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C’était l’un des inconvénients de la profession : espionner, traquer parfois, mais dans tous les cas, oublier la vie privée des individus que l’on a l’habitude de côtoyer, de saluer, pour obtenir le plus d’informations possibles. Et ce soir, j’allais retrouver mon habituel costume cintré pour perpétuer cette tradition. Parce que Fidji P. Jones me paraissait être une jeune femme intelligente qui ne se dévoilait pas facilement. La seule preuve que j’avais obtenue de son agression avait été le rapport de police faisant suite au signalement des médecins qui l’avait soignée ce jour-là. Aucune plainte n’avait été déposée, je n’avais donc rien sur quoi m’appuyer pour continuer mon enquête à son niveau. J’avais décidé d’aller au devant des choses. Une habitude qui me donnait la réputation dans mon boulot de pitbull car je ne lâchais jamais une affaire sans l’avoir terminé. Je m’étais donc au préalable renseignée sur la demoiselle. De haut statut, fille d’un avocat et d’une journaliste, elle devait avoir l’habitude de côtoyer le beau monde. Pas question donc de me voir camper le personnage que j’occupais depuis pratiquement deux mois pour l’aborder. Heureusement, ce n’était pas la première fois que je la suivais, ni que je lui parlais. Nous nous étions vus quelques fois déjà. Parlant de tout et de rien, histoire qu'elle ne me soupçonne pas.. Je ne savais pas tout, évidemment, mais je n’ignorais pas que ce soir, elle serait dans ce restaurant italien, seule. L’heure pour moi de faire plus amples connaissances.

Vêtu d’un costume bleu marine très foncé, d’une cravate rouge vif, un mouchoir blanc dépassant de la poche de ma veste, des chaussures vernies d’une marque anglaise très prisée, une montre d’une valeur inestimable, et les cheveux impeccablement ramassés par l’effet d’un gel haut de gamme, j’avais l’allure classieuse d’un homme important, visiblement très riche et puissant. Car l’apparence vestimentaire ne fait pas tout. Mon regard aussi, avant changé. D’ordinaire rieur et malicieux pour mon personnage, il était ce soir intense et énigmatique, comme l’ensemble de ma personne.

Une heure était passée. Elle était sur le point d’entrer dans le fameux restaurant, et moi de faire mine d’en sortir. Mon petit manège aura fait rire quelques clients lorsque la poignée de la porte s’est abaissée pour la seconde fois en moins de deux minutes, lorsque je la vis arrivée. Entre mes mains, deux coupes de champagne que j’avais commandé et que l’on m’avait offert sur un plateau au vue de mon attitude princière. Deux coupes dont le liquide, lorsque la porte s’ouvrit à la volée, échoua sur la belle robe de la jeune femme. Le jeu venait de commencer…

« Oh, veuillez m’excuser je.... mademoiselle Jones ? » Ma voix se veut navrée, mes doigts agiles, occupés à vouloir aider. « Pardonnez ma maladresse... Attendez, laissez-moi vous aider… » Loin de m’inquiéter des clients qui s’étaient arrêtés de manger pour nous observer, je dépêche un jeune serveur d’aller me chercher une serviette d’un seul regard, tandis que j’attends, patiemment, la prochaine réaction de Fidji.  


© belzébuth


@Fidji P. Jones
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Lawrence & Fidji
   
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Une soirée en tête à tête avec moi-même s’imposait. Et pour jouer la carte du romantisme toute seule, je m’étais décidée à réserver une table dans ce chic restaurant italien qu’est le Mamma Maria. Pour l’occasion, je m’étais vêtue d’une robe noire plutôt sexy sans en abuser, d’une magnifique trench coat YSL, accompagnées d’un sac à main Burberry et d’une paire d’escarpins signée Jimmy Choo. Evidemment, je ne me montrais pas à ce niveau de richesse tous les jours puisqu’autrement, j’appréciais à être vue comme pareille aux autres. Je suis tout à fait consciente qu’être la fille d’un grand avocat et d’une journaliste aussi importante que ma mère n’est pas donné à tout le monde, et ne permet pas forcément de passer inaperçue. Grâce à eux – ou peut-être même à cause d’eux – j’avais eu l’occasion de m’attirer les foudres de certaines de leurs victimes, dont cette chère Bruna, qui s’était récemment amusée à m’envoyer de minables menaces via messages. Triste devait être son existence. Quoiqu’il en soit, ce soir devait être ma soirée. Et j’étais suffisamment déterminée à ne pas me laisser importunée par qui que ce soit, à moins que ce ne soit une personne que j’apprécie suffisamment pour qu’elle ne gâche pas ma soirée.

J’arrivais devant le restaurant, un sourire aux lèvres. La seule idée de pouvoir enfin passer une soirée seule me soulageait et me détendait à la fois. Certaines se retrouvent avec elles-mêmes en s’organisant seules des journées shopping ; pour moi, c’était différent. Etant donné que j’adorais la nourriture, et surtout la bonne – mieux vaut-il après tout –, à quoi bon courir après des vêtements lorsqu’on peut s’installer et passer sa soirée à faire plaisir à ses papilles ? Rien qu’à l’idée de pouvoir déguster mille et un plats me mettait l’eau à la bouche. Mon estomac était sur le point de grogner alors que j’entrais finalement dans l’établissement. Sans même avoir le temps de faire dix pas, je sentis un liquide couler le long de mon ventre et ma robe s’humidifier. Les yeux fermés à cause de ce mauvais début de soirée, pour éviter de m’énerver surtout, je fis un sourire forcé plein d’hypocrisie lorsque j’entendis les premiers mots d’un homme. Que de belles paroles pour s’excuser lorsque le mal est fait. Je m’en fichais clairement jusqu’à ce que j’entende mon nom sortir de sa bouche. Comment me connaissait-il ? Je soupirais brièvement avant d’ouvrir les yeux et de le fixer, l’air étonné. « Ne vous inquiétez pas. » souriais-je. « Ce ne sont que des vêtements, après tout. » Des vêtements chers qui vaudraient un détour au pressing pour ne pas les abîmer. Nul besoin de jeter à tout va comme le ferait peut-être n’importe quelle personne capable de se repayer les mêmes vêtements. Je préférais garder cet argent pour aider d’autres personnes bien plus dans le besoin que moi. « Que faites-vous ici ? Je suppose que vous me suivez, comme à votre habitude. » Bien évidemment, je n’étais pas sérieuse, et je ne pus d’ailleurs que rire à ce que je venais de dire. « Vous partiez ? Et si je vous demandais de me tenir compagnie le temps d’un repas, seriez-vous véritablement capable de refuser ma proposition ? »


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La réaction à laquelle je fus face ne fut pas celle à laquelle je m’étais attendue. Fidji fut pour le moins surprise de découvrir l’identité du maladroit qui l’avait aspergé de champagne, mais répondit en faisant preuve de politesse et tout sourire malgré tout. « Oui, en effet. » ne puis-je alors que répliquer à mon tour alors que le serveur lui ramenait une serviette pour éponger les gouttes qui s’étaient déversées sur sa robe. « Et heureusement, ce champagne n’enlève rien à la beauté de votre tenue, miss Jones. Vous êtes ravissante. » la complimentai-je avec un sourire sincère. « La note du pressing sera pour moi, mademoiselle. » ajoutai-je ensuite, avant de froncer légèrement les sourcils suite à ce dont elle venait de m’accuser. Oh, c’était de l’humour. Fort heureusement, Fidji ne saurait jamais combien elle venait de viser juste. « Exactement, j’attends sous votre fenêtre tous les soirs à la même heure que vous vous endormiez. » la taquinai-je avant de lui prêter mon bras pour l’emmener à la table à laquelle elle avait eu la gentillesse de me convier. « Je dois reconnaître que non, hélas. » A nouveau, l’un des serveurs fut mis à contribution alors que je lui murmurais à l’oreille vouloir la meilleure table, dans un coin tranquille du restaurant, glissant un généreux billet dans sa main qui se referma avec vivacité et discrétion. « Votre compagnon ne sera pas jaloux que je me joigne à vous ? » Je savais pertinemment qu’elle n’était pas en couple. Pas actuellement en tous cas. Tout comme je n’ignorais pas qu’elle avait fait la réservation de ce soir pour une seule personne, sauf qu’elle, ignorait ce que je savais, et que je devais donc faire comme à mon habitude au cours d’une mission d’infiltration : feindre l’ignorance pour mieux mettre en confiance. Mon bras en appui du sien, nous avançons maintenant jusqu'à notre table, enfin prête à nous accueillir. Indifférent aux regards qui se levaient sur notre passage, mon regard restait une énigme qu'une seule femme n'avait jamais su percer et que je gardais pour celles qui avaient tout mon intérêt. Ce soir, il s'agissait de Fidji P. Jones.


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@Fidji P. Jones
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Lawrence & Fidji
   
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Mon étonnement lorsque je me rendis compte qui me faisait face, n’avait d’égal que mon soulagement. Voir qu’il s’agissait de Monsieur Austen m’évitait un énervement certain, s’il avait s’agit d’une autre personne. Si j’avais pu rougir lorsqu’il me faisait ses compliments, notamment le fait que malgré ce petit accident, ma tenue restait belle et que pour ma part, j’étais ravissante ; je l’aurais sans doute fait. Je me contentais de sourire, à la fois gênée et bien heureuse d’avoir le droit d’être la cible de si belles paroles. « Je ne peux que vous retourner votre compliment, Monsieur Austen. Il semblerait que cette couleur vous va parfaitement au teint. » Je le pensais, évidemment. Il était canon, aucun autre mot ne semblait pouvoir faire ressortir mes pensées. J’acquiesçai alors qu’il m’affirmait que la note du pressing serait pour lui. J’étais sur le point de lui dire de ne pas s’inquiéter pour ça, que ce n’était vraiment qu’un accident sans grande importance et que je pourrais payer moi-même, sans aucun souci ; mais je me retins. Il l’avait décidé, et je n’avais pas envie de le contrarier. Et puis, après tout, j’appréciais bien trop son attitude de gentleman pour le contredire ne serait-ce qu’un instant ; ce n’est pas comme si j’avais l’occasion de me confronter à un tel homme chaque jour. Malheureusement ou heureusement d’ailleurs ! Car il ne faudrait pas que je prenne de mauvaises habitudes, non plus. Je riais un peu plus alors qu’il s’était lancé à affirmer mes paroles, qu’il me suivait. Et même pire, qu’il attendait chaque soir sous ma fenêtre… Eh bien. « Ca en deviendrait presque inquiétant. Fort heureusement, ça n’est pas vrai… ou est-ce que je me tromperais sur votre compte ? » dis-je d’un air taquin. Là encore, évidemment, je n’y croyais pas ; et même s’il me disait que c’était bien le cas et me le jurait, je crois que je n’aurais toujours aucun doute sur la chose, tant j’ai confiance en lui. Je pris son bras délicatement, un sourire satisfait arborant mes lèvres, pour le suivre à la table qui nous avait été dédiée pour cette soirée. « De quel compagnon parlez-vous donc ? Seriez-vous plus au courant de ma vie intime que je ne le suis ? » lançai-je en riant légèrement. Une manière de lui dire qu’il n’en était rien, et que personne à l’heure actuelle – ou alors je l’ignorais totalement – ne serait jaloux de ce petit tête à tête inopiné. Je me sentais portée dans un monde parallèle, qui m’empêchait de prêter attention aux personnes présentes dans le restaurant. Je ne savais pas vraiment ce qui s’y passait, d’ailleurs. La seule chose que je pus admirer, c’était Lawrence, qui m’accompagnait alors jusqu’à la table. Sans trop attendre, je pris place, l’observant d’un air attendri par toute l’attention qu’il me portait.


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Son imagination était débordante, même s’il en fallait pour me reconnaître à dire vrai. Un fou furieux ? On ne m’avait jamais qualifié de tel et l’idée m’amusait. D’ailleurs, un vague sourire avait fait son apparition sur mes joues tandis que je regardais tour à tour Fidji et le menu. Attendant en bon gentleman que la jeune femme soit la première à passer commande, je décidais par la suite d’opter pour le « Saltimbocca alla romana » en usant de mon accent italien presque parfait, puisque l’Italie faisait partie des pays dans lequel j’avais déjà plusieurs fois séjourné, et en raison d’un apprentissage intensif de la langue en tant qu’agent. Tendant après quoi la carte au serveur qui finit par nous laisser à nouveau seuls, je ne pus qu’afficher un sourire amusé à la question de Fidji. « Non, vous ne voulez pas vous mettre en couple avec le premier venu, je comprends tout à fait. A mes yeux, ce n’est pas tant de l’exigence que de la bonne logique dont fait preuve une femme qui sait ce qu’elle veut…et ce qu’elle ne veut pas. » lui répondis-je en croisant mes jambes sous la table, prenant une attitude plus décontractée. « Hum, certaines personnes parviennent pourtant à concilier vie professionnelle et vie privée. » La vie professionnelle de Fidji étant en comparaison pour moi des études dont elle venait de faire référence. En outre, je n’essayais pas de la braquer dans son raisonnement, juste d’avoir un débat sur le sujet. Et de vérifier jusqu’où ce dernier pouvait aller. « Hum, je ne suis pas…en couple moi non plus. » Non pas que je ne l’avais pas été, mais je m’arrangeais pour éviter d’en parler jusqu’à maintenant à quiconque évoquait ce sujet.  « Même si, contrairement à vous, ce ne sont pas les études qui me posent problème dans ma recherche de l’âme sœur. En ce qui me concerne, on peut hélas parler d’exigence. » ironisai-je en riant moi-même de ma situation.


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FEAT LAWRENCE & FIDJI ✖ Les compliments allaient de bon train, que ce soit de son côté ou du mien. C’est vrai qu’il était vraiment très beau dans son costume, je ne pouvais pas le nier. Impossible. Alors, je me contentais de lui retourner le compliment qu’il m’avait fait, auquel il répondit par un simple remerciement. Je n’en oubliais pourtant pas moins la tâche qu’il avait provoquée sur ma tenue de ce soir, car malgré que j’avais tenté de retirer un maximum, une partie humide y était visible. Ou trempée, plutôt. Et je sentais le champagne à environ dix kilomètres à la ronde, à mon grand désespoir d’ailleurs. Je souriais à la réaction qu’il me donnait quant à mes petites questions sur son compte. « Vous pourriez être un fou furieux, tentant de me charmer par ses belles manières et ses belles paroles pour mieux m’attraper dans quelques semaines. Ou peut-être même quelques jours ? » le questionnai-je. Mais en réalité, il avait toute ma confiance. Il me semblait réellement honnête, à moins qu’il ne joue un jeu face auquel je ne voyais constamment que du feu. Mon sourire s’agrandit de plus belles alors qu’il parlait de moi comme une ‘jeune femme délicieuse’. Et visiblement, il était choqué que je puisse ne pas partager ma vie avec un homme, ce qui m’avait finalement valu quelques questions de sa part. Je secouais la tête en m’installant, alors qu’il avait pris l’initiative de me tirer la chaise. « Après quelques relations tumultueuses, je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer l’âme-sœur. Ou, du moins, celui qui réussira à me faire perdre la tête positivement. » souriais-je. « Est-ce de l’exigence, à vos yeux ? » Chacun a sa propre vision des choses, après tout. A mes yeux, ça ne l’était pas ; je ne souhaitais tout simplement pas partager ma vie avec une personne qui n’en avait pas le mérite. « Je n’ai jamais fait partie de ces jeunes femmes plus intéressées par les relations que par les études. Je ne sais pas si concilier les deux est véritablement possible en réalité, si l’on ne veut pas faire partie des derniers de la promotion. » Mes études ont toujours été très importantes à mes yeux, et d’autant plus aux yeux de ma famille. Si je venais à les rater pour un homme, il me semblait certain que mes aînés ne me le pardonneraient que très difficilement. « Et que faîtes-vous ici ? Ne devriez-vous pas passer une si belle soirée au bras de votre compagne ? »
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Son imagination était débordante, même s’il en fallait pour me reconnaître à dire vrai. Un fou furieux ? On ne m’avait jamais qualifié de tel et l’idée m’amusait. D’ailleurs, un vague sourire avait fait son apparition sur mes joues tandis que je regardais tour à tour Fidji et le menu. Attendant en bon gentleman que la jeune femme soit la première à passer commande, je décidais par la suite d’opter pour le « Saltimbocca alla romana » en usant de mon accent italien presque parfait, puisque l’Italie faisait partie des pays dans lequel j’avais déjà plusieurs fois séjourné, et en raison d’un apprentissage intensif de la langue en tant qu’agent. Tendant après quoi la carte au serveur qui finit par nous laisser à nouveau seuls, je ne pus qu’afficher un sourire amusé à la question de Fidji. « Non, vous ne voulez pas vous mettre en couple avec le premier venu, je comprends tout à fait. A mes yeux, ce n’est pas tant de l’exigence que de la bonne logique dont fait preuve une femme qui sait ce qu’elle veut…et ce qu’elle ne veut pas. » lui répondis-je en croisant mes jambes sous la table, prenant une attitude plus décontractée. « Hum, certaines personnes parviennent pourtant à concilier vie professionnelle et vie privée. » La vie professionnelle de Fidji étant en comparaison pour moi des études dont elle venait de faire référence. En outre, je n’essayais pas de la braquer dans son raisonnement, juste d’avoir un débat sur le sujet. Et de vérifier jusqu’où ce dernier pouvait aller. « Je ne suis pas…en couple moi non plus. » Non pas que je ne l’avais pas été, mais je m’arrangeais pour éviter d’en parler jusqu’à maintenant à quiconque évoquait ce sujet.  « Même si, contrairement à vous, ce ne sont pas les études qui me posent problème dans ma recherche de l’âme sœur. En ce qui me concerne, on peut hélas parler d’exigence. » ironisai-je en riant moi-même de ma situation.


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FEAT LAWRENCE & FIDJI ✖ Je ne croyais rien de tout ce que j’avais pu débiter à Lawrence. Je ne le voyais pas plus comme un agresseur potentiel que comme un escroc, ou peu importe. Ma confiance en lui n’avait pas de limite – ou presque, parce qu’au final, il ne faut jamais faire totalement confiance à une personne, d’autant plus lorsque l’on ne la connaît pas spécialement plus que cela. J’avais finalement commandé l’un des plats de la carte, l’un de ceux qui me paraissait le plus appétissant et qui répondait plutôt bien à mes envies présentes. L’accent de Lawrence prononçant ces quelques mots en italien m’avait épatée : qui se serait douté qu’il pouvait avoir un si bel accent ? Pas grand monde, sans doute. Je hochais la tête à ses paroles concernant le fait que je ne sois pas en couple, mais que les études n’empêchaient pourtant pas d’autres personnes de l’être. « Je pense que tout dépend du sens des priorités de chacun. Mes études passent avant. Je ne vais pas vous cacher que j’ai déjà eu des relations par le passé, mais lorsque plus rien ne va, n’y a-t-il pas une incidence sur le travail que l’on fournit à côté ? » le questionnai-je alors, un sourire aux lèvres. Ne disais-je pas vrai, après tout ? Lorsqu’une relation à laquelle nous tenions se termine, ne sommes-nous pas affectés ? La plupart passent alors par une mauvaise période, au cours de laquelle ils en oublient ou mettent de côté ce qui est tout aussi important ; le travail ou les études. Je l’avais écouté conter les raisons de son célibat, et ces dernières suscitaient mon intérêt. « Mais quelles sont vos exigences, exactement ? Je me doute bien qu’un homme comme vous ne devrait pas avoir de difficulté à trouver une femme avec qui partager sa vie… A moins que vous ne cherchiez un homme ? » souriais-je, l’air taquin.
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Heureux de constater que j’avais affaire à une jeune femme qui avait la tête sur les épaules et qui savait parfaitement contrôler sa vie sans être dépassée par elle, je l’écoute m’expliquer ses priorités en hochant de temps en temps la tête en signe de compréhension. « Si, je suppose que vous avez raison. Mais le travail ne devrait jamais être privilégié au contact humain, ni à une vie sentimentale épanouie, c’est du moins mon opinion. Bien que la majorité des individus de nos jours considère que leur vie professionnelle doive passer avant leur vie personnelle, ce qui parait logique compte tenu du contexte socio-économique, un travail, s’il peut permettre de vivre financièrement et en valorisant certaines compétences dans un domaine particulier, si une personne se trouve dans l’incapacité de lâcher prise de temps en temps, peut aussi envahir son espace de vie au point où il ne restera que cela. » répliquai-je calmement avec un sourire. J’appréciais particulièrement ce type de conversation. Lorsqu’un débat pouvait avoir lieu. Les poupées qui n’avaient rien dans la cervelle n’avaient en revanche, jamais eu mon attention pour quoi que ce soit. « Sans être un romantique chevronné, et étant moi-même très rigoureux dans mon travail, je ne peux, je vous avoue, vivre sans imaginer mon avenir en compagnie d’une femme qui aura su conquérir ma tête et mon cœur. C’est…inéluctable. Et fort heureusement pour moi, je sais allier vie professionnelle et vie privée. » ironisai-je en riant. Ce n’était peut-être pas le cas pour tout le monde, mais c’était bel et bien le mien. En outre, je ne savais pas si j’avais bien fait, mais, estimant qu’elle s’en rendrait compte tôt ou tard puisque j’étais destiné à la revoir pour faire avancer mon enquête, j’avais parlé de « travail » et non d’ « études » à Fidji, histoire qu’elle comprenne que je n’étais pas un étudiant ordinaire, et que, si elle me posait la question directement, je lui répondrais avec une partielle franchise de mon infiltration sur le campus. « Un homme ? » Sur sa question, je ne peux retenir un rire étouffé. Non pas que je me moquais d’elle, loin de là, mais l’idée de me savoir en compagnie de mon propre sexe prêtait quand même à sourire quand on connaissait mon caractère et mes idéaux. « Non, non je ne suis pas gay. » lui expliquai-je en secouant doucement la tête. « Quant à mes …exigences, je dirais que sans faire de recherches approfondies, j’apprécie les femmes qui ont de la culture et savent tenir une conversation digne d’intérêt, comme nous le faisons actuellement. D’une manière générale, une femme qui ne m’aimerait pas pour mon beau costume mais pour l’homme qui se cache derrière celui-ci. » murmurais-je, un tantinet énigmatique.


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@Fidji P. Jones
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FEAT LAWRENCE & FIDJI ✖️ Malgré un début de soirée quelque peu disgracieux grâce à la maladresse de Lawrence, j’étais heureuse. Heureuse de me trouver auprès de lui et de ne pas dîner seule, ce soir, dans un si beau et si chic restaurant. Je savais pertinemment que j’avais voulu être seule, passer du bon temps en tête à tête avec moi-même uniquement, mais sa présence me faisait du bien. Il était poli, un vrai gentleman, comme il en existe encore peu aujourd’hui. Et je devais avouer que c’était plaisant, même si je n’en savais pas plus sur lui. Ou en tout cas, je ne savais pas grand-chose. Il m’avait mise au pied du mur en me demandant ce que je faisais seule ici, et seule dans la vie : mes études avaient été une bonne excuse. Même si ça n’en était pas réellement une. J’avais été plutôt déçue des hommes ces deux dernières années… Non seulement avec Macsen, mais aussi suite à mon agression. J’ai en quelque sorte perdu foi en l’honnêteté avec le premier, et en l’humanité avec le deuxième. Mais sur ces détails, je faisais volontairement l’impasse. « Ma préférence pour les études s’est traduite par des déceptions, comme bien des gens. N’est-ce pas une raison valable ? Peut-être que je devrais aller de l’avant et me dire qu’il m’est parfaitement possible de rencontrer un homme digne de ce nom, mais vous savez, après ce que j’ai traversé, je n’y crois que très peu. » soupirai-je. Evidemment, je sous-entendais finalement les deux points précédemment cités : la trahison de Macsen, et l’agression. Tout en ignorant pourtant que Lawrence était la pour ma seconde péripétie. Je souriais lorsqu’il me disait ne pas voir sa vie sans une femme à ses côtés et que, lui, savait allier vie professionnelle et vie privée. « Quelle chance vous avez, ce n’est pas donné à tout le monde. Ou du moins, tout le monde ne s’en donne pas les moyens. » répondais-je d’une voix douce. « Mais quel travail occupez-vous donc ? » le questionnai-je, l’air quelque peu étonné. Bien vite, il réagissait à mes propos : l’imaginer avec un homme esquissait sur mon visage un large sourire. Et je ne pus que ricaner discrètement à sa réaction. Je ne savais pas vraiment s’il m’adressait un énième compliment en citant notre exemple de débat, ou si je ne servais que d’exemple, comme dit. « Et combien de femmes sont déjà tombées à vos pieds pour votre sublime costume ? Je dois avouer que si vous ne veniez pas de me mettre en garde, j’aurais pu finir par être l’une d’elle. » souriais-je, taquine. « Peut-être ne permettez-vous pas à toutes les belles femmes que vous avez pu côtoyé jusqu’à présent de vous découvrir tel que vous êtes, une fois le costume retiré ? Sans sous-entendu, aucun, évidemment… » Je faisais instantanément de gros yeux dès lors que je m’étais rendue compte du sous-entendu en question qui aurait pu passer à travers l’esprit de Monsieur.


@Lawrence H. Austen : sorry pour le retard, j'ai eu deux semaines consécutives de BTS blancs On a qu’une seule chance de faire une bonne première impression. 927261665
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