never gonna have a proper bal (weasley)

Je le regarde et secoue la tête de droite à gauche avant de lever les yeux au ciel avec un léger soupire et un sourire. " Tu voulais lui montrer que j'avais définitivement tiré un trait sur lui et qu'il pouvait aller se faire foutre s'il pensait pouvoir me foutre dans ses draps ouai " Riais-je légèrement. Je pense qu'à mon retour d'Afghanistan, j'aurai pu craquer mais maintenant ? Non non. Maxime c'est de l'histoire ancienne et puis, il m'avait trahi une fois, j'avais fini par le pardonner et au final... Merci mais non merci, j'ai assez donné comme ça. " Mais ne t'inquiète pas, je ne l'intéresse plus et tu sais quoi ? Je suis amoureuse d'un autre homme alors mon ex... " Soufflais-je avant de l'embrasser. J'avais besoin de ce contact et d'encore plus mais nous étions dans la salle de repos et les câlins crapuleux sur mon lieu de travail, non merci. Je l'écoute et souris. " Élève modèle ? Sérieux ? C'est top ! " C'est une nana vraiment sympa la petite. Par contre, le concept de l'élève modèle me laisse un peu... interdite. Personne n'est un modèle. Je mords dans un toast et secoue la tête de haut en bas pour répondre à sa question. " Elle est en vie alors on va dire que oui, ça s'est bien passée mais elle est branchée à des tas de machines... " Je doute qu'elle se réveille un jour, son cerveau a été privé d'oxygène trop longtemps. Je prends un autre toast et l'avale aussi sec. La musique change et je souris. " Voulez vous m'accorder cette danse Monsieur Wealsey ? " Soufflais-je en lui tendant la main.

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« Touché ! C’était mesquin de ma part mais honnêtement, je n’arrive pas vraiment à m’en vouloir » avoua-t-il avec un léger rire. Bonaventure avait beau regretté la manière d’annoncer à Maxime leur mariage, il ne regrettait pas le fond. Il n’avait pas honte d’être marié à Andrea, c’était trop intense dans son cœur pour qu’il puisse le contenir et garder le silence. Néanmoins, il était rassuré par les mots de sa femme. Il savait combien cet homme avait été important dans la vie d’Andrea mais à présent il était là. « Cet homme que tu aimes est sûrement le plus heureux des hommes ! Je l’envie beaucoup » s’amuse-t-il à lui répondre après leur baiser. Le couple échangea sur des sujets légers comme les awards et notamment celui reçu par Dana. Le métisse était content pour son amie, elle méritait un titre qu’importe lequel. Il enchaina en lui demandant comment allait la personne qu’elle venait de sauver et il était désolé d’apprendre qu’elle était branchée à un tas de machine. Un sort qu’il n’aimerait pas subir n’ayant jamais voulu finir comme un légume. « Avec plaisir Mme Weasley » accepta-t-il sa proposition de danser dans cette salle de repos. Ils étaient loin de l’ambiance du bal qui avait pour thème la galaxie. Néanmoins, il se plaisait à danser avec son épouse. « Je me demandais, tu as des engagements pour cet été ? Nous n’avons toujours pas décidé d’où passer notre lune de miel » lui dit-il en l’attirant dans ses bras pour danser sur une nouvelle chanson. « N’empêche, je commence à apprécier certaine chanson de ton groupe préféré »

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Je le regarde et ris légèrement, fronçant le nez avant de l'embrasser tendrement. " T'es jaloux, c'est trop mignon " Soufflais-je avec un large sourire sur le visage. C'est la première fois qu'un homme est jaloux à ce point. Il faut dire que Maxime est ma première réelle grosse histoire. Bonaventure n'aurait jamais réagi comme ça face à Stuart ou Dante. Ils étaient au mariage d'ailleurs, aussi étrange que cela puisse être. Ils sont mes amis maintenant et je les adore tellement... Je ne supprime de ma vie que les ex qui m'ont fait souffrir. Et encore, avec le temps, la douleur s'estompe, les sentiments s'effritent et puis, voilà. On fait avec. On oublie pas, jamais, mais on apprend à vivre avec. Je souris et propose à Bonaventure de danser. Je me cale dans ses bras et l'écoute. " Il y a le summer camp mais je ne pense pas le faire en entier... Je dois absolument bosser à l'hôpital et puis, je ne suis pas une fan des vacances. Tu sais, le Chili c'était mon premier Spring Break en sept ans ici et le Summer Camp l'année dernière, j'y suis allée parce que j'étais avec Maxime, sinon je serai restée bosser " Me confiais-je rapidement. J'étais pas une grande fan des vacances et là, j'en avais pris bien plus que je n'aurais du. " Je sais pas, tu veux faire quelque chose de précis ? Ça pourrait être sympa une croisière.. " Visiter plusieurs pays, profiter du temps en mer pour bronzer et apprendre à connaître des gens et tout ça quoi... Oui, ça peut être cool mais je ne sais pas, peut être qu'il est malade en mer. Il avoue commencer à aimer les One Direction et je ris légèrement. " Ahah trop cool ! Je t'avais dis que c'était bien ! Le prochain, c'est Ed Sheeran " Deux de mes artistes préférés, mais deux artistes en 'break' à l'heure actuelle.

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Andrea riait de sa jalousie, se moquant tendrement de lui. « C’est ça, moque toi… C’est de ta faute, je n’étais pas jaloux avant de te rencontrer » rétorqua-t-il en lui volant un baiser pour la peine. Finalement, le couple prenait sa conduite avec humour et légèreté -en même temps, il n’avait pas sauté à la gorge de son ex-petit-ami, il avait juste fait preuve de maladresse. « En même temps comment ne pas être jaloux de tous ces hommes qui peuvent voir combien tu es la beauté et la sensualité incarnée. Jaloux mais heureux de savoir que c’est vers moi que tu te retourneras pour me sourire » dit-il avec un tendre sourire qui tirait un peu vers le sourire canaille car Bonaventure montrait une facette bien plus égoïste de sa personne. Andrea était à lui et il ne partagerait jamais tout comme il savait qu’il en allait de même pour elle. En parlant de son épouse, cela lui fit penser qu’ils avaient toujours une lune de miel à organiser. « Je me doute que tu dois avoir beaucoup de jours à rattraper tout comme il va sérieusement falloir que je me plonge dans mes cours. J’ai réussi à avoir un sursis pour les examens. Je les passerai à la rentrée pour valider mon année donc je dois réaliser un mois de stage tout en assimilant un mois de cours… Et je ne te parle pas des révisions » grimaça-t-il. Il allait avoir de quoi s’occuper pendant qu’elle serait de garde. Le métisse avait également certains dossiers à terminer pour ses clients de son agence de détective privée. « Oui, une croisière, c’est parfait. On pourrait la faire au mois d’aout histoire de pouvoir souffler avant la reprise ? » lui proposa-t-il comme ça, l’un comme l’autre pourrait partir en vacances sereinement. Bonaventure lui révéla alors qu’il appréciait de plus en plus les 1D mais quand elle lui parla de Ed Sheeran, il fronça à nouveau les sourcils. « Je sens qu’il va falloir que je revoie ma playlist avec toi » rigola-t-il avant de la faire tourner sur elle-même et la reprendre dans ses bras.

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Je souris largement. " Si c'est de ma faute alors... Méchante Andrea. T'as le droit de me punir " Soufflais-je avec un léger sourire en coin, fière de moi et de ma connerie pour le coup. Je l'écoute et secoue légèrement la tête de droite à gauche. " Tu sais que tu racontes des conneries plus grosse que... T'as rien de gros " Riais-je légèrement. Mais bon, il n'a pas de soucis à se faire là dessus, absolument aucun. Et pas besoin de marquer son territoire, je sais très bien me défendre. Peut être même trop bien. Je l'écoute et souris légèrement. J'ai des tas de trucs à faire pendant l'été mais lui aussi, visiblement. " Et bien... On va pas se voir beaucoup en été dis moi " Soufflais-je légèrement. " On peut partir un peu en summer camp histoire de profiter de tout ça, on rentre bosser et la dernière semaine d'août, on part en lune de miel ? " Ça peut être une bonne manière de tout faire, de tout prendre en compte, les études, le stage, le boulot, notre lune de miel... Ou on peut attendre plus longtemps, ça ne me gênerait pas, on est pas obligé de se précipiter non plus. " T'inquiètes. Demain je bosse pas, on est dimanche, on reste au lit et je te fais tout écouter " Soufflais-je en l'embrassant. " Ça te dit qu'on aille en salle d'attente avec la musique pour égayer un peu la journée de tout le monde ? " Soufflais-je légèrement. Les gens ici ont besoin de coller un sourire sur leur visage tout autant que nous deux...

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« Ah oui, c’est vrai que tu mérites une punition, viens là que je te punisse femme » murmura-t-il en la rapprochant davantage pour l’embrasser, se jouant d’elle en ne faisant qu’effleurer ses lèvres des siennes comme pour la frustrer d’un contact plus soutenu entre eux. Au final, il ne résista à la tentation de l’embrasser, l’entrainant dans un langoureux baiser. La jalousie au final n’était pas nécessaire mais Bonaventure, d’humeur taquine arqua un sourcil face à ses propos : « Vraiment ? Il n’y a rien de gros chez moi ? Il me semble que tu ne disais pas ça la nuit dernière » rigola-t-il en secouant la tête. Le pire, c’est qu’il était à la fois fier et honteux de sa connerie car le sous-entendu graveleux était on ne peut plus compréhensible et il avait beau être plus libre dans ses propos auprès de son épouse, le métisse restait toujours cet homme pudique. Pudique mais surtout très occupé comme il l’indiqua à Andrea quelques instants après. « J’aurais toujours du temps pour toi, je profiterai que tu sois à l’hôpital pour travailler mais une fois à la maison, je compte bien profiter de ma chère épouse » lui répondit-il aussitôt car hors de question que de passer la moitié de leur première année de mariage à se voir en coup de vent. « Tu sais que c’est une bonne idée ? Par contre, si on veut avoir le choix pour la croisière, on a intérêt à réserver notre voyage dans les prochains jours » ajouta-t-il à ses propos. Bonaventure avait vraiment aimé leur voyage en Argentine et il lui tardait de repartir en vacances avec elle. « A une condition, je nous prépare un brunch et on ne quitte pas le lit » lui répondit-il avec un tendre sourire quant à ses projets de garder le lit le lendemain. « Je te suis ! » s’exclama-t-il, toujours partant pour égayer le quotidien des gens.

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À chaque fois qu'on parle de punition avec Bonaventure, ça finit en rigolade et en tripotage plus qu'autre chose. La preuve, il pourrait me bouder un peu, me mettre une fessée mais non, ses lèvres rencontrent les miennes pour un baiser simple, doux, qui me retourne l'estomac et dans le bon sens du terme. Certes, il les a quelque peu effleuré au début mais rien de bien sorcier. On est pareil l'un et l'autre, incapable de se passer du toucher, du contact de l'autre. Je le regarde et éclate de rire. " Non mais oh ! Y a des caméras dans cette salle, je voudrais pas dévoiler tes atouts à la sécurité de l'hôpital hein ! " Ronchonnais-je en fronçant le nez avant de tirer la langue. Bon, on sait très bien qu'ils filment, enregistrent mais ne regarde qu'en cas de gros soucis, de vol ou quoi que ce soit. En tout cas, rien que de connaître nos emplois du temps chargés, j'appréhendais notre vie ensemble. Ça risquait d'être pas mal difficile mais j'espérais que tout irait. Qu'il comprendrait, sans que je parle, que lorsque je n'étais pas bien, il valait mieux me laisser seule, qu'au réveil, je ne suis rarement bisou, amour et tout ce qui va avec... Ça allait être une nouvelle épreuve mais nous allions la passer avec brio, je n'avais aucune crainte là dessus ! Je souris légèrement. " Bah on fera ça demain alors " Lançais-je avec un léger sourire. Demain, on aurait le temps. Pas de boulot, c'est dimanche, tout va bien dans le meilleur des mondes. " Ça tombe bien, je ne comptais pas faire à manger " riais-je légèrement en déposant mes lèvres sur les siennes dans un truc court baiser avant de lui proposer d'aller dans le hall dans l'hôpital pour tenter de donner le sourire aux gens qui ne l'ont pas. Il me suit toujours dans mes plans, ça me fait sourire. Main dans la main, on arrive rapidement dans la salle d'attente, pleine à craquer, comme d'habitude. Mes collègues se joignent à moi et m'aident à monter sur le bureau des infirmières pour attirer l'attention de tous ces gens. " Aujourd'hui, pour vous, est un jour de stress intense. Et comme vous devez le savoir, nous sommes dans un hôpital universitaire et les universitaires, sont entrain de faire le bal de fin d'année à quelques mètres d'ici " Soufflais-je alors que la musique se mettait en route. " Nous avons donc décidé de ramener un peu le bal ici " Soufflais-je en souriant légèrement. " Parce qu'on a tous besoin de souffler un peu et puis, qui sait, peut être que certains trouveront un nouveau partenaire, un nouvel ami ici " Riais-je. Certains étaient seuls et tristes alors bon. Je regarde Bonaventure et lui souffle " Tu me récupères homme ? " En riant légèrement pour qu'il me prenne dans ses bras, comme une mariée, encore une fois.

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Il fallait oser et Bonaventure avait saisi la perche tendue par sa femme pour s’amuser à vanter ses atouts bien que cela ne soit pas le genre de la maison de se conduire comme un homme des cavernes. « Tu sais, je pourrais pirater leur réseau de surveillance pour effacer ladite vidéo » plaisanta-t-il avant de secouer la tête « mais tu as raison, je n’ai pas envie qu’il te voit comme moi je te vois lorsque nous faisons l’amour » murmura-t-il en lui souriant non sans amusement. Il y avait des choses qu’il valait mieux garder pour soi et Andrea en faisait partie. Hors de question que de partager leur intimité avec le premier venu. Il était bien trop pudique pour cela et quelque peu possessif également. « Cela tombe bien car à partir d’aujourd’hui, je revendique la cuisine comme étant mon territoire mon cœur » rigola-t-il avant de l’embrasser à nouveau et de la suivre, main dans la main vers le hall de l’hôpital où elle retrouva ses collègues. Bonaventure quant à lui, aida un vieil homme à se relever pour qu’il puisse s’approcher. Aider les autres avait toujours été plus qu’une vocation. Il aimait rendre service et n’était pas Quincy par hasard.

Andrea venait de monter sur une table et il l’écouta parler, fier de la voir ainsi dévouée aux patients. Elle était un bon médecin, comme on en voyait rarement de nos jours. « A vos ordres femme » rétorqua-t-il quand elle l’interpella pour descendre de son perchoir. Bonaventure l’accueillit donc dans ses bras tandis que la musique résonnait à présent dans le hall. « Par contre, je dois te prévenir… Tu as déjà une danse de réserver avec ce monsieur. Il te trouve très joli et je n’ai pas pu résister à sa demande » lui dit-il sur un ton conspirateur. « Apparemment tu ressembles beaucoup à son Eugénie » ajouta-t-il en lui faisant un petit clin d’œil. Le métisse la reposa et s’éloigna en sifflotant pour mieux inviter une enfant d’environ six ans à danser, s’amusant avec cette dernière qui avait posé ses pieds sur les siens. Les enfants, il les adorait tellement.

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" Arrête de me rappeler que je me suis mariée avec un bandit tu veux " Riais-je légèrement. Un bandit. Sérieusement ?! " T'as raison, garde cette vue pour toi. Une femme transpirante qui pue et qui a du mal à avoir un souffle régulier c'est tellement.. kiffant ! " Je ris légèrement et fronçant le nez comme une petite fille. Mais c'était plus ou moins ce que j'étais avec lui, je perdais mes barrières, mes retenues, je vivais, heureuse, souriante. Je le regarde et hausse les épaules. " Je te laisse, je dépose les armes, sans tuer personne ! " Et c'était tant mieux qu'il revendique la cuisine, vraiment. Sinon on allait bouffer des pâtes, du riz et des-trois légumes vite fait bien fait et puis... voilà. La cuisine, ça ne m'intéresse pas. Et quand on vit autant de temps dans la galère comme je l'ai vécu, franchement... La nourriture est le dernier de nos soucis. Et puis, on file vers le hall. Il n'y a que Bonaventure pour acquiescer, pour accepter tout ça... Un autre m'aurait peut être dit non, il aurait voulu me garder pour lui mais bon, on a l'éternité pour nous maintenant. Je descends et l'embrasse légèrement avant de poser les pieds sur le sol. " Oh vraiment ? " Demandais-je à mon mari. " Tu me réserves la prochaine danse alors ? " Soufflais-je en me dirigeant vers ce vieux monsieur à qui j'adressais mon plus beau sourire. Mes mains en place, nous commençons à danser, à discuter un peu, à rire. Eugénie, son Eugénie est au bloc opératoire. J'espère qu'elle s'en sortira. Quand on tourne un peu, je vois Bonaventure et souris largement. Je l'aime. J'aime ce type plus que tout au monde. Je ris légèrement à ce que me dit mon cavalier et quand, la musique change, il me laisse filer. J'arrive près de Bonaventure et de la petite fille et souris. " Je te l'emprunte ma belle " Riais-je avant de me glisser dans ses bras. " C'est pas toi qui m'a dit être un pitoyable danseur ? " Lançais-je en souriant. Bon, on avait dansé à notre mariage mais ce n'était vraiment pas pareil...

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« Pourquoi, tu n’es pas friande de badboy ? » lui demanda-t-il avec un sourire canaille. Dire que l’on donnerait le bon dieu sans confession à cet homme alors qu’il pouvait vous effacer du net en quelques clics. Bonaventure ne s’était jamais vanté de ses compétences en informatique car il partait du principe qu’un bon hacker ne se faisait justement jamais remarqué. « Charmant… Etrangement, nous n’avons pas la même vision de l’autre quand nous faisons l’amour. Je serais limite curieux de savoir comment tu me perçois » rigola-t-il en secouant la tête. Décidément, sa femme avait un humour qui le ravissait. Avec elle, aucun doute qu’il ne s’ennuierait jamais surtout qu’ils arrivaient chacun à trouver des compromis : elle lui laissait la cuisine, il la suivait dans ses délires. Pour certains, le métisse pouvait très certainement passer pour un homme manquant de personnalité, un petit chien aux ordres de sa femme. Il ne se voyait pas ainsi. Il n’allait pas faire un drame alors qu’elle voulait offrir un peu de bonheur à autrui. Bonaventure n’était pas assez égoïste pour cela et puis, il aimait donner de son temps. Le jour où Andrea lui demanderait quelque chose qui lui déplait, il le lui dirait. « Avec plaisir ! » dit-il alors qu’elle redescendait de son estrade improvisée après un petit discours invitant tout le monde à faire la fête.

Pour la peine, le jeune homme offrit une danse à une enfant, s’amusant avec elle en faisant le pitre pour la faire rire aux éclats sous le regard attendri de ses parents. La musique toucha tout de même rapidement à sa fin et il se retrouva à nouveau dans les bras de sa femme. « Mais je le suis… Je suis juste un très bon acteur et j’avais une astuce : en la faisant grimper sur mes pieds, je n’avais plus aucune chance de lui marcher sur les siens » rétorqua-t-il avec un sourire malicieux pour mieux faire tournoyer Andrea et la ramenait contre lui tout de suite après. « C’était une bonne idée que tu as eu de leur offrir leur bal à eux aussi. C’était très généreux de ta part »

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