Young Blood • Adriel

J'aurais aimé pendant un moment de ne pas être aussi démunis en matière de défense. Je devais me reposer sur un homme qui malgré le fait semblait être de nouveau sur terre, avait bu il y a de ça à peine un heure. Pourquoi j'étais la seule présence féminine ? Les femmes n'étaient pas tous des anges qui refusaient d'emprunter le chemin du diable. J'en connaissais plusieurs même qui accumulaient les conneries, il faut croire qu'elles ne se faisaient jamais attrapées. J'avais un léger sourire sur les lèvres en attendant sa phrase, elle est à moi. Je me sentais comme un vulgaire objet, après tout j'avais souvent agit de même. L'homme semblait reculer un peu déçu de ne pas avoir trouver une proie aussi facile. Je jouais un peu sur ma jupe qui dévoilait un peu trop mes jambes blanches. Il continuait de me regarder en léchant parfois ses lèvres. Je relâchais son pauvre bras qui avait quelques traces de mes ongles. Il n'avait pas choisi la compagne la plus redoutable pour m'emmener en cellule. «Pardon...» Il n'avait pas pensé ce qu'il avait dit puisqu'il avait réagi en moins de trente secondes. Combien d'heures fallait-il encore attendre ? Tout semblait s'écouler lentement. Je déposais à nouveau un baiser sur sa joue. «Merci. Finalement tu n'as pas hésité une seule seconde à me défendre. »

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— veïa

Les mecs de cette cellule étaient vraiment des mecs en chiens. Ils la voulaient tous, ils bavaient tous sur elle. Il fallait avouer qu'en plus, elle était très loin d'être moche. Malheureusement pour moi. Si elle était moche, je n'aurais pas de problèmes au moins. Alors évidemment, quand cet homme s'était approché, je l'avais défendue. Je la taquinais depuis tout à l'heure en lui faisant croire que je ne ferais rien, mais c'était évident que j'allais la défendre. Elle, toute seule, elle ne se serait jamais retrouvé en cellule. C'était ma faute en quelques sortes, alors je devais bien la protéger. Elle retirait ses ongles de mon bras en s'excusant, ce qui me faisait sourire. Elle n'avait pas à s'excuser, mais je préférais ne rien dire. « Arrête avec les bisous sur la joue, je vais finir par t'embrasser moi. » lâchais-je en riant légèrement. Je ne pouvais définitivement pas m'empêcher de la taquiner, c'était plus fort que moi, je n'y pouvais rien. « Evidemment que j'allais te défendre, je suis un connard, mais pas à ce point-là. » répondais-je simplement, haussant légèrement les épaules et posant la tête contre le mur derrière moi. Je n'en pouvais plus, je voulais sortir d'ici.

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Mes nerfs semblaient se détendre peu à peu. Je redécouvrais la sensation de bien être sur mon petit nuage. Les hommes présent m’affolaient encore d’une certaine façon, mais le dernier évènement me laissait croire que je devrai m’en sortir indemne peu importe la situation. Je ne devais être qu’une fille parmi tant d’autres qui décorait sa vie. Les raisons de nous voir ne se résumaient qu’aux grands plaisirs qu’apportait la vie. Je ne faisais pas d’office d’acteur principal et je n’étais sans doute jamais en avant plan, mais malgré moi j’étais attaché à ce connard comme les autres âmes lui donneraient comme surnom. Pour moi il n’en était pas forcément un , il me fascinait. Il me menaçait de me donner un baiser si je continuais de déposer mes caresses sur sa joue. Je souriais encore plus. Les étreintes et l’affection j’avais dû mal à dire non. Elle était sans doute ma première drogue. Il y avait toujours eu ce manque en moi qui me poussait à me lier à certaine personne pour une nuit. «T’oserais pas» ma phrase était bourré d’innocence , car au fond de moi je ne pensais pas une seule seconde qu’il pouvait me trouver attirante et joie. J’étais une simple enfant qui s’accrochait avec force à son monde imaginaire. «Tes un connard attachant» Ils étaient trop nombreux sur cette planète , ils avaient le don de me faire sentir vivante.

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— veïa

C'était évident que j'allais la défendre, je n'allais pas l'abandonner dans une situation aussi compliquée avec des mecs qui avaient l'air d'être des biens plus gros connards que moi. Je n'étais pas comme cela, heureusement pour elle. Elle me faisait encore une fois un bisou sur la joue et je ne pouvais pas m'empêcher de la taquiner. C'était plus fort que moi et ça m'amusait. C'était tellement une fille innocente, elle me tuerait sûrement si je l'embrassais. « Tu crois vraiment que je suis le genre de mecs qui n'ose pas ? » demandais-je avec un petit sourire au coin des lèvres. Je ne comptais pas le faire cela dit. Je ne savais même pas si elle avait un copain ou non, mais même, je n'étais pas sûr que son jumeau le prenne bien si je lui dis que je l'ai embrassé. Même s'il a l'air de s'en foutre. « Et toi, t'es une fragile attachante. » rétorquais-je avec un petit rire. Je voulais pas m'attacher à elle au début, mais plus les soirées passaient, plus je m'attachais à cette petite blonde.

(Invité)

Il y a ces histoires qu'on ne comprend pas le sens , même quand on en fait la propre écriture. J'étais moi même un des acteurs principales et je ne savais pas forcément combien de temps tout cela allait durer. Peut-être faudrait-il remplir une centaine de pages de beaucoup d'encre avant de pouvoir comprendre. Je préférais continuer de vivre sur mon nuage, les choses étaient plus faciles lorsqu'on ne vivait pas complètement les deux pieds sur terre. «Non tu ose trop justement.» Sans doute tu ne te rendais pas compte, mais j'analysais tes moindres gestes et chacun de tes traits. J'aimais les créatures étranges et ceux que je n'avais pas encore eu la chance de bien explorer. Tu me faisais penser à mon jumeau que je connaissais depuis peu. Il s'écorchait peu à peu en faisant toute sorte de conneries en ayant comme simple idée dans la tête je me fous de tout, mais au fond de moi je l'adorais déjà autant qu'il me repoussait sans cesse. Je me rapprochais de quelques centimètres de son visage avant de m’éloigner de nouveau. J'étais attachante à ses yeux, sans doute pour cela qu'on aimait bien me caresser avec douceur. Je m'allongeais sur le banc pour mettre ma tête sur ses jambes. «Autant essayer de dormir un peu en attendant. »

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— veïa

Cette petite blonde avait le don pour attirer mon attention. Elle était intrigante, elle ne parlait pas beaucoup, mais quand elle le faisait, elle sortait toujours des petites phrases qui me donnaient envie d'en savoir plus ou de la taquiner. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquels j'étais en train de m'attacher à elle, alors que j'avais décidé de ne surtout pas me prendre d'affection pour elle. « Qu'est-ce que tu entends par "trop" ? » demandais-je en tournant la tête vers elle. J'osais beaucoup de choses certes, enfin, disons que je n'avais peur de rien et que je faisais ce que je voulais, c'était différent. Elle devait en avoir marre d'être enfermé ici et je pouvais le comprendre, j'avais envie de sortir pour marcher dans la nuit et fumer une clope. Mais bon, pour l'instant, c'était pas d'actualité. Elle posait sa tête sur mes jambes et décidait de dormir. « Je te réveillerais quand on pourra sortir. » disais-je simplement. Je ne comptais pas dormir avec les spécimens étranges de cette pièce, je devais quand même m'occuper et veiller un minimum sur elle. Puis, je n'étais pas spécialement fatigué de toute façon.

(Invité)

J'avais toujours aimé les mystères et c'était une de mes passions qui poussait ma curiosité bien loin. J'aimais les cultivées autours de ma personne. Je ne me livrais pas à tous et parfois je pouvais être bien étrange aux prunelles des passants. Certains s'y prenaient au jeu , d'autres avaient beaucoup de mal à accepté cette façon que j'avais de me présenter. Au fond , j'étais une jolie boîte de pandore dont personne n'avait forcément la clé et je crois même qu'elle se trouvait bien loin au fond d'un océan.Je déposais mon index sur ses lèvres lui faire signe de se taire avec un sourire au coin des lèvres. Il n'était pas nécessaire de lui donner tous les indices , sinon il se lasserait bien vite de ma présence. « Tu n'as pas besoin de le savoir pour le moment après tout.» J'espérais maintenant que mon sommeil ne soit pas agité par les bandits de la cellule. Je me sentais rassuré toute fois en sa présence et il comptait me réveiller quand on sortirait. Je fermais donc les paupières , heureuse , encore un peu dans les vapes. Peut-être que demain j'allais m'en vouloir , je n'en savais rien.

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— veïa

Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire par trop. Bon après, on était dans une cellule, c'était peut-être ça qu'elle voulait dire dans le style "beaucoup trop" ? Allez savoir. Et en plus, elle n'avait pas l'air décidé à me le dire, malheureusement. Alors elle posait sa tête sur mes jambes et elle fermait les yeux, prête à dormir. Je voyais ces brutes la regarder avec des yeux de pervers, alors je sortais ma tête de gros dur, histoire de faire comprendre qu'ils n'avaient pas intérêts de s'approcher parce que moi, je n'allais pas fermer un oeil. Je posais ma tête contre le mur et j'attendais que le temps passe, alors que Veïa dormait paisiblement. J'espérais qu'elle ne me tuerait pas demain à son réveil en comprenant qu'elle a passé la nuit en cellule. Après plusieurs heures, on vient enfin nous dire qu'on peut sortir. « Debout blondie, il est temps de rentrer chez nous ! » disais-je doucement, lui caressant les cheveux pour qu'elle se réveille. Elle se relevait et je me levais directement, j'avais besoin de me dégourdir les jambes, non pas qu'elle avait une tête lourde mais j'avais pas pu bouger, donc.

(Invité)

J'avais sombré dans mes rêves malgré moi. Je n'avais pas eu le sommeil le plus profond vu l'endroit où nous nous trouvions, je gardais cette légère angoisse au fond de moi. Mon innocence me faisait voguer loin dans mon subconscient le temps d'un moment comme un enfant qui ne connait pas encore les difficultés de la vie. Une légère caresse dans mes cheveux me tire de mon sommeil. Une petite douceur comme celle-ci c'est parfait pour se faire tirer des rêves. Je me relevais sans plus attendre bien destiné à vouloir retrouver ma chambre confortable et mon appartement. Je me sentais un peu mal pour lui, il n'avait sans doute pas eu la chance de dormir autant que moi et donc il avait dû voir les heures passées longuement. J'étais consciente de l'endroit et je n'avais point pas assez honte, mais je savais que c'était une tâche dans mon dossier qui n'était plus indélébile à présent. Peut-être il me ferait descendre au enfer sans m'en rendre compte. « Tu me fais vraiment faire des conneries dit donc. » C'est comme si je découvrais à nouveau que j'avais été en cellule. Je déposais un baiser sur sa joue avant de m'éloigner en sortant de la cellule. « À la prochaine ! » Il fallait maintenant que je pense à ce que je venais de faire.

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