Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCéleskho ▲ And love me - Page 2
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €


Céleskho ▲ And love me

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
Jamais, je dis bien ô grand jamais je ne me suis écrasé pour quelqu'un et la raison est que je n'ai jamais eu besoin de faire cela puisque dans le monde où j'ai été éduqué nous avions tous la même notion de respect. Les médias font passer les pays d'Afrique pour des civilisations préhistoriques, où seuls le chaos et la terreur règnent en maitres. Je suis persuadé que c'est cette vision qu'à Célestine de mes origines, que je ne suis venu ici que dans le but de monopoliser le marché en faveur de ma société, mais nous ne jouons pas sur le même tableau. Que pourrais apporter une entreprise telle que la sienne à la mienne ? Les domaines étaient diamétralement opposés, à part s'allier nous n'avions aucun intérêt commun, je ne convoitais certainement pas ses parts. Voilà que je ne peux pas m'empêcher de n'aborder que le côté professionnel, tant cette soirée m'écoeure. Ces rires mêlés à des yeux qui brillent, les doigts entremêlés lors d'un slow ou encore les mots murmurés au creux de l'oreille, c'est à cela que doit ressembler un bal et pas une partie de bataille navale. Je n'ai pas arrêté de penser à ce séjour durant les vacances, même si encore une fois le résultat était mitigé entre les conflits et les réconciliations, c'est pour moi l'un des meilleurs moments que j'ai pu passer en compagnie de Célestine. Mais peut-être que c'est à cause de cela que tout est ainsi aujourd'hui ? Ce baiser, ces gestes tendres et paroles douces, ils n'avaient pas lieu d'être et ont fait basculer notre relation. Sommes-nous aller trop vite ? J'ai sûrement voulu précipiter les choses, avoir ce que je voulais au moment où je le voulais sans attendre. Avec toute cette tension mes souvenirs sont flous, n'était-ce pas du cinéma encore une fois ? Un nombre inimaginable de questions et aucune réponse, du moins pas des concrètes qui me permettraient d'y voir plus clair et de me poser. La seule et unique solution serait s'en parler avec Célestine, de s'installer calmement à l'écart et d'être franc, sans jeu de rôle ou de concours de qui blessera le plus l'autre, une conversation sincère venant du coeur. De quoi j'ai l'air à fixer la foule sans émotion visible, un verre de soda dans la main et l'autre vide, lâchement abandonné par Célestine. Je reconnais avoir imaginer plusieurs fois le scénario idéal pour ce soir là, quand tout allait bien. Une belle entrée, des sourires naturels avec un rapprochement sur la piste de danse, quelque chose de tristement cliché. À part servir de décoration adossé contre un mur, ma présence n'est pas des plus utiles. D'une seconde à l'autre je crains de ne voir apparaitre Célestine à l'angle de la porte, le rire aux lèvres tandis qu'à son bras un autre l'accompagne, quelqu'un étant parvenu à la dompter et s'attirer ses bonnes grâces et faveurs. Je doute de cela tout de même, Célestine n'aime qu'elle pour la simple et bonne raison qu'elle est la seule à la hauteur, personne ne peut l'égaler. Maintenant que je suis libéré de cette emprise parentale, que j'ai fais la part des choses en repensant à chacune de nos rencontres et ce qu'il s'était passé, je ne peux nier qu'au delà d'avoir été fiancé par arrangement à cette Lowell, j'étais sincèrement épris d'elle en quelque sorte. Ridicule à avouer que je refuse moi-même d'y croire, comment est-ce possible d'éprouver des sentiments envers quelqu'un qui n'est que fausse image et soumis aux décisions de sa mère ? Je n'en sais rien, mais il n'y a aucun doute à cela à en juger la folie dans ma poitrine quand c'est elle qui passe le pas de la porte pour sortir de la grande salle festive. Maladresse, culpabilité ou bien lassitude, obligation de l'attaquer en quelque sorte pour qu'elle me parle alors que depuis le début de la soirée j'étais celui qui fuyait l'échange. Je croisais les bras à sa réponse, prévisible à coup sûr, mais toujours aussi difficile à encaisser. Je laissais le silence retomber, détournant le regard pour ignorer sa manière de me détailler avec un mépris évident. Je ne m'étais donc pas trompé en imaginant qu'elle n'allait pas rester longtemps. « Qu'est-ce que j'ai fais pour que tu me déteste à ce point ? » Je relevais la tête vers elle, la voix plus posée que les fois précédentes, chassez le naturel il revient au galop comme l'on dit. Je ne pouvais plus tenir ce petit jeu plus longtemps, j'avais besoin d'explications et je les voulais maintenant. Sans plus attendre je m'approchais d'elle avant de lui faire face à une distance raisonnable de survie. À la voir comme cela il était dommage que notre soirée fut un fiasco, de mon point de vu nullement objectif nous aurions formé un beau couple, si ce n'est un binôme pour la fête. « Depuis que je suis ici j'ai fais mon possible pour te plaire, que tu te sentes à l'aise en ma présence et ainsi que la pilule du mariage forcé passe mieux, ne pas être un fardeau que tu dois trainer derrière toi » Cela ressemblait plus à une plainte qu'à autre chose, pitoyable certain, mais tellement sincère. Au fil de mes paroles je m'approchais un peu plus en m'exprimant avec des gestes typique des gens de chez moi, promenant mon regard entre son visage et les alentours. Fini le cinéma, j'étais fatigué de devoir faire mine que rien ne me touchait, que j'étais insensible à tout cela alors que cette situation n'avait eu pour résultat que de me rendre anxieux et mal à l'aise, une torture des plus difficile à supporter au fil du temps. « Tu es quelqu'un d'insupportable, tout le monde s'accorde pour dire que tu es odieuse, une personne détestable et du pire des genres ... Mais je ne vais pas te jeter la pierre, je pense avoir fait bien pire » Je marquais une pause, clarifiant mes idées dans mon esprit tandis que je passais nerveusement une main derrière ma nuque, le regard soudainement plus humain et affligé qu'à notre arrivée. « J'ai fais l'erreur de véritablement m'attacher à toi, méprisable héritière capricieuse, et comme si ça ne suffisait pas je ne peux juste pas continuer à faire semblant que rien de cette histoire ne me touche alors que ça me rend juste malade » Je la regardais en secouant doucement la tête, totalement désabusé par mes propres confessions, comme si encore à l'heure d'aujourd'hui cela pouvait avoir de l'importance. J'avais tout exprimé d'une traite sans prendre le temps de réfléchir ou de peser mes mots et une fois fini il était trop tard pour parler de fierté. « Et je suis encore plus idiot de te dire tout cela » Je me reculais jusqu'à retourner à l'endroit où j'étais initialement, sortant mon téléphone pour appeler un chauffeur je ne me sentais plus de conduire après cela. Je n'attendais aucune réponse à présent que mon sac était vidé je savais que cela n'allait rien arrangé mais il fallait que cela sorte malgré tout.

© Pando
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
J'avais eu tort de croire qu'avec Nehko ça serait différent, j'avais eu tort de penser que je pouvais m'autoriser à être un peu plus proche avec quelqu'un. C'était un bel amas de bêtises. Des fiançailles arrangées, ça ne se passait jamais vraiment bien, pourquoi est-ce que j'ai osé croire que je serai l'exception à la règle ? Parce que j'ai toujours eu le haut du plat c'est vrai, mais une telle équation ne pouvait fonctionner malgré tout. Dès le début, on était voués à l'échec. Lui égyptien, moi canadienne, diamétralement opposés, avec juste l'envie de faire plaisir à nos parents en commun. J'aurai dû écouter Antwan, lui qui me disait que c'était une mauvaise idée, que j'étais en droit de rompre ce mariage arrangé, que j'avais le droit de vivre ma vie librement. Pourtant, est-ce que je voulais vraiment défaire ce contrat.. ? Égoïstement, je dirai non, afin de garder Nehko près de moi. Mais est-ce que c'était une bonne idée ? Il irait voir ailleurs dès que l'occasion se présenterait, on se cracherait dessus à longueur de temps ou alors nos rencontres seraient à l'image de l'échec qu'avait été cette soirée. C'était malsain comme relation. Ca m'énervait que je sois aussi sensible à cette situation, ça ne faisait que montrer que j'étais faible et vraiment pitoyable à chercher un contact humain. Fallait que je stoppe ces manies et que je reste avec ma mère, faire mon job et le reste n'était qu'illusions. Toute cette soirée n'était qu'un tas d'hypocrisie, de supériorité, d'envie de montrer au monde que chacun était bien. Regardez ces robes qui coûtaient une fortune, certaines filles s'étaient endettées afin de bien paraître ce soir. Ce n'était pas un dîner mondain, c'était un bal de promo et je n'avais pas ma place parmi ces étudiants. Ca ne servait à rien que j'm'obstine à vouloir rester ici. Nehko n'était pu là, en train de faire je ne sais quoi et pourquoi est-ce que j'étais en train de penser à lui bon sang. Stop Célestine. Tu fermes le dossier, tu le ranges dans un coin de ta tête et demain tu demanderas à ta mère de réduire les contacts avec l'égyptien jusqu'au vrai mariage. Est-ce que c'était la fuite que je prenais ? Très certainement oui. Je ne pouvais entretenir des vraies relations professionnelles avec Nehko. Ce qui s'était passé entre nous ne pouvait être oubliés et même si je savais que mes compétences dans le domaine du "faire comme si tout allait bien" étaient plutôt pas mal, je ne voulais pas forcer. Suffit de regarder la situation à présent.. lui en train encore de me lancer un pique, moi lui répondant sur le même ton, décidée à ne pu me faire avoir. Comment est-ce que vous voulez qu'on ait une relation saine et professionnelle ensemble à ce rythme ? On était jeunes encore et on avait fait l'erreur de vouloir se rapprocher. Je le regardais avant de me concentrer à nouveau sur la route, attendant mon chauffeur. On avait pu rien à se dire. Je ne ferai pu de premiers pas, ça avait déjà pris trop à ma fierté toute à l'heure. « Qu'est-ce que j'ai fais pour que tu me déteste à ce point ? » Une boule se forma dans mon ventre, du moins un semblant car je me contrôlais et je ne voulais pas que mes sentiments reprennent le dessus. Pourquoi est-ce qu'il avait repris son ton à lui, celui auquel je m'étais habituée ? Il était en train de me manipuler là non ? Parce que ça ressemblait gros comme une maison à cela. Je n'avais pas fait ce qu'il avait souhaité que je fasse, alors il changeait de techniques. Sauf que je rentre pu dedans maintenant. Je ne souhaitais pas le regarder, et je gardais le regard vers une autre direction. « Depuis que je suis ici j'ai fais mon possible pour te plaire, que tu te sentes à l'aise en ma présence et ainsi que la pilule du mariage forcé passe mieux, ne pas être un fardeau que tu dois trainer derrière toi » Je me tournais vers lui, je le voyais s'exprimer à sa façon, son "naturel" semblait revenir, celui qu'il m'avait toujours présenté en fait. Je ne sais pas où était la part de vérité là dedans mais je ne pouvais nier que ces paroles me touchaient. Je savais que ce mariage, Nehko avait toujours fait pour qu'il soit supportable et qu'on puisse s'entendre. Ca avait été une erreur qu'est-ce que tu veux Nehko, on en fait tous. « Tu es quelqu'un d'insupportable, tout le monde s'accorde pour dire que tu es odieuse, une personne détestable et du pire des genres ... Mais je ne vais pas te jeter la pierre, je pense avoir fait bien pire » Entendre cela de sa bouche était.. presque blessant, alors qu'au contraire, si d'autres personnes me balançaient ça dans la figure je pouvais leur rire au nez tellement je m'en fichais. On m'avait donné tellement de surnoms depuis mon arrivée sur le campus que ça ne me faisait pu rien. Mais le jeune homme n'était pas n'importe qui et encore une fois, ça ne faisait que confirmer son statut supérieur. « J'ai fais l'erreur de véritablement m'attacher à toi, méprisable héritière capricieuse, et comme si ça ne suffisait pas je ne peux juste pas continuer à faire semblant que rien de cette histoire ne me touche alors que ça me rend juste malade » Je l'observais comme si il était un animal curieux, qu'on ne comprenait pas spécialement. Qu'est-ce qu'il était en train de me dire ? Est-ce qu'il avait bu ? Est-ce que c'était un pari ? Je ne comprenais vraiment pu rien à son comportement entre maintenant et le début de la soirée pour être honnête. Je ne laissais paraître que peu d'émotions, de peur de me faire rouler dans la farine une nouvelle fois mais.. ces mots je n'allais pas les oublier, ils étaient déjà gravés dans ma mémoire. Nehko tenait à moi ? Pour vrai ? Est-ce que c'était possible ? C'était peut être le syndrome de Stockholm pour rendre sa captivité un peu plus supportable, c'était un instinct de survie après tout.« Et je suis encore plus idiot de te dire tout cela »  Et maintenant il allait partir, il fuyait encore une fois. Okay. J'étais.. perdue, je ne savais pu vraiment quoi penser. J'le voyais sur son téléphone en train d'appeler je ne sais pas qui et je le laissais faire. Un chauffeur lui aussi. Il ne voulait pas continuer à s'amuser parmi tous ces étudiants avides de passer une bonne soirée ? Est-ce qu'il était venu également à la base dans l'unique objectif de passer un moment avec moi ? Je ne savais pas. J'me mordais la lèvre et je me grattais le poignet. Je ne savais pas quoi faire. Ses mimiques me laissaient comprendre qu'il était sérieux mais la peur de me faire avoir était bien trop forte pour que je puisse lui dire vraiment ce que je ressentais. De toute façon, même si je le voulais j'lui dirai quoi exactement ? Que j'l'appréciais ? Voilà, c'tout. Je peux pas lui dire qu'il me manquait, que je voulais le retrouver, parce que ça serait lui accorder ma confiance et je ne pouvais pas faire ça, on me l'avait bien fait comprendre que c'était une mauvaise chose. Oui, tu l'es. finis-je par dire. T'es un abruti de dire cela, car cela va encore plus compliqué les choses. Fais pas n'importe quoi Célestine, essaies de te contrôler et dene pas partir dans un monologue que tu ne vas pas assumer par la suite, fais en sorte que tout soit clair, sois précise. Je me tournais nouveau vers lui. J'ignorais combien de temps j'avais encore avant que mon chauffeur se pointe. Tu t'es attaché pour de mauvaises raisons et tu vas rapidement te rendre compte que ce ne sont que des illusions. Il vaut mieux garder notre relation la plus neutre possible et éviter de faire.. ce qu'on a fait jusqu'à présent, c'est à dire donner de l'importance à l'autre. Ca va rendre le tout toxique et je pense qu'aucun de nous deux veut ça. Là, oui, j'avais vraiment mal au ventre, fini de faire semblant. Je n'avais pas réussi à faire en sorte de garder mon ton froid, car ça me touchait trop personnellement. J'étais en train de demander une rupture en fait, là non ? C'était pour le mieux je suppose. Il voyait mes défauts, il ne voyait que ça, il ne pouvait pas s'être attaché vraiment. Il fallait qu'on stoppe tout d'un coup avant que cela ne fasse bien trop mal. Restons en à des associés. rajoutais-je. J'avais presque envie de lui tendre la main comme si on était en train de clore un contrat mais je n'étais pas sûre que ça soit la meilleure chose à faire, il pourrait prendre ça mal et dieu seul savait à quel point j'étais en train d'essayer d'arranger les choses là.

© Pando
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
J'ai la mauvaise impression d'endosser le rôle du méchant dans cette histoire aussi puérile qu'inutile, on avait largement dépasser l'âge des chamailleries de la sorte. Quand on est adolescent on peut se prendre la tête parce que l'on est atteint dans son égo et cela prend parfois des proportions juste inimaginables, seulement une fois l'âge adulte il fallait apprendre à s'auto-gérer pour éviter ce type de débordements là. Sauf que j'étais le premier à ne pas y parvenir, c'était bien une nouveauté pour moi que de devoir adopter une attitude si abrupte. Dans mon éducation il n'a jamais été question de refouler les sentiments ou quelconque émotion au contraire en parler était l'un de nos sujets de conversation. Seulement après avoir vécu dans un schéma tel que le mien, avec l'amour d'une immense famille et la même affection venant des amis, il est très déconcertant de devoir faire face à une sorte de mur infranchissable, l'austérité de Célestine entre autre. Même en venant de rétablir la conversation je me heurtais à son regard fuyant, elle n'avait pas peur de moi c'était certain, elle s'appliquait seulement à remettre cette distance que j'avais instauré en venant la chercher. Il fallait que j'arrête de me mettre la faute sur le dos, si l'on résumait qu'est-ce que j'avais fait de mal depuis le début ? Quelques maladresses avec la venue de Lilia dans ma chambre par exemple, une erreur de vocabulaire lui laissant penser que sa venue n'était pas désirée et la dernière fois monter sur mes grands chevaux quand elle s'en était prise directement à moi en m'accusant à tort. J'aurai pu être plus diplomate comme je l'avais si souvent été, prendre sur moi pour ne pas être si perturber par cette rumeur venant d'un article racoleur, mais l'accumulation de chaque dispute avait fini par me peser sur la conscience et je refusais d'être traiter comme un défouloir émotif. Je ne savais pas à quoi m'attendre en l'obligeant ainsi à m'affronter alors que deux heures auparavant j'aurai donner n'importe quoi pour qu'elle me laisse paisiblement ruminer dans mon coin. Du moins je m'imaginais bien que sa réaction serait soit l'ignorance la plus total en dépit du fait que je lui expliquais clairement mon point de vu, ou bien une nouvelle vague annonçant une dispute. Même si c'était un chemin fréquenté, je n'avais plus peur que quelqu'un assiste à ce règlement de compte puisque j'étais loin de me soucier de l'image de nos entreprises à présent. Mon problème était humain et non pas économique, je me fichais que l'on voit deux futurs héritiers s'affronter tant que cela me permettait d'avoir des réponses à mes nombreuses questions. Je relevais les yeux de mon téléphone, prêt à composer le numéro de la société de chauffeurs. Venant de la part de Célestine je ne pouvais pas m'attendre à ce qu'elle nie tout ce que je venais d'avoir, qu'elle finisse par ouvrir les yeux et me rassurer en confirmant ce que je pensais. Mais au moins nous étions d'accord sur le point que d'avoir exposer au grand jour toute ma pensée n'était pas la meilleure idée, sûrement pas celle du siècle mais égoïstement je me sentais mieux après avoir partager mon point de vu. Je fronçais les sourcils en continuant de l'écouter sans rien dire pour le moment, chacun avait le droit à son temps de paroles après tout. Compliquer les choses ? Comme si elles ne l'étaient pas suffisamment assez, je ne voyais pas en quoi le fait de lui confier mon ressenti alors davantage rendre la tâche difficile, mais j'attendais l'explication qui n'allait pas tarder à arriver. Coup de poignard en plein coeur, je dois être dans la quatrième dimension ou en train d'imager tout ce scénario dans ma tête, mais ce que j'entendais venait bien de la bouche de Célestine. Nous n'étions même pas ensemble officiellement, du moins à part ce rapprochement lors des vacances il n'y avait rien eu d'autre alors de là à parler d'un couple, nous en étions loin. Malgré ce détail j'avais le sentiment d'être abandonné, qu'elle me rejetait encore une fois et que c'était peine perdue que de vouloir la raisonner pour lui montrer que tout était possible si elle devenait moins méfiante envers moi. « Non » Je marquais une pause, ayant simplement lâché ce mot en réponse à toute son explication. Je l'observais quelques secondes en ayant le cerveau en ébullition. Je refusais catégoriquement de dire oui à tout ce qu'elle avait dit, j'étais contre du plus profond de moi-même et j'avais bien pris la décision de ne pas laisser les choses se passer ainsi, mon choix était fait. « Jamais je ne ferai affaire avec toi à partir de maintenant pour tout ce qui touche à l'alliance des entreprises il faudra passer par mon père ou bien le siège social, mais je me retire de cette négociation »  Je rangeais mon téléphone dans ma poche en reprenant la parole, d'un ton assuré ne laissant aucun doute quand à à ma résolution. Après ce qu'il s'était passé je serai juste incapable de devoir assister à des réunions ou alors m'adresser à Célestine à l'avenir, c'était au delà de mes forces et ce qui avait eu lieu ce soir me confirmer que la décision que je venais de prendre était radicale, mais nécessaire. « Je vais faire en sorte que le mariage soit annulé, il y aura toujours un autre moyen de poursuivre la coopération entre les sociétés mais je ne me chargerai pas du reste une fois la solution trouvée » Si je ne peux pas avoir Célestine, je n'ai plus aucun intérêt à continuer à me battre pour que nos deux empires puissent s'allier, mais je le ferais malgré tout pour sauver l'aspect financier et ne pas gâcher tous les sacrifices que mon père a du faire pour que j'en arrive là. Je lui avais déjà émis l'idée et même si cela lui déplaisait, il ne pouvait pas me forcer à obéir puisque cette fois-ci l'affectif était en jeu et que je n'avais plus cette objectivité sur l'affaire. J'avais moi même du mal à me suivre mais c'était la meilleure solution à mes yeux, je ne pouvais pas risquer de me blesser encore plus dans cette histoire donc je ne pouvais que me retirer de l'affaire en cours et trouver des solutions autre que de devoir épouser une personne pour qui j'éprouvais quelque chose mais qui ne partager pas cela, pire même qui ne le comprenait pas. Je posais une dernière fois les yeux sur Célestine avant de sortir mes clés de voiture, finalement je n'avais pas de temps à perdre à attendre un chauffeur pour faire quelques kilomètres, je ne voulais même pas rentrer chez moi après cela. « Débrouilles toi pour annoncer la nouvelle à ta mère » Je n'allais pas l'aider dans cette tâche, c'était sûrement la dernière fois que je lui adressais la parole et mes derniers mots n'étaient pas les plus beaux adieux, mais j'avais le coeur lourd. Je détournais le regard avant de prendre la direction du parking, traversant une partie du campus pour rejoindre ma voiture. La plupart des gens étaient dehors, en partie alcoolisés mais eux au moins ne se souciaient pas d'enjeux aussi importants que ceux auxquels j'avais mis fin à l'instant. Je m'installais au volant de ma voiture en agrippant le volant, serrant les dents après avoir fait une énième fois le bilan, ce n'était pas l'envie d'aller me défouler qui me manquait mais je ne devais pas laisser cette partie rude de ma personne prendre le dessus, ce n'était plus moi.

© Pando
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
On pouvait essayer de redevenir comme avant, on pouvait essayer d'être des associés efficaces afin de faire perdurer notre entreprise de manière prospère tout naturellement. On était pas allés loin lui et moi et malgré le fait qu'on.. s'était attachés tous les deux, on était pas obligés d'aller plus loin. Après tout, on s'était embrassés une.. deux fois au spring break ? On était sûrement allés trop vite, à vouloir satisfaire des désirs qui n'avaient pas lieu d'être, à vouloir aller plus vite que la musique, se convaincre qu'on pourrait être un couple comme les autres sauf que ce n'était pas possible. Le fait qu'il allait certainement retourner au Caire après ce bal jusqu'à la rentrée et de mon côté à Toronto allait peut être permettre à tout le monde de reprendre ses esprits et de se rendre compte que c'était une mauvaise idée ce rapprochement. On avait tout à y perdre, rien à gagner. Se rapprocher c'était prendre le risque de foutre en l'air notre entente, de perdre son énergie à essayer de contenter de l'autre, c'était également un travail de longue haleine et dans notre cas, on était pas prêts pour faire ça et être des héritiers en parallèle. J'me doutais, même si je ne me l'avouais pas, qu'il y avait tout un tas de raisons inconscientes pour que je propose cet arrangement à Nehko mais c'était trop tôt pour que je puisse m'en rendre compte et que je les accepte surtout. Je ne savais même pas à quoi je pensais là avec ces phrases qui sortaient toutes seules d'entre mes lèvres.. Si. Ne pu se faire de mal. J'allais continuellement blesser le jeune homme de part mon caractère, ma façon de vivre, de parler, tout. C'était évident. Et il ne méritait définitivement pas cela. Nehko, c'était la gentillesse, la bonté, la générosité, la tolérance, l'ouverture d'esprit, l'esprit d'entraide, l'humain. Il était mon opposé, définitivement et il fallait pas croire à ces conneries du style "les opposés s'attirent". C'est bon pour deux minutes, pour les filles qui tombent en pâmoison devant le bad boy de leur lycée alors qu'elles sont en reclus et qu'elles espèrent toujours un peu avoir de la chance, vivre une folle histoire d'amour avec. Non, ça n'existe pas. Et certainement pas dans mon monde, celui où seules les apparences comptent et pas le reste. Me rendre compte de cet aspect de ma relation avec l'égyptien me faisait l'effet d'un coup de poignard dans mon ventre car je savais que j'étais novice pour lui et pourtant, égoïstement, je n'arrivais pas à me dire que je devais le laisser totalement partir. D'une part, je le voulais toujours près de moi, ne pas le perdre de vue, qu'il reste.. un pilier en fait. Et d'autre part, je ne voulais pas décevoir ma mère. Je ne savais pas ce que je devais faire. Rester juste associés me paraissait la meilleure solution. Non ? Vu la tête que tirait mon fiancé, ça n'avait pas trop l'air d'être le cas. « Non » Mon regard se dirigeait naturellement vers celui de Nehko, curieuse de savoir ce qu'il allait me dire, connaissant sûrement la réponse à mes interrogations au plus profond de moi déjà. Il allait faire ce dont je n'avais pas le courage de faire en fait, j'étais certaine. Il allait choisir pour nous deux et c'était.. je sais pas. Je ne sais pas quoi en penser. On était en train de parler de notre avenir à un bal de promo et je trouvais ça terriblement triste même si je ne croyais pas trop à la magie de ce genre de moments. Malgré tout, ça devait être un moment de joie, de partage, de tendresse non ? Nous, on était juste en train de se déchirer autant qu'on le pouvait. « Jamais je ne ferai affaire avec toi à partir de maintenant pour tout ce qui touche à l'alliance des entreprises il faudra passer par mon père ou bien le siège social, mais je me retire de cette négociation » Son ton était sans appel, digne d'un vrai chef d'entreprise à l'heure actuelle. Je n'aimais vraiment pas quand il entrait dans ce rôle là, il était si différent du Nehko que j'avais eu l'occasion de côtoyer. Pourquoi est-ce qu'il se retire ? Pourquoi est-ce qu'il fait ça.. ? Pourquoi il nous enlève le seul moyen de nous voir ? C'était injuste de sa part de nous faire ça. Mon coeur se compressait dans ma poitrine, mais je ne devais pas être Célestine là, encore moins Sam, mais être cette héritière qui devait mener des transactions d'une main de fer. Or, là, ce n'était pas possible, rien de tout cela n'avait été prévu à l'avance. « Je vais faire en sorte que le mariage soit annulé, il y aura toujours un autre moyen de poursuivre la coopération entre les sociétés mais je ne me chargerai pas du reste une fois la solution trouvée » Il abandonnait absolument tout, il ne voulait pu aucun contact et c'était.. bouleversant. Il prenait cette décision parce qu'il était déjà trop attaché ? C'était ça que ça voulait dire ? Je ne savais pas quoi en penser, j'étais perdue, je n'avais jamais su analyser les sentiments humains dès qu'il allait à mon encontre en fait. « Débrouilles toi pour annoncer la nouvelle à ta mère » Et il partait. Comme ça. Définitivement. Je n'avais absolument pas prévu qu'il fasse cela, qu'il rompe de cette façon notre contrat de mariage, notre alliance, tout ce qu'on avait construit en l'espace de quelques mois même si j'avais déjà eu quelques occasions de tout détruire avec mon tempérament qui était pas vivable. Je sais que j'avais merdé, je sais qu'à plusieurs reprises j'avais dépassé les limites avec ma peur d'avoir quelqu'un dans ma vie, mais à ce point là.. qu'il parte ? J'étais désabusée par ce qu'il venait de se passer, ne me rendant pas encore tout à fait bien compte de la portée des actes de Nehko pour le moment. C'était irréel. Il venait de tout casser. Il venait.. de me laisser tomber. Je me laissais aller contre un mur, fermant les yeux et baissant la tête. Le vent n'arrivait pas à apaiser la chaleur de mon corps qui avait augmenté sous la colère, l'incompréhension, l'envie de le récupérer près de moi. Je ne pouvais pas lui courir après, il avait décidé non ? Mais il avait pas le droit. Je me redressais et j'allais à sa suite, espérant qu'il n'était pas encore parti dans sa voiture, après tout je l'avais vu avec ses clés. Je contournais le bâtiment pour arriver près du parking, cherchant du regard sa voiture que je ne connaissais que de vue. Je finis par retrouver Nehko et je frappais à la fenêtre pour qu'il la descende. Est-ce que tu crois que ça m'amuse de te dire que je préfère qu'on reste associés ? Tu crois vraiment que c'est ça que je préfère ? Cesses donc de regarder autour de ton nombril et rends toi compte que je t'ai proposé ça pour ne pas justement qu'on rompe le contrat, pour ne pas qu'on soit loin de l'autre. La colère reprenait le dessus. Il m'avait blessé. Il avait réussi son coup. Tu dis que tu t'es attaché à moi ? Mais arrêtes donc de dire des conneries, regardes la vitesse à laquelle tu t'en vas et t'envoies tout valser. Si tu l'étais vraiment, tu ne serais pas parti aussi lâchement et tout aussi impulsivement. Enfin, c'était peut-être le plan établi depuis le départ et t'es en train de me manipuler, j'en sais rien, je ne te comprends pu Nehko. Je passais une main dans mes cheveux, sous l'énervement et je faisais quelques pas pour tenter de me calmer mais c'était peine perdue. Mais pas de soucis, on fait ça, on arrête absolument tout si ça te fait plaisir. Mais t'as définitivement tout gâché. Voilà, ça ce sont mes mots d'adieu, je peux à présent m'en aller et retourner près du bâtiment.

© Pando
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
C'est certainement l'une des décisions les plus radicales que prise à ce jour, et je connais déjà les conséquences de cet acte. Cela mènera sûrement à un échange difficile entre les deux entreprises mais je suis prêt à endosser les responsabilités même si cela revient à mettre en danger ma place au sein des miens, il est juste impossible que ce manège perdure, pour la raison égoïste que je ne pouvais plus le supporter. C'est une sorte de coup de poker puisque dans le premier cas mon acte allait totalement être désapprouvé par mon père et les autres actionnaires chez les Heruben, donc ce cas là je risquais énormément d'être mis à l'écart de toute nouvelle négociation à l'avenir. La seconde option était que aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils comprennent mon choix en se positionnant de mon point de vu et que malgré tout, l'alliance avec les Weasley n'était pas si importance que cela. Si cela se produisait il me faudrait tout de même trouver un plan de secours pour ne pas faire chuter l'économie de mon empire. C'était pitoyable, de nos jours il y avait certes moins couramment des mariages arrangés mais aucun d'eux ne faisaient de scandale. Il allait également falloir s'occuper de la couverture médiatique de cette "séparation", un nouveau problème s'ajoutant à ma liste, je n'allais pas pouvoir me reposer avant un bon moment puisqu'il fallait que j'assume jusqu'au bout mes actes. Il aurait été plus facile que la décision vienne du côté de Célestine, ainsi je n'aurai pas eu à être confronté à tout cela. Ça allait être la première fois que j'allais décevoir ma famille, quelque chose que je redoutais car même si je n'avais pas subi une pression semblable à celle de Célestine, je savais d'avance que cela allait impacter ma vie future. Plus de confiance, plus de poste à responsabilité, peut-être même plus l'unique héritier. Mon père serait-il capable de me remplacer par l'un de mes cousins aussi dans l'économie ? Je ne voulais pas parier là-dessus, mais il y avait de forte chance que je sois écarté de tout. Tout cela pour une histoire de coeur, autant mettre les mots précis là-dessus et être sincère avec soi-même. Il n'était pas question d'un différent sur la manière de diriger l'entreprise ou alors quel contrat signer pour une entrée en bourse, non c'était un tout autre domaine qui ne devait pas interférer en principe avec le monde des affaires. Jusqu'à Célestine je n'avais jamais eu ce problème, en dehors de l'histoire avec Lilia écourtée par nos pères, aucune personne n'avait été apte à m'intéresser au point de faire passer les intérêts de ma famille après. À l'heure actuelle l'idée de ne plus jamais voir Célestine m'effrayait plus que de devoir tout annoncer à ma famille, ce mois de séparation m'avait autant fait de bien que de mal. J'avais eu la tentation de l'appeler, de lui proposer un rendez-vous mais je savais pertinemment que l'aboutissement serait une nouvelle dispute, mais je voulais également lui apprendre une sorte de leçon quand à ses agissements. Mais le bilan était plus que négatif, quitter le bal à une heure pareille sans avoir passé de véritable moment avec sa cavalière et plus spécifiquement pour nous, annuler un mariage valant des millions, ce n'était pas mon type de soirée idéal. Que pouvait-il se passer de pire à présent ? Il ne manquait plus qu'on m'annonce que la bourse avait chuté pour gâcher la nuit jusqu'au bout. Je sursautais presque en entendant Célestine frapper à ma vitre, elle avait fait tout ce chemin pour m'incendier une dernière fois pour toute avant que l'on ne se voit plus. À contre-coeur je descendais quand même la fenêtre pour l'écouter, tournant malgré tout mon regard vers elle-même si pour le moment je souhaitais seulement m'en aller et ne pas écouter ses remarques. Je ne comprenais pas tout, d'après ce qu'elle disait elle voulait tout de même que l'on reste en contact et c'était justement pour cela que l'on devait poursuivre notre collaboration, mais tout semblait si simple de son côté. Je durcissais mon regard quand elle m'accusa de l'avoir manipuler, comme si j'étais capable d'une telle chose, mais visiblement à ses yeux j'étais le fautif et j'avais tout les torts du monde dans l'histoire, même si elle était l'instigatrice de tout cela. Je sortais de la voiture à ses derniers mots, elle était très clairement en train de m'accuser ou bien mon imagination me jouait des tours ? « Tu peux répéter ? Comment ça c'est moi qui ai tout gâcher, tu tiens peut-être à ce que je te rappelle ton comportement de ces derniers temps ? » Je n'y croyais pas, elle avait tout de même le culot de me faire porter le chapeau alors que je m'étais tué à tout arranger à chaque fois en m'excusant et allant vers elle, sauf ce soir où j'avais pris la décision de ne plus être le bon Nekho qui se plierait à chacun de ses caprices. Je m'approchais d'elle en lui prenant le bras pour l'obliger à me faire face, tant pis si elle venait à se débattre ou à me hurler dessus, je n'allais pas laisser passer cela. « Ce que tu ne sembles pas comprendre c'est que je ne peux pas être simplement ton "associé", c'est au-dessus de mes forces pour la simple et bonne raison que je t'apprécie plus qu'il ne le faudrait que tu y crois ou non » Je relâchais mon emprise en passant ma main sur ma bouche, encore incrédule de ce que j'avais entendu, elle ne me faisait définitivement pas confiance malgré le fait que nous nous connaissions depuis quatre mois à présent. J'allais finir par croire que c'était elle qui s'amusait à tout saboter parce qu'elle craignait de perdre le contrôle. « Tu veux savoir la vérité ? Tu as peur, peur que quelqu'un puisse t'aimer et que tu puisses l'aimer en retour car jamais personne ne t'as prouvé que c'était possible alors pour y palier tu ne trouves rien de mieux que de tout détruire et par la même occasion tu fais souffrir les gens autour de toi » Je ne savais plus quoi lui dire de plus ou quoi faire, j'avais joué mes dernières cartes quelques minutes auparavant et je n'avais plus de solution pour arranger la situation bien trop envenimée maintenant que le sujet sensible était abordé.

© Pando
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Célestine & Nekho
J'avais peur. Je paniquais d'un monde où je ne pourrais pu voir Nehko, où il ne serait pu près de moi si jamais j'avais besoin de lui ou si j'avais juste envie de le voir. Mon coeur s'était mis à marteler fort dans ma poitrine, je sentais le sang qui battait de manière brute dans mes tempes et surtout mes mains moites. En je ne sais combien d'années d'expérience dans le monde des affaires, à faire un nombre impensable de contrats tous très importants, jamais je n'avais eu les mains dans cet état. Non. C'était juste l'idée perdre Nehko dans ma vie qui me faisait cet effet. La boule dans mon ventre était également infâme et me donnait envie de vomir. Si j'avais dit tout ce que je voulais au jeune homme, il y avait encore tout un tas de choses qui me restaient en tête mais que je n'étais juste pas capable de faire sortir d'entre mes lèvres. Je voulais le provoquer avec mes mots, je voulais qu'il revienne sur ses propos, qu'il me dise que non, jamais il n'allait partir, qu'il ne pouvait pas annuler totalement le contrat, que c'était pas possible qu'on perde contact. J'avais l'impression d'être une vraie gamine, qui avait peur pour quelque chose de stupide dont j'arriverai à relativiser plus tard. Mais j'étais une gosse de riches et remettre à plus tard la cicatrisation de mes blessures ce n'était pas pour moi. Je voulais tout maintenant. J'étais blessée dans mon ego, dans ma fierté et dans mon coeur. Bravo Nehko. Alors que je commençais à partir, furieuse, mais soignant tout de même la fin de mon numéro, le bruit d'une portière qui s'ouvrait et se refermait se fit entendre, accélérant encore plus mon rythme cardiaque déjà effréné. Sauf que cette fois, cela en devenait bien plus douloureux. Car les mots qui allaient suivre, j'en étais persuadée, allaient être plus infâmes les uns que les autres. « Tu peux répéter ? Comment ça c'est moi qui ai tout gâcher, tu tiens peut-être à ce que je te rappelle ton comportement de ces derniers temps ? » Et alors ? Mon comportement, c'était ma façon d'être, ma façon de vivre, il le savait depuis le début, je ne lui avais jamais caché ça, contrairement à lui qui modifiait sa façon d'être en fonction de son humeur et de l'heure du coucher du soleil. Pas réalité du tout non, on est d'accord. Mon comportement est au moins logique. lui dis-je, commençant à me retourner, avant qu'il me rattrape le bras. Je ne vous souhaite pas de vivre le boom émotionnel dans mon corps comme je le faisais maintenant. Car d'un côté, j'avais envie de lui dire de s'en aller et de lui interdire de me prendre mon bras, mais de l'autre, j'adorais ce premier contact depuis longtemps qui était rempli d'une émotion, contrairement à tout à l'heure où c'était plus un devoir qu'autre chose. Ne me lâches pas Nehko.. « Ce que tu ne sembles pas comprendre c'est que je ne peux pas être simplement ton "associé", c'est au-dessus de mes forces pour la simple et bonne raison que je t'apprécie plus qu'il ne le faudrait que tu y crois ou non » Si son emprise s'était faite plus faible d'un coup, me permettant de reprendre mes mouvements librement, j'étais incapable de bouger. Aussi bien mon corps qui était fixé et ancré dans le sol que mon regard ne cessant d'observer Nehko. Il m'appréciait.. plus que prévu. J'étais perdue, je ne savais pu quoi faire. Je n'avais jamais entendu quelqu'un me dire ça, tellement mon comportement était infâme et je n'ignorais quoi faire. J'étais perturbée. Je paniquais encore plus d'un coup. Non vraiment, t'aurais pas dû m'avouer ça. « Tu veux savoir la vérité ? Tu as peur, peur que quelqu'un puisse t'aimer et que tu puisses l'aimer en retour car jamais personne ne t'as prouvé que c'était possible alors pour y palier tu ne trouves rien de mieux que de tout détruire et par la même occasion tu fais souffrir les gens autour de toi » Je détournais le regard cette fois-ci, assumant tout à fait que je venais de lui confirmer son hypothèse. J'étais toujours aussi touchée par ce qu'il venait de me déclarer quelques minutes auparavant et rajouter à cela l'analyse parfaite de mon attitude, j'étais prise au dépourvue comme je ne l'avais jamais été. Je.. je.. Ouai, nan, attends encore un peu avant de reprendre la parole Célestine, t'es pas prête à faire face à ça. Je respirais profondément, passant ma main sur mon front, ouai faut pas gâcher le maquillage vous comprenez, tentant de remettre toutes mes idées en place. Et si c'est ça, qu'est-ce que ça change Nehko ? Si c'est ma façon de me.. et te protéger, est-ce que c'est vraiment une mauvaise chose ? Ca ne servait vraiment pu à rien de nier les faits. Nehko, un arabe ouai, me plaisait et comptait plus qu'il ne le fallait. Tu le dis toi même que je ne suis pas supportable. Mon caractère est des plus stéréotypés des héritiers et ce n'est même pas quelque chose que j'accentue. C'est moi. Tu mérites pas ça Nehko, tu mérites mieux. Je ne pouvais pas le laisser malheureux comme ça, même si je souhaitais le garder pour moi. Tu comptes pour moi bien plus que comme un époux qu'on m'a donné pour faire fleurir l'économie de mon entreprise. finis-je par conclure, gardant mes yeux hauts, dans l'ultime envie de montrer que j'étais pas faible. Mais il ne serait pas dupe, suffisait de faire attention à mon ton.

© Pando


Je m'excuse platement..
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)