Perdu notoire

Perdu notoire

× Castiel & Oliver ×

Je ris de sa réponse alors que je viens de lui défiler un monologue pour, au final, ne rien dire. Parce que ça reste que ça s'explique plus ou moins les goûts. C'est comme demandé pourquoi un tel aime le bleu et que l'autre préfère les chiens... Je sais pas pourquoi je préfères les hommes, je sais juste que c'est le cas, c'est tout! J'ai réalisé assez rapidement que j'avais pas à me prendre la tête avec ça, même si c'est pas tout le monde qui pense que c'est "normal", parce qu'au final, moi, je suis bien dans cette situation.

- Y'a des chances, oui, admis-je. Quoi que ça me spécifierait peut-être quoi te dire. Genre par opposition... Sinon, pourquoi tu me poses la question? Demandais-je.

C'est peut-être seulement de la curiosité, du style je suis limite un extra-terrestre pour lui …ou un cas de rat de laboratoire comme l'autre tends à le penser - genre de pensées que je déteste - ou même, c'est juste pour faire causette, j'en sais rien.

Parlant des diverses maisons, je l'entends me dire qu'il ne connait pas énormement de monde et que ça lui convient, que c'est agréable.

- Je parle un peu à tout le monde qui me cause, mais je peux pas nécessairement dire que j'en connais beaucoup. J'ai juste des connaissances plus fréquentes, disons, fis-je en haussant les épaules. Et ...ouais, l'annonymat, c'est agréable. Je suis pas le genre à chercher à devenir une rockstar pour le plaisir d'être acclamé par la foule.

Déjà avec ces fichus histoires, je trouve que y'a un peu trop de personnes qui savent qui je suis. Le pire étant de venir me faire dire des trucs sur moi, qui ne sont pas vrais, mais dont, limite, on m'astine quand je démends. Apparement je suis pas celui qui est le mieux au courant de ma propre vie maintenant! Stupidité. Je sais pas comment le gratin people fait pour supporter ça, puissance cent milles, sur une base quotidienne. Faudrait peut-être que je demande à Anna si je veux savoir, mais vu son caractère elle me dirait qu'elle s'en fou ou qu'elle porte ce masque doré... C'est peut-être ça la solution aussi.

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Lost.

C'était pas tout les jours que les gens avaient une conversation de la sorte sur l'orientation sexuel de l'un ou l'autre. Surtout que pour le coup la conversation était vraiment louche, et le brun avait du mal à se dire que c'était lui qui avait commencer cette conversation. Sa curiosité le tuera un jour. Mais il était curieux de mieux comprendre, et puis il aimait bien savoir des choses même si pour le coup il ne se voyait absolument jamais avec un type, n'en déplaise à Shun. « Je ne pense pas, y'a rien de particulier chez une fille qui me fait fondre. Je veux dire, pas de caractéristique typiquement féminin. C'est un truc, dans le regard, dans le sourire et la façon de parler. Évidement je préfère les filles mais je vais pas être le genre de type à te dire à quel point j'aime mater des paires de seins toute la journée, même si c'est pas désagréable à regarder. » Castiel souriait bêtement. En y repensant oui c'est beau une fille à regarder nue, et sûrement qu'il les aimait pour ça, pourquoi d'autre? Il mit un peu de temps à répondre à la seconde question, parce que c'était compliqué dans sa tête. « A cause d'un gars que je branche. J'aimerais bien comprendre. Avant que tu demandes, il me branche pas du tout. » On sait jamais, il valait mieux préciser avant. Castiel avait pas envie de dire que c'était Shun, parce qu'au fond, c'était sûrement un secret que l'asiatique aimerait pas que les gens sachent, même si au final ils passaient beaucoup trop de temps ensemble. A entendre Oliver, Castou repensait à sa vie, à ce qu'il était avant que "ça" ne lui tombe sur les épaules. Il soupira doucement en lui répondant. « Il n'y a rien de plaisant à être acclamé par une foule. L'euphorie peut durer quelques secondes, mais après les gens se permettent de vous juger, de croire qu'ils vous connaissent. Chaque médaille à son revers, et je n'y trouve aucun plaisir.» Les conversations un peu philosophiques avaient tendance à relâcher l'attention du brun, même si on pouvait bêtement penser qu'il parlait de sport ou d'un truc typiquement "WH", même si il savait très bien que ça ne le ferait pas avec cette confrérie.

«.»

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Perdu notoire

× Castiel & Oliver ×

Je ris doucement de sa réponse.

- Oui, le "petit quelque chose" qui fait craquer chez une personne, qui fait la différence avec les autres qui l'entourent et que, parfois, on arrive même pas à expliquer, acquiesçais-je. Ça que ce soit chez un homme ou une femme, y'en a toujours. Mais sinon, ça a beau ne pas m'attirer, je sais tout de même reconnaître la beauté d'une femme. Je ne partagerai pas ton attirance pour le corps, mais je saurai apprécier artistiquement parlant, hochais-je. D'ailleurs, je fais affaire qu'avec des filles ses temps-ci, comme modèles, constatais-je tout haut avant de hausser les épaules.

Restant sans réponse à ma seconde question, je laisse le silence s'installer, ce n'est pas comme s'il était obligé de réagir. Cependant, lorsqu'il le fait, je craque un sourire, commençant à comprendre l'intérêt. Objectant à l'avance une possible demande de précision de ma part, je lève les mains, par réflexe, en signe de paix, le sourire un peu plus grand, plus franc. J'ai rien dit.

- C'est déjà pas mal que tu cherches à comprendre et que tu n'aies pas simplement décidé de le rayer de ta vie parce que son attirance ne te convient pas, commentais-je. Malheureusement, y'a pas grand chose à comprendre : tu l'attires comme certaines filles peuvent le faire pour toi. Si tu es hétéro, dis-le-lui et discutez-en si tu es mal à l'aise avec la situation, lui conseillais-je. Lui pourra te dire ce qu'il trouve attirant chez toi. La seule chose à ne pas faire, c'est de jouer avec lui.

Peu importe l'orientation, ou le sexe, ce n'est juste jamais quelque chose à faire. Et malheureusement, je connais...

Discutant ensuite des appartenances aux différentes maisons, le sujet tend vers la tranquillité de l'anonymat et je ne peux qu'appuyer sa façon de voir les choses. J'ai beau être jovial et social, je ne cherche pas les acclamations de foule.

- Je suis bien d'accord. La scène ce n'est pas pour moi, j'ai beau être un artiste, c'est pas mon truc, expliquais-je. Je trouve le prix trop cher payer pour l'instant d'europhie justement.

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Lost.

Rien n'était bien simple à vrai dire, surtout pas ce genre de conversation. Mais ça faisait sourire Castiel de voir le blond lui parler de tout et rien si ouvertement et tranquillement. « C'est préférable non? Je sais pas, mais je pense que ça doit être difficile de bosser si tu baves sur la personne avec qui t'es sensé le faire, non? » Castiel était parfois un peu naïf, il est vrai. Mais il était comme ça de base, et malgré ses années au palais à devoir se méfier de tous ou presque, c'était sa nature qui revenait le plus vite. Il fit un petit sourire en plissant quand meme les yeux en regardant Oliver. Il souriait trop ce blond, et ça se trouvait, c'était à ses dépends. Mais il écouta sagement ce qu'il lui disait, avant de répondre. « Les gens peuvent aimer qui bon leurs semble, tant que c'est dans le respect et dans l'amour, ça me gênes pas. Il sait très bien à quoi s'en tenir avec moi. Je ne veux pas parler de ça avec lui. » Etre mal à l'aise? Parfois oui, c'est vrai, surtout quand il y avait trop de proximité, mais les trois quart du temps Castiel oubliait ce détail malgré lui. Il laissa un petit blanc, s'assurant d'où il emmenait Oliver, manquerait plus qu'il se trompe dans sa propre ville, avant d'ajouter. « Je me dis parfois que ça doit être dur. Être proche de quelqu'un qui t'intéresse, le voir tout les jours, et savoir qu'il n'y aura probablement jamais rien entre vous. ça doit être horrible. » Castiel se sentait coupable pour ça, mais il n'en dit rien, après tout, c'est pas comme si il lui avait demandé d'avoir envie de lui, pas vrai? Il n'avait rien fait pour l'encourager non plus. Ou alors il ne s'en était pas rendu compte? Il chassa ses pensées s'occupant de son compagnon de route, il souriait à pleine dents en l'écoutant. « Parfois les gens acceptent, parce que c'est ce qu'ils veulent, qu'ils travaillent dur pour ça, en sport, ou en tant qu'artiste. Mais quand on ne le veut pas, et qu'on nous l'impose, je trouve que c'est encore pire. Toute façon quand les gens nous force à faire des choses qu'on ne veut pas, c'est toujours horrible. » Bon castiel tu la fermes, sinon on va te prendre pour un pauvre type suicidaire ou je ne sais quoi.

«.»

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Perdu notoire

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Remarquant tout haut que je ne travaille qu'avec des modèles féminins ces temps-ci, je m'étonne de son intervention.

- Ça dépends pour quoi. Si le but est de faire ressortir le sex appeal et l'attrait sexuel de ton modèle et que ça t'attire pas : bonne chance! Mais, sinon, heu... hésitais-je un instant, oui. Oui, ça peut compliqué les choses par moment, admis-je en passant un main à ma nuque.

Oui, parce que, bon, c'est déjà arrivé, je me le cacherai pas. Pas qu'une fois en plus, pas trente non plus, mais j'aurais pu... on aurait pu avoir des problèmes à flancher dans un local loué. Encore heureux qu'on ne se soient pas fait prendre!

- Les gens peuvent aimer qui bon leurs semble, tant que c'est dans le respect et dans l'amour, ça me gênes pas. Il sait très bien à quoi s'en tenir avec moi. Je ne veux pas parler de ça avec lui.

C'est une bonne mentalité. Allez savoir s'il est capable de l'appliquer, mais bon... Si c'est le cas, alors tant mieux! Ça prends plus de monde comme ça sur la planête. Oui, je sais, j'ai des idéaux naïfs, mais ça réglerait bien des problèmes si plusieurs appliquaient le mot d'ordre : Vivre et laisser vivre." Sinon, pour sa situation, il semble dire que tout est clair entre les deux. C'est déjà ça.

- Ça te met mal à l'aise d'en parler avec lui? Demandais-je, un peu curieux en vérité.

Marchant, je le laisse faire en silence, alors qu'il semble tenter de se repérer. Tant qu'il me sort de là et qu'on retrouve l'hôtel, moi je n'en demande pas plus! Lorsqu'il sa voix s'élève à nouveau, j'en reste un moment étonné. Sages paroles.

- Oui, forte chance pour que ce soit difficile, aquiessais-je. Et c'est possible, qu'un jour, il te dise qu'il n'en peut plus et qu'il veuille mettre de la distance, surtout si vous êtes très proches. C'est aussi possible que ses sentiments à ton égard changent. Mais s'il est capable de restez à tes côtés malgré tout... c'est qu'il tient énormément à toi, concluais-je après un instant. Du moins, c'est mon point de vue. Je ne vous connais pas, mais selon moi, c'est ça.

Je pouvais tout aussi bien faire fausse route et me retrouver à parler d'un draggueur pathologique qui a décider de faire de lui sa nouvelle cible et qui ne le lâchera que lorsqu'il l'aura eu. Ou pas du tout et il s'agit d'un de ses amis qu'il ne veut pas perdre dans le malaise que peut causer cette situation.

Discutant d'appartenance aux maisons et des cercles sociaux, il m'avoue bien aimé son anonyma et je ne peux que l'approuver. Je préfère l'arrière-scène, aux feux de la rampe. Je l'écoute parler, hochant légèrement la tête, approuvant ses dires.

- C'est certain qu'y'en a qui aiment ça et qui buchent fort toute leur vie pour y arriver. Seulement, c'est pas tout le monde qui le veut. C'est comme tu dis, se retrouver à l'avant-scène quand on ne le souhaite pas, c'est là que c'est horrible.

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Lost.

Castiel trouvait ce grand blond assez marrant, peut être à ses dépends, il ne saurait le dire. « Dans ces moments-là je suis bien content de mes études. Y'a personne à trouver sexy en histoire, ni en littérature. » Typiquement personnel, mais ça le faisait rire, comme quoi les artistes avaient des trucs chiants dans leurs cursus. Pauvre petit Castiel était un type normal, qui voulait seulement que le monde soit en paix, libre et heureux. C'était évidement loin d'être le cas mais que voulez vous, on peut pas avoir tout le monde de parfait. A commencer par ses pays d'origines. Ni la Colombie ni le Japon n'était très joyeux à propos des personnes homosexuelles. En effet le mariage gay n'est légalisé que depuis très peu en Colombie, alors c'est pour vous dire. Mais soit, ils parlaient de ses problèmes à lui en réalité et Castiel se rendait compte qu'il monopolisait le sujet de conversation. « Un peu, j'aime pas remuer le couteau dans la plaie. Même si au final même sans en parler je le dois le faire. » Castiel était très conscient de ce que ça devait être pour Shun, même si les trois quart du temps il essayait de juste ne pas y penser. « Je déteste ce genre de situation.» A côté dire à une fille qu'elle ne vous plaisait pas et que vous n'avez pas envie de sortir avec elle, lui semblait beaucoup plus facile. Toute façon dès qu'il y avait un ami impliqué dans une histoire d'amour non réciproque c'était toujours le bordel. Il haussa les épaules aux dires de Oliver avant d'ajouter « J'ai du mal à comprendre ça, mais il faut de tout pour faire un monde.» Les feux de la rampe et la gloire... Pas un truc pour Castiel, il était sportif parce qu'il aimait ça, mais il ne comptait pas en vivre, toute façon maintenant c'était tout tracé pour lui, et ça lui allait pas forcément. « On est bientôt arrivé à l'hotel.» Fier de pas s'être perdu dans sa ville, au moins il aurait pas l'air d'un prince débile qui se retrouve pas dans son propre pays.

«.»

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Perdu notoire

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- Ça c'est toi qui le dit, y'en a qui trouve que le cerveau c'est sexy et qui aime le type nerdy, répondis-je en haussant les épaules. Tu étudies en histoire et littérature de... quoi? Demandais-je, curieux. Une époque ou une civilisation en particulier que tu aimes?

Je suis toujours curieux d'entrendre les autres parler de leur passion. Le type de discours n'est pas le même, le regard s'illumine, les gestes se font plus larges ou beaucoup plus précis, le timbre de voix change aussi, débordant d'émotions qui trahissent les émotions que le tout génére. On voit le vrai en chaque personne.

- Un peu, j'aime pas remuer le couteau dans la plaie. Même si au final même sans en parler je le dois le faire.
- C'est possible, admis-je en hochant légèrement la tête.

Je ne le connais que très peu et je n'ai aucune idée de qui il me parle, alors je ne peux pas le conseiller par rapport à leur comportement respectifs ou selon ce que chacun à pu me dire. C'est à lui de voir ce qui est le mieux à faire en ces circonstances, même si, plongé dedans, il ne semble pas trop le savoir.

- Je ne crois pas qu'il y aie vraiment une personne qui aime les situations malaisantes, remarquais-je. J'espère que ça ne gâchera pas votre amitié.

Manquerait plus que ça! Malheureusement, ça arrive parfois. Pour le moment, ça semble être correct, mais combien de temps le malaise pourra durer avant qu'ils n'arrangent le tout ou qu'un des deux concernés ne craque et n'en soit plus capable?

- J'ai du mal à comprendre ça, mais il faut de tout pour faire un monde.
- Chacun son mode de vie, oui.

Pour ma part, on m'en obligeait un tout autre que ce vers quoi je me dirigeait. En décembre dernier, j'étais destiné à devenir policier, tradition oblige. Pourtant, depuis janvier, je parcours un tout autre chemin et contrairement à tout ce que j'avais cru, j'avais même un avenir qui brillait devant moi. On me l'avait tendu sur un plateau alors que je ne m'y attendais pas et je le voyais miroiter, m'attirant avec encore plus de force qu'avant, me poussant à me dépasser, espérant qu'il serait encore là quand je pourrai l'atteindre. Je ne serais pourtant que le rouage d'un entreprise, mais ça me satisfaisait pleinement.

Me faisant remarquer que l'on est bientôt rendu à l'hôtel, je jette un regard circulaire pour me rendre compte qu'effectivement les environs me disent vaguement quelques chose.

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Lost.

Il souriait en l'écoutant parler. Il était parfois un peu étrange le grand blond caucasien, ou comme il allait l'appeler, sa brebis blonde perdue. « Je pensais plus, niveau devoir, personne ne te demande de trouver le sex-appeal de tel ou tel personnage historique. Encore heureux, parce que souvent.. homme comme femme, c'est pas ça. » Castiel lâcha un rire amusé avant de répondre à sa question. « Espagnol et Japonaise. Mes deux origines. Ma préférence va quand même à la culture hispanique, je suis Colombien, alors forcément... Je peux pas être objectif. » Et puis penser au Japon, lui faisait surtout penser à ses futurs responsabilités qui n'étaient pas rien, et ça lui tordait le ventre. Plus le temps passait et moins il se sentait de gouverner tout un pays, il avait déjà du mal à savoir ce qu'il ferait demain. Toute cette histoire avec Shun était un putain de bordel dont Castiel se passerait bien, il était déjà dans la merde, alors en rajouter en plus ne faisait que le stresser d’avantages. « J'espère que Je ne gâcherais pas tout. Je suis doué pour faire exactement ce qu'il ne faut pas. » C'était pas loin de la vérité. Tout ce qui était sport ça allait très bien, mais avec les relations humaines, Castiel était pire que pas doué. Quand on pense que ses deux grand pères sont très doués avec l'image publique et les relations humaines, il faisait assez pitié en réalité le petit Castiel. Ils finissent par arriver devant l'Hôtel, et Castiel sourit à Oliver. « C'était sympas de te parler. Même si au final je t'ai raconté ma vie. J'espère que je ne t'ai pas trop saoulé. Et amuses toi bien.» Castiel ou le mec qui sait jamais où il en est pour rien. Je vous jure des fois il faisait vraiment pitié.

«.»

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Perdu notoire

× Castiel & Oliver ×

Il m'explique ce qu'il entendait en disant qu'il est mieux dans son cursus que dans le mien et je soupire légèrement avec ce qui me vient en tête :

- Je suis certain qu'un de mes profs serait assez cinglé pour nous donnez un devoir du genre... Finis-je par dire en me joignant à son rire.

Vu les travaux étranges qu'on a parfois, on est en droit de se demander qu'est-ce qu'ils ont fumé pour nous pondent des projets aussi tordus. Il m'explique, répondant à ma curiosité, dans quelle branche il navigue, m'informant de ses origines au passage.

-Ha c'est cool! M'exclamais-je. C'est pas mieux justement que ce soit ta culture? Je veux dire... la passion et la motivation doivent être encore plus présentes quand c'est tes origines. C'est pas mieux comme ça?

Je sais pas, ça doit être plus sympa quand tu y trouves des repères. Et puis, quand on aime ce qu'on fait, c'est toujours mieux. Du moins, c'est ce que j'ai expérimenté. Sinon, pour ma part, je suis pas féru d'histoire et j'ai une mémoire de merde pour les noms et les dates, alors l'histoire de mes origines, je les sais moyennement. Je connais quand même un peu du folklore. C’est, à dire vrai, ce qui m'intéresse le plus de mon propre patrimoine. Je me fous de toutes les guerres politiques qu'il y a eu, de l'indépendance et de la prise de pouvoir... mais on me parle des mythes et légendes et ça change du tout au tout. Le mec accroché à l'imaginaire, quoi!

Je tente de répondre aux inquiétudes que semble avoir Castiel au sujet du mec qui s'intéresse à lui. Seulement, j'ai pas la science infuse des relations et malheureusement, je ne connais le brun que de façon très minime et je n'ai aucune idée de qui est son soupirant, alors c'est un peu difficile de vraiment le conseillé. Je tente cependant les généralités.

- Tu le connais, donc y'a des trucs que tu sais que tu ne dois pas faire, j'imagine. Si la situation n'est pas claire, faudra arranger et ne pas laisser de faux espoirs... Comme je t'ai dit, essaie simplement de ne pas jouer avec lui.

Parce qu'au final, ça revient quand même à ça : ne pas jouer, ne pas tenter, ne rien promettre qu'on ne peut pas donner. Si on ne voudrait pas se le faire faire, alors on ne le fait pas. Et ça c'est pour beaucoup de trucs dans la vie.

Parcourant un nouveau quartier, il m'informe qu'on est presque arrivé et je regarde autour pour me rendre compte que ça me dit vaguement quelque chose. J'ai dit que j'étais nul pour l'orientation? Il me laisse devant l'hôtel - au moins ça je reconnais! - s'excusant d'avoir, selon lui, monopoliser la conversation.

- T'inquiètes, c'était loin de me saouler, lui assurais-je. En fait, si tu veux encore parler, je te file mon numéro et tu te gênes pas, lui dis-je en toute sincérité et sans arrières-pensées. Merci de m'avoir sauver et ramené jusqu'ici!

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