SABEGA • I don't know the question, but sex is definitely the answer

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Comme tous les vendredis soirs depuis presque un mois, Sabian revenait de son entrainement de boxe. Il enchaînait les coups dans un seul but, son combat de la semaine prochain. Le jeune homme misait gros sur ce combat et il comptait bien le gagner. Il ne faisait pas souvent des combats où presque tous les coups étaient permis mais dans ce cas-là, l'enjeu était totalement différent. Un beau pactole l'attendait au bout de sa future victoire. Sabian était fauché, c'était un secret pour personne et la pauvreté le poussait à faire des choses inconscientes, illégales. Déjà qu'il détournait de l'argent d'entreprises pour pouvoir se payer sa scolarité à Harvard. Il était un crack en informatique et hackait comme pas permis. Il savait y faire et était quasiment certain de ne jamais être découvert. Et malgré sa survie dans l'illégalité, Sabian avait plutôt bonne conscience. Il ne détournait pas des millions de Dollars, simplement de quoi se payer sa scolarité. Pour le reste, il se débrouillait autrement. Le beau brun n'avait pas beaucoup de qualités mais on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas se battre. Ca lui arrivait d’enchaîner les petits boulots pour se payer à manger. Mais ce qui rapportait le plus restait les combats de rue. Sabian commençait à se faire un nom dans ce domaine et à chaque victoire, il ramassait toujours un peu plus gros. Certes il arrivait parfois en cours avec les yeux ou le nez explosé mais il était devenu maître dans l'art de dissimuler les bleus. En général, les gens ne voyaient presque rien. Il avait tous un tas de produits, tombés du camion bien entendu, qui permettaient de camoufler ses plaies. Quoiqu'il en soit, il était plutôt tard et Sabian ne voyait qu'une seule chose, se poser dans le canapé. Il entra dans son appartement et eut l'agréable surprise de remarquer qu'il n'y avait personne. Lewis devait être chez Romy et Adèle était certainement de sortie. Parfait, il allait pouvoir se détendre sans devoir être poli ou gentil avec les autres. De base, Sabian est un mec plutôt solitaire, il aimait se retrouver seul pour se retrouver. Il aimait la compagnie hein mais disons que trop compagnie tuait la compagnie. Un peu à bout, le beau brun sentait bien qu'il avait besoin de solitude, juste pour souffler un peu. Sans trop attendre, Sabian referma la porte avant d'enlever sa veste et de la balancer sur le siège le plus proche. Il s'affala de tout son long sur le canapé et attrapa douloureusement la télécommande. Il alluma la télévision, c'était au choix, soit un film de boule ou soit, le match qui allait bientôt commencer. Sabian se racla la gorge pour essayer de faire un choix. Finalement, il se laissa tenter par le match, il aura tout le loisir de mater un film porno dans la nuit. Installé confortablement, l'étudiant pencha sa tête vers l'arrière et laissa échapper un soupire aux allures de grognement. Regarder un match ok mais il lui manquait bien évidemment quelque chose. C'est donc avec beaucoup de difficulté qu'il se leva du canapé pour aller chercher une bière bien fraîche dans le frigo. Le repos du guerrier. Sabian se prépara sa petite bière dans un beau verre adapté et retourna chercher son paquet de clope dans la poche de sa veste. Il sortit une cigarette qu'il apporta à sa bouche. En temps normal, il n'avait pas le droit de fumer dans l'appartement mais là, il n'y avait personne pour l'engueuler. La belle affaire. Sabian retourna à sa place initiale et alluma directement sa clope d'un geste mécanique. Il balança ensuite le briquet sur la table basse et y posa lourdement ses pieds. Ahh, ce petit moment de détente était délectable pour ce champion. Un petit sourire satisfait apparu sur son visage lorsqu'il bu une gorgée de bière. Il était bien là, il était même très bien. Le match commença, Sabian s'abandonnait littéralement devant la télé, il en avait presque la bouche ouverte. Le silence régnait en maître dans la pièce, seuls les commentaires du match lui tenaient compagnie. Un bruit sourd vint le déranger dans sa méditation intellectuelle. Sa première réaction fut de froncer les sourcils. « Bordel Lewis t'es chiant à oublier tout le temps tes clés. » râla-t-il avant de se lever de son canapé si douillet. Sabian était super mal placé pour parler, il oubliait ses clés 9 fois sur 10. Quoiqu'il en soit, il s'approcha de la porte d'entrée te l'ouvrit un peu brutalement. Le jeune homme fut agréablement surpris de tomber sur Vega, sa meilleure amie. Un large sourire vint directement s'installer sur son visage. « Tiens, tiens. » lança-t-il d'une voix amusée. Sabian ne s'attendait pas vraiment à la voir et bizarrement, il était de meilleure humeur. « T'es venue chercher un peu de bonheur ? » dit-il en rigolant légèrement. Il plongea son regard dans le sien, il aimait particulièrement quand les yeux de la brunette le regardaient. « Laisse-moi deviner. » commença-t-il en posant sa main sur l'encadrement de la porte. « T'as oublié tes clés et tu t'es dit que tonton Sabian pourrait te dépanner pour la nuit, exact ? » Sa dernière phrase le fit sourire, c'était une perspective de soirée des plus réjouissantes. « Mais je t'en prie Vega, entre donc... » dit-il avant de rigoler. Sabian était un peu lourd avec elle mais il l'assumait pleinement. Finalement, il a bien fait de ne pas mater son film de boule. Il tira dans clope avant de laisser la jolie brune entrer dans son appartement.

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Autant Sabian penser passer une soirée tranquille à mater son match puis son film de boule, autant changer ses plans pour passer du temps avec Vega était loin de lui déplaire. Il ne s'attendait vraiment pas à la voir et en plus de ça, bourrée. Cette fille l'étonnera toujours, même saoule elle était magnifique. Ses grands yeux, même vitreux, lui vendaient du rêve. Le beau brun laissait apparaître un large sourire sur son visage. Il était content de la voir et ne pouvait décidément pas le cacher. Après tout, il allait passer un bon moment avec sa meilleure amie, il avait de quoi être heureux. Il allait pouvoir la taquiner, la provoquer et tester ses limites. Enfin là, vu l'état de la princesse, elle devait en approcher dangereusement. Vega était grande et faisait ce que bon lui semblait. Sabian n'était absolument pas là pour la juger. Si elle avait beaucoup trop bu, c'était son choix et elle en assumait les conséquences. De son côté, il n'allait pas changer ses habitudes envers lui. Il allait la dragouiller comme à son habitude et allait prendre un malin plaisir à savourer son corps des yeux. Le jeune homme ne s'en était jamais caché, il la trouvait sublime et si cela ne tenait qu'à lui, il aurait déjà franchi le cap depuis bien longtemps. Mais non, Vega semblait lui résister. En une fraction de seconde, le beau brun avait deviné la raison de sa présence ici. Il était trop fort, effectivement, il commençait à lui en elle comme dans un livre ouvert. « Eh ouais, qu'est ce que tu crois ? J'observe parfois, je ne pense pas qu'à ma gueule tout le temps. » répondit-il sur un ton amusé. Ce n'était absolument un reproche et Sabian n'était pas du tout vexé. Cela l'amusait qu'elle soit aussi étonnée de lui. La brunette s'approcha de lui, posa délicatement sa main sur son torse. Instinctivement, il baissa la tête pour la regarder. Elle vint déposer un chaste baiser sur sa joue avant de se reculer et d'entrer dans l'appartement. Effectivement, elle lui aurait fait vivre un enfer s'il n'avait pas ouvert la porte. « Hum. » grogna-t-il en haussant les épaules. Sabian aimait la complicité qu'ils avaient et ne voulait pas perdre ça. Il pouvait être lui-même avec Vega et ça, ça n'avait pas de prix pour un mec aussi perturbé que lui. Sans trop comprendre pourquoi, la Mather lui prit la clope qu'il avait sur ses lèvres et tira une taffe. Ah bah bravo Vega, en voilà des bonnes manières. Sabin la laissa faire et alla machinalement se chercher une autre clope qu'il alluma directement. Si les deux Holloway savaient ça, il se ferait clairement défoncer. Rapidement, la belle brune vint s'affaler de tout son long sur le canapé. « T'as qu'à faire comme chez toi. » lança-t-il en s'approchant du canapé. Elle était minuscule et pourtant, elle prenait toute la place. Rapidement, elle vint le prévenir sur ses futurs intentions. Sabian devra ravaler toutes les pulsions sexuelles qu'il pourra ressentir dans le futur. Il avait envie de lui répondre un bon cause toujours mais il ne le fit pas. A la place, il se mit debout devant elle et lui lança sérieusement.  « Laisse moi une place si tu ne veux pas que je te grimpe dessus. » Un sourire narquois apparu néanmoins sur son visage. C'est clair que là, l'idée n'était pas désagréable du tout. Finalement, Vega enleva ses pieds et Sabian pu s'asseoir. Il prit sa clope entre ses doigts et vint l'apporter à sa bouche. Délicatement, il inspira profondément pour en extraire un maximum de tabac. Il gardait la fumée un moment dans ses poumons avant de la recracher lentement. Il ferma les yeux pour apprécier cet instant de calme et les ouvrit rapidement lorsqu'il sentit les pieds de Vega sur ses genoux. Elle se faisait plaisir la demoiselle. Sans chercher à comprendre, Sabian referma les yeux et posa ses mains sur ses mollets. Le jeune homme était plutôt tactile quand il appréciait une personne. Délicatement, il vint enlever les chaussures de la Vanderbilt et les laissa tomber lourdement sur le sol. Il se racla la gorge avant d'ouvrir les yeux. « Je ne te propose pas à boire, t'as eu ta dose je suppose ? » dit-il en voyant sa bière posée sur la table juste devant lui. Sabian tourna alors sa tête vers la brunette et lui massa les pieds. Toucher sa peau nue, même si cela se limitait à ses pieds, lui faisait du bien. Le jeune homme aimait le contact de sa peau froide sur sa peau brûlante. Même ses pieds étaient doux. Décidément, elle avait tout pour plaire cette Vega.

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Sabian ne lui avait pas proposé à boire pour deux raisons. La première parce qu'elle était déjà bien entamée et boire au dessus de ça serait pure folie. La deuxième parce qu'il était bien calé dans le canapé et qu'il n'avait clairement pas envie de bouger. Il avait à peine un quart du canapé mais c'était suffisant pour poser ses fesses dedans et ne plus les bouger de la soirée. Vega avait posé ses jambes sur lui. Il n'y avait aucune gène entre eux et d'ailleurs, le jeune homme ramait pour essayer d'avoir plus. Il trouvait sa meilleure amie magnifique et espérait toujours un peu plus. Clairement, il n'était pas contre une relation charnelle avec elle. D'ailleurs, elle était presque un fantasme pour lui. Presque dans le sens où ses fantasmes étaient beaucoup plus tordus. Mais ouais, le fait qu'elle le repousse, l'attirait inévitablement. Sabian était un peu paradoxale comme mec, fallait pas chercher à le comprendre. Lui-même avait du mal à se comprendre parfois. La clope sur le bec, il tira une nouvelle fois dessus. Il avait enlevé les chaussures de Vega pour lui caresser les pieds. Chose exceptionnelle pour cet égoïste de première. Mais pour une fois, il avait envie de prendre soin d'elle. Sabian pouvait parfois se montrer doux et attentionné. Ouais c'était deux qualités qui ne le définissaient pas vraiment mais ça lui arrivait, et pas forcément sous les effets de la drogue. Le jeune homme avait quelques moments de faiblesse mais en compagnie de sa meilleure amie, il les laisser faire. A peine touchait-il le dessous de ses pieds que Vega se tordit dans tous les sens jusqu'à tomber par terre. Sabian posa immédiatement une main sur ses parties génitales, histoire qu'elle ne le castre pas dans ses mouvements brusques. Finalement, la brunette tomba lourdement au sol. Accompagné par Vega, ils explosèrent de rire. « Tellement, j'arrive plus à le cacher. » dit-il en rigolant. Elle était juste tombée comme une vieille merde. Finalement, la Vanderbilt se leva et enleva son débardeur. Sabian déglutit en posant immédiatement ses yeux sur son corps presque dénudé. Un petit sourire pervers s'afficha alors sur ses lèvres. Vega lui demanda un massage, il leva les yeux au ciel. « Vas-y, t'as rêvé! » lança-t-il en posant ses pieds sur la table basse. Il reporta son attention sur son match. « Si t'as que ça à offrir, tu peux te rhabiller. » dit-il d'un naturel déconcertant. Sabian tourna délicatement le regard dans sa direction avant d'arquer un sourcil. C'était quitte ou double.

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Tout à coup, le match semblait devenir beaucoup plus passionnant que la petite scène de sa meilleure amie. Cette dernière semblait vouloir attirer l'attention de Sabian, elle n'avait pas hésité à enlever son haut pour ça. Elle puait l'alcool et était dans un état lamentable. En temps normal, il n'aurait pas hésité à se jeter sur elle pour lui faire comprendre à quel point elle avait un corps excitant. Mais pas ce soir. Non, ce soir il n'était pas d'humeur à se montrer entreprenant. Sachant la brunette ivre, ce n'était pas si attirant que ça. Vega ne mit pas longtemps avant de répliquer. Intéressant comme réaction. « Tu me vends du rêve là ? T'es complètement bourrée ma pauvre lucette. » répliqua-t-il en regardant son match. Tout était une question de manipulation et de self control. Sabian s'était juré qu'il arriverait à la mettre dans son lit, peu importe les conséquences. Vega restait une fille très alléchante avec un corps de rêve. Effectivement, meilleure amie ou pas, il avait le droit de craquer. Pousser le vice jusqu'au bout était permis. Le beau brun n'hésita pas à la faire douter pour arriver à ses fins. La Vanderbilt tomba directement dans le panneau et enleva son jean. Un petit coup d'oeil dans sa direction et il reporta son attention sur le match. Cela énervait la jeune fille qui vint s'asseoir à califourchon sur lui. Un petit sourire pervers apparu alors sur le visage de Sabian qui ne pu le cacher. Elle râla sur lui car son match semblait le passionner. Elle plaqua ses mains sur son visage et l'obligea à le regarder. Il posa ses yeux sur les siens et déglutis. « Tu ne m’intéresse plus Vega, faut te faire une raison. » lâcha-t-il sur un ton léger. Sabian se pencha vers l'avant pour attraper sa bière, il bu une gorgée avant de poser le verre froid sur la cuisse de sa meilleure amie. Pure provocation. « Même les joueurs de foot ont plus de sex appeal que toi là ... Je ne sais pas qui tu essaies d'impressionner avec tes sous-vêtements dépareillés mais c'est raté. » dit-il en rigolant. Bien sûr, il ne pensait pas ce qu'il disait puisque cette position était relativement alléchante. Sabian prenait un malin plaisir à laisser ses yeux baladeurs sur son corps, prenant un faux air dégoûté.

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Le proverbe ne dit-il pas, l'ignorance est le plus profond des mépris ? Ce soir, Sabian faisait exprès de la repousser pour la faire rager, la provoquer ou encore tester ses limites. Ces deux là s'adoraient mais à quel point ? C'était difficile à dire. En tout cas, son petit manège semblait fonctionner puisque Vega se vexa directement. La brunette ne chercha pas à comprendre plus loin et se leva de ses genoux. Sabian leva finalement les yeux vers elle et soupira longuement. Avec toute la délicatesse dont elle était capable, Vega attrapa sa bière et la posa sur la table basse. Il ne la quittait pas des yeux, curieux de voir ce qu'elle faire ou même dire. La Vanderbilt était complètement bourrée et c'était plutôt amusant à voir. Quelque chose lui disait que la soirée s'annonçait palpitante. Contre toute attente, elle lui annonça qu'elle partait se coucher. Sabian fronça les sourcils. « Je t'ai connue plus battante que ça. » grogna-t-il dans sa direction. Vraiment, le beau brun ne s'attendait pas à une telle réaction de sa part. Soit, elle était déjà en train de décuver ou soit, rien du tout. Cela ne lui ressemblait pas tellement. En fait, si. Mme Vega aimait qu'on soit à ses pieds et aimait plaire. Elle prenait un malin plaisir à faire languir les autres et n'avait juste aucun scrupule. Sur ce point, ils se ressemblaient beaucoup. Les limites, ils ne connaissaient pas. Rapidement, le silence vint refaire surface dans la pièce et un large sourire malicieux apparu sur le visage de Sabian. Ce dernier se leva avec difficulté et prit sa bière, qu'il termina d'une traite. Il posa lourdement le verre sur la table et se dirigea vers sa chambre. Calmement, il ouvrit la porte et entra. Sans un bruit, il avança vers le lit. Il enleva ses chaussures et se glissa dans le lit. Finalement, il se prenait à son propre jeu. « Tu croyais pouvoir filer comme ça ? T'es complètement pétée Vega, tu ne vas pas pouvoir me résister bien longtemps ! » lança-t-il avant de mettre les couettes au dessus d'eux. Sabian vint se coller et voyant qu'elle était dos à lui, il l'obligea à faire un quart de tour. Sans chercher à comprendre, il vint se mettre sur elle et l'embrasser dans son cou. « C'est bon, t'as gagné, j'ai envie de toi ! » dit-il en passant ses mains sur ses cuisses nues.