FB - make me like you (cooper)

make me like youCooper voulait me donner des nouvelles de lui mais surtout me donner tous les moindres explications qui l'a poussé à s'enfuir comme ça de ma maison. Moi qui lui avait tout donné, malheureusement ça ne s'était pas passé comme je l'aurais espérée. Moi qui avait des sentiments envers le jeune homme, ce n'est pas quelque chose qui était envisageable en le perdant de cette façon. Bref, le voilà en face de moi, confiant comme à toutes les fois. Je savais qu'à l'intérieur, il allait devoir me dire pas mal de choses et ça allait certainement durer plusieurs heures. Me rendant donc vers ma loge, je fermais la porte derrière avant de m'approcher du petit réfrigérateur avant de sortir une bouteille. Cooper Prit donc deux coupes, en remplissait donc une ainsi que l'autre avant de m'en donner une. « Oui… Et je ne sais pas vraiment par où commencer. » Prenant une gorgée, j'ignorais ce qu'il allait me sortir comme explication alors je m'assis donc sur le comptoir. « J'ai tout mon temps. » Croisant les jambes, j'attendais qu'il ouvre la bouche pour en parler. « Je suis conscient qu’il est un peu tard pour te présenter des excuses et aussi pour t’expliquer les raisons qui m’ont poussées à partir. Je te demande pas de me pardonner, mais t’as le droit à la vérité même si elle doit venir avec cinq ans de retard. » Hochant la tête, je ne l'interrompit pas pour autant. « J’ai profité de ta gentillesse et je me sentais coupable. Je me sentais aussi honteux de devoir me reposer sur toi… Il fallait que j’essaie de m’en sortir par moi-même quitte à me retrouver seul. Je n’avais pas le courage de te l’avouer... » Lorsqu'il me sortait sa première phrase, il ne m'en prit pas beaucoup avant que je puisse boire toute la coupe au complet. « Alors je suis parti. J'ai préféré tirer un trait sur cette partie de ma vie dont je n'étais pas fier et t’en as souffert. Et je suis tellement désolé d’avoir agi comme un idiot plutôt que de t’avoir expliqué ça il y a des années. » Plongeant mes prunelles dans les siennes, je pris donc mon courage à deux mains pour lui dire réellement ce que je pensais de toute cette situation là. Quels étaient mes sentiments dans cette chose-là. « Tu te rends compte que tu m'as laissée dans le déni pendant toutes ces années ? Je commençais à avoir des sentiments envers toi puis toi tu t'es foutu de moi Cooper. Je suis prête à aider mon prochain mais pas à me faire ranger à l'écart quand tu n'as plus besoin de moi. Pourquoi t'as pas mis cette honte de côté et de venir m'en parler une bonne fois pour toute ?. »

Willow reste de marbre alors que tu lui déballes ce que tu as sur le cœur la concernant et lui fais partager cette honte que tu ressens à chaque fois que tu croises son regard, que tu ressens à chaque fois que tu repenses à votre histoire et à la manière dont celle-ci s’est terminée. T’es pas idiot, tu sais bien que ça ne sera pas facile de te faire pardonner. Enfin, comme tu le lui dis ce n’est pas son pardon que tu recherches aujourd’hui. Elle a le droit de connaitre les raisons qui t’ont poussée à la quitter de la sorte. Tu choisis donc peut-être mal tes mots, très mal même puisque la belle italienne descend l’intégralité de sa coupe au beau milieu de ton discours, mais tu ne peux cependant pas te montrer plus honnête à son égard que maintenant. Dès lors que tu as terminé, un court silence s’installe entre vous. Elle prend finalement son courage à deux main tout comme tu as dû le faire pour en arriver là et t’explique ce qu’il en est de son côté. Ou plutôt ce qu’il en était. Si tes prunelles étaient toujours plongées dans le siennes depuis quelques minutes déjà, ton regard la fuit lorsqu’elle évoque ce qu’elle ressentait pour toi. Des sentiments qui étaient réciproques à l’époque mais auxquels tu n’as pas voulu faire face. Tout comme elle l’a fait juste avant, tu attends qu’elle termine tout en te pinçant l’intérieure de la lèvre en te retrouvant face à tes erreurs passées. « Tu crois que ça a été facile pour moi ? J’étais encore un gamin à l’époque, un gamin qui n’avait absolument rien mis à part ses rêves et sa fierté. Et là t’es arrivée, tu m’as sorti de cette détresse. » Tu marques une petite pause tout en lâchant un léger soupire bien décidé à lui ouvrir ton cœur après toutes ces années. « Tes sentiments… Je les partageais, mais je ne pouvais tout simplement pas me regarder en face. Je commençais à tomber amoureux de celle dont j’avais profité et à qui je pensais faire pitié. Tu commences à comprendre comment je pouvais bien me sentir maintenant ? »

make me like youLe passé restait le passé, sauf que des sentiments comme ceux-ci ne pouvaient pas s'enfuir du jour au lendemain. Évidemment, j'avais passé à autre chose en côtoyant Tate et c'est ce qui avait fait en sorte que j'ai tout changer sur moi. Dans le temps, j'étais le genre de femme à être renfermée sur elle-même, elle qui n'avait pas confiance et malheureusement pour moi, Cooper avait décidé de jouer de cette faiblesse. Je lui en voudrai toujours pour ce qui s'est passé entre moi et lui sauf que c'est le passé et je ne pouvais pas revenir sur mes pas. J'ai voulu bien faire en l'aidant sauf que aujourd'hui, ça nous rattrapait tous les deux. Voilà que Cooper avait commencer à parler et de s'expliquer sur le sujet. J'étais très intriguée par ce qu'il allait me sortir comme phrase et je ne savais même pas comment lui répondre sans perdre patience. J'ai voulu faire bonne figure au défilé mais ce soir j'ignorais comment cette soirée allait se terminer. « Tu crois que ça a été facile pour moi ? J’étais encore un gamin à l’époque, un gamin qui n’avait absolument rien mis à part ses rêves et sa fierté. Et là t’es arrivée, tu m’as sorti de cette détresse. » Oui, je dois admettre que nous étions tous les deux des gamins. Mes parents adoptifs ne m'avaient pas dit la vérité au sujet de mes vrais parents et voilà qu'ils avaient décidés de quitter Boston pour me laisser le champ libre. Comme je ne voulais pas vivre seule, j'avais accepter l'offre de Cooper. « Ça aurait été quoi de dire un merci avant de te barrer Cooper ? T'es partit en coup de vent comme si t'étais jamais venu chez moi. C'est ça qui m'a fâchée. J'aurais aimer que tu me dise ce simple petit mot et comme ça, on aurait pût nous quitter sans la moindre connerie. » J'essayais de ne pas perdre patience sauf que le moment était propice à cela. « Tes sentiments… Je les partageais, mais je ne pouvais tout simplement pas me regarder en face. Je commençais à tomber amoureux de celle dont j’avais profité et à qui je pensais faire pitié. Tu commences à comprendre comment je pouvais bien me sentir maintenant ? » Je glissais mes mains dans mes cheveux en ignorant quoi lui dire. C'est très difficile de prendre un argument dans ce genre de situation sauf que je laissais mon coeur s'ouvrir aussi à ce qu'il venait de me dire. « Je comprend que tu avais peur de tes sentiments... Mais si on ne se seraient pas vus ici. Tu aurais continuer à habiter à Boston et ne jamais venir me dire réellement ce que tu penses ? »

T’as jamais su comment bien gérer cette situation entre Willow et toi. Tu avais pris la fuite par le passé et tu avais continué comme ça jusqu’à maintenant. Même si tu es à présent bien différent du jeune homme que tu étais à l’époque, tu n’en restes pas moins un lâche pour l’avoir évité tout ce temps. Et comme elle te le fait si bien remarquer maintenant que tu te retrouves face à elle pour enfin lui donner ces explications qu’elle attend depuis des années, tu étais bien trop lâche pour simplement la remercier. Au fond ce n’était pas l’envie qui manquait après tout ce qu’elle avait fait pour toi, t’avais juste peur de devoir affronter des sentiments contradictoires et particulièrement perturbants auxquels tu n’étais pas prêt à faire face. Maintenant tu ne peux qu’encaisser ces paroles, c’était une des nombreuses erreurs que tu as faites et tu n’as aucune excuse pour cela. Toutefois tu y parviens désormais, tu parviens à faire ce que tu aurais dû faire plutôt que de t’éloigner d’elle : lui ouvrir ton cœur. Bien que vous soyez tous les deux passés à autre chose, une étrange sensation s’empare tout de même de toi lorsque tu parviens enfin à le dire à haute voix. Pourtant ce n’est toujours pas une raison suffisante pour Willow qui commence petit à petit à perdre patience devant ces déclarations désormais vides de sens. « Tu as surement raison… Si on ne se serait pas croisé aujourd’hui je ne te l’aurais probablement jamais dit. » Tout ce que tu souhaitais était de tourner la page. Tirer un trait sur cette partie de ta vie pour en démarrer une nouvelle et qui fut tout aussi catastrophique. Tu ne t’étais jamais senti prêt à la revoir car ça t’aurait tout simplement remémoré cette erreur. Ça t’aurait remémoré ces sentiments. Tu pensais que ça ne te permettrait pas de tirer un trait sur tout ça. « Mais le fait est que j’aurais encore une fois pu me défiler. J’aurais pu te laisser partir, faire ce pourquoi j’étais venu au départ et retourner directement à mon hôtel avant de rentrer à Boston. Pourtant je suis là maintenant. » Il s’agit en quelque sorte d’un gage de ta sincérité : tu souhaites réellement repartir sur de bonnes bases avec Willow aussi difficile soit-il pour toi de te retrouver là.

make me like youToutes ces relations terribles que j'avais vécue pendant mon séjour à Boston, c'était comme si ma vie me disait de ne pas être heureuse avec quelqu'un. Pourquoi j'avais cette sensation de me faire du mal pour cela ? C'est bien pour cela que je me suis décidée de partir de cette ville dans l'unique but de me rapprocher de mon père et vivre mes propres expériences. C'est difficile de se mettre dans ma peau mais d'un autre côté, je me sentais bien. Personne ici ne me connaissait ou la seule information qu'ils avaient c'était que j'étais la fille du propriétaire de Prada. Le happy ending n'est certainement pas fait pour moi et c'est avec des révélations comme celles que m'a fait Cooper, que je ne voulais plus rien savoir de ce sentiment. Évidemment, toutes les personnes importantes dans ma vie me manquaient mais je n'était pas sûre que c'était la même chose pour eux. « Tu as surement raison… Si on ne se serait pas croisé aujourd’hui je ne te l’aurais probablement jamais dit. » C'est bien la chose que je ne pouvais pas croire. Boston c'est une ville quand même assez grande, pourquoi ne pas m'être mise dans son chemin pour qu'on puisse en mettre les cartes sur table ? « Tu croyais vraiment que j'avais oublier tout ça ? Je t'aimais et le fait de te voir devant moi, me fait un truc bizarre sauf que j'aurais bien aimer que tu ais les couilles de venir me voir. Juste t'excuser, ça m'aurait au moins permise de passer à autre chose. » Autrement dit, c'est un sentiment tout à fait inexplicable, j'ignorais ce que ça pouvait me faire sauf que ce que je savais c'est que je le prenais mal. Cooper avait été une partie de mon passé et même si il y a quelque chose qui me disait de lui faire confiance, je ne voulais pas encore souffrir. « Mais le fait est que j’aurais encore une fois pu me défiler. J’aurais pu te laisser partir, faire ce pourquoi j’étais venu au départ et retourner directement à mon hôtel avant de rentrer à Boston. Pourtant je suis là maintenant. » Sans le quitter du regard, je me suis approchée à quelques centimètres de lui, je voulais le confronter. « Tu as raison Cooper. Mais je veux encore avoir confiance en toi, comment je peux savoir que tu ne me ment pas, à cet instant.. » J'avais dit cela à voix basse, que seul lui pouvait comprendre. Mon visage non loin du sien, il pouvait sentir ma respiration. 

“Je t’aimais“ Des mots que tu as entendu bien trop souvent. Willow a été la première personne que tu as rencontrée en arrivant aux Etats-Unis, elle fut la première à te tendre la main mais également la première avec qui tu aurais pu construire une relation solide si tu en avais eu le courage à l’époque. Mais elle fut également la première avec qui tu foiras tout. Ça doit être pathologique chez toi, toutes tes histoires sérieuses ou qui pourraient le devenir se terminant de la même manière : par ta faute. Tu ne fais pourtant rien pour en arriver là, mis à part dans le cas de la jeune italienne que tu as lâchement abandonnée, toutefois c’est une constante qui revient bien trop souvent à ton goût ces dernières années. Ton ambition et ta fierté ne sont peut-être pas compatibles avec tes sentiments, du moins pour le moment. Toujours est-il que tu as la chance de te rattraper avec elle et cette fois tu ne comptes pas t’enfuir quand bien même votre conversation ne devienne trop difficile à gérer. « Comment j’aurais pu m’excuser en ne sachant moi-même pas quoi en penser ? Tu crois vraiment qu’un “désolé, c’est pas de ta faute mais de la mienne“ sans aucun sens t’aurait permis d’aller mieux ? » Tu es loin de te chercher des excuses en ce moment-même, t’es d’ailleurs le premier à reconnaitre que tu n’en as pratiquement aucune. Néanmoins tu doutes franchement que de tels mots auraient pu changer quoi que ce soit pour Willow qui ne te lâche plus du regard. Si tu pensais qu’elle aurait besoin de mettre un peu de distance entre vous pour gérer ça, bien au contraire elle décide de se rapprocher de telle sorte à ce que vous ne soyez séparés que par une poignée de centimètres. Si bien que tes lèvres pourraient aisément rejoindre les siennes comme à l’époque et lui prouver qu’au fond tu n’es pas seulement l’enfoiré qu’elle s’imagine. Elle te chuchote alors quelques mots à l’oreille que tu parviens facilement à distinguer et qui te font froncer les sourcils. « J’ai peut-être été un lâche durant toutes ces années, mais j’ai toujours fait preuve de sincérité. » Lui rétorques-tu légèrement vexé qu’elle te prenne pour un menteur cherchant à l’amadouer. Cacher ce dont tu as honte est une chose, mais mentir sur tes sentiments est loin d’être une habitude. « Qu’est-ce que je dois faire pour te prouver ma sincérité ? » Demandes-tu en guise de dernière supplication.

make me like youIl est très difficile de donner tout ce qu'on a sans rien demander en retour. Je n'avais pas toujours été comme cela avec tous le monde et pourtant, je l'avais fait avec Cooper. Il était mignon, c'est quelqu'un qui m'avait toujours attiré et le fait de le revoir en face de moi me faisais un étrange sentiment. Pourquoi je devais encore m'en vouloir pour ce genre de faux pas ? Bien sûr, je peux lui pardonner mais je voulais seulement voir si il était sincère dans ses dires. Cooper pouvait me mentir en pleine figure sans que je puisse m'en rendre compte. « Comment j’aurais pu m’excuser en ne sachant moi-même pas quoi en penser ? Tu crois vraiment qu’un “désolé, c’est pas de ta faute mais de la mienne“ sans aucun sens t’aurait permis d’aller mieux ? » Il avait raison, ça ne m'aurait pas aider mais ça aurait fait en sorte que nous puissions au moins mettre les pendules à l'heure. « Non, mais au moins tu aurais admit ses erreurs. » Pendant toutes ces années, j'ai dût passer à travers de tellement de choses que aujourd'hui, je ne pouvais pas me remettre les pieds dans les plats comme cela. Étant près du jeune homme, je pouvais sentir son souffle contre le mien ce qui fit en sorte que je frissonnais. « Qu’est-ce que je dois faire pour te prouver ma sincérité ? » Plongeant mes prunelles dans les siennes, je restais un petit moment sans vraiment dire quoique ce soit. « De tout reprendre à zéro. » Dis-je d'une petite voix sensuelle. Si l'occasion me le permettrait, je l'embrasserais sur le champ.