranger mes derniers achats. Ça fait quoi ? Trois quand que je ne l'ai pas vu ? Oui, trois ans. Depuis que j'ai quitté l'université pour voyager et me poser en Russie pour découvrir qui je suis vraiment et avoir des informations sur mes parents décédés il y a dix-neuf ans. Un moment que j'aurais aimé partagé avec mon meilleur ami, avec celui qui était là pour moi dans mes joies comme dans mes peines. Je n'oublie pas toutes les promesses qu'on s'est faites par le passé, mais il m'a laissé sur la touche comme une vulgaire chaussette. « Merci » dis-je sans prendre la peine de le regarder, mais en posant mes yeux sur ce délicieux nectar. Il me connait mieux que personne et sait que cette boisson c'est mon pêché mignon, mon petit plaisir de la journée avec les fraises tagada. L'ignorance est la meilleure défense et en ce qui me concerne, c'est une façon pour moi de ne rien dire, de ne pas m'emporter vis-à-vis de lui et de garder mon calme étant donné qu'il m'a énormément blessé. « Très bien » dis-je dans un soupire avant de poser mes yeux sur lui et de voir qu'il me regarde avec insistance. Ses yeux, ça me coupe le souffle un brève instant quand qu'il n'ouvre sa bouche pour ajouter autre chose. « Pardon ? » et là, je me tourne en le voyant faire demi tour pour chercher la note. Les yeux grands ouverts, je n'arrive pas à croire ce qu'il vient de dire. Des explications ? Je n'ai rien à lui dire. C'est lui qui m'a laissé tombé, pas moi. Je prends une gorgée de ma boisson chaude avant de reposer la tasse sur la table et de le voir revenir. Je prends une grande inspiration avant de me tourner vers lui et de bien planter mes yeux dans les siens « Qu'est-ce que tu veux Liam ? » j'aimerais l'ignorer, faire comme si il n'existait pas, mais en restant planté comme un abruti à côté de moi, j'ai l'air idiote alors autant aller au but.
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Qu'est-ce que je faisais ? Qu'est-ce qui m'arrivait ? Je n'avais jamais été aussi perdu devant une femme auparavant, normalement je me contrôlais, préférant ne pas me prendre la tête. Et pourtant mes mains tremblaient tandis que je prenais l'addition derrière le bar. Il fallait que je me calme, après tout ce n'était qu'Ombre ! La petite fille qui traînait avec moi quand on était gosse, la femme qui maintenant semblait vouloir rester loin de moi. Pourquoi ? On avait apparemment tous les deux changés, au point de ne plus se reconnaître ? Je n'y croyais pas. Hors de question de rester comme ça. Posant à nouveau mon regard sur elle, je ne la lâchais pas. Plus rien ne comptait autour de moi à part elle, à part ce qu'elle allait me dire. Mon cœur s'accélérait tandis que mes pas me rapprochaient d'elle, je la dévorais du regard, ne cillant même pas lorsqu'elle posa sa question. Pourtant je ne savais pas quoi répondre. « T'as arrêté de m'ignorer c'est déjà ça » lâchais-je alors sans réfléchir, comme si Ombre devait comprendre qu'elle ne pouvait pas passer sa vie à m'éviter. On avait besoin l'un de l'autre, elle ne pourrait me convaincre du contraire ou passer le reste de sa vie à le nier. « A part toi ? Je n'en sais rien » avouais-je froidement, haussant les épaules comme si ce n'était pas une grande révélation. Au fond, je voulais juste qu'elle me sourie, s'excuse et me dise que tout allait bien mais une partie de moi savait que c'était impossible. Nous étions devenus des inconnus l'un pour l'autre ou, en tout cas, nous agissions comme tel. « Mais bon t'as pas l'air ravi à propos de ça, je vais te laisser prendre ton café tranquillement, oublie pas de payer » ajoutais-je avant qu'elle ait le temps de dire quoi que ce soit. Blessé dans mon ego, j'avais perdu tout sourire, toute envie de rigoler. Finir mon travail, prendre les pourboires et m'en aller faire la fête, voilà tout ce dont j'avais envie maintenant.
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Arrêté de l'ignorer ? Est-ce que j'ai le choix ? Il travaille là et à moins de faire un scène devant toute la clientèle et ses clients, je n'ai pas d'autres choix que de lui faire face après ces trois années. Trois année d'oubli et de totale ignorance de sa part. J'ai essayé de le voir. J'ai appelé plusieurs fois en tombant toujours sur sa messagerie et j'ai arrêté de compter les nombreux messages que j'ai pu envoyer pour avoir de ses nouvelles alors que je m'inquiétais comme une folle. « Faut dire que je n'ai pas trop le choix » directe, je ne réfléchie pas vraiment aux mots qui sortent de ma bouche, mais je m'en fiche. Par le passé je n'avais pas ma langue dans ma poche et aujourd'hui ça ne s'est pas arrangé avec le temps. « C'est une blague ? » croisant les bras contre ma poitrine en me tournant complètement vers lui pour l'affronter, il me fait une blague. Il y a des caméras cachés dans ce café et il s'amuse avec moi c'est ça ? Trois ans que je n'ai plus de nouvelle de lui, trois ans que je ne l'ai pas vu et il me dit "toi" ? Impossible. Je n'ai même pas le temps de répondre quelque chose qu'il enchaîne sur le fait que je ne suis pas ravie de la situation. Non mais ouvre tes yeux, c'est toi qui m'a laissé comme une vieille chaussette alors que j'ai tout fais pour être près de toi. Je ne sais même pas quoi dire que je me tourne vers mon café, blasé et blessé de son comportement. La colère monte peu à peu en moi et j'essaye de la contrôler malgré ces propos. J'ai l'impression d'être la fautive, d'être le vilain petit canard dans l'histoire et lui, l'ange, celui qui n'a rien fait. Je prends une grande inspiration et je lui dis en plongeant mon regard dans mon cappuccino qui va finir par être froid « Ravie ? Ce n'est pas moi qui a filtré tout mes appels ou qui ne répondait pas quand j'essayais de te joindre. J'suis resté des jours planté devant chez toi en espérant te voir et tu t'es jamais pointé. Plusieurs semaines à essayer d'avoir de tes nouvelles, tout pour être là pour toi et tu ose me sortir que ce que tu veux c'est moi ? J'ai été là pour toi et tu m'as tourné le dos. T'as vraiment cru que j'allais te sourire et m'excuser ? C'est TOI qui a pris la fuite et qui ne m'a plus donné signe de vie, toi qui a fait le mort durant ces nombreuses semaines. Tu devrais me connaître mieux que ça, j'suis pas celle qui va venir à tes pieds pour m'excuser d'une chose que je n'ai pas faite. » je monte en pression, il sait comment me mettre hors de moi, il sait comment je fonctionne et en trois ans je n'ai pas changé. Je suis toujours la même, mais faut croire qu'il attend une pauvre petite fille naïve devant ses yeux. « Ne viens pas mettre la faute sur les autres alors que tu as fermé toutes les portes Liam. » avouais-je en le regardant avant de lui tourner le dos pour prendre mon café de le goûter, le savourer pour me détendre et reprendre mes esprits.
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Alors que je commençais à lui tourner le dos pour retourner à mon travail, fatigué de cette discussion qui n'a mené nulle part, Ombre me donna la réponse que j'attendais, la raison de sa colère, ce qui avait provoqué ce froid entre nous. Je savais qu'à ce moment là j'aurais dû m'excuser, m'expliquer, lui dire que je tenais à elle et que, tout ça, je le regrettais. Parce que maintenant on ne se parlait plus sans se lancer des piques, maintenant elle me donnait l'impression qu'on n'était plus rien l'un pour l'autre alors que tout ce que je demandais était qu'elle me laisse entrer dans sa vie à nouveau. Mais, piqué au vif par ses remarques, je me tournais lentement, la jaugeant du regard, tentant de me retenir mais la colère était là, elle brûlait en moi, me donnant envie de balancer son café pour qu'elle me regarde dans les yeux au lieu de boire sa boisson comme si de rien n'était. « Apparemment tu me connais pas si bien que ça on dirait » rétorquais-je d'un ton froid, le regard glacial. Ombre me reprochait quelque chose qui s'était passé il y avait trois ans, c'était du passé bordel ! En plus si je n'avais pas voulu l'entraîner des mes problèmes ce n'était pas parce que je me foutais d'elle, bien au contraire, je tenais assez à elle pour ne pas risquer de la saouler avec ça, d'être désagréable et de la perdre pour de bon. « Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Désolé ? Je ne le suis pas car si je t'avais parlé à ce moment là, si je t'avais laissé entrer tu aurais vu une facette de moi qui t'aurait emmerdé. Je venais de perdre mes parents putain Ombre ! Tu t'attendais sérieusement à ce que j'accours vers toi en pleurant ?! Je suis pas ce genre de mec... » commençais-je à dire en haussant le ton, il était temps qu'elle comprenne que tout n'était pas contre elle, que mes problèmes ne regardaient que moi. Les bras ballants, la voix cassée, je murmurais alors : « Je suis pas faible ». Ouais j'avais ma fierté, pleurer devant une femme il en était hors de question, surtout une femme devant qui j'espérais paraître fort. « J'essaye d'en rouvrir une, c'est toi qui l'a verrouillé cette fois » finis-je par dire, épuisé d'avoir à me justifier pour quelque chose qui datait d'il y a trois ans.
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Trois ans nous séparait et j'ai l'impression d'avoir un étranger en face de moi. Il n'est plus l'homme que j'ai connu et dans le fond ça me blesse. C'est vrai, cette histoire remonte, mais c'est ainsi que notre amitié a pris fin. Comment peut-il espérer repartir sur une amitié alors qu'il n'est même pas capable d'ouvrir les yeux et de remarquer qu'il m'a fermé la porte alors que j'étais là pour lui. On se connaissait depuis notre plus tendre enfance et j'ai été très affecté quand ses parents sont décédés. Ils étaient ma famille malgré tout et lui a tout simplement mis fin à toute cette histoire. « Apparemment, on est des étrangers tous les deux. » de nature impulsive et colérique, il sait que je me contiens devant tout ce monde pour ne pas éclater ma colère, lui montrer que son silence, cet éloignement et cette absence m'a fait mal. C'était mon meilleur ami, celui avec qui je faisais les quatre cent coups, celui qui supportait mes crises de colères, mes pulsions de folie et celui qui dans le fond me rendait exceptionnelle. J'ai perdu une partie de moi quand il a refermé cette porte pour ne plus jamais l'ouvrir nous éloignant pour de bon. « Et alors ? Ce n'est pas ce qu'une amie est censé faire quand celui avec qui elle est proche vient de perdre des personnes qu'il aime ? Rien de tout ça ne m'aurait emmerdé, tu aurais pu parler ou juste m'écouter. C'est ce qu'une amie, ta meilleure amie est censé faire, mais non t'as préféré être seul ! » dis-je d'une traite en reprenant mon souffle avant de pousser mon café qui ne me donnait plus du tout envie. En réalité, je suis dégoûté et je regrette d'avoir posé mes yeux sur ce café. « Parce que tu crois que ça ne m'a pas fait mal de savoir que tes parents n'étaient plus ? Je ne m'attendais pas à ce que tu arrive en courant vers moi, mais j'étais là que tu l'admette ou non ! J'étais là pour toi et tu avais une épaule sur laquelle te reposer. Mais merde avec ton caractère à la con et ta fierté à deux balles ! » Je sors un billet de mon sac pour le poser sur la table et je prends mes affaires. La pression est bien trop forte, mes mains trembles car c'est un dialogue de sourd. Il est bien trop fière et je suis trop bornée pour lui donner raison. Mes yeux reprenaient contact avec ses yeux et je sentais mon regard se brouiller. Trop de colère, trop de rancoeur, mais surtout trop d'émotion et j'ai besoin de prendre l'air. « Peut-être que la porte s'ouvrira quand tu remarqueras que je ne t'ai pas abandonné malgré ce que tu penses. » avouais-je avant de le laisser là et de saluer les autres membres de l'équipe pour sortir de se café et de respirer un grand bol d'air. Il n'y a pas beaucoup de passage à cette heure et heureusement. Il manquerait plus que d'avoir les regards sur ma personne pour me rendre encore plus folle.
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Arrête de parler, je t'en supplie. Juste tais toi, laisse moi croire que je suis innocent, que la fin de notre amitié n'est pas de ma faute. Ne m'oblige pas à culpabiliser, à m'excuser pour quelque chose que j'avais eu besoin de faire, pour quelque chose que je regrette d'avoir fait. Mon regard te suppliait de ne pas en dire plus et pourtant tu continuais, me reprochant de t'avoir laissé seule alors que tu aurais pu m'aider, que tu aurais pu me relever, envoyer le malheur se faire foutre. Et maintenant tu me laissais seul comme un con dans un café, ne sachant pas quoi faire, quoi dire, conscient du regard des personnes sur moi qui se demandaient pourquoi une aussi belle jeune femme avait agi de la sorte envers un serveur. Pauvre serveur que j'étais qui avait maintenant un choix à faire : risquer de perdre son travail et sortir te chercher ou faire comme si de rien n'était et m'expliquer avec le patron plus tard. Fixant l'argent sur la table, le choix me parut alors évident. Ramassant le billet, je le fourrais dans ma poche avant de foncer dehors, espérant qu'elle soit toujours là, devant cette porte à attendre. Mon cœur s'accélérant, je sortis en trombe du café, la voyant alors, effaçant tous doutes concernant mon choix. Du travail j'en aurai ailleurs, Ombre je n'avais qu'une seule chance. M'approchant doucement d'elle, je pris sa main dans la mienne, doucement, pour ne pas la surprendre, pour ne pas qu'elle me rejette. « Regarde moi Ombre » murmurais-je tandis que je tirais petit à petit sur son bras pour qu'elle se retourne. « J'ai pas voulu te faire de mal, pense ce que tu veux mais sois sûr de ça » dis-je doucement, d'une voix calme, comme pour apaiser la tension. Ouais, elle était celle qui comptait le plus pour moi à une époque, celle à qui je me confiais, avec qui je partageais mes peines et mes joies, celle que j'avais eu peur de perdre à la mort de mes parents et à qui j'avais tourné le dos sans le vouloir. « J'avais besoin d'être seul, je voulais parler à personne, t'étais pas particulièrement visée mais... » commençais-je à expliquer avant de m'arrêter, tournant la tête pour regarder les passants, agacé de devoir me justifier pour quelque chose qui s'était passé il y avait trois ans maintenant. «  Mais putain Ombre je voulais pas que ça se termine, pas comme ça, je tenais à toi ! » avouais-je alors, n'osant toujours pas la regarder dans les yeux, préférant largement fixer ceux qui bougeaient derrière elle. Je ne savais pas ce qu'elle voulais que je lui dise d'autre, j'étais perdu et embarrassé, parler de mes sentiments étant la dernière chose que je faisais normalement. Mais, dans un élan de courage, je finis par lâcher : « Je tiens toujours à toi ».
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Le regard des autres ? Je m'en fiche. Ma journée commençait si bien et au final en entrant dans ce café tout à changé. Pourquoi je ne suis pas resté avec mon amie pour rentrer chez les Cabots ? Pourquoi je me suis attardé à ce café alors qu'il y a un starbucks sur le campus ? Toutes ses questions n'avaient aucune réponses. Peut-être que c'était le destin. Peut-être qu'en poussant cette fichu porte me confronterait à Liam ? Peut-être que c'était écrit ? L'air qui frotte mon visage me soulage et m'apaise. Dans le fond, j'en avais bien besoin alors que le regards des clients se posaient sur nous pour écouter et essayer de comprendre ce qu'il se passe entre un serveur et une cliente qui venait juste boire son cappuccino. Je me retrouvais sur le trottoir devant ce fameux café en réfléchir. Rentrer à pied pour me prendre la tête avec moi-même ou alors prendre un taxi pour rentrer plus rapidement et me changer les idées en allant voir Dana ? Je n'arrivais plus à réfléchir et mes idées s'embrouillaient dans ma tête. Je m'apprêtait à appeler un taxi quand ma peau se retrouvait en contacte avec une peau étrangère. Je n'ai pas eu à attendre longtemps avant de savoir que c'était la main de Liam qui se trouvait dans la mienne en me suppliant presque de me retourner pour que mes yeux se pose sur lui. J'hésite, mais je me retourne car j'ai toujours eu le cran d'affronter les choses et de ne pas fuir les problèmes. « Tu n'as peut-être pas voulu me blesser, mais tu l'as quand même fait malgré tout. Tu m'a fais mal en me laissant sur la touche. » je n'allais pas lui en mentir en lui disant que toute cette histoire ne m'avait rien fait. Au contraire, quand on tiens à quelqu'un et que cette personne quitte votre vie, ça fait un vide, un manque intense et c'est très dur à combler. C'est sûrement pour ça que je suis partie une année pour voyager et surtout m'éloigner de tout ça. « Je peux le comprendre, je comprends beaucoup de choses Liam. Ok, tu voulais être seul mais fallait juste me le dire. Me dire je veux être seul et j'aurais laissé tombé, tu aurais eu ton espace et j'aurais attendu... » mais rien. Oui, je me suis accroché à quelque chose et mon pilier n'était plus là. « Je tenais à toi aussi, mais c'est arrivé et c'est comme ça. On a pris des chemins différents, tu ne pourras pas changer le passé. » dis-je dans un ton un peu plus calme qu'il y a quelques minutes dans le café. Peut-être que sa main dans la mienne est rassurant et m'apaise ? Je ne sais pas. Il a toujours ce chic pour savoir me calmer dans n'importe quelle situation et peut-être qu'il l'a encore... « Vraiment ? Alors prouve-le moi » ce n'est pas un défi ou quoi que ce soit, c'est juste que je ne pardonne pas du jour au lendemain et que si il tient vraiment à moi, je veux le voir de mes propres yeux. Voir qu'il ne s'agit pas que des paroles en l'air.
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