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Noah ¤ Comme une brebis égarée...

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Comme une brebis égarée
Je ne savais même plus ce qui avais finis par me convaincre de venir ? Peut-être était-ce bon pour moi, cela dit sur l'instant, je ne voyais rien de bon à errer d'une pièce à l'autre, avec tous ses bruits qui commençaient très clairement à me déclencher une migraine. Je n'avais qu'une envie : Fuir ! Quitter tous ses regards et ses visages de personne totalement inconnus qui me souriaient et me saluaient, sans que je ne sache trop quoi leur dire. J'étais comme un fantôme, une enfant perdue, seule, dans le noir. J'étais comme piégée, dans une réalité qui m'avait appartenu mais dans laquelle je ne me reconnaissais plus. Je ne désirais qu'une chose : Retourner au Chilie. Dans cette famille Chilienne qui m'avait accueilli à bras ouvert et nourri comme si j'avais toujours fait parti des leurs.
Ici, j'étouffais ! Emprisonnée par le passé d'une jeune femme qui m'était inconnu. J'avais quitté la piste de danse, inspirant à plein poumon l'air frai. Un parfum vint me picoter les narines. Cette odeur ne m'étais pas plus familière qu'une autre, pourtant c'était sans doute la première chose qui me fit réagir depuis mon retour sur le sol américain.
Il semblait me regarder fixement. Sans doute avais-je été trop regardante. Pardon. m'excusais-je aussitôt en détournant le regard. L'idée ne m'avait même pas traversé l'esprit que peut-être je le connaissais. Je reportais mon attention sur mes mains, jouais un instant avec le bout de mes doigts avant de lever les yeux vers le ciel partiellement couvert de nuage et aussi étoilé que la fausse décoration de la salle de bal.


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@Noah Arjen d'Aremberg
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✧Bal ✧Mecky & Noah


Par quelle force mystique est-ce que j’arrive encore à tenir debout et être ici ce soir ? Je n’en sais rien. Absolument rien. Je sens dans mon ventre le creux de la faim de longue date, mes mains tremblent, mes yeux piquent. Mon esprit étourdi par les kyrielles de bouteilles de scotch que j’éventre nuit et jour depuis des semaines. Mon visage dur, creusé, bleuit par la fatigue. Ça me fait bizarre de me retrouver seul depuis le départ de mes amis. Tout est à refaire et je déteste ça. J’avais pris gout à l’idée d’être entouré, quand tout s’est arrêté d’un coup, je me suis senti … abandonné, misérable, un paria. Je ne serais jamais venu à ce bal si Romane et moi ne nous étions pas défiés d’y aller ensemble. J’ai été trop longtemps enfermé dans une putain de relation morbide, je me suis mis beaucoup de gens à dos, j’ai défendu l’indéfendable et j’ai oublié que j’avais 21 ans, plein de fric et le droit de m’éclater. Je suis fatigué d’être enragé contre cette peste dont on ne doit pas prononcer le nom, d’avoir envie de tout éclater à chaque fois que je vois son prénom. Je voudrais qu’elle meurt brutalement avec chacun de mes souvenirs et reprendre le dessus sur ma vie de jeune privilégié. J’ai envie de boire un verre mais je me retiens. Je m’en veux déjà d’offrir à Romane un cavalier cadavérique. Heureusement, il est encore tôt, elle n’est pas arrivée, j’ai le temps de m’adapter, de reprendre des couleurs, de ne plus tanguer.

Il fait chaud, un peu trop chaud, j’étouffe. Je vais fumer une clope sur la véranda : une espèce d’espace vitré à moitié ouvert sur le ciel qui jonche la salle principale dans laquelle les gens se retrouvent pour fumer. Enfin, pour l’heure il n’y a que moi. Et cette fille aux allures de fantôme. Je la fixe parce que je la reconnais au premier coup d’œil, c’est Mecky. Elle ne me reconnait pas. Je la laisse s’éloigner de quelques pas, défait mon nœud papillon, porte une cigarette à ma bouche et marche d’un pas lent vers elle : « Je pourrais presque me vexer ». Un sourire teinté d’espièglerie vient dessiner mes lèvres pâles et après quelques pas, je m’appuie dos à la baie vitrée, de biais face à Mecky qui regarde le ciel : « Qu’est ce qui te tracasse au point que tu en oublie le charmant Noah d’Aremberg ? », feignant l’arrogance, je me dis que c’est la manière la moins solennelle et pompeuse d’amorcer le dialogue entre nous. Et puis, j’ai toujours bien aimé Mecky.






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Les  deux mois que j'avais passé au Chili avait eu le don de me faire prendre compte d'une chose. Je devais véritablement et immédiatement me remettre en question ! Pour qu'aucun de mes amis ne cherchent à me joindre je devais être une sacrée peau de vache ! J'essayais de ne pas trop y penser pour l'instant, cela dit il me faudrait pourtant y songer. Finalement je comprenais de mieux en mieux ce que les médecins voulaient dire par : Peut-être que vous ne désirez pas vous souvenir d'un certains nombre de choses traumatisantes qui auraient ponctuées votre vie.J'avais été furieuse de ce que j'avais qualifiée d'incompétence, cela dit, plusj'en découvrais sur moi, plus je voulais faire table raz, retourner au Chili auprès de cette charmante famille, chez qui j'avais vécu, à qui je m'étais attachée et que j'avais dû quitter bien trop tôt à mes yeux. Comme je le leur avais dit, ilétait hors de question que je ne les revois pas. Ils avaient été là où ma propre famille avaient manqué à l'appel.
Et quelques heures après mon arrivée, me revoilà déjà mêlée à tous ces gens dont les visages m'étaient inconnus. Y compris celui du jeune homme qui était face à moi. Ce dernier me connaissait de toute évidence, cela dit je n'avais pas encore trouvé de façon rapide et efficace sans que cela ne soit gênant pour moi d'annoncer mon amnésie à ceux qui m'abordaient. Au risque de te paraitre grossière... Non, je ne te reconnais pas.  annonçais-je alors avec un haussement d'épaules. Je me demandais s'il me prendrait au sérieux.Je n'étais d'ailleurs pas sur d'y croire moi même sans avoir des preuves valable que la personne face à moi diais vrai.  Je lui fis un mince sourire, hésitant à lui serrer la main, je me contentais de humer l'odeur de cigarette qu'il fumait. J'eus à cette instant une brève sensation de déjà fut, sans pour autant l'assimiler au fait que nous nous soyons déjà croiser pendant une soirée à l'extérieur de la salle de réception. La sensation qui me traversait s'échappa presque aussi vite qu'elle était apparu.Noah... Dis moi est ce que je fume ? Et hum...A quel point est ce qu'on se connait tous les deux ? Autant que cette conversation me soit utile, et si en plus elle pouvait-être agréable, je ne m'en prierai pas.


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@Noah Arjen d'Aremberg
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✧Bal ✧Mecky & Noah


« Au risque de te paraitre grossière, non je ne te reconnais pas ». Mes yeux virent au rouge, mon cœur rate un battement. Mon sourire s’efface et laisse place à un regard noir. Je ne sais pas trop ce que je ressens à ce moment là, ni quoi penser. Est-ce qu’elle fait exprès de ne pas me reconnaitre ? Est-ce qu’elle s’est tapée tellement de mec qu’elle n’arrive même plus à se souvenir de moi ? Est-ce que j’ai changé au point d’être devenu méconnaissable ? Je me redresse contre la baie vitrée de manière à me tenir debout et non plus affalé. Debout autant que possible, malgré mes genoux qui tremblent. Je lâche un rire nerveux avant de détourner le regard, de poser mes yeux à terre, au sol, au niveau de mes chaussures et de mettre mes mains dans les poches. Comme si je m’apprêtais à partir.  Peut-être que j’étais un vrai connard et que tout le monde ici avait finit par se lasser de moi, que tout le monde préférait faire comme si ils ne me connaissaient pas : « Laisse tomber … », je marmonne dépité dans ma barbe. Un brin blessé. Un peu confus. Bref, ce n’était vraiment pas une bonne idée de venir à ce bal en fait, j’aurais mieux fait de vider mon mini bar devant quelques épisodes d’Adventure Time. Cigarette aux lèvres, j’entame un pas en direction de la salle principale, pour partir d’ici, quand j’entends Mecky prononcer mon prénom. Je m’arrête, attrape ma cigarette d’une main, crache la fumée dans l’autre sens et la regarde. Complètement déconcerté. J’essaye de comprendre, mais cette situation et complètement incompréhensible. Je l’écoute me poser deux questions auxquels je ne sais pas vraiment quoi répondre. Je me sens mal à l’aise, j’ai l’impression qu’elle est entrain de me prendre pour un con et je déteste ça. Je tire une nouvelle latte de ma cigarette et fait un pas vers elle. Nous ne sommes qu’à un mètre l’un de l’autre. Je la regarde, je la dévisage, droit dans les yeux. Et je remarque dans ses yeux une certaine forme … de peur ? Quelque chose que je n’avais encore jamais vu chez elle. Comme si elle n’était pas Mecky. Son regard était ailleurs, son regard été complètement différent. Je ne sais pas ce que je dois comprendre de cette déduction, alors plutôt que de répondre directement à sa question, je lui tends la fin de ma cigarette et reprend d’une voix plus neutre : « Tu n’as qu’à … essayer, tu verras bien ». Je mets mes deux mains dans les poches de mon pantalon de costume et la regarde avec encore plus d’insistance : « Je ne sais pas du tout ce qu’il se passe Mecky et je t’avoue que ça m’angoisse un petit peu ». Bref moment de panique souligné par l’une de mes mains qui frotte machinalement mon menton avant de réussir à me calmer. Rien qu’en la regardant. Je me souviens de cette histoire de tremblement de terre, des bruits de couloirs auquel je n’avais prêté aucune attention. Peut-être qu’elle y était ? Peut-être qu’il s’est passé là bas quelque chose que j’ignore ? Je mets un terme à toutes ces questions et décide de prendre un tout autre partie. Celui de la madeleine de Proust. Je m’avance un peu plus vers Mecky et de l’air le plus sérieux du monde, lui dit : « N’attends pas de moi que je te donne des réponses préfabriquées. Je pourrais dire n’importe quoi. Je pourrais dire qu’on est marié, qu’on a un enfant, n’importe quoi, rien ne pourrait te garantir que je dis vrai ou faux. Et ça ne t’avancerais à rien. Je crois qu’à ta place … j’essayerai de me concentrer sur ce que je ressens, là, maintenant, tout de suite. Je me demanderais à moi-même « qu’est ce que j’éprouve à son contact ? Qu’est-ce qu’il m’inspire ? ». Tu n’as pas besoin de moi pour te dicter tes ressentis … C’est comme cette cigarette. Tire une latte, tu verras bien si tu fume ou pas ».




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Comme une brebis égarée
J'étais très confuse depuis mon réveil dans l'une des chambres de l'hôpital de Puerto Montt. Ville portuaire où les secours m'avait emmené en me retrouvant inconsciente dans la forêt où nous faisions tous une randonnée lorsque la première secousse nous avait alarmé. Du moins c'était les conclusions qui avaient été faite, puisque ça aussi, je l'avais oublié. Mais en dépit de ma confusion, je pouvais reconnaitre ce sentiment de frustration et d'énervement. L'avais-je contrarié ? Je me mordais l'intérieur de la lèvre en voyant son expression s'assombrir. J'ouvris la bouche pour m'excuser encore cependant aucun son n'en sorti. Alors, mes lèvres se refermaient l'une sur l'autre et je demeurais aussi silencieuse que songeuse, déglutissant difficilement.
Qu'aurais-je dû lui dire alors ? Lui mentir ? Lui dire que je me souvenais de lui, de son nom avant qu'il ne me le rappelle ? De notre première rencontre ? Des autres, s'il y en avait eu ? Que devrais-je dire au prochain ou à la prochaine qui me poserait la question ? Etait-ce vraiment à ça que ressemblerait ma vie à présent ? Être à l'origine de tant de déception auprès des personnes qui m'avait connu ne me réjouissait pas plus que de rester dans cette ville ! Je le considérais toujours, ou plutôt je le regardais enfin. Il semblait fébrile, tremblant. Quelque chose n'allait pas et je ne me sentais pas de lui demander quoique ce soit.
Pourtant, il partait... Devrais-je le retenir ? Une alarme silencieuse me hurla de le faire alors j'avais repris la parole, lui demandant quelques détails sur mes habitudes de vie. Ma tentative de le retenir avant finalement payer car le voilà qui me refaisait face, avançait même vers moi. Une part de moi aurait voulu reculer, l'autre trouvait cette idée ridicule. Mon rythme cardiaque n'en restait pas serein pour autant. Il me fixait, semblait voir à travers moi. Mes pupilles fixaient un oeil puis l'autre. Puis je me grattais derrière l'oreille, plus par gêne que pour une quelconque démangeaison.
Noah me tend sa cigarette, m'invitant alors à découvrir seule la réponse à sa question. Je tiens la fine et courte tige de tabac de mon pouce et mon index. La regardant d'abord comme hésitante avant de relever les yeux vers le grand brun. Pour être honnête ça m'angoisse aussi... Je laisse la cigarette qu'il m'avait confié se consumer entre mes doigts. Noah reprenait la parole, mais avant ça il s'était encore rapproché de moi. Franchissant la barrière du convenable. Je réalisais à ses paroles à quel point il avait raison. A quel point je pouvais être vulnérable. Je supposais qu'il était digne de confiance, sans quoi plutôt que de me dire tout cela, il se serait simplement contenter de se faire passer pour ce qu'il n'était pas et profiter de ma faiblesse. Ce que je ressentais... Ce que j'éprouvais... songeais-je tout en continuant de l'écouter me donner tous ses précieux conseils. Une sorte de chaleur me montait à la tête. Ciel ! Est ce que je rougissais. Je me mordais de nouveau la lèvre intérieur pour ne pas sourire. Lui dire ce que je ressentais ? Qu'il était trop proche sans que je n'ai réellement envie qu'il ne s'éloigne. Mes copines du lycée serait verte de jalousie de savoir qu'un mec aussi canon me fasse du rentre-dedans. Non... Je ne pouvais pas lui dire ce que je ressentais. Je baissais alors les yeux sur cette fameuse cigarette et la plaçant convenablement entre mes doiigts. Je la portais à mes lèvres. J'avais déjà fumé... Avant... Chez une copine, à New York. Ce souvenir remontait sept ans plus tôt. L'idée n'était pas venu de moi et j'en avais toussé comme jamais. Mais cette fois, l'impression, la sensation que je ressentis fut différente. La fumée ne me brûlait pas autant la gorge que dans mes souvenirs. Je crachais doucement l'air vers le ciel. Enfin quelque chose de familier dans tous ce bazar qu'était ma vie. Un sourire en coin apparu sur mes lèvres. Et comme si cette latte m'avait redonné un tantinet de confiance en moi, je me risquais de lui demander. Pourquoi tu es sorti ? La fête ne te plait pas ? lui demandais-je avant de rectifier. T'es pas sorti que pour fumer en tout cas. T'as l'air... Triste ? Ou... Malade ? Est ce que ça va ? avais-je fini par dire en hésitant longuement avant d'achever ma série de question.

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✧Bal ✧Mecky & Noah


Je sens que quelque chose ne tourne pas rond chez moi quand je prends conscience du fait que je ne cherche même pas à profiter de la situation. Je veux dire, le Noah que tout le monde connait se serait amuser de l’amnésie de la pauvre Mecky. Il aurait joué la carte de la séduction, aurait tenté de lui rappeler leur rencontre passée par des gestes plus que suggestifs. Pourtant là, rien. Je crois qu’une partie de moi l’envie. Envie Mecky. Une partie de moi, aussi stupide et égoïste soit-elle, voudrait être à sa place, avoir tout oublié, tout recommencer. Maintenant qu’elle est là face à moi, plus belle et douce qu’elle ne l’a jamais été, est-ce que j’ai droit de briser son calme ? De lui dire de but en blanc qu’à notre première rencontre on jouait à des jeux dangereux à peine quelques minutes après nos premiers mots échangés ? Avais-je envie de lui rappeler ce qu’elle était pour la plupart des gens, les bruits de couloir, « Mecky couche toi là » ? Pas vraiment. Pas vraiment parce que malgré moi je ressens énormément de respect et de sympathie pour cette jeune fille. Elle est vraie, elle est naturelle, elle ne fait jamais semblant. Elle est plus libre que la plupart des filles que j’ai pu rencontrer ici. C’est aussi cette pensée qui me pousse à partir, au-delà de la vexation. Je voudrais lui dire, « Chère Mecky, tu ne te souviens probablement pas de moi et c’est peut-être tant mieux. Je ne suis pas quelqu’un de très fréquentable, et de toute façon, tu as trouvé la paix à laquelle on aspire tous, tu as le droit à une seconde chance en ayant oublié ton passé. Je n’ai pas le droit de gâcher ton apaisement. Je ne veux pas le faire ».

Elle me retient. Je n’ai pas vraiment envie de partir. Je lui tends la fin de ma cigarette et la regarde l’attraper. Je ne fais que proposer, elle se souviendra de ce dont elle a envie de se souvenir. Tout ce que je sais c’est que là, dans l’immédiat, je n’ai pas envie de la laisser seule. Et je n’ai moi-même pas envie d’être seul. Seul au milieu de la foule d’étudiant qui ne me connaissent que de réputation. Au moins Mecky ne me juge pas. Au moins Mecky elle me prend pour ce que je suis. Je finis mon discours et la regarde amusé fumer la cigarette. Je souris instinctivement en le regardant sourire en coin comme si elle venait de gagner sa plus belle victoire : « La première fois qu’on s’est vu, on a partagé une cigarette », dis-je sur le ton de la confidence. Un léger sourire en coin. Un brin charmeur, mais pas trop. Tout ce qu’il y a de plus convenable : « Autant de question en une seule phrase, calme toi, reprends ton souffle », dis-je en riant légèrement, elle me fait penser à une enfant. Je lui arrache délicatement la cigarette des mains, elle est terminée et parait que ça rend stérile de fumer le filtre. Je l’écrase dans un cendrier pas loin, revient vers elle en lui en tendant une nouvelle : « Je n’ai jamais trop aimé me mélanger à la foule. Je préfère … être ici, en retrait. C’est ce qu’on a fait tous les deux à notre première rencontre. On a abandonné la fête et on est sorti fumer une cigarette ». Je disais cela sur le ton du conteur d’histoire, une partie de moi voulant qu’elle s’en rappelle, l’autre, voulant que ça ne reste qu’une illusion, un lointain souvenir, comme un rêve : « J’ai probablement bu un peu trop de whisky mes jambes ne me tiennent plus », dis-je avant de me laisser glisser au sol contre la baie vitrée et de tendre la main à Mecky pour qu’elle en fasse de même, qu’elle vienne s’asseoir à côté de moi : « Viens, je ne vais pas te manger. Et de toute façon, il n’y a personne de plus intéressant que moi à l’intérieur », dis-je sur le ton de la plaisanterie, exagérant l’arrogance.





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J'étais de moins en moins gênée que son regard croise le mien. Aussi restais-je plus longtemps à plonger mes yeux bleus dans les siens. Son sourire provoque le mien... A moins que ça ne soit l'inverse. Je ne sais pas... Mais l'entendre évoquer ce souvenir me fait du bien. Mon sourire s'ellargit. J'essaie de me revoir, de visualiser ce à quoi il faisait référence. Mais rien... Mon sourire s'évanouie alors peu à peu. J'espérais que mon non verbale ne me trahisse pas (trop). Parce que finalement, faire semblant, j'allais devoir apprendre à le faire si je ne voulais pas avoir à répondre de tout à tous.
Inquiète je l'avais assailli de question et sa remarque me fit rire en même temps que lui. Désolée... m'excusais-je en me mordant la lèvre réalisant qu'il ne pouvait décemment pas répondre à toutes ces questions à la fois. Noah m'expliquait pourquoi il avait quitté la réception, faisant de nouveau référence à notre passé commun. Passé que j'avais oublié. Je scrutais son regard, son visage, ses lèvres qui bougeaient au rythme de ses paroles priant intérieurement pour que ce souvenir me revienne. Mes yeux se baladaient dans le vide, comme si j'étais à la recherche d'un insect puis je clignais des yeux en proie à une légère migraine. Laisse tombé Mickaela... me conseillais-je à moi même.
Tu veux t'ass... allais-je lui proposer alors qu'il se laissait glisser sur le sol. Je lâchais un petit rire voyant qu'il avait anticipé ma question puis je répondis à mon tour gestuellement à son invitation en m'asseyant à côté de lui.
Un sourire en coin se dessinait autour de mes lèvres devant sa dernière réplique. Il n'était pas un peu prétentieux celui là ? Je me tournais un peu plus vers lui et commençais à justifier ma présence à ses côtés.Tu vois quand tu te réveilles ? commençais-je ensuite à lui expliquer tournant ma tête vers lui. ... Que tu essayes de te souvenir de ton rêve et que...  Plus tu essayes, plus tu as l'impression qu'il t'échappe et... Ca te donne la migraine rien que d'essayer. J'avalais ma salive et plissais légèrement les yeux en fixant un point invisible au loin. Eh bien... Ca me fait ça à l'intérieur. poursuivais-je en plongeant de nouveau mon regard dans le sien. Alors... Qu'il y est quelqu'un d'intéressant ou pas. J'ai pas tellement envie d'y retourner. terminais-je dans un soupire.
Le regard de ceux qui étaient déçue que je ne vienne pas les saluer, ceux qui se jetaient dans mes bras en me reprochant de ne pas avoir donné de nouvelle. Tous ceux qui étaient venus m'embrasser en répétant oh combien ils étaient heureux de me revoir. Trop de visages, trop de sourires, trop de bruit. Je n'aurais pas dû venir. Pourquoi avais-je voulu rendre service à celle que j'avais été ? J'étais moi ! Et je pouvais difficilement m'en vouloir à moi même de ne pas m'être rendue à la fête la plus importante de l'année. J'écrasais sur le sol la cigarette que j'avais laissé se consumer entre mes doigts. Tu aurais une autre ? lui demandais-je ensuite avec une petite grimace. J'attendais ensuite sa réponse avant de reprendre la parole. Ta cavalière va te chercher non ?m'interrogeais-je en faisant un léger signe de la tête vers la porte par laquelle nous étions arrivé.


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✧Bal ✧Mecky & Noah


J’étais bien là, avec Mecky. C’était simple, facile, libre. Rien à voir avec le conditionnement social habituel. Je souris, elle sourit, c’est aussi simple que ça. Je n’ai pas envie de rejoindre la foule. Mais je vais y être obligé, il y a ma cavalière, là, quelque part. Je regarde discrètement mon téléphone, pas de message. Encore quelques instants de répit avant de retourner au cœur de l’agitation et du tumulte propre à l’adolescence en pleine expression d’elle-même : « C’est rien », lui répondis-je amusé, en riant comme un enfant : « Tu vas t’assécher à parler aussi vite ». J’avais les yeux qui s’humidifiait presque tant je la trouvais mignonne d’enthousiasme. Un savant mélange d’ivresse, de fatigue, de lumière artificielle et d’amusement. Mecky ressemble à ces enfants qui découvrent le monde, qui vous assaillent de question comme si le temps allait leur manquer pour tout apprendre. Mes mains dans les poches, je reprenais plus calmement, lui expliquant pourquoi je fuyais la réception. La même rengaine, je fuis toujours les réceptions. Depuis la première que j’ai faite à cinq ans. Je déteste le bruit, les apparences, la foule. Toutes ces choses superficielles, sans consistance, rétrograde. Et la remise d’Award, encore une manière de masturber l’ego. Comme s’il n’y avait pas assez de gens imbus d’eux-mêmes dans cette université. Je donnais quelques raisons à ma fuite sans manquer de lui rappeler, avec douceur cette fois, que la première fois que nous nous étions rencontrés c’était aussi lors d’une réception. Nous avions partagés une cigarette. Plus qu’une cigarette, mais ça, je le garde comme un secret, je ne voudrais pas la mettre mal à l’aise. Elle me regardait avec une intensité dingue, comme si elle avalait chacun de mes mots. J’étais presque mal à l’aise d’être autant dévisagé et en souriant, tendant la main vers son visage pour faire dévier son regard de ma peau : « Arrête de me regarder comme ça, tu vas me faire rougir …. ». Tandis qu’elle commençait sa phrase je me laissais glisser contre la baie vitrée lui tendant la main pour qu’elle en fasse de même. Elle s’assoit à côté de moi, j’attrape une cigarette dans ma poche et l’allume. Je la taquine en disant qu’il n’y a personne de plus intéressant que moi à l’intérieur et je réponds à son sourire en coin par un sourcil haussé, de la gentille provocation. Elle se tourne vers moi et moi je regarde devant, le pavé, mes pieds. Je l’écoute attentivement : « Je vois ce que tu veux dire …. ». Je ne sais pas trop quoi penser de cette situation, je n’arrive pas à savoir si je suis content ou triste pour elle. Alors en un haussement d’épaule, je tourne mon visage vers le sien, capte ses yeux : « Parfois c’est peut-être préférable de … laisser couler. De ne pas rattraper le rêve, de le laisser s’évanouir, de ne pas le retenir. Comme tes souvenirs. Tu devrais juste … ne plus te soucier de ce qu’ils pourraient dire, oser parler de ton amnésie, avoir le droit de ne pas en parler aussi et … je ne sais pas. Juste … Ne pas te prendre la tête avec tout ça. Et ceux qui décident de te prendre quand même la tête, beh c’est peut-être une bonne chose que tu ne t’en souviennes pas, ils n’en valent pas la peine ». J’esquisse un léger sourire avant de poser ma main sur sa cuisse d’un geste amicale : « Je te promets de ne faire aucun effort pour te rappeler le passé. On construira de nouveaux souvenirs, c’est plus amusant », dis-je moi-même amusé, un sourire en coin qui se voulait rassurant. Je tourne ma tête devant de nouveau, tire quelques lattes de ma cigarette : « Bien sure, tiens », je cale ma cigarette entre mes lèvres et en attrape une que je tends à Mecky avant de la lui allumer : « T’es plus jolie qu’elle, le choix est vite fait », sur le ton de la plaisanterie, évidemment, taquin comme à mon habitude : « Et toi ? Tu as un cavalier ? Vais-je devoir me battre pour te garder ? », Plaisantin, amusé, petit rire léger.





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Je riais de bon coeur, devant sa réponse, cachant mon visage de mes mains au passage, comme honteuse ou gênée de rire de la sorte. Finalement, il ne lui avait fallu que quelques minutes pour venir à bout de cette armure de convention et de dogme que je tenais à respecter.  Je laissais retomber progressivement mes mains, rougissant de moins en moins. Je réalisais silencieusement, que j'avais commencé à m'éloigner de la norme dès l'instant où j'avais choisi de venir sur la terrasse où j'y avais rejoins Noah. J'y avais d'ailleurs appris avec lui que ce n'était pas la première fois que je quittais ce genre de rassemblement d'étudiants pour trouver un semblant de solitude avec quelqu'un qui fuyait les mêmes choses que moi.
Ce dernier me révélait une part de sa vie que j'écoutais avec une attention toute particulière, ayant la certitude que c'était la toute première fois qu'il se livrait ainsi à moi. Quel aurait été l'intérêt pour lui de se répéter ? J'étais touchée par cette attention, essayant pourtant de ne pas trop le montrer qu'il ne s'arrête pas dans son discours. Je l'imaginais bien se dérober des réceptions auquel l'entraînait ses parents, me souvenant d'ailleurs toujours avoir voulu faire la même chose sauf que ma mère exerçait une pression telle qu'il m'était impossible de fuir.  
Je clignais à plusieurs reprise des yeux lorsqu'il dirigea sa main vers moi m'empêchant de le voir convenablement. Hum... Excusa me m'excusais-je encore en espagnol en riant tout bas. Je cachais mon oeil gauche d'une main penchant ma tête vers lui pour le toiser de l'autre oeil, toute sourire. Noah me fit ensuite par de son avis quant à mes toutes nouvelles et très déstabilisante impression sur le monde qui m'entourait. L'avantage avec Puerto Mont, c'est que là bas, rien ni personne ne me rappelait mon passé. Seuls mes rêves étaient troublants, éveillée, ma vision des choses n'étaient pas parasitées par d'éventuels souvenirs de ma vie passée. Forcément, lorsqu'il me dit de lâcher prise, je songea immédiatement à retourner au Chili où ma vie n'était pas si mal finalement... Mais pourquoi avais-je pris cet avion si je ne tenais pas à avoir certaines réponses ? Je souriais en le voyant allumer la cigarette que je lui avais demandé. Merci. dis-je tout bas entre-ouvrant mes lèvres pour laisser la cigarette s'y caler. J'inspirais lentement pour que la tabac commence à brûler. La fumée me remplissait les poumons, je laissais ensuite ses derniers se vider expirant l'air par la bouche. J'avais l'impression d'avoir déjà vécu cette scène, des images me revenaient, totalement désordonnées. Je le voyais lui, effectuer ses mêmes gestes, je nous voyait plus complice qu'à présent, plus proche aussi. Un jeu de séduction semblait se jouer entre nous... Un long et agréable frisson m'avait traversé tandis que les images s'estompaient. Noah s'était adressé à moi, inattentive, je me répétais machinalement la phrase qu'il avait prononcé. Rougissant autant pour ce compliment que pour les idées qui m'avaient traversé l'esprit. Je ne pouvais bien sur pas m'imaginer à cet instant que ses images et se désir, était motivé par un passé commun qui nous avait déjà conduit sur ce chemin auparavant. Tentant de cacher ma gêne et la coloration de mes joues, je tirais une latte sur la clope qu'il m'avait tendu haussant les épaules pour lui répondre. Tu ne risques rien je n'en ai pas... En même temps, hier à la même heure j'étais encore au Chili alors forcément... expliquais-je avec un petit sourire. ... Du coup c'est moi qui vais devoir me battre pour te garder... avais-je alors ajouté pour reprendre ses paroles.
Je laissais quelques secondes s'écouler et finissais par lui demander hésitante. Dis moi Noah... commençais-je cherchant comment finalement arriver à la question que je souhaitais poser. Je semblais chercher mes mots, alors qu'ils étaient tous là, il m'étais simplement trop dur de les prononcer. Je rougissais de plus belle, me sachant à présent observée. On a été... Intime ? Toi et moi ? me risquais-je alors me gardant bien de lui dire les idées qui m'avait traversé l'esprit plus tôt. Je redoutais également qu'il ne souhaite pas me donner de réponse, cela dit, je ne serai fixée qu'en lui posant la question, ce qui était à présent chose faite...


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✧Bal ✧Mecky & Noah

Mecky a quelque chose de différent. Je l’ai remarqué la première fois que nous nous sommes rencontrés, je le remarque encore ce soir. Elle est tout ce qu’un garçon comme moi peut attendre d’une fille : à la fois légère, sincère, amusante et sexy, séduisante, femme-fatal. Elle allie à la perfection les deux pans d’une même silhouette, Marie et Marylin, Betty Boop et la Fée Clochette. Je l’ai toujours trouvé séduisante, mais ce soir encore plus. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être la situation, le fait qu’elle ne se rappelle de rien, le fait que pour la première fois depuis des semaines je ne pense moi-même à rien d’autre qu’au moment présent. Le balcon est éloigné de la foule, mais seul, je m’y serais senti encore trop étouffé. Alors que là … là c’est différent. Je suis ailleurs, avec elle, hors espace-temps, et je réfléchis de moins en moins à ce qui m’attend dedans. Je capte chacune de ses mimiques, chacun de ses tics, de ses yeux allumés comme ceux d’un illuminé à ses sourires gênés. Elle a beau avoir perdu la mémoire, elle n’en reste pas moins Mecky. Et je sens qu’il y a entre nous une attraction sensible, quelque chose d’assez indicible, évasif, un certain charme érotique. Je la trouve belle, sincèrement. Et je ne retiens plus ma bouche de sourire. Ma bouche de rire. Quand elle parle espagnol sans s’en rendre compte où qu’elle me fixe comme si j’étais un animal de foire. Mes yeux se plissent comme ceux d’un enfant joyeux et je lui offre la cigarette qu’elle me demande. Les mêmes gestes, la même proximité. Le même regard de ma part, intense, direct. Le sourire sur mes lèvres ne s’efface pas et je la regarde recracher la fumée au vent tandis que je m’appuie de nouveau contre la baie vitrée reprenant moi-même le cours de ma clope : « Au Chili ? Tu dois être épuisée », dis-je en haussant légèrement une épaule avant de reprendre un peu plus taquin cette fois : « J’ai toujours adoré qu’on se batte pour moi ». Ma tête appuyée contre la baie vitrée, je la tourne d’un tiers vers Mecky, de manière à lui faire face, mon faciès malicieux, mon aura d’enfant joueur et prétentieux. Je la regardais comme ça un instant, avant de tourner la tête de nouveau, fixant la foule loin devant, le pavé, les gens. Ma clope qui se consume à ma bouche, le silence rassurant. J’apprécie sa présence plus que je ne l’apprécie elle-même. Elle fait partie de ces rares personnes avec lesquelles on se sent bien, même sans rien dire. Un petit rire étouffé m’échappe quand je repense à notre première rencontre, là, tout d’un coup.  Moi je me souviens, je sais ce qu’il s’est passé. Et de ce point de vue là, c’est assez marrant de nous voir tout les deux assis comme ça, presque en inconnus. Comme un appel de phare, mes pensées furent interrompues par Mecky. Je me redressais, tournant ma tête vers elle, l’air interrogateur, la laissant poursuivre son élan. Sa question me fait l’effet d’un frisson dans le ventre. Je ne sais pas quoi lui répondre, comment y répondre. Je ne voudrais pas briser le charme du contexte et le mystère a quelque chose d’assez excitant. Je souris, presque gêné, sans répondre pour le moment. Je tourne les yeux vers ma main qui écrase ma cigarette au sol et laisse le mégot là, avant de revenir vers Mecky : « Tout à l’heure, quand tu m’as demandé si tu fumais, je t’ai répondu d’essayer et de voir par toi-même, alors … ». Appuyé sur mes mains, je m’aide à avancer d’un cran vers elle, de manière à être à côté, tout à côté. Nos genoux se touchent, nos mains ne sont qu’à quelques millimètres l’une de l’autre. J’ai le sourire taquin et les yeux  honteux. Comme si je perdais mes moyens. Je redouble d’effort reprendre mon air assuré et la regarde droit dans les yeux, avant de pencher légèrement ma tête et d’avancer tout doucement vers elle. Je regarde alternativement sa bouche, ses yeux, ses yeux, sa bouche. J’avance doucement, pour ne pas la brusquer. Mais à la fois … je dois admettre que j’ai très envie, depuis une demi heure, de l’embrasser. Mes lèvres viennent délicatement se poser à la commissure des siennes. Un baiser délicat, appuyé, qui savoure l’instant comme un met délicieux. Je poursuis ma course, déposant un second baiser sur sa mâchoire. Un nouveau, toujours dans le même élan lent, raffiné, juste en bas de l’oreille. Je me redresse à peine, ma tête toujours presque emboitée à son cou, je dis à voix basse, presque chuchotée : « Qu’est ce que tu ressens quand je fais ça ? ».




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