lukeonor ✰ mixing vodka and emotions.

Mon cavalier m'avait abandonné et je le vivais assez bien. Il m'avait manqué de respect après tout, je n'ai aucune envie de passer le reste de la soirée avec quelqu'un qui ne me respectais pas. Et puis, je ne pouvais pas pleinement m'amusé avec lui dans le coin. Je n'avais fait que boire depuis le début de la soirée, et même si j'adore l'alcool, je m'amusais toujours mieux avec quelque chose de plus illicite dans le système et Malachy ne se droguait pas, so... Autant dire que j'avais pas mal bu depuis le début de la soirée. Ma tête tournait légèrement au bout d'un moment, alors je décidais d'aller prendre l'air. Il faisait assez frais dehors, mais je m'en fichais complètement. Je regardais la salle de bal derrière moi, ou tout le monde passait un bon moment. Je ne regrettais pas d'être venue bizarrement, enfin pas encore... Je sortais de mon sac une cigarette et l'allumais, le regard dans le vide. Puis je sors de ma rêverie, je regarde autour de moi et le vois. Lukà. Lui que j'avais évité, qui m'avait quitté. La rancœur d'autrefois se fait ressentir, mais je ne dis rien. Je le regarde seulement, une cigarette éteinte en bouche et visiblement à la recherche de son briquet. Je me demande qu'est-ce que ça me ferait de lui reparler, si j'étais prête ou si je voulais faire demi-tour. Une petite voix dans ma tête me rappelle que je ne suis pas une poule mouillée, et j'avance vers lui, mon briquet à la main et allume sa cigarette. En silence. Mon coeur bas à cent à l'heure et je crois même percevoir ma main trembler. Mais je me calme, respire, et le regarde dans les yeux. Je n'arrive pas à le quitter des yeux. De rien... Ces mots sortent, comme un murmure, et je m'appuie sur le mur juste en face de lui, à quelques mètres l'un de l'autre. C'est le plus prêt que j'ai été de lui depuis 2013, me surprenais-je à penser.

mixing vodka and emotions.C'est bien la première fois que je viens seul au bal, ça a pu choqué pas mal de monde qu'l n'y ai pas une belle blonde ou brune à mon bras pour ce soir, mais disons que j'ai été pas mal perturbé depuis pas mal de mois et je n'ai tout simplement pas pensé à demander à une charmante femme de m'accompagner ce soir, je suis venu parce que j'avais envie, ça me parait normal tout simplement et que je ne sois pas accompagné ne me gêne pas plus que ça, j'aurais pensé qu'avant de venir ça me troublerait, bon pour être franc oui assez mais je passe au-dessus. Je viens de sortir, j'ai besoin d'air, j'ai bu pas mal de verres et ça commence à tourné alors je dois m'aérer l'esprit et je l'allume une cigarette. Je sors au même moment mon portable de ma poche pour regarder mes éventuels messages et je ne fais pas gaffe que ma cigarette s'est éteinte en la collant une énième fois à mes lèvres. Alors que je cherche mon briquet dans ma poche, je vois une lumière vive se crée devant ma clope, un briquet allumé et alors que je tire sur ma clope pour qu'elle s'allume je lève les yeux pour voir qu'il s'agit de Leonor et ça me fait bizarre de me retrouver si proche d'elle depuis tout ce temps. « Tu ne me laisses même pas le temps de te remercier pour ton geste.  » lui dis-je alors qu'elle venait de s'éloigner de moi de quelques mètres pour s'adosser au mur juste derrière moi. Je tire sur ma clope laissant quelques secondes après sortir une bouffée de fumée et je la regarde « Comment tu vas ?  » lui demandais-je restant où je suis, je posais mes yeux dans les siens  c'était plus fort que moi, et dire que j'ai mis fin à notre histoire il y a presque trois ans, ça me fait vraiment bizarre de me retrouver seul avec elle.

Quand je l'ai connu je ne faisais pas la différence entre les eliots et les mathers. Je n'étais pas étudiante à Harvard à l'époque après tout, j'étais juste de passage. J'étais peut-être resté plusieurs mois, plus longtemps que pour toutes mes autres escales, mais je savais que j'allais repartir un jour. Voyager, comme je le fais toujours. J'étais juste resté cette fois-ci, pour lui. Parce que j'étais plus attaché à lui que je voulais l'admettre, que je pourrais l'admettre, mais que je n'arrivais et n'arriverais sans doute jamais à l'exprimer. Je ne suis pas le genre de fille qui dit "je t'aime" ou même qui le montre. Ce qui rends difficile de se faire aimer, ou d'aimer quelqu'un. Je ne saurais dire si je l'ai aimé. Et même si c'était le cas, bonne chance pour le sortir de ma bouche. Bref, tout ça était du passé. Maintenant j'étais à Harvard définitivement. J'étais là pour des années, et pas des semaines. J'étais une mather, il était un eliot. Plus rien ne devrait se passer. Et pourtant... Sa maison incarnait tout ce que je détestais, et pourtant je ne pouvais pas le haïr. Pas complètement. Et je m'en voulais de ne pas y arriver. « Je voulais t'éviter cette peine. » répondais-je, de façon neutre, presque froidement. Mon cerveau me disait d'être agressive ou de lui tourner le dos et mon cœur ne demandait qu'à rester auprès de lui plus longtemps. J'écoutais mes pulsions et restais face à lui, tout en ayant envie de fuir à l'autre bout de la pièce. Je mis du temps à lui répondre. Principalement parce que ma première pensée fut Est-ce que t'en as vraiment quelque chose à foutre ?, mais je me retint. Je n'avais pas les idées clairs, mes sentiments mélangé à l'alcool que j'avais ingurgité tout le long de la soirée ne me permettais pas de réfléchir clairement. J'avais peur de dire des choses que je regretterais demain. « Tu veux dire là tout de suite, ou depuis que tu m'as quitté ? » Un sourire se dessine sur mon visage, et pourtant je suis tout sauf heureuse à cet instant, je suis nostalgique. Tristement nostalgique. « Je rigole... Ça va. » Je ne rigolais qu'à moitié en réalité. C'était deux questions avec deux réponses drastiquement différentes. J'allais bien à cet instant, mais depuis que je l'avais vu je revenais à la tristesse que j'avais ressenti quand il m'avait quitté. Et depuis qu'il m'avait quitté, j'allais de mieux en mieux sans pour autant oublier ce que j'avais pu ressentir pour lui. « Et toi, comment tu vas ? » Le connaissant, il devait être venu avec un mannequin à ces bras. Plus grande, plus mince, plus émotionnellement accessible que moi.

mixing vodka and emotions.Voir Leonor me faisait vraiment bizarre, ça fait presque trois ans que je ne l'ai pas vu et de la revoir ce soir, ça me choque oui, je ne pensais pas du tout qu'elle reviendrait vers moi après que je l'ai quitté. Si je l'ai quitté c'était vraiment à contre-cœur parce que pour moi j'étais vraiment attaché à elle, après dire que j'étais amoureux d'elle, je ne sais pas, on est restés quelques mois ensemble seulement, elle n'était qu'une touriste ici et je savais qu'elle devrait partir un jour où l'autre même si elle a prolongée son séjour ici pour moi. Mais quoiqu'il en soit même si c'est tendu, je suis content de la revoir, vraiment mais elle semble froide, elle m'en veut encore de l'avoir quitté mais je ne pouvais plus continuer comme ça à vivre quelque chose de sérieux avec un mur. C’est d'ailleurs contre un mur qu'elle allait s’adosser, s'éloignant quelques peu de moi «  Je sais rester poli et respectueux tout de même pour un tel geste. » lui dis-je fixant ses yeux puis je voulais savoir comment elle allait, que ce soit ce soir comme depuis que je l'ai quitté oui comme elle supposait, prenant ça pour une petite touche d'humour mais elle le pensait au fond, je savais qu'elle ne me portait pas dans son cœur pour ce que j'ai pu lui faire, ce que je comprend c'est toujours dur de se faire largueur mais je passais au-dessus de cette froideur certaine avec laquelle elle s'adressait à moi. «  Leonor.. je... » je voulais me lancer pour essayer de m'expliquer mais je me retenais « Non laisse tomber tout compte fait. Moi ça va.  » lui dis-je simplement tirant une autre latte sur ma cigarette « Je devrais rentrer.  » oui, rentrer chez moi et non à l'intérieur, je suis seul ce soir, puis de la revoir vient de me foutre une petite claque en la voyant si rancunière avec moi. « Passe une bonne fin de soirée Leo.  » je ne l'avais pas appeler comme ça depuis longtemps, à croire que c'est sorti tout seul de ma bouche.

J'aurais voulu pouvoir éviter son regard, mais j'étais comme hypnotiser. Je le regardais et je me souvenais de nos bons moments, pendant une seconde, puis de tout nos mauvais. Je ne me souvenais plus que de ça au final, de comment on c'est quitté. Lui me tournant le dos, moi sans explication. J'avais le sentiment d'avoir perdu mon temps, et je détestais perdre mon temps plus que tout. J'étais resté trop longtemps, je me suis mise trop à l'aise dans une petite vie qui ne m'appartenait pas vraiment. Car c'est vrai, je n'étais qu'une touriste. Je visitais mon frère, je passais en coup de vent, mais je l'ai rencontré et une petite visite c'est transformé en vacance prolongé. 4 mois. Toute une vie pour moi. « Bravo. » Dis-je, le ton rempli de sarcasme. Il n'avait pas eu de respect quand notre relation c'est terminé, mais c'est pas grave. Je détournais mon regard vers ma clope qui commençait à s'éteindre, alors je me dépêchais de tirer un long coup dessus. J'aurais voulu être ailleurs à cet instant. Ou trois ans plus tôt. Peut-être que la moi de l'époque saurait comment gérer cette situation. Aujourd'hui, je ne connaissais plus Lukà. Je ne savais pas comment il allait réagir, ou même ce qu'il voulait me dire. J'avais envie de lui crier crache le morceau, mais je ne savais pas comment il allait le prendre. Je n'étais plus la même personne qu'avant moi aussi pourtant, toujours aussi inaccessible oui, mais différente sur tellement de point. « Lukà... » Je déposais une main sur son bras. Je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, pas après qu'il m'est appelé Leo. Pas après trois ans. « Je veux juste... Je veux juste savoir pourquoi. Tu dois peut-être te dire qu'après trois ans ça n'a aucune importance, mais ça en a. Alors s'il te plaît... Ne me tourne pas le dos. »

mixing vodka and emotions.Je voulais être à la fois au plus près d'elle, sentir de nouveau son parfum, la chaleur de son souffle sur mes lèvres mais aussi ne pas la voir, partir loin d'elle, j'ai rompu avec elle parce qu'elle était un véritable mur avec moi et je ne pouvais pas continuer dans une relation aussi instable que ça, j'n avais ps le cœur bien que Leonor ait vraiment comptée. Je comprend cette froideur sortant de ses lèvres, elle m'en veut d'avoir rompu mais elle ne m'a pas retenu il y a trois ans pour avoir des explications, elle m'a laissée lui tourner le dos et c'est tout donc je peux comprendre et je passe au-dessus parce que ce soir j'ai vraiment pas envie de m'engueuler avec elle ou quoique ce soit. Et je me rends compte que je suis vraiment ma à l'aise face à elle, plus je fixe son regard qui m'a tant fait chavirer, plus je me sens mal et je finis par détourner mon regard, lui disant que je devrais y aller et je lui tourne le dos après trois ans de nouveau en lui souhaitant une bonne soirée pour partir le plus loin possible d'elle mais ce fut plus fort que moi de ressortir ce petit nom qui pendant des mots la faisait sourire, me faisait sourire. Je sentais sa main se poser sur mon bras, je me retournais quand je l'entendais prononcer mon prénom puis me regardant dans les yeux elle voulait que je reste, que je ne lui tourne pas une nouvelle fois le dos, elle voulait des explications. Je soupirais « T'aurais du me demander les explications quand je t'ai quitté Leonor, ça aurait été tellement plus simple, là.. je sais pas comment me comporter, je pensais pas que tu reviendrais vers moi.  » lui dis-je posant mon regard dans le sien avant de poursuivre après quelques secondes de silence « Si je t'ai quitté.. c'est.. à contre-cœur. Je pouvais plus continuer dans une relation aussi instable, en face de moi j'avais sans arrêt un vrai mur. » ça pouvait faire mal à entendre mais c'est elle qui voulait des explications.

J'avais vécu des soirées plus joyeuse dans ma vie. C'est vrai, je n'avais rien consommé, mon cavalier (toujours dans le placard) et moi étions rentré dans une colère noir et me voilà, dans le froid, en face de Lukà. Il n'a jamais su à quel point il m'avait blessé, je ne lui avais jamais dit. Et puis, j'étais parti sans demander mon reste moi aussi. Moins de deux jours après notre rupture, j'étais dans un avion vers une destination quelconque. Je reprenais mes vieilles habitudes, seulement cette fois j'avais le cœur un peu plus lourd. Et me revoilà au point de départ. Les insultes de Malachy n'étaient rien comparé à ce que me disait Lukà. Je voulais des explications, je méritais des explications. Mais ce n'était pas ce que je voulais entendre. J'aurais sûrement préféré entendre qu'il était tombé amoureux d'une autre fille, qu'il m'est quitté parce que j'étais " un mur". C'était donc ça les conséquences, conséquences de m'être construit des protections après ce qu'il m'était arrivé. J'avais réussi au final, à me détacher de mes émotions, à m'en foutre complètement vu qu'il m'avait quitté pour ça. Mais pas assez pour ne pas en souffrir. « Wow. » Une larme coulait sur ma joue, et je me dépêchais de l'essuyer. Je ne pleurais pas devant les gens, pas devant lui, jamais. Je réalisais que ce qu'il m'avait dit m'avait touché, profondément, et j'étais en colère. Frustré. C'est comme ça qu'il me voyait, comme une femme froide et distante, un mur ? « Oh moins maintenant je sais. » Je lui tourne le dos, préférant regarder le mur à cet instant. Je pleure, ouais je pleure. Parce que c'était de ma faute en fait. Que j'avais tout gâché, que c'était moi le problème et pas lui. Lui... Lui il était normal, un mec normal qui voulait une fille normal, pas une fille brisée qui garde tout pour elle. « C'était tellement plus facile quand je pouvais... T'en vouloir à toi. Mais c'est de ma faute. » Un sanglot m'échappe, mais je l'étouffe. Je ne voulais pas qu'il me voit vulnérable, fragile. Je ne voulais pas qu'on puisse me voir comme ça.

mixing vodka and emotions.Ça faisait presque mal de lui dire le pourquoi du comment, elle avait voulu que je reste, que je ne m'éloigne pas d'elle, elle avait retenu mon bras pour que je ne lui tourne pas le dos et que je lui donne des explications sur notre rupture mais j'aurais dû refuser. J'ai clairement vu cette larme couler le long de sa joue et je sentais mon cœur se tordre, elle l'essuyait presque aussitôt qu'elle sentait la tristesse sur sa joue, c'est la première fois que je la vois ainsi, si mal, si triste. « Leonor...  » commençais-je par dire puis lorsqu'elle me disait que maintenant elle était fixée et qu'elle me tourne le dos, je ne sais plus quoi faire, la laisser ainsi, partir loin d'elle et que cette fois ce soit elle qui me tourne le dos, non je ne referais pas cette erreur. Je sens une légère saccade dans sa voix quand elle me fait comprendre qu'elle réalise qu'en vérité c'est elle la fautive et je viens la contourner pour me mettre face à elle, elle pleure « Ce qui est fait est fait Leonor... tu étais comme tu es et je me suis peut-être trop projeté dans le futur avec toi alors que je me suis vite rendu compte que t'étais introvertie. » je relevais son visage en appuyant mon index sous son menton, je fixais son regard et sans savoir pourquoi je venais la serrer contre moi, la voir comme ça m'était insupportable « Ce n'est pas de ta faute... arrête de t'en vouloir.  » lui dis-je frottant une de mes mains dans son dos.

Je ne m'étais jamais montré aussi vulnérable auprès de quelqu'un d'autre que mon frère. Je n'avais pas pleuré devant un homme depuis... Depuis Wolfgang. Et j'avais fais tellement d'effort, pour être la femme que je suis aujourd'hui, que oui, ça me blessait d'entendre que j'étais un mur. Je ne pensais pas que je serais considéré comme ça, je me voyais comme une battante, pas comme une armoire à glace. Alors ouais, j'étais blessé, j'en avais les larmes aux yeux. C'était justifié. Et le connaissant, il allait se sentir mal, se sentir coupable. Il ne voulait pas me blesser, il avait dû me croire assez forte pour encaisser, ou peut-être qu'il n'y a juste pas pensé avant de le faire. Je ne savais pas quoi dire, je n'arrivais pas à réfléchir, tout ce que je pouvais faire c'était ressentir tout ce qu'il me faisait ressentir. Je ne pouvais pas retenir mes larmes. Je fermais les yeux, je ne pouvais pas non plus lui faire face, mais il me tenais. Il me prenait dans ces bras et je pleurais de plus belle, jamais je n'avais été comme ça. C'était horrible. « Arrête... Arrête Lukà tu ne peux pas comprendre. N'essaie pas de me consoler. » Il ne pourrait pas comprendre, parce qu'il ne savait pas la moitié des choses qu'il m'était arrivé. Je lui avais dis si peu. Le pire dans tout ça, le pire c'est que j'avais eu des sentiments pour lui, tellement fort. « J'étais tellement en colère contre toi et maintenant... Je ne sais plus quoi ressentir. Je ne sais plus quoi ressentir pour toi. »

mixing vodka and emotions.Je devais bien avouer que c'était la première fois que je voyais Leonor dans un tel état, jamais elle ne s'est montrée aussi ouverte avec moi et quelque part, ça fait du bien de voir ce mur de pierre se briser, c'était ce que je désirais dans notre relation mais malheureusement elle n'a pas réussis à se briser comme je le voulais, c'est le pourquoi du comment, la raison de notre rupture. Elle m'a tournée le dos, je ne l'ai jamais vu dans un tel état et ça me fait mal de la voir ainsi, je n'aime pas non, c'est pourquoi je viens vers elle pour mettre en face et je la voyais pleurer, légèrement certes, mais pleurer et je me sentais mal de lui avoir dit pourquoi j'avais rompu avec elle et je crois que c'est plus fort que moi, je viens la serrer dans mes bras. Je la sentais pleurer de plus belles et si elle en avait besoin qu'elle le fasse, moi je voulais la consoler, la réconforter, au fond c'était pas de sa faute, c'était ma faute, c'était moi qui avait rompu parce que j'avais juste visé trop haut avec elle. « Si. Je n'aime pas te voir comme ça.  » lui dis-je alors que je la sentais me repousser, elle ne voulait plus de ce contact avec moi et je pouvais comprendre, qu'elle se montre si faible, elle n'aimait pas ça mais c'était plus fort qu'elle, trop submergée par les émotions et peut-être que la consommation d'alcool aidait aussi. Ce qu'elle me sort ensuite me fait me sentir encore plus mal, enfin je ne sais plus trop quoi penser, elle ne sait plus ce qu'elle doit ressentir pour moi « Je.. je sais pas quoi dire Leonor, je n'aime juste pas te voir dans cet état et je culpabilise de t'avoir dit la raison du pourquoi je t'ai quitté, je n'auras du rien te dire. Peut-être au final te laisser ce sentiment que tu es en colère pour moi aurait été plus simple.  » finissais-je par lui avouer, m'adosser à mon tour sur le mur et je sortais une nouvelle clope, j'en avais besoin oui.