l.o.v.e. (weaslacce)

Je l'écoute et grimace. " Arrête t'es dégueux ! Tu nous vois sérieux ? Le dentier dans le verre d'eau, la guibole appuyé contre la table de nuit " Et j'éclate de rire. Quel couple de bras cassés je vous jure ! Mais étonnement, ça ne me fait pas peur. " Enfin, ne parlons pas de tout ça parce qu'on y est pas et puis, rien ne dit que j'accepterais d'être avec un vieux crouton dans trente ans ou plus ! Peut être que les petits jeunes ça sera mon truc " Riais-je légèrement en secouant la tête. N'importe quoi. J'aime Bonaventure plus que tout et je ne vois pas pourquoi ça changerait. À moins qu'il me brise le coeur, on en est loin mais alors très loin. Je l'écoute et souris légèrement. Oui, je dois avouer que c'est quand même étrange de parler des prouesses sexuelles de sa grand-mère. Même de sa mère ou de la mienne pour tout dire. Je suis sûre que ma mère doit se demander à quoi ressemble le sexe avec Bonaventure mais n'ose pas me le demander. Je la connais bien la petite. Je ris légèrement. " Non ça va... Mais j'ai pas mon téléphone avec moi " L'informais-je avec une légère grimace. Je suis partie avec ma carte de chambre et c'est tout. Très intelligent Andrea, vraiment très intelligent. Je l'écoute et soupire légèrement. Mes épaules s'affaissent et je ferme les yeux quelques secondes. " Ouai mais bon... Je connais Priape " Soupirais-je. C'est mon ami, c'est mon meilleur ami mais je sais de quoi il est capable et je n'imagine même pas ce qu'il est bien capable de faire pour nous emmerder... Je le vois tellement se lever pour s'opposer au mariage. Ça ne m'étonnerait pas de lui. " Alors on fait ça. On vit dans l'appartement le temps de nos études, de bien se poser et après... on verra " Lançais-je en souriant. " De toute manière, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, en aucun cas... " Et peut être que je serai envoyée à l'autre bout du pays, à l'autre bout du globe pour exercer mon métier... Who knows.

" Si tu veux pas te marier, dis le tout de suite hein " Lançais-je en riant légèrement. Je sais bien que ce n'est pas le cas mais on va dire que je dépeins le côté "amour toujours" d'une manière des moins... glamour qui soit ! Enfin, on ne peut pas m'en vouloir de voir le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. J'ai toujours été comme ça et je suis loin de me douter que ce n'est pas près de changer. " Je suis trop prévisible comme nana " Riais-je entre deux sourire à cette porte que j'avais envie de défoncer d'un coup d'épaule pour me retrouver dans ses bras, pour l'embrasser, le câliner, passer du temps avec lui. " Mais promis, le soir je reviendrais pour dormir avec toi " Parce qu'il n'y a rien que j'aime plus que de m'endormir dans les bras de Bonaventure. C'est comme si, une fois qu'il fermait ses bras autour de moi, je redevenais une enfant sans soucis aucune, une adulte heureuse. " Rien du tout ! Pas touche aux infirmières mon grand ! " Lançais-je en riant. C'était tellement bon enfant... Je savais bien qu'aujourd'hui ou dans vingt ans, je ne pourrais pas lui faire ça. Je l'aimais bien trop pour... " Non. Je suis toute nue et tu loupes ce spectacle " Éclatais-je de rire. C'est pas parce que j'ai oublié mon téléphone que j'ai oublié de m'habiller voyons ! Enfin, je suis en pyjama quoi parce que lorsque je vais retourner à la chambre de ma mère, il va falloir que je me glisse dans les draps sans faire de bruit. J'espère qu'elle ne me cherche pas dans tout l'hôtel d'ailleurs. Je l'écoute et souris. Ses mots me rassurent, m'apaisent, me font du bien, un bien fou. " Ah bon ? Et c'est pas la maison si je fais la gueule ? " Riais-je à nouveau, le taquinant un peu plus. Il va finir par me détester c'est sur ! " Moi aussi mais on peut pas, tu le sais bien... Surtout pas avec la poisse qu'on a " Et puis, il croit au destin non ? Alors autant éviter de nous foutre la poisse jusqu'au bout.

Je ris légèrement et soupire, un sourire large comme une banane collé sur le visage. " J'espère que tu sais que si tu fais ça, notre mariage sera illégale à douze milles pour cent et que tu devras revenir ici " Lançais-je en riant. Déjà que ce que l'on fait n'est pas forcément très légal... Mais là, ce serait de la folie. Après, ce qu'on fait est illégal d'un point de vue de papier mais on s'aime. Je l'aime et je sais que c'est avec lui que je veux passer le reste de mes jours, il n'y a pas à dire. Pas besoin de chipoter, je le sais, c'est une évidence. " Pas besoin de m'attacher, je serai là demain à 17 heures " Soufflais-je. Oui, je ne ferai pas comme Rachel dans Friends à ne pas venir à son propre mariage, s'enfuyant par la fenêtre. Oh non... Je serai là j'avancerai accrochée à Priape comme à une bouée de sauvetage et... voilà ! " Alors on fera ça. À soixante ans on divorce, j'me marie avec un petit jeune de vingt cinq ans et je te prends comme mon amant préféré " Et j'éclate de rire. Non mais sérieusement, on m'entend parler là ? Du grand n'importe quoi ! Je le taquine, comme je le fais si bien et souris. " Ça va ça vaaaaa ! Restes où t'es, je pourrais pas faire l'amour avec toi sans te regarder au moins une fois... Alors ce n'est pas une option " Si lui était plutôt attiré par le fait d'avoir les yeux bandés, ce n'était pas du tout mon genre mais alors pas du tout... Je l'écoute et souris. Il me connaît si bien. Pleurer devant une série c'est bien mon style. " Je t'aime Bona... " Soufflais-je alors que j'entends frapper à la porte. " T'as commandé une stripteaseuse ou quoi ? " Demandais-je en fronçant les sourcils. Mais c'est la voix de ma mère que j'entends de l'autre côté de la porte. " Andrea Doniya Cermolacce ! Je t'entends ! Qu'est-ce que tu fais là ! " Je ris légèrement et colle mon visage à la porte de la salle de bain. " On s'est fait griller " Soufflais-je en riant légèrement.

Je ris légèrement et lève les bras, comme si j'abdiquais. Il ne me voit pas mais ce n'est pas grave. " Ok ok, le seul et unique qui fera battre mon coeur jusqu'à la fin des temps " Soufflais-je sérieusement avec un léger sourire. Nous allions ne faire plus qu'un, une seule et unique entité, Monsieur et Madame Weasley. J'avais hâte de n'être plus qu'à lui, de passer du bon temps en sa compagnie, de passer ma vie à ses côtés, tout simplement. " Tu en doutais ? " Quand j'ai quelque chose en tête, je ne l'ai pas ailleurs et personne ne peut me faire changer d'avis, c'est genre mission impossible. Dans le genre tête de mule, je suis vraiment pas mal quand même... Je souris quand il me dit qu'il m'aime. Ces mots, même si je les ai entendu un petit nombre de fois sortir de la bouche du jeune métisse, sont toujours aussi forts pour moi, peut être même encore un peu plus même si c'est difficile d'aimer plus que ce que je n'aime à l'heure actuelle. Et ma mère débarque parce qu'elle me connait. J'ouvre grand la bouche et donne un coup dans la porte. " Rien ne dit qu'elle ne va pas me cacher dans les escaliers et revenir te remonter les bretelles hein ! " Il ne connait pas ma mère celui là ahah ! Je me demande comment ses parents - ou mieux, sa grand-mère - auraient réagi. Qu'est-ce que ça aurait pu être tordant mon dieu ! " Bon Monsieur Weasley, on se dit à demain Dix-sept heures ? " Soufflais-je en me levant légèrement, attendant sur lui quelques secondes. " Sauf si Cruella de l'autre côté de la porte m'a tué d'ici là " Je ris légèrement, glisse ma main sur la porte et ouvre à ma mère. " Ça va ça va, il est dans la salle de bain, je l'ai pas vu ! " Ronchonnais-je comme une adolescente de douze ans prise la main dans le sac. " tu peux sortir " Lançais-je en fermant la porte derrière moi.