ADRIEL&FIDJI | i've got blood in my alcohol system

FEAT ADRIEL & FIDJI ✖ Peu importe ce que je pouvais faire, vu mon état, chaque chose était plus ridicule que les autres. Et ça ne m’étonnait pas de le savoir rire, sans vraiment m’en rendre compte pourtant. Ma tête tournait dangereusement à chacun de mes pas, et pourtant, je décidais de retourner sur la piste de danse, en sa compagnie. Je ne savais pas comment je devais le voir, ni pourquoi il était venu m’aider d’ailleurs. Mais j’avais décidé qu’il se devait de rester avec moi. Parce que je supposais qu’il était de bonne compagnie et que je pouvais m’estimer en sécurité avec lui, sans doute. Je le voyais boire alors que je me trémoussais au rythme de la musique, plus souriante que jamais – parce que j’étais pétée, mais aussi parce que je me sentais bien, heureuse. En tout cas, bien mieux qu’avant. Je hochais la tête à ce qu’il me disait. Je tapotais mon ventre : « T’inquiète ! J’trop bu il est plein, j’plus de place pour ce soir ! » braillai-je vu la musique forte qui régnait ici – normal. Je me rapprochais de lui par crainte de tomber, mais aussi parce que je me sentais étrangement seule malgré le monde qui pouvait être là. Et je dansais, peut-être un peu trop collée, mais sans vraiment m’en rendre compte encore une fois. Mes gestes se voulaient sensuels, mais surtout ratés vu mon état. J’étais incapable d’être pleinement maîtresse de moi. « T’es tout seul ici ? Elle est où ta copine ??? » le questionnai-je, ayant d’ores et déjà zappé sa petite présentation de tout à l’heure. Je fis mine de regarder autour de moi en haussant les épaules, comme si j’avais cherché ses amis à sa place. « Moi j’suis seule. Je sais plus avec qui je suis venue ! » lançai-je en faisant une moue un peu triste. Mais sans doute n’étais-je pas là seule, je devais simplement m’être perdue, trop bourrée, ou alors étaient-ils partis sans regarder derrière pour voir si oui ou non je les suivais.

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Elle avait clairement l'air d'aller mieux. Bon, elle était toujours dans un état second, mais cette fois, elle était dans la bonne phase. Celle où elle voulait danser et profiter de la soirée. C'était quand même bien mieux que de passer sa soirée aux toilettes à se vider. Alors je dansais avec elle, parce que de toute façon, je ne savais plus où étaient mes amis. Puis, autant profiter un peu maintenant qu'elle allait mieux, non ? Je ne faisais rien de mal. « Tant mieux ! » répondais-je assez fort. Je ne voulais pas qu'elle reparte comme tout à l'heure, le principal là, c'était que l'alcool baisse petit à petit jusqu'à ce qu'elle redevienne sobre et qu'elle rentre chez elle dormir. Mais là, elle se collait clairement à moi en dansant. Bien, est-ce qu'elle était en train de me chercher ou elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait ? Peut-être les deux, allez savoir. « Je suis avec des amis et je t'ai dit tout à l'heure que j'étais célibataire, j'imagine que tu as déjà oublié. » répondais-je en riant. Elle allait mieux, mais elle avait encore quelques pertes de mémoire. Génial, elle ne savait plus avec qui elle était venue. Comment je faisais moi pour retrouver ses amis pour qu'elle rentre chez elle ? Et bien je ne pouvais pas, tout simplement, il ne fallait pas chercher plus loin. « Tu veux que je te ramène chez toi ? » demandais-je en la regardant. Elle avait peut-être envie de dormir, de sortir d'ici, de se reprendre en main. Ou alors elle voulait continuer de danser, c'était aussi une possibilité.

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FEAT ADRIEL & FIDJI ✖ Je m’étais jetée sur la piste comme si mon bien-être en dépendait. J’allais mieux, même si ce n’était pas le top de la forme pour autant. Et je dansais, sans gêne, trop collée à ce pauvre homme qui m’accompagnait alors. Evidemment, il était hors de question que je continue à boire, ne serait-ce qu’une infime goutte d’alcool pour ce soir ; autrement, je risquais bien d’en faire une overdose. Bon, ce serait un peu aller dans l’extrême mais je me sentais trop mal pour ça de toute façon. J’avais suffisamment profité de cette partie de la soirée. Je l’écoutais me dire avec qui il était venu, et surtout qu’il m’avait déjà dit qu’il était célibataire. « Eh c’drôle, moi aussi je suis seule ! Personne m’aime ! » lançai-je sans m’arrêter une seconde de danser. Je n’avais pas l’air triste de ce que je venais de déclarer et je n’étais même pas certaine que ce soit vrai, en fait. En réalité, à ce moment-là, j’étais incertaine de tout. Je ne savais même plus avec qui j’étais venue ici. Je doutais que ce soit August, il ne m’aurait pas laissée seule dans cet état. Sans doute des connaissances ou un groupe d’amis trop importants. Je n’en savais strictement rien, en tout cas. Je haussais les épaules alors qu’il me demandait si je voulais qu’il me ramène chez moi. « J’sais pas. T’aimes pas danser avec moi, hein ? » disais-je en faisant une moue d’enfant triste, un peu ratée cependant vu mon taux d’alcoolémie. Je m’étais arrêtée, comme figée, en attendant sa réponse, les yeux grand ouverts pour le fixer.

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Je devais quand même avouer qu'elle me faisait bien rire cette fille. Au moins, on pouvait dire que je ne m'ennuyais pas ce soir avec elle. Elle rendait ma soirée divertissante et je n'allais certainement pas me plaire de ça. Mais sur le coup, je devais avouer que je me demandais si elle essayait subtilement de me draguer ou si elle ne faisait juste pas vraiment attention à ces faits et gestes vu l'état dans lequel elle était. Je préférais donc faire semblant de rien, je ne voulais pas qu'elle regrette quoique ce soit le lendemain matin. C'était bien mieux pour ma propre survie. « Mais bien sûr, si ça se trouve, tu as un admirateur secret et tu le sais même pas ! » m'exclamais-je en riant. La phrase typique d'une fille célibataire : personne ne m'aime. Elle était canon, j'étais sûr que certains mecs aimeraient bien être à ma place actuellement. Mais bon, elle ne s'en rendait sûrement pas compte. Encore moins ce soir et c'était bien ça que je trouvais drôle. Elle était totalement insouciante, elle avait l'impression que tout allait bien, elle était dans son petit monde et elle flottait au-dessus des nuages. Mais voilà qu'elle me sortait une espèce de moue triste, pensant que je n'aimais pas danser avec elle. Je ne pouvais pas m'empêcher de lever les yeux au ciel. « Si je n'aimais pas ça, je serais déjà parti et je t'aurais abandonné alors ne dis pas n'importe quoi ! » rétorquais-je en continuant de danser. Après tout, j'étais cash et si ça m'avait saoulé, je serais déjà parti m'asseoir l'air de rien. Mais ce n'était pas le cas étant donné que j'étais encore là à la soutenir, à l'aider, à la surveiller. J'avais l'impression de jouer le rôle du papa ce soir. Mais bon, il fallait bien. Je préférais surveiller les filles dans son genre qui avaient beaucoup trop bu. « Je te dis juste que si tu veux rentrer, tu me demandes et je te ramène. » rajoutais-je en lui souriant. Je préférais qu'elle rentre avec moi plutôt qu'avec quelqu'un qui pourrait profiter de son état.

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J’étais mal, même si je me sentais bien mieux que quelques minutes plus tôt, au moment où il m’avait trouvée. Le pauvre, je le faisais répéter des choses déjà dites. Et dans tout ça, est-ce que, moi au moins, je m’étais présentée ? Ou peut-être qu’il me connaissait déjà ? Je ne voyais que mal à quoi il ressemblait, et impossible de me rendre compte de si je le connaissais ou non. Rhodes, c’est tout ce que j’avais retenu, en plus du fait qu’il était aussi célibataire que je pouvais l’être. J’étais même allée jusqu’à dire que personne ne m’aimait – façon d’une fille bourrée de parler de sa vie amoureuse, disons. Pourtant, ça ne me rendait pas plus triste que ça, et ça ne m’empêchait pas non plus de profiter de la piste de danse. « C’est p’tête toi, mon admirateur secret, c’pour ça que tu le sais ! » riais-je bêtement. Je n’avais pas envie de me dire que quelqu’un avait l’envie d’être auprès de moi, ou que j’avais envie d’être auprès de quelqu’un après la trahison de Macsen et mon agression. C’est fou comme en deux ans, ma vie a pu changer. Je haussais les épaules alors qu’il m’affirmait que s’il n’aimait pas danser avec moi, il serait déjà parti. « T’oserais pas m’abandonner, poule au pot ! Je suis trop canonissime pour qu’on m’abandonne, tch. » râlai-je en levant mon nez, l’air hautain, avant de pouffer de rire comme une gamine aux bêtises que je débitais sans trop m’en rendre compte. Soudain, alors même qu’il me parlait à nouveau pour m’expliquer qu’il me proposait uniquement de me ramener dès lors que j’en aurais envie, je m’étais retournée. Dos à lui, je me collais. Mon fessier se trémoussait délicatement contre lui, mes mains se posant sur sa tête pour se glisser finalement dans sa nuque. Et je ne me rendais vraiment pas compte de ce que j’étais en train de foutre.

@Adriel Rhodes : sorryyyyy j'étais en période de BTS blancs jusqu'à aujourd'hui, mais je reviens en fooooorce :lol2:

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