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Ces derniers temps, sans le vouloir, ma vie était un peu plus compliqué qu'ordinaire. D'abord, à cause d'un de ces soirs où je me suis faite agresser par un taré. Une chance que j'avais eu une bombe de spray au poivre dans mon sac à main pour me débarrasser de cet homme parce que rien que de me rappeler ses mains sur mon corps... Ça me donnait envie de pleurer. Alors, je n'osais même pas imaginer les conséquences si l'homme avait réussi à aller plus loin dans ses actes. Je n'étais pas du tout le genre de femme à me montrer faible ou bien à pleurer devant les autres. J'étais indépendante et déterminée, j'avais un fort caractère. Ce soir-là, j'avais été très faible, surtout face à Jules, chez qui j'avais couru me réfugier. C'était le deuxième point "compliqué" de ces derniers jours. La relation que j'entretenais avec le jeune homme était de plus en plus bizarre. Quelqu'un de normal dirait simplement qu'elle se trouve être de plus en plus forte. Mais, je n'étais pas très douée avec tous ces trucs-là, du coup, je ne voyais pas spécialement ce qui m'arrivait. Néanmoins, je voyais bien qu'un changement d'humeur s’opérait en moi quand j'abordais certains sujets avec lui. Comme celui du bal par exemple. Je crois que j'avais une pointe de déception depuis que j'étais au courant qu'il avait invité Sage à être sa cavalière. D'ailleurs, j'avais beau habiter avec cette dernière, je la fuyais comme la peste depuis que j'étais au courant. Aujourd'hui, j'étais tranquille puisqu'elle n'était pas à l'appartement. J'étais seule même, allongée sur mon lit à essayer d'apprendre un texte pour mon cours de théâtre. J'essayais de rester concentrée du mieux que je le pouvais, jusqu'à ce que quelqu'un vienne à frapper à la porte d'entrée. Je me levais dans un soupir, me dirigeant vers la porte en traînant des pieds avant d'ouvrir. Mes sourcils se levèrent en voyant Artur. « Avoue que je te manque ? » m'exclamais-je avec un large sourire aux lèvres. Il n'était pas là pour moi, je le savais bien, mais je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir m'amuser un peu quand je voyais sa tête.
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