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FEAT AEL & FIDJI ✖ Cette situation était des plus ridicules. Vraiment. Non seulement je racontais n’importe quoi pour avoir son attention et une bonne couverture, mais surtout, je me trimballais sur mon vélo avec un trou au cul. En robe. J’aurais peut-être pu instaurer un tout nouveau style, qui sait ! J’haussais les épaules alors qu’il me disait que je m’étais moi aussi trompée sur son compte. « Ma foi ! C’est pas comme si c’était la fin du monde, quoi. » souriais-je. Oui, autant dire qu’on s’en contrefoutait de savoir si l’un ou l’autre voulait devenir avocat, vraiment. Peu importe. La question actuelle n’avait rien à voir avec ce sujet, de toute façon, alors soit. Je l’observais de travers avant de pouffer de rire lorsqu’il me parlait de ma conscience et du fait de ne plus le voir… « Quel dommage ! Je serais effectivement extrêmement triste, même inconsolable de ne plus pouvoir profiter de ta bonne compagnie… J’en pleurerais toutes les larmes de mon corps et je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir pour t’avoir fait échoué ton année, pourtant supérieure à la mienne… » Bah, quoi ? Fallait bien lui rappeler que les cours de rattrapage, c’était plutôt à lui de me les donner et non l’inverse. Jamais je ne pourrais lui apporter les connaissances de son année d’étude puisque je ne l’avais pas encore atteinte, moi ! J’avais fini par souffler face à sa réaction : lever son pantalon pour observer ses chevilles, qui auraient pourtant dû être bien plus enflées qu’elles ne l’étaient en réalité. Il avait la grosse tête, ce garçon, clairement. Mais c’était assez drôle pour ceux qui y faisaient face selon les circonstances, surtout là. Je riais en levant les yeux au ciel face à sa bêtise. « Plus personne ne te relèvera mon pauvre garçon… T’es trop enfoncé dans ton trou, là ! » Finalement, je m’étais lancée : j’avais dévoilé mon cul à demi dénudé au jeune homme. Sans fierté aucune, hein, parce que bon, à part être fière de ma bêtise, dur de l’être de quoique ce soit d’autre ! Ses éclats de rire m’avaient fait froncer les sourcils l’espace d’un instant, mais j’avais fini par en rire moi-même. Parce que c’était quand même totalement con ce qui m’était arrivé, et c’était tombé pile au bon endroit au bon moment ! Enfin, quoique, là, c’était encore camouflable… ç’aurait été différent dans le troupeau d’étudiants d’Harvard. « Mon cul est trop sexy, même ma robe a craqué dessus ! » Oui, merci, jeu de mots pourri…
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