Stay calm and pretty, just breath ❥ TOBIAS

Stay calm and pretty, just breath
Tobias

Dans ces moments-là, tu es heureuse. Tu n’es pas encore totalement éméchée et pourtant tu sais que tu vas l’être, très vite même. Mais pour l’instant tu t’en fiches car pour le moment, tu profites d’une façon du bal. Tu ne pouvais pas imaginer que rencontrer Tobias pendant cette soirée allait vraiment tout changer. Pour une fois et ce depuis longtemps, tu ris de bon cœur, tu ne te soucies pas du regard des autres, oui pour une fois tu as l’impression d’être toi-même et ça te fait vraiment un bien fou, tu te sens presque revivre. Tu te libères petit à petit, tu n’as plus peur de sourire, te parler de certaines choses, non tu te sens comme sur un petit nuage et Tobias t’aide pour tout ça. Intérieurement tu lui es. Tu peux être reconnaissante à l’alcool aussi, car pour le moment ce liquide t’aide également à te libérer de tes démons et de tes blocages. Demain en revanche, ce ne sera certainement plus le cas et en plus de la gueule de bois, ce charme qui prend la forme d’une boisson laissera place à une honte intersidérale. « Noon ! Pourquoi tu voudrais qu’on te vire ? Tu es un excellent prof, j’en sais quelque chose ! » Tu t’étais sentie mal le jour où tu avais poussé la porte de sa classe, l’air de rien. Tes cheveux en bataille, tes lunettes qui ne tenaient plus sur ton nez, tu avais compris que tu t’étais trompée de classe alors qu’aucun visage ne t’était familier. Mais à cause de ta peur concernant le regard des autres, tu n’avais rien dit, tu avais pris des notes, te prenant au jeu de son cours d’histoire si captivant. Après tout, l’histoire du monde restait l’une de tes passions, son cours était donc une distraction agréable qui t’avait détendu sur le moment... Jusqu’à ce que tu comprennes que tu allais avoir ton autre cours à rattraper et une excuse à donner à ton professeur car lui expliquer que tu avais peur de te faufiler à l’extérieur d’une salle, uniquement parce que tu connaissais le professeur en dehors de l’Université, c’était une maigre excuse. Tu reviens à la réalité, tu t’insultes intérieurement, tu maudis également l’alcool, pourquoi avoir posé une question si osée, ce n’est vraiment pas ton genre. Pour passer cet effet, l’air de rien, tu finis ton verre cul sec et en recommandes un autre. Tu dois faire attention, tu vas bientôt dépasser ton record… « Je ta rassure, je ne sais pas pourquoi j’ai demandé ça… je ne suis pas déçue je suis juste… Oublie, tout compte fait. » Tu fermes les yeux un instant et un sourire enjôleur se fige sur tes lèvres. Tu sais pourquoi tu as posé cette question, c’est ton double maléfique qui trouve séduisant ce professeur qui s’est faufilé entre tes lèvres pour obtenir une réponse, tu ne vois que ça. « Tu crois que je pourrais cacher des couilles sous cette robe serrée ? » Tu arques l’un de tes sourcils et te mets à rire alors qu’il t’attire vers la piste, l’air de rien. Tu te mets à danser avec lui de nouveau tout en chantant, tu chantes totalement faux mais tu t’en fiche. Tu lâches un cri alors qu’il t’attrape devant tout le monde et se met à te porter de ses bras musclés. Tu sens l’alcool te tourner la tête alors que tes bras viennent encercler sa nuque. Tu plantes ton regard dans le sien. « Tu sais que chez moi, on a une tradition. Normalement c’est pour le cavalier mais étant donné que pour l’instant, tu es mon cavalier… Soit, la tradition c’est qu’à la fin du bal, le cavalier doit faire sa demande en mariage à sa cavalière. Un truc de famille, c’est ça les Américains profonds ! »

Spoiler:

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Mon ego est flambant neuf grâce à Edelweiss. Je débute le professorat, alors toutes les critiques sont les bienvenues, disons que les positives sont encore meilleures. Est-ce normal de douter de son objectivité ? Je n'ose pas lui demander car c'est bien trop frais, mais il se passe quelque chose. Pour moi, une étincelle est là, ce moment n'est pas entièrement innocent. J'ai toujours eu le don de m'inventer des scénarios loufoques à partir de peu. Sa question sur mon attirance vis à vis des étudiantes n'est pas entrée dans l'oreille d'un sourd. Je me fais probablement des films, pourtant, elle a l'air plutôt satisfaite de ma réponse négative. Je jubile intérieurement. À l'époque, j'aurais déjà essayé de l'enlacer si elle m'avait offert ce sourire adorable. Mais l'écart qui nous sépare m'en empêche, surtout dans ce contexte. " Pourquoi pas ! Notre monde est si fou, les travestis sont parmi nous ! En tout cas, toute question est la bienvenue tu sais, t'en fais pas, ça se comprend quand un professeur n'a pas encore la bague au doigt et qu'il est encore jeune on se demande s'il n'est pas un cougar inversé, je connais pas l'inverse pour les hommes. " répondis-je en tapant du pied pour suivre le rythme de la musique. J'embarque par la suite la jeune femme et nous reprenons nos pas de danses inimitables jusqu'à ce que l'alcool me monte assez à la tête pour soulever Edelweiss dans les airs. On chante à tue-tête et tout à coup, la demoiselle m'envoûte de son regard bleu et m'annonce une drôle tradition. Je m'esclaffe et entend le DJ annoncer la fin du bal. Je dépose Edelweiss et pose un genou à terre tout en tenant une de ses mains. " Mademoiselle Edelweiss, voulez-vous m'épouser après avoir eu un aperçu de mon talent ? " demandais-je les larmes aux yeux. Je retiens mon rire entre mes dents, zieutant la blonde debout, devant moi. " Je n'ai pas de bague mais je promet de me rattraper avant le passage à l'Église, enfin si vous êtes croyante, sinon ça sera la mairie " je me relève par la suite, ne sachant pas si c'était une plaisanterie ou une envie soudaine de l'étudiante. Peut être qu'elle n'est pas américaine, peut être qu'elle a besoin de la nationalité, qu'elle est une immigrante !!! Ça expliquerait alors le fait qu'elle travaille au Starbucks. Qui me dit qu'elle est étudiante ? Calmes toi Tobias, tu devrais prendre des anxiolytiques sérieux. Même si la fête s'annonce terminée, les jeunes encore présents bavardent et boivent comme des trous. On a encore attiré certains regards, je vais terminer la soirée avec un casier judiciaire si ça continu.

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Stay calm and pretty, just breath
Tobias

« Tu es encore jeune et puis le mariage de nos jours, ce n’est plus ce que s’était. Il faut croire que chaque homme ou femme n’a plus vraiment la même définition du mot mariage. Eum… on ne dirait pas… je ne sais pas moi, Puma ? » Tu te contentes de hausser les épaules en passant une main sur ton visage, quelle question, qu’est-ce que tu en sais toi, tu fuis les hommes alors savoir comment on appelle les hommes d’un certain âge rôdant à côté de petites jeunes… Mais si tu suis la logique de l’animal, alors oui, tu suggères le mot puma. Tes sourcils se détendent alors que tu te mets à sourire, quelle question idiote tout de même. Tu te sens légèrement happée par l’alcool, tu ignores si c’est parce que Tobias est auprès de toi mais tu te sens plus que bien et tu n’as pas envie que ce moment se termine. Malheureusement pour toi le maître du jeu vient de sonner le gong, à ton plus grand regret. Tu t’en fiche que ce soit la fin, pour le moment tu es dans les bras de Tobias et tu en profites grandement. Ta respiration se fait presque haletante, voilà bien longtemps qu’un homme ne t’a pas fait autant tourner la tête, là encore tu te rassures en te disant que cela est dû à cause de l’alcool. Dans l’euphorie du moment, tu laisses échapper une énorme bêtise, une soi-disant tradition venant de ta famille, cela tombe bien, elle concerne le mariage. Ton cavalier de l’instant te repose sur le sol, tu le vois poser son genou à terre et te saisir la main. Tu passes une main sur ton visage alors que quelques larmes te montent aux yeux, des larmes de joie, d’émotion, car oui tu espères réellement qu’un jour cette situation t’arrive, mais à cet instant, tu ris de la scène et de Tobias, discrètement. Tu sens les regards sur vous, des gens chuchotent alors que la musique se baisse, tu t’y crois presque et visiblement eux aussi, Cambridge Secret's va sûrement en profiter et divulguer des rumeurs. « Je… Ou… » Tobias se relève au même moment et tu entends ton prénom à travers la foule. Tu n’as pas le temps de répondre qu’une silhouette te fait te retourner. Tu entends à nouveau ton prénom puis celui de Tobias avec une autre voix. Tu ne saisis pas tout mais visiblement un autre professeur a besoin de son aide pour un élève qui a visiblement trop bu. Tu plisses les yeux un instant pour chercher à travers la foule qui t’a appelé mais sans tes lunettes, tu ne vois pas grand-chose. Tu dois à regret lâcher la main de Tobias qui se fait happer par l’autre personne. En une fraction de seconde la situation change et tu le vois disparaitre au milieu de la foule, emportant avec lui ton sourire et ta joie de vivre du moment.

(Invité)

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