Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLEMY - j'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien - Page 2
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LEMY - j'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien

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Tu étais les barreaux d'une prison. Ceux qu'on déteste, qu'on veut casser, les voir se barrer. Ceux qui sont trop fort, ceux qui nous mettent en colère, ceux qu'on embrasse de désespoir. Ceux qui nous font perdre la tête, ceux qu'on ne pouvait pas prédire. T'étais les barres de fer, faisant de Romy ta prisonnière. Tu la scellais de tes yeux, ton regard trop perçant et insistant. Tu la voyais, résignée de se battre contre toi et se laissant aller. Elle souriait, parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement. C'est que t'étais quelqu'un d'obstiné, Lewis. Et ça, personne ne pourrait te l'enlever. Pas même l'amour de ta jumelle, pas même le désir de Romy. Et tu la voulais cette dernière, pour elle, à toi. Tu susurrais à son oreille "Très grave, mademoiselle" concernant votre escapade interdite dans les couloirs. Mais t'aimais ça, d'ailleurs, ça t'excitais comme un gosse bien que tu sois déjà venu ici. En fait, c'était de partager ça avec ta brune qui te rendait aussi impatient d'en découvrir toujours plus. Mais tu préférais jouer, l'espace de quelques secondes, tu voulais la faire flancher. Elle devait t'embrasser. Tu ne savais pas pourquoi, ni même ce que ce petit jeu que tu t'imaginais tout seul devait signifier, mais c'était ainsi. Et tu voudrais sûrement qu'elle te rattraper, qu'elle te saute dessus, avec fougue et avec envie. Tu avais peut-être voulu qu'elle te montre quelque chose, qu'elle te témoigne un sentiment, mais elle n'en faisait rien. Même lorsque tu étais parti loin d'elle, tournant ton dos, parti à l'aventure dans les couloirs. Elle se contentait de te suivre, et tu l'observais en tournant ta tête en arrière, l'espace d'une seconde. Mais tu souriais quand même, parce qu'elle marchait las, faisant la mou. Elle était dépravée, un peu comme toi, à moitié déshabillée. Elle ressemblait à une mademoiselle d'honneur, celle qui avait commencé l'adultère avec le futur marié, espérant qu'il partirait avec elle. Mais ce n'était pas le cas, l'homme c'était marié. Et la mademoiselle, à moitié nue, préférait errer à travers le noir en broyant des idées erronées. C'était un joli tableau, peut-être même que ça en ferait une belle scène de cinéma. Parce que les mecs, ils partent toujours avec la mauvaise nana. Bon, si tu revenais à la réalité... ça ne pourrait jamais être le cas de Romy. Elle n'était pas vraiment comme ça, la belle. C'était plutôt le genre à papillonner, ici et ailleurs, pour donner de l'amour éphémère aux hommes de cette terre. Peut-être même quelques femmes. Est-ce que t'avais envie de tout savoir ? Non. Tu l'imaginais simplement avec toi, et ailleurs, ça ne te concernait pas tant qu'on ne te priverait pas de tes droits. "Ce sont de bonnes idées, surtout concernant les sacs. Je pense qu'on peut trouver pas mal d'argent, surtout vu les trous du cul qu'il peut y avoir à cette soirée" que tu lançais en soufflant. Tu ralentissais le pas, tu voulais que Romy arrive à ta hauteur. Et elle était là, à tes côtés, de toute beauté. "Arrête de bouder Oswald, ça te va pas". Tu la taquinais, elle semblait avoir perdu quelque peu sa fougue des secondes précédentes, et sans aucune raison, putain que ça te faisait sourire. T'avais l'impression d'avoir un impact sur ses émotions, et même si ça pouvait sembler malsain, toi t'aimais bien ça. Peut-être parce que c'était la première fois que tu souhaitais qu'une femme ressente pour toi, avec toi, contre toi. Et Romy, tu voulais que ça soit cette femme. Pas une autre, pas ta voisine ou même cette femme que t'avais dragué plus tôt dans la soirée. Non. Tu voulais que ce soit Romy, ou personne.
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j'ai besoin de toi comme d'une infirmière
ROMY & LEWIS

J'erre dans les couloirs sombres d'Harvard, j'erre partout où je vais, sans direction ni destination. Depuis toute jeune, c'est comme si j'avançais sans avancer, je bouge mais je n'entrevois jamais l'arrivée, incapable de voir le cheminement effectué. C'est comme si j'avais été destinée à rester bloquée, toujours en arrière par rapport aux autres. En arrière par rapport à ma soeur, qui a surmonté tant d'épreuves et qui est devenue une jeune femme incroyable. En arrière par rapport à mes amis, qui ont ce privilège de dire qu'ils ont fait quelque chose dans leur vie. En arrière par rapport à Lewis, qui mène la danse, qui marche devant moi. Il me demande ce que je souhaite faire, comme si mon avis importait. On sait bien lui comme moi qu'il n'en fait qu'à sa tête. Il me file entre les doigts, laisse un courant d'air sur le bout de mes lèvres. Il joue avec moi, avec mes réactions car il sait qu'il ne me laisse pas indifférente. C'est probablement ça qui me rend dingue d'ailleurs. Pas spécialement le fait qu'il disparaisse au moment où je le veux le plus. C'est le fait d'être dépendante de sa personne qui me rend folle. Comme si j'avais pas mon mot à dire dans l'histoire. Du coup j'ai pas envie de lui courir après, de lui supplier de m'embrasser et de ne plus me laisser. J'ai pas envie de lui donner ce dont il veut. Je suis pas sa propriété que je sache. Je l'écoute donc que d'une oreille alors qu'il me dit que j'ai eu une bonne idée, de vouloir piquer des porte monnaies. J'acquiesce d'un signe de tête, le regard dans le vide en continuant de marcher sur ses pas. Mais sa dernière remarque me ramène à la réalité, elle me réveille et je tourne les yeux vers lui. « Je boude pas, Holloway. » je lâche dans un haussement d'épaules. Puis je m'arrête, je force à s'arrêter et à me faire face. Les yeux plantés dans les siens, un sourire en coin sur le visage. « Pourquoi j'aurais une raison de bouder ? Je suis pas ta copine, on ne se doit rien tu sais. » je rajoute avec légèreté. Si Lewis veut me laisser plantée aux quatre coins de Harvard, qu'il en soit ainsi. C'est vrai, je suis pas sa copine, il n'a pas d'obligation envers moi. Tout comme je n'en ai aucune envers lui. « Si tu préfère aller piquer des portes feuilles, c'est comme tu veux. Tu m'appartiens pas après tout. » je dis en me rapprochant de lui. N'est-ce pas de cela qu'il s'agit ? Quand il me demande de ne pas bouder, n'est-ce pas par rapport à son petit jeu de "suis moi je te fuis" ? J'ai pas envie de faire semblant de ne pas comprendre ses allusions, j'ai pas envie de faire comme si je n'avais pas senti cette tension qui était née entre nous tandis qu'il me plaquait contre ce mur. « Je ne t'appartiens pas. » je finis par chuchoter, alors que mon visage se trouve à quelques centimètres du sien, mon regard toujours planté dans le sien, défiant. Lewis joue avec mes émotions alors je joue avec les siennes. Je viens lui rafraîchir la mémoire, lui rappeler ce pourquoi il est venu vers moi la toute première fois. Je suis pas une de ces filles qu'il peut manipuler, ou se débarrasser comme un vulgaire objet. Je suis Romy, bordel. Et à Romy, on lui dit pas de pas bouder.

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Tu continuais d'avancer, un pas devant l'autre. C'était marrant, parce que si on voulait faire une comparaison avec le chemin de ta vie, tu étais rarement debout à faire un pas devant l'autre. C'était toujours à reculons, toujours à stagner sur un tapis roulant. T'avais beau courir, rugir ta haine et avoir l'envie d'avancer, t'étais toujours sur ce même tapis, à ce même endroit. Alors ouais, ta vie n'était pas vraiment palpitante comme tu aimerais. Ta vie c'était simplement une boucle qui tourne en rond, sans cesse. Et un jour, tu sortirais de ce rond. Tu sortirais de tout cela, de ta prison infernale. Toi, t'étais pas du genre à rêver de visiter les quatre coins du monde, t'aimais pas cette impression d'être enfermé, qu'importe l'espace de m2 qu'il y avait à visiter. Toujours plus, t'avais besoin de plus. Et tu n'y arrivais pas toujours, et souvent, tu te cassais la gueule contre le bitume. Tu t'amochais, toujours plus. Mais t'avais l'envie, ta liberté, c'était la seule chose qui pouvait compter, à quelques détails près. Et Romy, elle faisait partie des détails, contre ton gré. Tu pouvais pas prévoir, en même temps t'étais pas le genre de gars à planifier ce que tu voulais, ni même à mesurer chaque instant de vie. C'était les choses inattendues que t'aimais, mais parfois, c'était bien loin de tes attentes. Alors forcément, quand Romy s'arrêtait à ta remarque, tu ne pouvais que sourire. Tu t'attendais à ce qu'elle te provoque, tu voulais l'entendre te dire qu'elle voulait que tu l'embrasses. Tu t'attendais à tout, sauf à ces mots qui allaient suivre. Les phrases comme des balles qui transpercent ta peau. Ouais, elle boudait pas Romy. En même temps, à quel moment t'avais osé penser que c'était le genre de nana qui font la tête dès qu'elles n'ont pas de bonbons. Elle était comme toi, et tu devais pas l'oublier. Romy, c'était aussi ce genre de personne à prendre ce qu'elle convoite. Elle souriait, alors forcément, tu ne pouvais que la suivre. Yeux dans les yeux, combat silencieux. Tu le perdais peut-être un peu légèrement lorsqu'elle parlait de copine, de devoir quelque chose. A quel moment t'avais parlé de ça ? A vrai dire, jamais. Mais ça t'irritais, parce que tu ne l'avais jamais pensé. Merde, elle se prenait pour qui à penser avoir une importance pareille. A penser qu'elle avait le droit d'être une copine, autre chose qu'une amie avec qui tu prenais du plaisir. Tu fronçais les sourcils, légèrement. Mais tu restais planté au milieu du couloir, tu ne parlais pas. Pour une fois, tu préférais la fermer et la laisser parler. Pour une fois, tu voudrais pas t'échapper des paroles sanglantes qu'elle voulait te lancer au visage. Parce que à cet instant, tu ne t'y attendais pas. Ou plutôt, tu ne pensais pas que ça pourrait t'énerver, ni même atteindre le grand Lewis Holloway. T'étais joueur, mais t'étais jamais perdant. Alors forcément, tu lui appartenais pas. Toi, t'étais libre de faire ce que tu veux, d'aller où tu veux. Romy, elle avait aucun droit sur ça. Puis d'ailleurs, ce soir, si t'étais là c'était avec elle. Alors aller piquer des portefeuilles sans elle, ça n'avait pas vraiment de sens. Pourquoi elle prenait la mouche, pourquoi elle faisait la meuf. Le genre qui te reproche tout ce que tu peux faire, tout ce que tu peux dire. Mais tu ne flanchais pas, tu restais face à elle, la tigresse. Elle s'approchait, sûre et féline, prête à te croquer. Mais tu ne bougerais pas, d'ailleurs, tu ne parlerais pas. Tu sentais ta mâchoire se contracter légèrement, parce que ça te faisait chier. C'était quoi cette conversation, c'était quoi les insinuations. Merde, merde, merde. Et là, c'était sûrement les mots de trop. C'était la phrase à ne pas dire. Comment ça, elle ne t'appartenait pas ? Comment ça, elle pouvait être aussi sûre de soi ? Tu ne flanchais pas, d'ailleurs, tu ne parlerais toujours pas. Romy, à deux pas de ton visage. Elle avait raison, entre vous, c'était une amitié et quelques orgasmes. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Mais au fond de toi, t'avais envie que ce soit le cas. T'avais envie qu'elle te dise qu'elle était tout à toi. Tu voulais qu'elle te le murmure, tu voulais même l'entendre crier après ton nom. C'était l'apocalypse, c'était les contradictions. Que faire, que dire. T'étais impulsif, et là, elle t'avait ôté les mots de la bouche. T'étais pas le genre à rester comme un con, mais là, t'étais penaud devant la grande Romy Oswald. C'était pas ton genre, et tu finissais d'ailleurs par vite te reprendre. Ton visage qui auparavant était fait de sourire et d'amusement, t'étais rapidement devenu froid et distant. Elle t'appartenait pas ? Tu ne lui devais rien ? T'avais envie de te casser, de la laisser là. T'avais envie de l'embrasser. Mais finalement, sans qu'elle s'y attende t'attrapais sa taille et tu venais la plaquer contre le mur. C'était sec, mais tu n'étais pas non plus violent. Parce que t'avais beau être piqué à vif, tu ne frapperais jamais une femme. En fait, tu ne frapperais surtout jamais Romy. Tu l'espérais, et tu te retenais. Lewis, t'étais un gentil, mais parfois, ton impulsivité te faisait faire des conneries. Dos au mur,  tu venais attraper les bras de Romy qui se devait impuissante contre ton poids. Tu rapprochais ton visage à quelques centimètres du sien, le souffle s'écrasant contre sa peau. Yeux dans les yeux, tu lui murmurais. "Alors, qu'est-ce qu'on fait là ?". C'était vrai, c'était quoi la raison ? Puis d'ailleurs, pourquoi elle était pas déjà partie ? Tu venais l'embrasser, légèrement. Tu posais tes lèvres contre les siennes, parce que t'avais envie de goûter l'objet convoité. Tu ne lâchais toujours pas ses mains, et tu te laissais aller à danser avec elle. Bouche contre bouche, souffles mélangés. Puis avec une force insoupçonnée, tu la lâchais. Tu la laissais libre, défaite de ta prison faite de tension. "Alors vas-y, pars si t'en as envie. Je te retiens pas, on ne se doit rien Romy" que tu disais, légèrement, à ton tour.
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ROMY & LEWIS

J'ai jamais été la chose de qui que ce soit. Dès mes premiers souffles, je n'étais déjà plus la fille de mes parents, la soeur de mes frères ou de mes soeurs. Je suis pas la copine de ni même l'amie de. Personne ne me possède. Toutes les personnes qui ont essayé de me dompter au cours de ma vie se sont rapidement heurtées à un mur, à un monstre tout droit sorti de leurs cauchemars. Ceux qui ont cherché à m'adopter pour me modeler à l'image de l'enfant parfaite n'ont jamais tenu plus d'une semaine en ma compagnie. Mes petits-amis qui ont tenté de contrôler mes faits et gestes n'ont vite plus eu de nouvelles de ma part. Je ne supporte pas l'autorité, les règles, les obligations. Je ne supporte pas qu'on se joue de moi, qu'on me considère comme un du ou comme un objet. Alors quand je vois Lewis qui me dit d'arrêter de bouder après m'avoir laissée en plan, après m'avoir rejetée parce que je ne savais rien de ce qu'il pensait, après m'avoir lâchée à plusieurs reprises dans la soirée, oui, j'ai l'impression qu'il me prend pour sa chose. La meuf qui l'accompagne au bal histoire de pas avoir l'air con, qui l'attend patiemment à leur table pendant qu'il va se battre, draguer d'autres filles et que sais-je. La fille qu'il va pouvoir sauter une fois la mascarade terminée, puis quitter ses draps sans un merci ou un baiser sur le front. Très franchement, je me fiche de tout ça. J'ai pas besoin qu'on me prenne avec des pincettes, qu'on me dise des mots doux. Par contre, je refuse qu'on me traite sans considération. Du coup, je monte un peu sur mes grands chevaux, je lui dis que je suis pas sa copine, que je l'appartiens pas. Je le défie, je l'attaque, je le provoque. Je veux qu'il sache ce que ça fait d'être confronté à quelqu'un qui ne va pas dans son sens. Quelqu'un qui te rappelle que tu ne compte pas tant que ça à ses yeux. Bordel j'en sais rien, mais je pouvais pas rester là à rien dire. Je pouvais pas le laisser me parler comme si j'étais une gamine, comme si c'était son droit de jouer avec moi. Je sentais qu'il avait besoin d'un rappel à l'ordre, que je devais lui rappeler qu'entre nous, ça marchait bien parce que je le voulais, parce que je lui demanderais jamais plus que de partager mes nuits. Et c'est ça qui est inquiétant. Alors c'est ça ? On en est arrivés à un stade où on doit se rappeler qu'il n'y a rien de plus entre nous ? Un stade où on sent que nos sentiments nous échappent ? On peut pas le nier, on peut pas nier que ça ne cesse de se compliqué à chaque fois qu'on se voit. Au début on couchait ensemble, puis on a commencé à parler de nos soeurs, puis de nos emmerdes, et maintenant on se dispute comme un vieux couple. Dispute silencieuse, insultes échangées à travers les regards. Je le sens bouillonner face à moi. Il reste muet, mais les muscles de son visage le trahissent. La flamme qui brûle dans ses yeux aurait du me faire rebrousser chemin, lui tourner le dos et partir en courant. Mais je n'en fais rien, car je compte pas déclarer forfait. Moi aussi je peux gagner. Alors Lewis m'attrape contre lui, me plaque à nouveau contre le mur. Je fronce les sourcils sans le lâcher du regard, je veux rester de marbre face à son petit jeu. Mais je peux pas empêcher ma respiration de s'accélérer, mon coeur de palpiter. Ses mains viennent serrer mes bras, m’emprisonnant à nouveau dans son étreinte. J'essaye de me dégager, lui faire savoir que je l'emmerde. Mais je peux pas bouger, je suis bloquée. J'ai envie de rugir, de le pousser, de le frapper. Je me sens piégée, condamnée. Je préfère même pas répondre quand il me demande ce qu'on fait. Il recommence, il s'arrêtera jamais. Il changera pas. Qui serais-je pour tenter de le changer ? Il est comme ça Lewis, il prend ce qu'il veut. Il prend mes lèvres, prend mes mains, prend ma détermination. Je résiste tant bien que mal pour ne pas lui rendre son baiser, mais je sais que j'ai déjà perdu. Puis il disparaît à nouveau. Et je manque de tomber. Il me dit que je peux partir, qu'il me retient pas. J'ai envie de hurler. Les mâchoires serrées, les poings fermés, je dois me retenir de ne pas perdre mon sang froid. « Tu fais chier Lewis. » je lâche, en me baissant pour retirer mes talons. J'ai mal aux pieds, mal au coeur. « Puisque c'est comme ça, j'irais me faire sauter par un mec qui en a vraiment les couilles. » je lui dis, croisant les bras sur ma poitrine. A cet instant là, je déteste Lewis, j'ai envie de le faire disparaître et en même temps, je veux pas le quitter. Je veux pas aller me trouver un autre gars avec qui passer la soirée. Je veux l'aimer à l'en détester. Rien de tout ce que je ressens n'est logique et je reste là face à lui. Il me repousse et j'arrive pas à partir. Est-ce bien lui que je déteste, ou moi-même ? Cette Romy pathétique qui arrive pas à se défaire de Lewis. Je m'insupporte et pourtant je suis là, à presque en redemander plus. Du coup, je fais mine de lui tourner le dos, de marcher pieds nus sur le carrelage en direction de la porte du bal. Je m'arrête, je jete un coup d'oeil par dessus mon épaule. Ma main vient frôler mon menton pour faire glisser la manche de ma robe le long de mon bras. « Ca te dérange pas j'espère ? » que je lui demande. Question rhétorique. Je lui dis que je vais me trouver un autre type pour me donner ce que je veux, je me dénude à moitié face à lui, et je lui demande si ça le dérange. Bien sûr que je l'espère.

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Pourquoi depuis son retour, tout était différent ? Pourquoi depuis que vous vous êtes revus dans ce bar, vos baisers avaient un goût plus pétillant ? Pourquoi la fougue qui vous habitez autrefois avait été plus douce ? Pourquoi ? Pendant un an, séparé loin de l'autre, qu'est-ce qui avait changé ? Tu avais envie de soupirer, tu avais envie de tout éclater. En fait, tu comprenais rien. T'étais perdu dans tes pensées, t'étais troublé dans tes sentiments, t'étais confus sur ce que tu voulais. C'était un tourbillon d'émotions que tu ne pouvais pas expliquer. Alors pourquoi maintenant, pourquoi avec Romy, pourquoi se prendre la tête, pourquoi, pourquoi... Tu pouvais continuer comme ça longtemps, et tu ne comprenais pas ce que t'arrivais. C'était étrange, incontrôlé. Qu'est-ce que ça voulait dire, signifier ? T'avais cette part qui voulait l'embrasser à chaque instant, et lorsque t'étais loin d'elle, tu pensais souvent à elle quand tu fais une connerie. Parce que tu te disais toujours que ça t'aurais plu de le partager avec Romy, parce que tu te disais qu'elle aurait émis un rire, et que t'aurais fait un grand sourire en retour. Parce que tu te sentais bien avec elle, t'avais pas besoin de faire semblant ou bien même de feindre une autre personnalité. Vous étiez pareils, la même graine, alors tout était d'une simplicité et d'une intensité étonnante. Alors oui, votre ressemblance vous donnez cette fougue incomparable, sûrement parce que tu savais dans le fond de toi que ça vous mettez dans des situations complètement folle. Et t'aimais ça, la folie. T'aimais ça chez Romy. T'aimais son rire, t'aimais toucher son grain de peau après avoir fait l'amour. T'aimais l'entendre gémir, t'aimais l'entendre crier. T'aimais son silence, t'aimais ses yeux. T'aimais sa solitude, t'aimais sa fougue. Tu l'aimais, d'une belle amitié, à ta manière. En fait, tu n'avais jamais pensé une seule seconde que ça pourrait être bien plus que tout ça. Ouais, toi tu ne connaissais pas et puis même que tu n'y croyais pas. C'était des conneries utopiques de penser à l'amour, d'imaginer que ça pouvait exister. Et tu te demandais, entre deux pensées de rage, qu'est-ce que c'était d'aimer quelqu'un. D'aimer plus qu'une soeur, d'imaginer avoir une autre personne qui pouvait combler son propre vide intérieur. Est-ce que Romy était de ce genre ? Le type qu'on ne peut rencontrer qu'une fois dans sa vie, comme dans les films ils aiment le dire ? T'étais perdu, perdu et pourtant t'avais la haine. Parce que tu voulais qu'elle soit à toi, tu voulais pas te dire qu'elle pouvait se faire toucher par d'autres mains que les tiennes. C'était difficile, bien que toi-même tu le faisais de ton côté. Elle avait tous les droits, mais quand tu y repensais, tout était comparable à Romy et pourtant, rien ne pouvait l'égaler. Alors c'était à ton tour de te poser des questions Lewis, dans le fond, t'as jamais été le mec méchant. Sûrement un idéaliste du réalisme, un terre à terre mathématicien qui ne voit pas la beauté dans la littérature. T'étais plutôt du genre à penser que la beauté se trouvait dans la physique que dans les métaphores. T'étais pas un romantique, parce que tu n'y croyais pas. Si l'amour c'était de voir le porte-monnaie et de se dire qu'il y avait assez d'argent, c'était possible. Mais si l'amour ça voulait dire d'aimer une personne qu'importe son fric, qu'importe sa folie, qu'importe les différences, qu'importe le sang, tu ne pouvais pas y croire. T'avais jamais eu d'exemples, puis autour de toi, les gens ne faisaient que de se séparer. L'amour ne pouvait pas être simple, et peut-être que c'était une vision trop effrayante. T'aimais l'aventure, mais le genre qui fait mal au coeur, c'était pas vraiment ton truc. T'embrassais Romy et elle te répondait pas. Elle n'appuyait même pas ses lèvres contre les tiennes. Fallait avouer que ça te dégoûtait, tu te sentais tellement rejeté que tu voulais lui crier dessus. Alors te voilà, les yeux allumeurs et la parole légère, vas-y, casse toi Romy et ne reviens plus jamais. Parce que ça serait plus simple pour toi, parce que t'arrêterais de penser à longueur de journée. C'était pas facile d'avoir un cerveau avec un QI plus élevé, ça impliquait une rapidité de pensées excessive, ça voulait dire s'imaginer toujours plus loin. Tu t'interrogeais pour un tout et un rien, donc voilà. T'étais là contre elle, devant elle, avec une et mille questions. Mais tu ne flancherais pas devant elle, parce que tu n'avais pas le droit. Peut-être que tu l'aimais bien, dans l'hypothèse, mais ton amour propre passerait toujours le premier. Toujours. Tu la regardais du coin des yeux, prêt à la voir partir. Tu le savais, t'avais joué au con alors forcément qu'elle allait se barrer Romy. C'était son genre, de toute manière, c'était pas la première fois. Même s'il serait bien trop prétentieux de dire que c'était à cause de toi. D'ailleurs, ce n'était pas le cas et tu le savais. Puis finalement, c'était simplement un envoi au diable. Tu te voyais soupirer, sans trop savoir pourquoi. Tu t'attendais à une baffe, puis même une crise. Mais tu le savais qu'elle valait mieux que ça. Alors elle ne faisait rien. Finalement, elle reprenait la parole pour te dire des horreurs. Ouais, parce que là t'avais pas envie de savoir ni d'accepter. Ça n'avait jamais été un secret, l'exclusivité entre vous, ça n'existait pas. Tu serrais la mâchoire de plus belle. Comment osait-elle te dire ça, maintenant ? Tu l'avais invité elle, ça ne te donnait pas le droit sur Romy, bien entendu.. Mais c'était presque un rendez-vous, dans l'fond. Alors ouais, t'avais pas été le meilleur des cavaliers, mais qu'est-ce que t'y pouvais. Tu bougeais pas, en fait, tu savais pas quoi faire. Tu te sentais bouillir, tu te sentais alarmais. Putain, elle était énervante. Tu soupirais, tu te passais une main sur le visage, elle commençait à s'en aller. Comme un con, tu regardais le mur, et t'allais la laisser partir. Au fond de toi, tu voudrais lui crier d'aller se faire foutre. Mais t'avais pas envie de te battre, t'avais pas envie de lui faire croire que ça pouvait te toucher. Alors tu restais silencieux, c'était la meilleure chose que tu pouvais faire. En fait, c'était la seule chose que tu savais faire avec Romy. Le silence, et rester sur tes gardes. Baisser le mur, c'était trop demandé, c'était trop pour toi que d'imaginer lui dévoiler l'importance qu'elle avait à tes yeux. Tu commençais à faire demi tour en sens inverse du sien, quand finalement, elle te rappelait à l'ordre. Tu la regardais, à moitié dénudée, te questionnant. Elle savait, elle savait. Ça te rendait fou. Il n'y avait pas d'autres mots. "Tu ne m'appartiens pas" que tu disais, les dents serrés. Qu'elle aille se faire sauter, puis d'ailleurs, qu'elle ne revienne jamais. "Qu'est-ce que j'en ai à faire, hein, Romy ?" Tu la fixais toujours, t'avais pas envie qu'elle parte. Elle était à dix mètres de toi, trop proche de la sortie. C'était maintenant, maintenant ou jamais. "Si tu retrouves ailleurs ce qu'on  a pu avoir ensemble, alors qu'est-ce que tu fais encore ici ?" Tu la fixais. Mâchoire contractée. T'hurlais de tes yeux qu'elle se casse, bien que ton coeur l'implorait de revenir vers toi.
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j'ai besoin de toi comme d'une infirmière
ROMY & LEWIS

Tout m'échappe, tout me dépasse. Comme si j'avais raté mon train, comme si j'étais restée sur mon banc, mon sac sur mes genoux à observer les wagons défiler sous mes yeux. C'est mon monde qui s'écroule qui s'émiette. En réalité, non, il n'y a même jamais eu de monde. Il n'y a jamais eu que des moments, des instants que j'ai tenté de saisir, des fractions de bonheur et de malheur mélangés. Je vivais en apesanteur, flottant de personnes en personnes, de planètes en planètes sans jamais trouver où atterrir, incapable de faire le moindre choix. Gamine je planais, adolescente je planais, jusqu'à aujourd'hui encore je planais. Ne jamais se soucier de rien, profiter jusqu'à crever. C'est moi, l'exemple même de l'immaturité à vivre sans la moindre responsabilité. Sauf qu'aujourd'hui, j'ai finalement touché le sol, je dirais même que je l'ai bouffé. Je me suis rétamée sur le bitume, la tête la première suivie de mes sentiments et de mon égo. C'est comme si j'avais enfin un aperçu de ce que ça fait de jouer dans la cours des grands. Finis les petits jeux, les parties de cache cache, la mascarade. On est dans le vrai, dans la réalité. Celle qui fait mal, celle qui détruit. Celle qui blesse et qui laisse comme un goût amer en bouche. Le goût de la défaite et de la déception. Ce n'est que le résultat d'un combat silencieux entre Lewis et moi. Aucun de nous n'a haussé la voix, n'a porté de coup et pourtant, c'était la guerre dans nos regards, la tempête dans nos coeurs. On rêvait d'être vulgaire, de crier notre haine et notre peine, mais on s'est contentés de quelques phrases incendiaires de par leur signification. On se jette notre liberté au visage et pourtant on se retrouve pieds et poings liés, comme s'il n'y avait plus de retour en arrière possible. Chaque mot prononcé scelle notre tombe. Chaque mot prononcé sera amèrement et secrètement regretté. Je revendique mon indépendance, je clame n'appartenir en personne alors que je souhaite juste qu'il m'enferme dans une étreinte dont je ne pourrais me défaire. Il affirme qu'il se fiche de ce qu'il adviendra de moi et de la fin de ma soirée. Qu'est-ce qu'il en a à faire ? Que suis-je pour lui ? qu'est-il pour moi ? A cet instant, j'aurais voulu qu'il se batte pour me garder, qu'il frappe quiconque s'approche de moi, qu'il m'empêche de m'en aller, qu'il déchire ma robe et tout ce qui se trouve entre nous. Mais il reste immobile, prêt à me tourner le dos à nouveau, à son tour. Chaque regard, chaque mot me fait l'effet d'un coup de poignard. C'est un combat silencieux, mais un combat acharné, sans le moindre répit. Quelqu'un qui passerait pas là sans nous prêter la moindre attention n'y verrait que du feu, qu'un couple qui se dit au revoir. Mais un simple coup d'oeil attentif permettrait au plus stupide des Hommes de percevoir la tension entre Lewis et moi, l'ambiance digne d'un Far West. « Je me posais justement la même question. » je lâche dans un haussement d'épaules. Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce que je suis venue faire au bal ? Qu'est-ce que je fais avec Lewis ? Qu'est-ce qu'on fout bordel ? Tous ça n'a pas le moindre sens à mes yeux. Un peu comme si j'avais loupé un épisode de ma propre vie, comme si tout avait basculé en un clignement d'yeux. Car clairement, je ne m'étais pas posé cette question, puisque je ne pouvais pas retrouver avec qui que ce soit ce que j'avais avec lui. Mais ça il ne le saura pas. Trop de fierté, trop d'orgueil. Le coeur et les poings serrés, je dévisage une dernière fois Lewis, comme si je savais qu'une fois la porte passée, notre histoire serait avortée. A peine un semblant de début et c'est déjà la fin. C'est dramatique, mais c'est l'impression que cela me laisse. Peut-être que demain matin, chacun de nous se réveillera en ayant oublié la veille et tout pourra reprendre son cours. Peut-être. « Profite bien de ton bal Holloway. Je suis sûre que tu trouveras une nouvelle baston à commencer, puisqu'il n'y a que ça qui t'amuse. » je rajoute alors que je m'éloigne, faisant référence à notre début de conversation. A ce moment où il m'a dit que le meilleur moment de sa soirée avait été celui où il s'était battu avec un autre mec. Clairement, j'étais venue pour lui servir de déco, de roue de secours, j'en sais rien mais tout sauf de cavalière. Une belle connerie ce bal moi je dis.

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CODES © LITTLE WOLF.
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T'avais envie de frapper partout, dans les murs, dans les vitres, dans les portes. T'avais envie d'évacuer les émotions que tu ne comprenais pas, elles étaient là à aller et venir, tu n'en pouvais plus. La tête embrumée, t'étais perdu au milieu du couloir. Tu ne savais pas trop ce qui se passait ici entre vous, si ce n'était une guerre froide. Elle était composée de vos silences, de vos rancoeurs, de vous. Et c'était une raison suffisante pour ressentir toutes les horreurs qui vous traversez, toutes les larmes de rage qui ne seront jamais déversées. C'était des tirs d'arme automatique, une mitraille qui fend le coeur, c'était des balles empoisonnées, le genre qui font mal au coeur. Parce que ça te faisait mal Lewis, tu te sentais flanchais. T'avais du mal à avaler ta salive, t'avais du mal à quitter son regard. C'était pas qu'un au revoir, et les mots avaient un goût amer lorsque tu les avalais. Elle aussi, elle se posait des questions Romy. Alors était-ce toi le problème ? T'avais vu trop loin, t'avais pensé que le jeu n'aurait aucune conséquence ? Peut-être que c'était la réalité, elle n'en avait rien à foutre de toi. Ouais, qu'est-ce que t'avais d'exceptionnel ? A vrai dire, pas grand chose. C'était ça le truc, dieu il t'avait dans le collimateur s'il existait. Lewis, pourquoi on tenterait de lui faire changer d'avis, c'est le genre de mec qu'on déteste. Ouais, t'étais pas toujours quelqu'un de bien et parfois, tu l'avais entendu bien assez. Était-ce pour cette raison que ton père était parti ? C'était la vision d'horreur qu'il avait en regardant son fils grandir ? Peut-être. Dans tous les cas, tu ne méritais pas de connaître des sentiments nouveaux. Alors au-delà du fait que tu n'y croyais même pas, t'étais pas le genre de gars à qui on donne de l'espoir. T'étais le mauvais, t'étais le mec avec qui on aimait passer quelques nuits pour du bon temps. Ça avait toujours été comme ça pour toi, parce que t'étais un danger, et tu le comprenais. Ta solitude te convenait, et puis Romy, si elle partait, qu'est-ce que changerait pour toi ? Beaucoup, beaucoup et c'était pour ça que t'avais mal au coeur. T'avais la maladie d'amour bien que tu ne t'en rendais pas compte. Alors tu la regardais te dire des horreurs, sans ciller, tu la laissais partir. Elle te montrait à quel point t'étais quelqu'un comme un autre Lewis, et même si tu te sentais différent, fallait pas trop y croire longtemps car ce n'était pas le cas. Alors elle allait se casser, et dans le fond, tu soupirais de soulagement. De dos, elle était belle. Et tu clignais à peine des yeux, profitant des derniers moments où tu avais le loisir de l'observer. Las, tu finissais par tourner les talons. T'irais fouiller les portefeuilles tout seul, gagner un peu d'argent, ça c'était une source sûr. Parce que quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, les sentiments sont éphémères. La richesse, la liberté, eux sont toujours présents si on fait tout pour l'obtenir. Tu relevais la tête, tu te passais une main sur le visage, et t'entendais la porte du couloir claquer. Elle était partie, Romy, et ça te donnait la gerbe comme ça te faisait frissonner.
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