ADRIEL&FIDJI | i've got blood in my alcohol system

Adriel & Fidji

❛i've got blood in my alcohol system❜

Rien ne va plus. Ma tête tourne, je flanche sur mes Louboutin. Je savais très bien que je n’aurais pas dû boire autant, mais emportée par la masse de gens avec qui je m’étais présentée dans cette boîte et ceux dont j’avais fait la connaissance ici même, je n’avais pas dit non. J’aurais dû pourtant. Je bouscule quelques personnes alors que je tente de rejoindre un canapé en traversant toute la piste, pour enfin pouvoir, avec beaucoup d’espoir, me ressaisir. Pas sûr que ça marche, il était sans doute déjà trop tard. Ma lucidité laissait vraiment à désirer. Je me tenais ci et là, sans même faire attention si je touchais une épaule, une tête ou un mur. J’avais la sensation d’avoir perdu tous mes sens. J’entendais mal, mon odorat était resté bloqué sur toute la vodka que j’avais ingurgité, je ne savais plus sur quoi je posais mes mains. Et concernant mon langage… je n’avais pas eu l’occasion de le tester, à part en jetant quelques « P-Pardon » ci et là en me cognant. Tantôt je m’excusais à un homme, tantôt à une chaise. Vraiment, j’avais l’impression que j’allais non seulement mourir ce soir, mais surtout que j’allais finir par recracher tout ce qui avait touché mon estomac ce soir, dans très peu de temps. Trop peu sans doute. Je m’installais alors, ou m’affalais plutôt. J’étais clairement à bout de force et je n’avais pas la tête à faire doucement dans ce que je faisais, même si je l’aurais désiré plus que tout au monde. A moitié allongée sur la banquette, je cachais mon visage dans mes mains pour tenter de me ressaisir.

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Encore une soirée. Je m'éclatais comme toujours, dansant, fumant, buvant. J'oubliais tout mes soucis dans ce genre de moments et je ne pensais qu'à m'amuser et ça, c'était absolument génial. J'aimais cette sensation de détente, où on ne pensait plus à rien, où on oubliait tout et où on profitait juste de la vie. Ce soir, on était tous dans le même état d'esprit et ça, c'était génial. Je parlais avec plusieurs personnes, je profitais mais mon regard s'arrêtait sur une jeune fille qui n'avait pas l'air de profiter. Ou disons qu'elle avait un peu trop profiter jusqu'ici et elle n'avait pas l'air d'aller bien. J'étais partagé entre mon envie de continuer à faire la fête et mon envie d'aller l'aider. J'étais un connard gentil quand même au fond, non ? Je me levais de mon canapé et je me dirigeais vers elle, mon joint à la main. C'était pas parce qu'elle allait mal que j'allais pas continuer de boire et fumer quand même ! Je m'asseyais à côté d'elle, attrapant ses bras pour voir son visage. « Est-ce que ça va ? T'aurais pas un peu abusé ce soir ? » demandais-je en riant légèrement. Elle avait une de ses têtes, ça se voyait qu'elle n'allait pas bien. Certains supportaient moins bien que d'autres, c'était comme ça. Mais j'allais pas la laisser seule, il y avait des gens qui n'étaient pas fréquentables ici et elle était beaucoup trop vulnérable. En temps normal, j'en aurais profité, mais je savais que je n'avais droit à aucune erreur cette fois.

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Adriel & Fidji

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J’étais certaine que la couleur de mon visage avait viré au blanc. Pour la première fois de ma vie, sans doute. Je sentais mon estomac se retourner, et que quelque chose n’allait pas tarder à en ressortir. Un peu comme si un alien y grandissait et voulait sortir par n’importe quel moyen qui lui était donné. Des mains s’étaient posées sur mon bras pour retirer mes propres mains de mon visage. N’avais-je donc plus le droit de mourir en paix ? Ce devait être ma dernière volonté la plus importante, et visiblement, on ne la respectait pas. « Je vais mourir ce soir, et je veux mourir seule. » lançai-je à sa question, me sentant trop mal pour réagir convenablement. Je n’avais même pas la force d’être lucide et d’expliquer quoique ce soit. Puis j’étais vraiment persuadée que mon arrêt de mort avait été signé pour cette nuit. « Ou p’t-être que c’est mieux de mourir avec quelqu’un, j’en sais trop rien » bégayai-je à moitié. Mon haleine devait empester, c’était certain. Le mélange d’alcool est mauvais pour la santé, je le constatais comme jamais je ne l’avais fait. « Sont où les toilettes ? Tu sais, toi ? Tu sais où sont les toilettes ? » répétais-je, pressée de pouvoir me vider de cette substance démoniaque qui avait rempli mon estomac. « J’suis trop mal, je vais crever, j’en suis sûre » murmurais-je pourtant plus fort que je ne le pensais en réalité. Ni une, ni deux, je m’élançais pour me relever, manquant de me casser la figure à l’atterrissage. D’ailleurs, pourquoi j’avais tenu debout alors que j’avais véritablement commencé à tomber ?

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J'avais décidé d'aider cette fille ce soir car elle avait vraiment l'air en mauvais point et je n'allais pas la laisser toute seule même si je ne la connaissais pas. J'aimerais bien que l'on m'aide moi aussi si un jour, je suis dans cet état. Ce qui ne risquait pas d'arriver normalement étant donné que je connaissais mes limites mais bon, on sait jamais. Je fronçais les sourcils à ses paroles, elle allait pas mourir, il ne fallait pas abuser non plus. De toute façon, qu'elle le veuille ou non, j'allais pas bouger mon cul de là. « C'est mieux avec quelqu'un oui, mais le quelqu'un à côté de toi ne va pas te laisser mourir. » rétorquais-je en levant les yeux au ciel. Je m'en voudrais un peu d'être à côté d'elle et de la laisser mourir, vous voyez ? J'aurais dû me douter qu'elle finirait par vouloir aller aux toilettes, mais je n'avais pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle se levait, prête à y aller et elle manquait évidemment de tomber. Je la rattrapais directement, la tenant. « Bien, tu restes accrochée à moi hein, je t'emmène aux toilettes. Et arrête de dire que tu vas mourir. » disais-je en la tenant et j'avançais tant bien que mal, poussant les gens sur notre passage. Il fallait vite qu'elle aille vomir, elle devrait déjà se sentir bien mieux après ça. J'arrivais enfin devant les toilettes et j'ouvrais la porte, la posant près de la cuvette. « Euh.. Tu veux que je sorte ou que je reste ? » demandais-je perplexe, je ne savais absolument pas ce que je devais faire pour l'aider.

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Adriel & Fidji

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Je ne comprenais clairement pas ce qu’il me voulait, ce mec. Il m’avait trouvée là, dans le pire des états sans doute – dieu soit loué, je ne voyais pas ma tête et je ne me rendais pas compte de la moitié des choses dites ou faites – et tenait à rester à mes côtés. Le connaissais-je ? Est-ce que, par pur hasard, j’avais tout simplement oublié qui il était ? Je hochais la tête alors qu’il me disait que je n’allais pas mourir ; et je ne savais pas moi-même si je voulais dire que si, j’allais mourir, ou qu’au contraire, il avait raison. Malheureusement pour moi, je me rendis vite compte que tout mouvement brusque de la tête, dans le genre de ce hochement, me donnait encore plus la nausée. Et là, j’étais certaine d’avoir pâli d’un coup. Les joues gonflées, pour éviter que tout ne sorte tout de suite, j’avais tenté de me lever ; et par je ne sais quel miracle, je n’étais pas tombée. Mais bien vite, j’avais compris que ce miracle s’appelait… Eh, il s’appelait comment déjà, lui ? « Attends attends ! » lançai-je en posant mon doigt de travers sur ma bouche – parce que j’avais vraiment oublié où elle se situait exactement, et que j’avais encore la chance de ne pas avoir posé mon doigt sur mon œil. « Pendant que j’enlève ça, tu vas me dire qui t’es hein ! » Mon ‘ça’ était accompagné d’un doigt pointant mes pieds. Et non, je n’allais pas enlever mes pieds, mais mes talons, parce que j’avais compris, à mon grand étonnement, qu’ils m’empêchaient de marcher un tant soit peu correctement. Et s’il y avait du verre parterre ? L’idée ne traversait même pas mon esprit. Lentement, je me glissais vers le bas, posant finalement mon arrière-train au sol – au milieu de la piste, oui – pour enlever mes escarpins. « Aide-moi s’teuplaît » disais-je la main en l’air. Et puis, sans trop attendre, et m’agrippant à sa main, je me levais, le plus délicatement que je pus – mais pas vraiment, en fait. Delà, notre course se termina au toilette, où il me questionnait quant à sa présence ou non… « J’sais pas ça v… » Sans crier gare, mon estomac avait déjà commencé à se déverser dans la cuvette des toilettes. Et j’avais vraiment l’impression que j’allais y passer le restant de la soirée, avant d’y mourir de déshydratation.

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Ce soir, c'était le bon côté de ma personnalité qui ressortait, étant donné que j'étais gentil et que j'aidais cette fille. Alors que j'aurais pu faire mon gros connard et l'enfonçait encore plus qu'elle ne l'était déjà. Alors je décidais de l'aider à aller jusqu'aux toilettes, car elle avait sans nul doute besoin de faire sortir tout ce qu'elle avait ingurgité ce soir. Mais alors que je la tenais pour marcher au milieu de la piste, elle me faisait s'arrêter, au milieu de tout les gens qui dansaient et qui n'en avaient rien à faire de ce qu'on pouvait foutre là. Quoi ? Elle voulait enlever ses talons maintenant ? « Tu aurais pu le faire avant ou après, histoire qu'on soit hors de l'endroit où tout le monde danse ! » lançais-je en levant les yeux au ciel, mais elle était déjà assise par terre pour les retirer. Bon, bah tant pis. Elle voulait savoir qui j'étais ? « Adriel Rhodes, Mather, 23 ans, célibataire et toujours prêt à aider une fille en détresse. » disais-je en attrapant sa main pour l'aider à se relever. J'aurais pu rajouter que j'étais un connard narcissique attachant, mais bon, je ne pensais pas qu'elle en demandait autant et elle oubliera sûrement très vite mon prénom vu son état. Je l'apportais alors enfin aux toilettes et sur le coup, je ne savais pas quoi faire. Rester, partir, tel était la question. Et avant qu'elle me réponde, elle commençait à vomir. Génial. Je m'avançais et j'attrapais ses cheveux, histoire qu'elle n'en mette pas dessus, ça serait pas très glamour. Je regardais le plafond, attendant que le temps passe, alors qu'elle était très clairement en train de vider son estomac. Mais elle se sentirait mieux après. « Tu vas bien ? Tu as encore besoin de.. vomir ? » lâchais-je en continuant de fixer le plafond.

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FEAT ADRIEL & FIDJI ✖ L’alcool agissait de plus en plus, et mes idées devenaient de plus en plus étrange. Je m’asseyais parterre, au milieu de la piste, pour retourner mes chaussures, réclamant une présentation de sa part alors qu’il n’avait absolument aucun compte à me rendre. Au contraire, j’aurais dû le remercier de toute mon âme pour son aide, que personne d’autre ne semblait vouloir me donner jusqu’à présent, par ailleurs. Il m’avait fait un débriefing que je n’avais même pas réussi à suivre, sauf son nom et ses deux dernières phrases. Mais aussitôt, son prénom m’échappait déjà, seul son nom de famille semblait rester dans mon crâne. Ainsi que sa situation, d’ailleurs. De quoi susciter mon intérêt, ou plutôt, me poussait à me poser dix milliards de questions. Mais ma course se finit au toilette, alors que je déversais tout le liquide qui avait plus tôt rempli mon estomac. Et je ne lui avais pas laissé l’occasion de fuir – la seule chose que j’avais senti, c’était mes cheveux se lever. Je pensais que la terre était à l’envers, et que j’allais tomber au plafond d’une seconde à l’autre… « J’vais tomber ! » m’écriais-je en m’agrippant fermement à la cuvette des toilettes, déversant un énième léger liquide. « J’ai peur ! Je crois que la terre est à l’envers ! Au secours ! » Les yeux fermés, je n’osais même pas lâcher ces satanés toilettes. Mais je devrais, pourtant, car l’odeur qui en ressortait me donner encore plus envie de vomir. Et à chaque fois que j’y approchais un peu le nez, je sentais des remontées acides au fond de ma gorge. Alors, prise d’un étrange courage, j’attrapais le cadre de la porte, me traînant à demi-parterre pour être sûre de rester stable. Je soufflais une fois sortie du cabinet, tentant de me relever comme si mes soucis étaient passés. « Enfin à l’abris ! » braillai-je sans trop m’en rendre compte. Alors, déterminée, je tentais de me diriger vers les lavabos, non sans mal, pour pouvoir me rafraîchir le visage et me rincer la bouche. « J’espère qu’t’es pas un violeur, Rhodes ! »

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Elle était dans le mal. Elle faisait n'importe quoi, sans vraiment s'en rendre compte. Et le plus dingue là-dedans, c'est que tout le monde s'en foutait royalement. Si j'étais pas là, elle serait seule et en galère total. Sans vouloir me jeter des fleurs évidemment, cela n'étant pas mon genre. Alors je l'emmenais jusqu'aux toilettes et pris au dépourvu, ne pouvant pas m'enfuir, j'attrapais ses cheveux, fixant le plafond. Je fronçais les sourcils en la voyant s'accrocher à la cuvette des toilettes, mais qu'est-ce qu'elle foutait bordel ? La terre est à l'envers ? Oh putain, mais qu'est-ce qu'elle avait bu ou fumer pour être dans un état pareil. « Tout va bien, on est pas à l'envers ! Calme toi ! » lâchais-je en levant les yeux au ciel. Je ne savais pas que c'était aussi compliqué et chiant de s'occuper d'une personne dans un état second. Enfin, elle, elle était plus que dans un état second quand même vu son état. Elle se traînait par terre d'un coup, je lâchais donc ses cheveux et je l'observais, un petit sourire aux lèvres. Elle me faisait rire, dans cet état. J'avais une forte envie de prendre une photo et.. C'était ce que je faisais. Il fallait bien que je m'amuse un peu quand même, non ? Une fois au lavabo, je riais à ses paroles. « Evidemment que si, d'ailleurs, quand tu auras fini, on ira dans ma voiture et j'vais te séquestrer. » rétorquais-je en riant légèrement. Mais elle tournait la tête en me regardant bizarrement, okay, les gens dans un état second n'avait peut-être pas d'humour. « C'était une blague ! » rajoutais-je en souriant légèrement, levant de nouveau les yeux au ciel.

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FEAT ADRIEL & FIDJI ✖ Je ne me rendais compte d’absolument rien, j’étais enfermée dans une espèce de bulle et je ne prêtais attention à personne, si ce n’est cet homme qui m’était venu en aide. J’avais peur de tomber dès lors que j’avais senti mes cheveux se lever, sans trop comprendre qu’il s’agissait uniquement de son aide et non de la gravité perdue. De toute façon, je ne serais pas restée au sol même en m’accrochant, si ça avait été le cas – mais autant dire que vu mon état, impossible d’y penser. Je m’étais hissée jusqu’au lavabo, où je me sentais d’une certaine manière saine et sauve, si ce n’est peut-être de cet homme que je ne connaissais finalement pas le moins du monde. J’étais même allée jusqu’à l’accuser de violeur, à ma manière. Et sa réponse me fit me tourner d’un bond, véritablement outrée, et j’y croyais dur comme fer qu’il comptait me séquestrer. Parce qu’il me l’avait confirmé. « ‘tention j’ai de bonnes dents !! » lançai-je en prenant une position qui me faisait ressembler à un maître de Kung-fu. « J’sais m’battre ! J’ai pas peur de toi, escroc ! » Ceci dit, je m’étais mise à basculer sur le côté, la tête plus lourde qu’un éléphant. Et pour me rattraper, j’avais entrepris de faire une petite danse en courant sur le côté, car mieux valait-il que je ne me latte pas maintenant que j’étais sur mes pattes. Les bras tirés de chaque côté pour mettre en place un certain équilibre, je m’étais approchée de lui, pour finalement poser mes mains sur ses épaules, mon visage étant extrêmement proche du sien. Et vu ce que je venais de sortir de mon ventre, mon haleine devait être à tomber – au sens strict du terme évidemment. « J’crois que t’es un bon toi ! » lançai-je en arborant un sourire digne de mon état d’alcoolique. J’avais fini par tilter, grâce au fait qu’il l’ait avoué, qu’il blaguait. C’était cool. Mais j’étais trop bourrée pour m’en rendre compte plus tôt. « Allez on va danser maintenant ! »

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J'étais bien heureux d'être sorti des toilettes, parce que l'odeur qui se dégageait de cet endroit me donner juste envie de vomir à mon tour. Je l'observais au lavabo, lui sortant une petite blague qu'elle prit aux mots. Bien, les gens bourrés n'ont pas d'humour, retiens ça Adriel. Je fronçais les sourcils alors qu'elle essayait de.. me faire peur ? Dans cette position étrange ? Je me retenais d'exploser de rire. « Mon dieu, j'ai vraiment très très peur là ! » m'exclamais-je sur un ton faussement apeuré. Elle faisait plus rire qu'autre chose. Et soyons clair, si je voulais vraiment la violer, je n'aurais aucun mal à le faire étant donné son état et étant donné que j'étais sans aucun doute plus fort qu'elle. Mais bon, ce n'était pas dans mes plans. Elle s'approchait de moi, beaucoup trop en fait. Non parce qu'elle venait de vomir et son visage aussi proche du mien... C'était compliqué. Donc, de l'escroc, j'étais passé au bon mec. « Tu serais pas un peu lunatique comme fille ? » demandais-je en riant, avant qu'elle m'attrape pour m'entraîner sur la piste. Bon, elle avait l'air d'aller mieux et elle ne semblait plus avoir l'impression qu'elle allait mourir, c'était un bon point. Je dansais alors avec elle, attrapant un verre au vol, j'avais besoin d'alcool moi. Je le buvais cul sec avant de jeter le verre quelque part. « Que ce soit clair, maintenant, là, ce soir, tu ne touches plus à l'alcool ou quoique ce soit d'autres, hein ? » disais-je d'un air très sérieux. Je voulais pas qu'elle se croit invincible et qu'elle pense pouvoir recommencer.

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