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Soirée culture... ou pas
❝ I warned you from the start, that boy, I'm not that kinda girl. ❞
Au moment même où je m’étais installée à l’arrière de cette voiture, j’en avais complètement oublié le sénateur. En soit ce n’était pas si difficile puisque je n’y pensais déjà pas lors de la soirée. En effet, j’avais trouvé mieux à penser comme le jeune homme qui était assis à mes côtés : Lukà Petrov de son nom. Je n’en avais pas encore fini avec lui, alors il était évident que je n’allais pas le laisser s’échapper de la sorte. Non, je voulais obtenir quelque chose de lui, et j’allais l’obtenir. Cependant, je ne comptais pas le lui demander, sinon notre petit jeu perdrait de tout son intérêt. Doutant de sa sincérité, alors qu’il me confirma le manque de ma présence qu’il avait pu ressentir, lorsque le sénateur Grant m’avait arraché à lui, je lui demandais pourquoi je devais le croire, en sachant que n’importe qui aurait répondu la même chose. Il me répondit avoir horreur du mensonge, et qu’en gros il était différent des hommes qui avaient l’habitude de me faire la cour, mon harem comme il l’appelait si bien. Je pouvais sentir dans le ton employé une pointe de jalousie, qui me fit légèrement sourire. Oui, j’étais heureuse de le savoir jaloux, disons que ça augmentait la taille de mon égo qui était déjà surdimensionné. En même temps quelle genre de femme ne serait pas contente de savoir que l’homme qu’elle convoitait était jaloux de ceux qui lui tournaient autour ? Même Ugly Betty aurait sorti toutes ses dents pleines de ferrailles. « Très bien, dans ce cas je ne vois pas d’autres raisons de ne pas te croire… Et puis, entre nous, trésor, tu étais mon préféré ce soir… » lui répondis-je alors, histoire de le rassurer bien que je pense que ça il l’avait compris étant donné que je me retrouvais en ce moment même dans sa voiture. N’ayant pas envie de rester sur place, j’ordonnais au chauffeur de rouler tandis que Lukà s’enquit de la situation du Sénateur, mais je le rassurais sur point. De contact physique en contact physique, nous étions maintenant très proches l’un de l’autre. Peut-être même un peu trop, au point même que nous étions sur le point de nous embrasser, chose à laquelle, je pense, nous pensions tous les deux dès lors que nos regards s’étaient croisés un peu plus tôt dans la soirée. Mais je ne voulais pas céder. J’aimais bien ce petit jeu que nous avions commencer. Nous nous cherchions mutuellement, nous poussant l’un l’autre dans nos retranchements, nous testant pour savoir lequel des deux était le plus fort mentalement, le quel des deux allait succomber à la tentation le premier. Cependant, au moment où je pense que j’allais craquer, une idée me traversa la tête. C’est alors que je séparais nos lèvres de mon index et repoussais ainsi le visage du jeune homme. Oui, j’avais fait un jeu de mots avec le thème de la soirée, me considérant alors comme une œuvre d’art et comme tout œuvre d’art, il était interdit de toucher sauf avec les yeux. Tout ceci, c’était sans compter sur la répartie du russe, qui après avoir acquiescé mes dires, retourna la situation en sa faveur se considérant, lui, comme étant l’œuvre d’art, me demandant ensuite si j’allais résister à l’envie de toucher. Très bonne question ! Est-ce que je saurais résister à la tentation ? Pas si sûre, j’étais plutôt du genre impatiente, et j’aimais obtenir ce que je voulais, à la minute où je le voulais. Mais pour lors, je me contentais de lâcher un petit rire satisfait. En effet, j’étais satisfaite d’avoir trouvé pour la première fois un adversaire à ma taille, une personne qui avait autant de rependant que moi, qui ne se laissait pas démonter au simple contact de mes doigts sur son corps. La question était maintenant de savoir si je devais capituler ou non. Ma fierté me disait que non, mes tous mes sens étaient de l’avis contraire. Il commençait à faire très chaud dans ce véhicule et la tension qui y régnait avait plutôt tendance à exciter mes sens. « Vous me plaisez de plus en plus M. Petrov… » dis-je alors, non sans un sourire coquin, avant de le saisir par le cou et de goûter à ses lèvres qui me faisaient tant envie dans un baiser qui se faisait doux mais qui était aussi emprunt d’une certaine sauvagerie traduisant mon envie. 1-0 pour Lukà. Balle au centre..(c) sweet.lips
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