never gonna have a proper bal (weasley)

En pleine discussion avec Sienna et Maxime, mon téléphone avait sonné et quand j'ai vu le nom de l'hôpital sur l'écran, j'ai soufflé. Bon et bien, visiblement, ce n'est pas encore cette année que je vais avoir un bal, un vrai bal où je pourrais rester jusqu'à la fin, profiter de mes amis et tout ça. Un baiser sur les lèvres de Bonaventure et je suis montée dans ma voiture en direction de l'hôpital. Un carambolage incluant huit véhicules, beaucoup de boulot, surtout quand la moitié des étudiants - pour ne pas dire tous - sont au bal. Lorsque j'arrive à l'hôpital, on ma dit que je dois filer vers le bloc opératoire, on m'y attend. Un interne m'apporte ma tenue et pendant que je lis le dossier, il me passe mon pantalon - par dessus ma robe - et de même pour le haut. Les scans sont moches mais comme dirait un célèbre personnage de série télé, c'est une belle journée pour sauver des vies. Je me désinfecte les mains, remonte mon masque et passe deux bonnes heures à opérer, à remettre les organes de ce pauvre bonhomme en place. En sortant, je soupire et prend mon téléphone qui attendait dans ma blouse. J'envoie un message à Bonaventure. " J'espère que tu t'amuses bien au bal. Je fais quelques checkings de mes patients et je reviens " Au moins pour faire la dernière danse avec lui quoi... Je soupire et ôte mon haut dans l'ascenseur. Mon interne à côté, je lui tends le dossier. " Je vais me changer, on se retrouve en salle de réveil " Lançais-je en souriant légèrement, sortant de l'ascenseur pour aller en salle de repos, ma robe froissée dans mon pantalon. Je grogne légèrement en poussant la porte. Une petite musique se fait entendre. Sympa tout ça, le bal à l'hôpital, youpi !

@bonaventure s. weasley

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never gonna have a proper bal

Andrea avait dû quitter le bal à cause de l’hôpital et Bonaventure avait de suite sentie que la soirée ne serait plus pareil sans son épouse. Andrea lui manquait et comment expliquer : entre son récent retour et le nombre de cours phénoménal qu’il devait rattraper, il se sentait un peu paumé. Heureux mais paumé. Le métisse savait qu’il lui faudrait reprendre ses marques sans regarder au-dessus de son épaule que les services d’immigration ne viennent le reprendre… Cette peur s’était installée en lui, doucement mais sûrement. Or, il n’était nullement question de ruminer ce soir si bien qu’il décida de prendre les devants et d’organiser une petite surprise à Andrea. Un passage à l’appartement qu’ils occupaient désormais tous les deux, il récupéra une bouteille de champomy ainsi qu’une enceinte portative pour diffuser de la musique (même qu’il avait téléchargé récemment l’intégral des 1D pour faire plaisir à son trésor). Le temps de préparer quelques amuse-bouche pour accompagner leur soirée, il était fin prêt pour se rendre à l’hôpital où on lui indiqua rapidement l’accès à la salle de repos. Son téléphone vibra et il lu le message non sans sourire, se gardant bien d’y répondre. Il avait encore bien trop à faire mais fort heureusement quand Andrea apparut devant lui, il avait tout disposé. « Surprise mon cœur » s’exclama-t-il en lui tendant une flute de champomy. « Tu sais qu’il manque du tissu à ta robe ? J’avais oublié de te le dire en partant pour le bal » la taquina-t-il non sans lui voler un baiser.

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Je sors de l'ascenseur mon haut dans la main et je tente tant bien que mal de sortir ma robe de mon pantalon pour ne pas trop la froisser parce que ce serait quand même dommage. Et dire que ce créateur me l'a fait sur mesure, qu'il l'a créé pour moi et que je n'ai pas eu le temps de la montrer plus que ça, que je n'ai pas eu le temps de me pavaner au bal pour que tout le monde la voit. J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop et que je serai tout de même présente sur quelques clichés du bal pour faire un peu de promotion. Les créateurs m'offrent des tenues de folies pour que j'en fasse la promotion, pas pour les cachés sous des tenues de travail bleu foncé. Je soupire et pousse la porte de la salle de pause. De la musique retentit et je souris légèrement. One Direction, tout ce que j'aime. J'entends une voix et sursaute, ne m'attendant vraiment pas à voir Bonaventure ici. Je lâche ma robe qui redescend sur mon bas de pantalon et attrape la coupe de champagne. " Ce sont les extraterrestres qui avaient faim... " Soufflais-je en me glissant dans ses bras, embrassant ses lèvres. " Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi t'es pas au bal ? Il est si tard ? " Demandais-je en glissant mes bras derrière sa nuque et dansant légèrement sur You and I du groupe anglais. " Je te manquais trop ? " Soufflais-je en riant légèrement avant de boire une gorgée de champomy avant de poser ma coupe sur la table.

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never gonna have a proper bal

Faire la surprise de sa visite à l’hôpital pour lui offrir un bal, était pour Bonaventure un geste naturel et aimant. C’était ainsi qu’il souhaitait vivre leur union : des moments de partage, des petits gestes tendres et affectueux l’un envers l’autre, un jeu sans cesse basé sur la séduction pour que chaque jour soit une bénédiction et non une corvée. Il espérait de tout cœur que les années rythment leur mariage et non qu’il se termine précipitamment dans la douleur. « Ils ont été raisonnable, ils t’ont laissé couverte aux bons endroits » plaisanta-t-il en retour bien qu’il eut mis un léger temps à comprendre où elle voulait en venir. De son bras libre, il enlaça sa taille pour la rapprocher de lui, laissant le baiser perdurer un peu dans le temps. « Je voulais te faire une surprise. Je sais que tu tenais à participer à ce bal alors je me suis dit que si tu ne pouvais pas aller au bal, ce serait lui qui viendrait à toi » répondit-il avec un tendre sourire tandis qu’ils dansaient lentement sur la chanson. « Mon cœur, tu me manques dès que tu n’es pas dans mon champ de vision et puis, le bal sans toi n’avait pas la même saveur » avoua-t-il sans fausse pudeur avant de boire une gorgée et de reposer sa coupe à son tour pour mieux attraper un amuse-gueule et le lui apporter à ses lèvres. « Dis-moi que tu peux rester un peu avec moi avant d’aller résoudre une quelconque urgence »

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Je ris légèrement quand il me dit que mes amis les extraterrestres ont été sympa, ils ont laissé le tissu sur les zones stratégiques. C'est pas faux. Mais je n'aurai jamais accepté une robe - même de créateur comme celle ci - si on voyait un peu trop de mon corps. J'ai rien contre montrer un peu de chair mais il ne faut pas abuser non plus. Je ne suis pas franchement à l'aise de me balader en sous vêtements lors des shootings ou défilés où il n'y a que des professionnels mais alors là... " Ouai ils sont plutôt sympa, je dois l'avouer " Soufflais-je avec un léger sourire avant de l'embrasser. En tout cas, Bonaventure comprenait un minimum mon humour à la con et je devais avouer qu'il n'y avait rien de mieux pour moi. Ça me rendait vraiment heureuse et sereine. Pas la peine de s'expliquer pendant des heures sur x ou y choses, il me comprenait, on se comprenait. Je souris légèrement et dépose un léger baiser sur ses lèvres. " Tu sais parler à une femme toi " Soufflais-je en riant légèrement avant de prendre l'amuse gueule qu'il me présente. Je mords dedans et me recule légèrement. " Faut que je prévienne mon interne de faire mes post-op et il faut que j'enlève ce pantalon qui me gratouille le bas du dos " Lançais-je en riant légèrement. " À vrai dire, je devrais plutôt enlever ma robe et me mettre en tenue s'il y a une autre urgence " Soufflais-je avec un léger sourire en me tournant vers lui pour qu'il ouvre ma robe au niveau du cou et des côtes. Je vais devoir passer mes sous vêtements Hello Kitty par la même occasion, réel tue l'amour. Et première fois qu'il les voit. Une grande première ! De toute façon avec moi, le bal est une grande première tous les ans.

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« Tant que je sais parler à ma femme ! » rétorqua-t-il avec un sourire séducteur car tout ce qu’il souhaitait dans ce bas monde, c’est réussir à séduire chaque jour un peu plus celle qui partageait à la fois sa vie et son nom de famille. « Tu sais, si tu es trop occupée, je comprendrai. Je suis venu un peu à l’improviste sur ton lieu de travail » reconnut-il car Bonaventure ne voulait pas non plus la déranger. Certaines femmes appréciaient de garder une certaine autonomie et surtout une limite entre vie privée et vie professionnelle. Qui sait, en voulant lui faire cette surprise, il la mettait peut-être mal à l’aise ou en porte à faux vis-à-vis de ses collègues. Par moment, il ne réfléchissait pas beaucoup. « Tu sais, je suis certain que tes patients seraient plus heureux de te voir en robe de soirée qu’en bleu de travail surtout que tu es vraiment séduisante dans cette tenue » reprit-il tout en ouvrant le haut de sa robe ainsi que les côtés non sans déposer un baiser sur sa nuque. Il ne pouvait pas s’empêcher de la toucher, c’était plus fort que lui. « Au fait, j’ai annoncé à ton ex-petit-ami que nous étions mariés » lâcha-t-il en se demandant si elle n’allait pas lui en vouloir. Décidément ce premier bal lui causait bien des soucis côté introspection mais la voir en sous-vêtement Hello Kitty lui arracha un sourire amusé. « Très sexy » la taquina-t-il de bon cœur.

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Je souris légèrement. La communication c'est important, c'est le plus important dans une relation pour tout dire et je n'ai vraiment pas envie qu'on ait des soucis pour communiquer tous les deux. Que ce soit aujourd'hui ou dans dix ans... Je souris et secoue la tête de droite à gauche. " Oh non t'inquiète pas... Maintenant que j'ai géré cette opération, je suis libre... Je comptais revenir au bal de toute façon " Je ne suis pas obligée de rester là, je pouvais même rentrer à la maison avec la possibilité de me faire appeler à n'importe quel moment de la nuit parce qu'il y a un autre soucis, un autre accident. " Faut juste que je le prévienne, pas qu'il m'attende " Soufflais-je en attrapant mon portable et envoyant un message sur son bippeur. " Fais les post op sans moi. S'il y a un soucis, appelle moi " Je souris à Bonaventure et pose mon téléphone sur la table. " Voilà c'est fait, il est prévenu " Lançais-je avec un léger sourire. Je l'écoute et ris légèrement alors que ses mains détachent le tissu dans mon dos. " Je pense surtout que mes patients voudraient bien rester en vie " Riais-je. Ouai parce que malheureusement, je me tape les gars les plus difficiles, les plus dangereux. Mais j'ai fini par m'y habituer. C'est ça les urgences, la traumatologie et je suis une fana de ce genre de sensations, d'adrénaline alors bon... Ses lèvres sur ma peau, je ferme les yeux quelques secondes. Mais ce qu'il me dit me fait rouvrir les yeux. " Oh " C'est tout ce que j'arrive à dire. J'enlève ma robe et enfile rapidement mon soutien gorge en coton Hello Kitty. Je passe mon pull fin et change de culotte. Adieu la belle dentelle. Je ris à sa réflexion. " Ça donne envie t'as vu ça " Riais-je rapidement. J'enfile le pantalon et souris. " Il a dit quoi ? " Je suis curieuse. Et je dois avouer que si Maxime a fait une remarque ou autre, ça m'arrangerait bien... Oui, ça me flaterait et ? J'ai pas honte de le dire.

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Bonaventure était soulagé finalement que sa surprise ne la mette pas mal à l’aise car c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait ce soir. « On peut retourner au bal sans problème » lui répondit-il avec un léger sourire. Ce soir, il avait envie de lui faire plaisir car c’était bien grâce à elle qu’il était à nouveau à Harvard mais s’il était honnête, Bonaventure admettrait qu’il avait un peu de mal à reprendre ses marques. Son expulsion soudaine puis son retour avait été assez violent pour lui. Il avait vraiment mal vécu ces derniers événements bien qu’il était heureux à présent. Aussi, l’idée de retourner vers ses amis qui n’avaient de cesse de lui poser des questions n’était pas très motivant voire un peu effrayant. « Oui c’est sûr mais c’est tout de même plus agréable d’être soignée par une femme aussi ravissante que toi » rigola-t-il de concert avec elle mais son sourire se figea quand il lui avoua qu’il avait appris à son ex-petit-ami qu’ils étaient mariés. « Il nous a félicité et m’a demandé de te rendre heureuse. Ecoute, peut-être que je n’avais pas à m’en mêler mais je crois que j’étais jaloux à ce moment-là et que j’avais envie de… marquer mon territoire pour employer un langage assez machiste » avoua-t-il tandis qu’elle enfilait une autre tenue. « Hello Kitty ou dentelle, c’est surtout toi qui me donne des envies peu catholique, pas vraiment ce que tu portes » ajouta-t-il en déposant un baiser sur ses lèvres.

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Je souris et secoue la tête de droite à gauche. " Non non, on est très bien là... " J'avais voulu aller au bal, j'y avais participé une petite heure et c'est pas plus mal. Ces bains de foules, ces gamineries en veux-tu en voilà étaient assez pour moi. J'étais fatiguée de tout ça et j'avais besoin d'être au calme. Et puis, la presque absence de réaction de Sienna face à mon annonce m'avait un peu dégouté. Priape et Talya semblaient avoir fait l'impasse sur le bal alors bon... J'étais avec Bonaventure, seule avec lui et c'est pas plus mal. Bien sûr, il n'y a rien de mieux que les soirées tous ensemble mais le bal... Non merci. Sans compter que je saurais quand même tout ce qu'il s'était passé pendant mon absence. Merci Cambridge Secret. Je l'écoute et ris légèrement. Oui, c'est vrai, je ne compte même plus le nombre de jeunes hommes - et mêmes jeunes femmes - qui ont pu me dire que je pouvais les toucher à nouveau s'il fallait. Je l'écoute et souris. " T'as pas besoin de marquer ton territoire tu sais... Maxime peut faire ce qu'il veut, dire ce qu'il veut, c'est toi que j'aime et ça ne changera pas de si tôt. Rappelle moi à qui je suis mariée ? " Demandais-je en montrant mon alliance et ma bague de mariage. Pas de prob bob, Maxime n'est pas une menace, loin de là. Et franchement, ce serait du suicide et je ne suis pas suicidaire. Je l'embrasse quelques secondes et souris contre ses lèvres. " Bon et sinon, tu es restée un peu ou pas ? Tu as vu Paris et Summer ? Ou Dana et Luke ? " Quelqu'un quoi parce que je n'ai pas vu grand monde moi. " J'ai même pas vu les awards ! J'espère qu'on a rien gagné " Riais-je légèrement. " Meilleur couple de l'année, ça nous irait bien ça " Soufflais-je en me tournant vers la table pour manger un peu. J'ai la dalle, j'ai même pas été jusqu'à la fin du diner quoi !

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Bonaventure avait annoncé leur mariage de but en blanc, en prenant presque aucun gant. Une conduite qui ne lui ressemblait absolument pas mais cela avait été plus fort que lui. A cause de Maxime, il avait dû montrer patte blanche et avait même subit un interrogatoire déguisé de la part de Priape. Alors, surement était-ce une manœuvre de vengeance de sa part… Une attitude belliqueuse qu’il n’appréciait pas d’où son besoin d’être honnête vis-à-vis d’Andrea. « Je sais mon cœur… Je crois juste que j’avais besoin de lui dire que tu étais passée à autre chose, que tu étais heureuse grâce à moi. Je m’en veux un peu de mon comportement, ce n’est pas glorieux » soupira-t-il. Andrea l’embrassa alors et il entoura sa taille de ses bras. « J’aime quand tu m’embrasses ainsi Mme Weasley » reprit-il avec un sourire bien plus tendre et confiant. Andrea avait le don de lui faire oublier ses sombres pensées pour ne laisser place qu’au bonheur. « J’ai vu Dana avant de partir sinon, il me semble avoir aperçu Summer avec son homme à une table mais je me suis pas vraiment attardé non plus » lui apprit-il avant qu’elle ne le fasse rire. « J’avoue que cela nous irait bien ! Tiens, Dana a gagné l’award de l’élève modèle, je viens de me rappeler avoir entendu son nom par le Doyen » lui dit-il en la laissant se tourner vers la table. Lui-même attrapa un amuse-gueule pour le croquer avant de piocher dans le bocal des tomates cerise. « Cela s’est bien passé ton opération ? »

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