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A plus dans l'bus - Méline

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A plus dans l'bus



✧ Bus, 16 mai 2016. ✧Méline & Noah


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« Et merde, et merde, et merde ». L’interjection se prononce sans cesse dans mon esprit depuis quelques heures déjà. Cette journée est une véritable journée de merde. Ma mustang est tombée en panne ce matin en plein milieu de l’avenue principale. Problème sévère, la pauvre machine a dû être remorquée jusqu’au garage où elle est internée pendant trois jours. Le temps de recevoir les pièces parait-il. Et comme si ça ne suffisait pas, je me retrouve à l’autre bout de la ville, à l’opposé exact de l’université, j’ai cours dans une demi heure, pas mangé, pas bu et je porte encore mon costume De Fursac et ma serviette en cuir du rendez-vous avec le consul. La circulation est bien trop dense pour se risquer à prendre un taxi. Comme tout homme du peuple médiocre et maladroit, je suis livré à moi-même dans cette jungle urbaine. Je dois prendre le bus. Au milieu de tous ces prolétaires, dans cette promiscuité dérangeante. Toutes ces mains de crève-la-faim qui me bousculent, ces regards vides, ces voix et ces ruminements épouvantables. Je dois prendre le bus et c’est la première fois que ça m’arrive : « Un ticket », « c’est deux dollars », « vous avez de la monnaie sur vingt ? ». Qui se promènent avec des billets unitaires ? Je sens au regard noir que me lance le chauffeur que j’aurais peut-être dû faire l’appoint avant de monter. Et puis quoi encore ? Le mec a le cul vissé sur son siège en tissu, il ne va pas se montrer désobligeant et me conduire bien gentiment à bon port. Je récupère mon ticket et tente de le valider. Une fois. Deux fois. Trois fois. Ça ne fonctionne pas. Comment ça marche ? « Dans l’autre sens ! », me crie le chauffeur. Je m’exécute et lui lance un sourire assassin. Sourire que je répercute sur le pauvre idiot qui pouffait de rire derrière moi. Non, vraiment, je ne me sens pas à ma place et tous me donnent allègrement envie de gerber. Je réajuste mon col de chemise, ma cravate, et m’avance dans l’allée à la recherche d’une place. Aucune place assise. Je m’appuie contre l’une des vitres et reste là, priant pour que ce trajet soit rapide, pour que personne ne vienne se réfugier dans mon espace vital. Les odeurs, les cris, le bruit, … Ces gens sont des animaux indisciplinés. Il faut à tout pris que j’embauche un chauffeur de limousine, je ne réitèrerais pas l’expérience une seconde fois.

Je ne reconnais aucun visage. C’est bien le bus qui mène à Harvard ? Un coup d’œil à la carte, effectivement, je ne me suis pas trompé. A la fois, ce n’est pas si étonnant, je dois être le seul Eliot de toute l’histoire de l’université à avoir pris le bus. Il faut que je concentre mes yeux, que j’arrête de les balader dans tous les sens pour éviter l’angoisse. Un point fixe. Face à moi, assise sur son siège comme une princesse sur son trône, une petite brune cachée derrière ses lunettes de soleil jure avec l’ensemble du décor. Je la regarde, sans véritablement la regarder. Manière de m’accrocher à quelque chose d’à peu prés cohérant dans ce capharnaüm. Le bus démarre, avec lui un haut le cœur terrifiant : j’en ai déjà marre d’être ici.






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L'heure de pointe, c'était le pire. Des gens partout, de la basse société à en pleuvoir et ouais, je détestais être dans ce milieu là. Ce que New York pouvait me manquer par moment. Mais le problème de jouer à la riche quand on avait pas un rond, c'était ça. Et ouais, malgré mon dégoût profond pour les transports en commun, j'étais dans l'obligation de prendre le bus. D'un air supérieur, je faisais glisser la carte sur la machine attendant le signal sonore qui m'indiquerait alors que je pouvais passer. Fait. Prenant garde à ne rien toucher je finissais par dégoter une place sur laquelle je prenais soins de poser un vêtement par précaution. Chacun ses microbes, je prendrais pas le risque d'en attraper un. Et même en tentant de faire abstraction du bruit que faisait les animaux autrement appelé humain, l'odeur était bel et bien là. Mélange de transpiration, d'excès d'eau de Cologne et certaine encore pas vraiment identifiable. Dégoûtant. Je replaçais mes lunettes de soleil sur mon nez prenant un malin plaisir à dévisager ceux qui se trouvaient là. Gosses trop bruyant, vieux porc en proie à une calvitie et personne âgées ayant probablement plus leurs place dans une maison de retraire. Mon dieu, vivement que cet héritage nous tombe sur le nez à Lana et moi, j'aurais enfin le loisir d'avoir mon propre chauffeur. Adieu bus délabrés et habitants déjantés. La paix quoi. Le moteur de la machine se déclenchait enfin et.. C'était qui lui ? Le mec hautain dans son costard de bourgeois me regardant avec un semblant d'insistance ? Soupir. Regarde ailleurs. Un ordre pur et simple à vrai dire mais être dévisagée c'était pas mon truc. Alors ouais, obtempères gars, t'as vraiment pas envie de te frotter à moi.
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✧ Bus, 16 mai 2016. ✧Méline & Noah


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L’enfer a un nom et il s’appelle bus n°66. Inutile d’être un géni pour deviner que je ne suis pas à ma place. Y’a ce mioche là qui fait que courir d’une barre à l’autre. Le coup de pied dans ma besace c’était gratuit ? Quel enfoiré ! Ouai, même ce gosse est un putain d’enfoiré. Ta mère aurait dû t’avaler abrutis ! Ce n’est pas mon genre de faire dans la demi-mesure, s’il regarde mes yeux, il pourra lire toutes les insultes que j’ai envie de lui prononcer. Juste comme ça, pour me défouler. Si tant est qu’il sache lire, étant donné la gueule de sa mère je doute qu’il sache même compter jusqu’à trois. Un sourire forcé à son égard : « C’est bon, t’as finit de jouer ?! ». L’air clairement agacé, faussement tempéré. Je me dispute avec un mioche, c’est lamentable. Je sens toutes les réprimandes dans le regard noir que me lance sa mère avant de le prendre sur ses genoux. Et j’y réponds avec toute l’impertinence du monde, je n’ai pas de temps à perdre avec ces miséreux. Et voilà que je me fixe enfin. Sur ce point. Ce n’est pas le plus désagréable, la fille est plutôt jolie. Bien qu’elle ressemble à toutes celles que j’ai déjà pu rencontrer chez moi à Amsterdam ou même ici. L’air précieux, la fausse innocence, comme si le monde lui appartenait. Je distingue du coin de l’œil la petite vieille qui tangue derrière son siège et qui a du mal à se tenir debout. Au moindre coup de frein elle chute, c’est certain. Et la princesse là, face à moi, qui n’en démords pas, qui reste impassible et inflexible. Je voudrais lui cracher dessus, pour la forme, juste comme ça. Je suis trop colérique, je le sais, tout le monde me le répète sans arrêt. Mais ce n’est pas ma faute, s’il y avait moins d’abrutis, moins d’imbéciles et plus de personnes comme moi, peut-être que je ferais l’effort d’être gentil. « Regarde ailleurs ». Sérieusement ? Mon visage tout entier se fige dans sa direction, légèrement interpellé par l’insolence dont elle fait preuve. Cette fois t’as gagné, tu ne sais pas à qui tu t’adresse et encore moins de quoi je suis capable. Des filles comme toi, j’en mange dix par jours et pour les plus chanceuses je me contente de les vomir. Court temps de pause souligné par un regard impassible. Plus sévère que jamais. Histoire d’imposer mon ego triomphant et de la faire redescendre de son piédestal : « C’est quoi ton problème ?! ». Simple question de rhétorique avant de pousser un lent soupir. Je pourrais très bien faire comme si de rien n’était, tourner les yeux et prier pour que ce trajet se termine vite. Mais ce n’est vraiment pas mon genre. La paix ? Un truc d’eunuque. Petit rire narquois en désignant d’un signe de tête le tissu de vêtement sur lequel elle est assise : « C’est marrant, tu mets ça pour te protéger des microbes alors qu’à mon sens, le seul parasite dans ce bus … c’est toi. » Une pique. Toute petite pique. Pas la meilleure de mon répertoire, mais de quoi remettre les bases. N’essaye même pas de rétorquer gamine, j’ai assez de haine à revendre pour déclencher une guerre de position.





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La tornade. Combien de fois m'avais t'on dit : "tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler" ou bien encore "tempère tes paroles, tu vas encore t'apporter des soucis". Ouais mais le problème, c'est qu'agir de cette façon là, ce n'était pas moi. Et de toute façon, je n'avais jamais été vraiment connu pour écouter les conseils qu'on pouvait me donner. Un seul mot d'ordre, agir sans réfléchir. Etre moi, être une Milkovich. Et je me fichais bien d'attirer les regards pleins de représailles de ceux se trouvant non loin de moi. Leurs avis était bien la dernière chose dont je pouvais me préoccuper. Alors non, je ne lésignais pas sur mes mots. Il me regardait, ça me gonflait, je lui faisais savoir. Et puisque la délicatesse n'était définitivement pas une qualité dont j'avais pu hériter, je tapais en plein dedans sans forcément me préoccuper de l'après. « C’est quoi ton problème ?! » Ahah. Il avait osé. Me répondre, c'était pas un choix judicieux. La tempête. J'avais pour habitude de réagir au quart de tour à vrai dire, aujourd'hui ne serait pas l'exception. Faire un scandale dans un lieu privé ou dans un bus bondé, c'était du pareil au même. L'idiotie dont tu fais preuve. Du tac au tac. Et encore, j'avais pas été vulgaire sur ce coup là, pourtant mâcher mes mots c'était pas mon fort. Oh, pauvre petit bourgeois. Détourne le regard maintenant, évite de surenchérir, t'as pas envie de déclencher l'ouragan que je peux être. « C’est marrant, tu mets ça pour te protéger des microbes alors qu’à mon sens, le seul parasite dans ce bus … c’est toi. » Le rictus qui étire mes lèvres, la guerre est déclarée. J'aurais pu faire abstraction de cette vanne sans intérêt mais.. Non. C'était beaucoup moins drôle si je passais dans la phase ignorance à vrai dire. C'est marrant, j'aurais presque pu croire que t'avais un peu de classe et finalement.. Pas. Le bus faisait une embardé, chauffeur probablement pressée de finir sa journée. J'pouvais comprendre, transporter des ploucs, c'était pas le but d'une vie. T'es gentil mais j'ai pas de temps à perdre avec les gars de ta condition. Les pètes secs, c'est vraiment pas mon genre.
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✧ Bus, 16 mai 2016. ✧Méline & Noah


Et visiblement la hache était de loin partie en fumée et la guerre belle et bien déclarée. Hors de question pour moi de me retenir, de faire preuve de bonhomie ou de compassion. J’étais suffisamment excédé par ce moyen de transport pour en plus souffrir l’effort d’une tempérance. Et la vie était bien moins marrante si je ne m’arrêtais pas pour donner la leçon à ce genre d’énergumène sans classe ni éducation. J’esquisse un sourire souligné par un rire jaune à sa remarque sur ma prétendue idiotie. Sait-elle seulement ce que cela veut dire ? Elle se donne des airs de pimbêches faussement effarouchée, ne lésine pas sur les jugements faux et hâtifs et voudrait de surcroit que je la laisse tranquille ? Non vraiment, ce n’est pas le style d’Aremberg : « J’ai la fâcheuse manie de me mettre au niveau cérébral de mon interlocuteur. Question d’éducation. », Dis-je outrancier, haussant une épaule en même temps qu’un sourcil en signe de dédain. Elle avait du répondant, c’était amusant. Mais présentement, j’étais obnubilé par l’idée de n’en faire qu’une bouchée. Une bouchée que je recracherais volontiers à la gueule de cette mère au fond qui continue de me dévisager comme si j’étais le pire des monstres : « J’aime recevoir des leçons … de classe ? (en la jaugeant de la tête au pied, bien sarcastique, pour notifier le fait qu’elle ne l’était pas du tout), de la part d’une fille qui ne daigne pas céder sa place à ceux qui en aurait bien plus besoin ». Evidemment, je fais référence à la petite vieille qui se débat avec les accélérations intempestives du bus. Et puis je finis par la fixer. Cette fille là, qui se prend pour je ne sais qu’elle diva. Je la fixe avec les yeux du tueur à gage et de l’enfant joueur à la fois. Un regard à la fois provocateur, malicieux et plein de mépris. Elle n’aurait vraiment pas dû se lancer dans cette quête houleuse. Bus ou pas bus, j’ai peu de retenue quand il s’agit de remettre les mauvaises personnes à leur place : « Si les gens de ma condition, comme tu dis, ne t’intéressait vraiment pas, tu ne serais pas là à te la jouer comme si tu étais l’une des nôtres. Ton attirail de fausse bourgeoise ne masque en rien le fait que tu sois profondément inintéressante voire excessivement stupide ». Et cette fois, j’engage un pas dans sa direction tandis que des gens montent et m’envahissent de toute part. Ma serviette dans une main, l’autre main tenant la barre d’appuie, je penche ma tête vers elle et lui dit sur un ton faussement confidentiel, l’arrogance d’un Eliot dans chacun de mes mots : « Tu ressemble à toutes celles que j’ai l’habitude de déshabiller sans jamais rappeler. Beaucoup dans le décolté, peu dans la tête. Mais grâce au ciel, tu as été doté d’une belle paire de jambe ». Je me redresse, reprenant mes airs hautains et froids : « Alors, je ne doute pas du fait que tu sache les utiliser quand il s’agit de les écarter, mais présentement, il serait de bonne augure pour toi d’apprendre à te tenir dessus. Comme ça regarde », dis-je en écartant les bras pour lui montrer comment moi je me tiens. Evidemment, tout était dit de tel sorte à ce que je lui fasse sentir que je la prends pour une débile profonde : « Ainsi, tu pourrais laisser ta place à cette gentille dame », le disant bien fort, désignant la vieille de la main, histoire que cette fille se sente obligée de se lever.





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T'es gentil, tu décales et tu me laisses regarder les gens de haut à travers mes lunettes hors de prix. Au final, j'étais pas chiante. Mes jugements étaient dans ma tête, je critiquais le moindre fait et geste mais en silence. Forcément, sans ma clique, je perdais en force et je préférais de toute manière me complaire dans mon monde de peste absolue. Alors non, j'avais pas de temps à perdre avec celui qui osait me parler de la sorte. Dans quel monde vivait-il ? J'étais Méline Carmichael, pas n'importe qui. Et rien que par mon nom, il me devait le respect. Peut être devais-je le lui expliquer mais encore là, je n'étais pas sûre que les faibles capacités de son cerveau lui permette d'assimiler l'information. J'arquais un sourcil, lèvres pincés alors que le mec tout droit sortit d'un magasine gay osait me répondre de la façon la plus arrogante qu'il soit. En réalité, ça m'amusait. Les adversaires étaient rare de nos jours, bien trop rare. Trouver un partenaire de jeu mesquin était plutôt compliqué. Il doit donc être plutôt compliqué pour ta personne de se mettre dans les capacités intellectuelle de quelqu'un d'intelligent. Pourquoi perdre du temps à déblatérer avec une personne dénué d'intérêt ? Aucune idée. Mais c'était ma seule occupation du moment et probablement qu'elle durerait jusqu'à l'arrêt final du bus délabré. La pitié ça fait pas avancer dans la vie. Pourquoi céder ma place ? La vie était une chienne, c'était toujours le premier arrivé le mieux servit et personne de faisait de concession pour personne. Ce n'était donc certainement pas moi qui allait en faire pour la vieille du fond qui ferait mieux de rester en maison de retraite là où elle avait sa place. Je cherchais juste à comprendre le petit peuple. Mais tu me prouves encore une fois le peu d'intérêt que j'ai à vous porter. Et puis quoi maintenant ? On continue à se lancer des piques assassines encore et encore jusqu'à voir le premier à perdre la face ? Crois pas, j'allais gagner à ce jeu là. J'suis bien plus douée que ce que tu as l'ai de penser en réalité. Faut vraiment avoir très peu de respect pour soi pour se laisser toucher par.. Je le regardais avec un petit sourire le pointant du doigt. Toi. Et même dans tes rêves les plus fous mes jambes comme tu dis ne s'écarteraient certainement pas pour ta piètre personne. Entre le pouvoir et l'envie il y a tout un monde. C'est tellement dommage que la compassion ne fasse pas partit de ma vie. Maintenant remballe tes airs hautains et laisse moi de l'air.
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✧ Bus, 16 mai 2016. ✧Méline & Noah


La lutte allait être longue, compliquée et exténuante. Et ça tombait bien, c’était un excellent moyen pour moi de satisfaire mes pulsions destructrices et de tuer le temps dans ce bus maudit. Cette jeune fille me donnait envie de … de prendre sa tête dans ma main et de l’éclater littéralement contre la vitre du bus. Je sais, je sais, la violence c’est mal, surtout contre les femmes. Mais dans ma tête, personne n’entend ce que je te dis. Et je te garantis pauvre conne que si j’en avais la possibilité, je te foutrais le feu, te roulerais dessus et exploserais tes airs hautains à coup de batte de baseball. Mais voilà qu’elle me voit sourire. Je suis obligé de sourire. Ce grand sourire, complètement faux et mesquin, presque psychopathe, qui masque toute la violence de mes pensées intimes. Et elle répond à chacune de mes piques, par une pique nouvelle. Je dois admettre que c’était agréable, j’ai toujours été fasciné, voire excité, par les filles de caractères. Et plus elle y met du sien, plus j’éprouve un malin plaisir à prendre tout le temps qu’il faut pour l’humilier : « il doit donc être plutôt compliqué pour ta personne de se mettre dans les capacités intellectuelles de quelqu’un d’intelligent », je répète en imitant grossièrement sa voix de pimbèche et sa gestuelle, avant de reprendre ma propre voix et mon regard froid : « C’est tout ? T’as pas trouvé mieux ? C’est encore plus ennuyeux qu’un « celui qui dit c’est celui qui est ». Pitié quoi », faignant l’air dépité comme si elle était une moins que rien, sans aucune vivacité d’esprit ni répondant. Et voilà qu’il y a cette vieille dame qui galère sur ses jambes fléchis, et l’occasion rêvée pour moi de remettre en place la petite impertinente en lui filant un court express d’éducation civique : « Non mais, tes parents ton bercé trop prés du mur ou quoi ? Qui te parle de pitié ? C’est de la bienséance, on laisse naturellement la place aux personnes plus âgés. Tes parents ne t’ont donc jamais appris les bonnes manières ? ». Je dois admettre que sa réponse me choquait profondément. Jamais quelqu’un d’éduqué ne pourrait balancer une telle ineptie c’était presque … risible tant c’était absurde : « Excuse-moi ? », dis-je, interpellé par sa remarque sur le petit peuple, me redressant de toute ma stature : « Tu sais à qui tu parles ? ». Non mais sérieux, comment elle a pu me confondre avec l’un d’entre eux ? Et de toute mon impertinence, je décline mon identité, comme on me l’a appris quand j’étais petit : « Je suis Noah Arjen d’Aremberg, héritier de la maison d’Aremberg, fils du duc d’Amsterdam, neveu de sa majesté le roi Willem-Alexander des Pas-Bas et dorénavant, ton pire cauchemar ! ». Complètement vexé par sa confusion, je me jurais à moi-même à ce moment précis que j’allais faire de la vie de cette jeune fille un véritable enfer. Tous les coups sont permis, même les plus bas. Et ça tombe bien, c’est ma spécialité. Penché sur elle, le sourire malicieux au coin des lèvres, je lui susurrer non loin de l’oreille : « Tu n’as pas l’air de te respecter beaucoup, ça ne devrait pas être trop compliqué pour moi de … te toucher ». A ces derniers mots je me redresse avant de reprendre, d’un air exagérément dégouté : « Mais tu me donnes envie de vomir et ce n’est pas le meilleur des préliminaires ». Des gens entrent dans le bus, bousculent dans tous les sens, et moi je me bas avec cette fille et … ok, on va la jouer comme ça : « La compassion ne fait pas partie de ta vie ? Et bien, dommage pour toi, c’est la délicatesse qui ne fait pas partie de la mienne ». Sitôt dit, sitôt fait, voilà que je me dirige vers elle et vient brutalement m’asseoir … sur ses genoux ! Comme ça, sans aucune gêne, aucun respect. Et de l’air le plus ironique du monde, je passe ma main derrière son épaule et lui dit : « Tu devrais raffermir tes cuisses, j’ai l’impression de m’enfoncer dans un matelas en mousse ». Encore une provocation. Et c’est reparti pour un tour.





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C'était déjà bien assez sympa qu'elle lui laisse respirer le même air qu'elle la brune. C'était pas tout les jours qu'un truc comme ça pouvait arriver alors ouais, il aurait du être reconnaissant. Puis au final, Méline, elle préférait tourner la tête pour ne plus avoir à regarder l'intrus qui lui filait très clairement la nausée depuis tout à l'heure. Sérieusement, pourquoi continuait-il à l'attaquer de la sorte ? Il était celui qui avait eu un regard mal placé dès le départ, celui qui s'amusait à lui donner des leçons de vie alors que très clairement, elle se fichait de son avis comme de l'an quarante. Et il perdait son temps puisque l'Américaine n'était pas du genre à descendre de son pied d'estal. Bien au contraire même. Elle campait sur ses positions comme personne et lui faire changer d'avis était une mission que personne n'avait jamais réussi à mener à bout. Et voilà que l'arrogant s'amusait à répéter sa phrase utilisant une voix tout droit sortie d'un dessin animé. Vraiment ? Il n'avait que ça en réserve. La brune, elle pouvait pas s'empêcher de rire devant le ridicule de la chose. Attends, attends.. Tu oses me dire ça alors que t'approches à peine le trois ans d'âge mental ? La blague. C'était digne d'un gamin de s'amuser à imiter les autres. Elle savait même pas pourquoi est ce qu'elle lui accordait un tant soit peu de crédit à l'idiot, elle avait peut être un peu trop surestimé ses capacités à renvoyer la balle. Si tu veux, bercée trop près du mur, finit à la pisse de chat. Si ça peut te faire plaisir continue. En attendant, j'bougerais pas et on arrivera au terminus que t'auras juste utilisé ta salive pour rien. C'était aussi simple que ça. Parce qu'elle allait rester dans ses retranchements et continuerait à prendre un malin plaisir à répondre à toutes ses attaques. Le seul truc était que l'issu serait la même. Elle aurait gardé la même place jusqu'à la fin et tout ça n'aura été qu'une énorme perte de temps pour lui. Et quand il reprenait la parole, elle ouvrait grand les yeux prenant un air gênée. Oh pardonnez moi votre altesse. Il veut jouer ? Jouons. Elle pouvait les sortir les grands mots, sans grande difficultés. J'étais bien loin de me douter que vous étiez le futur héritier du trou du cul de monde. Mon dieu, ça ne me ressemble tellement pas de manquer de respect à un clochard. Petit sourire hypocrite à l'appui et une nouvelle fois, elle détournait son attention de ce "Noah" qui pétait beaucoup plus haut que son cul. Et encore une fois, il venait à parler de sexe, de son envie de vomir et.. Ce mec était-il obligé de s'en arrêt se répéter ? C'était fatiguant. Elle poussait un soupir balançant sa main en sa direction prouvant par ce geste qu'elle n'était absolument pas intéressé par la moindre de ses paroles. Puis pour couronner le tout, voilà qu'il enchaînait une nouvelle pique avant de s'asseoir tranquillement sur les jambes de la brune. Oh, je suis tellement vexée. Sans déconner, il avait pas mieux qu'une vulgaire pique sur la sois disant graisse de ses cuisses ? C'était presque déprimant. Et puis, il était vrai qu'attaquer les gens sur leurs physique était en soit un énorme manque de répartie. Le problème maintenant était de le faire dégager d'ici. Et puisque apparemment elle lui donnait la nausée, elle avait la meilleure tactique au monde pour le déstabiliser. Doucement, elle faisait glisser ses doigts le long de son avant bras gardant un petit sourire provocateur sur les lèvres. Je devrais peut être mettre un peu de cuisse dans mes seins tiens. Pas con, vu qu'elle était plate comme une gamine de huit ans. Bref, là n'était pas le sujet. Toujours avec le même air arrogant, elle approchait son visage de celui qui semblait vouloir la tourmentée laissant glisser ses lèvres sur sa machoire avant de rire. Tu veux vraiment rester ici ?
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✧ Bus, 16 mai 2016. ✧Méline & Noah


Je ne sais pas pourquoi je me suis engagé là-dedans. Ça fait passer le temps, c’est plaisant, c’est excitant. Elle a quelque chose d’incroyablement diabolique qui me donne envie de la remettre à sa place, de lui mener la vie dure, de … je ne sais pas. Et puis, je suis foncièrement agacé par ma voiture cassée, devoir prendre le bus, les cours. Il faut que j’expie ma colère, que je désigne un punching ball, un souffre-douleur, quelqu’un sur qui me défouler. Elle mérite cette place. Avec ses yeux mielleux, son sourire narquois, ses airs parfaits de mijaurée un peu salope. Elle mérite cette place là, chacun de ses regards arrogants m’a tordu l’estomac à en vomir, chacun de ses mots, chacun de ses gestes. Tout chez elle pue la prétention et … bon sang ce que je peux adoré me frotter à ce genre d’adversaire. Je lui lance un regard noir, un visage effacé de tout sourire lorsqu’elle se moque de mon imitation et la laisse poursuivre, sans répondre cette fois. Mes yeux qui la fixent suffisent à s’exprimer pour moi, je n’ai plus envie de relever et si elle pense que je vais en restais là … elle se trompe royalement. Ne sait-elle pas encore que je peux me montrer encore plus con que je ne le suis ? Et voilà qu’elle poursuit ses sarcasmes et que moi je m’agace, me mordant la lèvre pour ne pas l’insulter, serrant ma main autour de la barre à laquelle je me tiens pour ne pas lui sauter dessus : « Putain mais … ferme bien ta gueule de …. ». Sentant que je m’égare, que je n’ai plus de contrôle sur mon langage, qu’elle arrive à avoir le dessus, je me stop net. Me redressant, soufflant légèrement, déviant le regard pour tenter de me calmer. Il faut que ça redevienne un jeu pour moi, il ne faut pas que je le prenne autant à cœur. Toucher à mes racines à mon nom, ça me …. Putain, je voudrais t’éclater le crâne pauvre conne. Et je me calme. Doucement. Je réussis à regagner mon sourire en coin malicieux et narquois. J’évite de surenchérir la jouxte verbal, ça ne sert à rien de s’insulter, elle cri aussi fort que moi, ce n’est pas sur ce terrain que je vais gagner. Je préfère les gestes. Je préfère me rendre physiquement insupportable. Je m’assois sur elle et je m’improvise gros con de la journée. Une pique sur la fermeté de ses cuisses, c’est bas, je le sais, mais ça m’amuse toujours. Et je remue dessus, pour bien les lui écraser, pour lui faire mal. Je suis plutôt très grands, maigre et j’ai les eaux pointus, elle devrait le sentir. Je passe mon bras autour de son épaule et suit assis de biais, dos à la baie vitrée. Nos visages ne sont pas si loin l’un de l’autre : « Tu te rattrape bien avec ce joli décolté … ». A cette hauteur, je la vois de plus prés, la matte même sans aucun gène avant d’hausser un sourcil en sa direction. Et la voilà qui me caresse le bras. Et moi déconcerté. Je pensais qu’elle allait me pousser violemment, m’écraser les burnes, me mordre pour que je dégage. Pas qu’elle me caresserait le bras. Je suis allergique à ce genre de contact quand je ne connais pas la personne. J’y suis allergique parce qu’ils me font frissonner. Et je frissonne, et mon regard noirci, et je la déteste encore plus, et je baisse mes yeux vers sa main, mon avant bras, la regardant faire. Avant de relever les yeux vers elle d’un air provocateur. Ma main libre qui tombe au dessus de son épaule vient effleurer du bout des doigts le haut de son sein, le plongeant de son décolté : « Je les trouve …. Parfaits ! », Dis-je en regardant alternativement sa poitrine et puis ses yeux. J’approche lentement mon visage du sien, tandis que ses lèvres caressent ma mâchoire. Je la laisse faire, me rapproche encore, jusqu’à n’être qu’à quelques millimètres de sa bouche, la tête légèrement pencher sur le côté, comme si j’allais l’embrasser. Je lui parle tout bas, sur le ton de la confidence, mes yeux sur sa bouche, articulant chaque syllabe : « Mais tu ne me fais absolument aucun effet ». Temps de pause, là, au bord de ses lèvres. Avant de redresser mon visage en un sourire mesquin. Je secoue mon bras de manière à ce qu’elle retire sa main. Retire également mon autre bras de derrière son épaule et balaye le bus du regard pour voir où nous sommes. J’étouffe, j’en peux plus. Nous sommes loin de l’université. Et nous arrivons à un arrêt, une personne appuie sur le bouton. Tout se passe très vite, je ne prends pas le temps de réfléchir. Je me relève et me tourne vers elle : « L’avantage de ma position, c’est que tu ne fais absolument pas le poids physiquement. Et il est hors de question que je te laisse gagne ». Et là, d’un geste, je l’attrape de force et la porte dans mes bras comme une princesse, la serrant fort contre moi pour ne pas qu’elle se dégage de mon emprise. Elle ne voulait pas se lever, je la lève de force : « Tout va bien, c’est ma copine, elle est juste un peu perturbée ! », je dis sur le ton de la plaisanterie aux autres passagers du bus tandis que je me reçois coups et coups d’ongles sur le visage : « Madame la place est libre », dis-je à la petite vieille un sourire faussement charmeur aux lèvres avant de descendre du bus avec cette jeune fille dans mes bras, qui se débat encore, de faire quelques pas et de la reposer au sol une fois seulement que le bus est partie. Une fois que nous nous retrouvons tout les deux, en bord de route, face à l’immense pont qu’il faut traverser pour se rendre à Harvard : « Un peu de marche, ça va te faire les cuisses », dis-je un sourire narquois aux lèvres avant de l’effacer et de reprendre tout d’un coup un air sérieux : « Tu peux avoir autant de réparti que tu veux, si j’ai décidé que tu ne finirais pas le voyage sur ton siège, tu ne le finis pas sur ton siège. Echec et mat princesse ».





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Elle envenime les choses la princesse. Elle ne se ménage pas pour l'insulter. Tant pis pour la bonne mère de famille qui plaque ses mains sur les oreilles de sa progéniture d'un air indignée. Oh allez pauvre meuf, des horreurs ont bien du sortir de ta bouche aussi. La brune elle provoque autant qu'elle peut, ça fait partit de sa nature, elle aime pousser les gens à bout. Les porter jusqu'au bord du précipice et rire à gorge déployé des méfaits qu'elle accomplit sur les autres. Esprit tordu qu'est le sien. Alors il peut bien user des grands mots, tenter de l'impressionner avec ses titres et toute la bourgeoisie qu'il peut s'accaparer en récitant son nom mais Méline, elle se fiche éperdument de tout ça. Prince de bidule ou clochard des bas quartiers, c'est du pareil au même. Le respect elle ne le donne à personne, pas même à elle même. Et de son air suffisant, elle le titille. Elle cherche ses faiblesses, elle le déstabilise. Oh, elle voit bien qu'elle le prend de court en faisant glisser ses doigts sur son bras. Elle le voit et s'en amuse comme elle s'amuse de tout. Il la cherche, la provoque mais elle est maître de cet art, peu importe sa riposte, elle finira toujours par gagner. Et le fourbe s'aventure sur le même terrain qu'elle, mate sans vergogne le décolleté qu'elle aborde. Si tu crois que ça la gêne, t'es bien loin de la réalité. Elle rit amusée puis se mord la lèvre inférieure quand la main de l'animal vient glisser sur le haut de sa poitrine. C'est un jeu dangereux que tu lances là Noah, la brune elle a pas froid aux yeux, tu ne l'impressionnes pas. Il approche bien trop près son visage du sien, elle plonge ses prunelles chocolat dans celle de l'hautain et masque sa déception à sa dernière pique. Alors quoi, c'est tout ce que t'as ? Si seulement tes frissons ne te trahissait pas. Elle est pas née de la dernière pluie, elle sait quand elle fait de l'effet et même si ça ne dure qu'une fraction de seconde, elle l'a vu dans tes yeux. Il reprend la parole et elle sourit, de la manière la plus sournoise qu'il soit. Que tu crois qu'elle aurait voulu dire. Elle s'abstient pour le moment mais elle remportera la bataille comme à chaque fois. Mais il a plus d'un tour dans son sac le brun, il la tire avec force et la soulève de son siège alors que les portes du bus s'ouvrent dans un grincement insupportable. Connard qu'elle fulmine en sentant la colère faire rage dans son ventre. Ses mains parfaitement manucuré viennent s'abattre sur le visage sans défaut de son tortionnaire. Ne jamais déclencher la tempête sommeillant chez la brune. Elle se démène Méline pour qu'il lâche prise mais si la rage et là, la force non. Et malgré ses efforts, la prise qu'il a sur elle et bien trop conséquente pour qu'elle puisse se libérer. Ses pieds regagnent le sol et le bus a déjà reprit son embardée. Elle bouillonne la brune, il va morfler. Inspiration profonde et elle recule de trois pas. Mais qu'est ce que j'ai là ? qu'elle chantonne de toute sa suffisance agitant devant les yeux du traître un beau portefeuille cuir. Et voilà qu'elle l'ouvre sortant les papiers de l'ingrat continuant à le narguer avec amusement. Quand je perd, tu perds avec moi. Croyais-tu réellement t'en sortir aussi facilement ? La sortir de son siège ne lui fait pas perdre la partie et pendant que tu jubilais en la tenant dans tes bras, elle elle te dépouillait de ce qu'elle pouvait. Tu veux le récupérer peut être ? qu'elle murmure. Assez distinctement pour qu'il l'entende. J'sais pas si tu le mérites. Peut être bien que non.
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