Je suis courageuse, donc je suis libre pv ADAM (a)

Je suis courageuse, donc je suis libre★★★

Difficile à dire mais les journées se ressemblaient. Je me levais et je partais travailler pour revenir chez moi. L'étudiante qui se consume. Je me voyais de cette manière. Assez réservé et impliqué dans ces études pour louper une partie de sa vie. J'avais décidé de mettre en parenthèse mes petits plaisirs, ne laissant place qu'au travail et à la fatigue. Dure décision que de vivre avec ça. S'en était déstabilisant. J'étais affalée sur mon canapé prêt à regarder un énième épisode d'une série. Je me mis à soupirer. Non cette vie ne me plaisait pas. Vivre reclus, ne me correspondait pas et c'est avec hâte que je pris la direction de ma salle de bain. J'allais sortir ce soir. Je pris mon téléphone dans la fouler avant d'envoyer un message à l'une de mes amis. « Salut Victoria, une soirée en boîte sa te dit ? » en réalité je n'attendais pas son accord. Seule ou accompagné. Ce soir, j'allais danser. Je me préparais pour sortir. J'avais obtpé pour quelque chose de simple. Un jean en cuir, un haut noir et des cheveux relâchés. La simplicité était parfois le meilleur des atouts chez une femme, j'en étais convaincu. Une sonnerie attira mon attention, elle venait de me répondre et comme toujours. Elle accepta volontiers de m'accompagner dans mon périple. Une soirée, un peu d'alcool, de beau garçon, un peu de musique. Voilà un cocktail presque parfait. Une fois prête, nous nous étions donné rendez-vous à la boîte de nuit. Je pris les clés de ma voiture et avec un peu d'avance j'arrivais sur les lieux et rapidement, j'entrais dans la boîte de nuit déjà bien rempli. Et instinctivement, je me dirigeais vers le bar. Plusieurs personnes se trouvaient devant moi, mes mains se portèrent à ma nuque. J'étais fatiguée mais pas épuisée. J'affichais un fin sourire avant de demander un mojito. Mon regard scrutait les environs. Aucune personne que je ne connaissais avant de tomber sur ces beaux yeux. Mon regard se fronça légèrement. Je les avais déjà vu à la prison de Boston. Mon regard soutenait le sien avant de finalement le voir disparaître. Je pris mon verre et parti en sa direction. Je me faufilais à travers les personnes avant de finalement me retrouver dans une impasse. Il était partie. Je regardais autour de moi. Rien. Je me mis à soupirer avant de sentir une main se poser sur mon épaule. Surprise, je me retournais pour lui faire face. Adam. Un garçon qui avait su m'intriguer. « Eh bien... c'est mieux de te voir ici. » Tu m'étonnes. La prison ne devait sans doute pas lui manquer. Un sourire s'afficha sur mes lèvres. « comment vas-tu ? »

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Retrouver cette liberté, ce contact avec l'extérieur, c'est ce qui avait le plus manqué à Adam durant son séjour en prison. Voilà quelques semaines qu'il avait retrouvé une vie à peu près normale. Une vie hors de ses barreaux. Vos pires ennemis. Se retrouver enfermé entre quatre murs, avait confronté Adam à ses pires démons. Il revoyait ses visages qu'il avait perdus dans le passé. On lui rappelait chaque jour les conneries qu'il avait faites pour se retrouver ici. D'ailleurs ses séances avec le psy en prison, il les avait toujours détestées. C'est pour cela qu'il avait toujours refusé la présence de son assistante. Il ne comprenait pas pourquoi une fille comme elle se retrouver ici. Parler de ses problèmes a une personne était déjà suffisant, il était hors de question pour lui d'en parler à deux. Il avait juste croisé le regard de cette jeune femme dans les couloirs de prison. Ce regard qui l'espionnait et cette tension entre eux.... Ils s'étaient que rarement parlés. Les regardes parlaient d'eux-mêmes. Il pouvait ressentir cette attirance entre eux qui les liée. Il ne pouvait le nier. Il refusait de lui parler de ses problèmes, pourtant une autre part de lui mourrait d'entendre à nouveau le son de sa voix. Il pensait qu'il n'allait jamais revoir ce visage angélique après sa sortie et pourtant ce soir, comme un signe de destin, il le revoit. Son verre de whisky entre les doigts, accoudé au bar, la musique qui bourdonne dans les oreilles, il lui faut quelques secondes pour réaliser que c'est bien elle à quelques mètres. Un sourire naît au creux de ses lèvres. Pourtant il ne bouge pas, il l'observe en silence. Après tout, le silence avait été leur mode de communication pendant un bon moment entre eux. Il ne veut pas lui parler. Pas encore. Pas tout de suite. Il savait qu'elle en connaissait beaucoup trop de choses sur lui pour l'avoir vu en prison. Il ne savait pas par contre ce qu'elle savait exactement. C'est ce qui inquiétait le plus Adam. Il ne voulait pas qu'elle sache pour plusieurs raisons. De un, il détestait parler de lui. De deux, il ne voulait impliquer personne dans ses emmerdes. En connaître l'existence, les lier forcément. En pleine réflexion, le croate fut interrompu quand le regard féminin le repère à son tour. Première réflexe : s'enfuir. Il se fond dans la masse, lui laissant le temps de réfléchir. De savoir si oui ou non, il voulait lui parler. Il est tenté de quitter les lieux pour ne plus jamais la recroiser. Pourtant, il y a cette attirance qui l'entraîne vers elle. Caché dans la foule qui danse, il l'observe la jeune femme en train de le chercher. Ca l'amuse, et il décide de la surprendre. Il s'approche dangereusement. Elle ne s'est toujours pas rendue compte de la présence masculine. Pose sa main sur son épaule et attire son attention. Leurs regards se croisent de nouveau, se retrouve après tout ce temps « Eh bien... c'est mieux de te voir ici. » Un sourire en coin se dessine sur son visage en guise de réponse « comment vas-tu ? » Cela doit être la première fois qu'ils parlent réellement, qu'ils ont une vraie conversations. Une conversation qui ne porte pas sur les raisons de son incarcération. Mieux. Maintenant que je te vois de nouveau. Mais ça, il le garde pour lui. Secret, enfouie au plus profond de lui.Alors elles sont là tes autres copines assistantes en psychiatrie ? Plaisante-t-il, féniant de s'intéresser à d'autres demoiselles qu'elle. Il voulait connaître sa réaction. Promis, c'est la première et dernière qu'il parle de prison.

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Il n'était pas difficile d'attiser ma curiosité. J'aimais être au courant de tout et mes études retraçaient à la perfection mon plus grand défaut. J'étais intelligente et futée. Il n'était donc pas rare de me voir là où on m'y attendait le moins. Mes prunelles se plissèrent légèrement en voyant l'ex prisonnier devant moi. Cette proximité était étrange et quelque peu déstabilisante. Nous n'avions jamais été aussi proches auparavant, toujours couper par les barreaux de cette prison. Ce soir, cette rencontre avait un avant-goût de première fois. J'affichais un sourire amusé regardant mon verre avant de relever le visage vers le jeune homme. Il était bien plus grand et face à lui, j'avais l'impression d'être minuscule. Mes talons ne faisaient pas grande différence. « mieux. » je n'en doutais pas une seule seconde. La vie avait ces biens faits. Et finalement la meilleure solution d'aller de l'avant s'était de profiter d'une vie bien rempli. J'en étais persuadée. Les médicaments et thérapies n'étaient que futilités. Elles aidaient tout simplement les patients à ne pas perdre espoir. Nous étions ces minces petites personnes à leur promettre un nouvel espoir. C'était la manière dont je voyais les choses et dont je voyais mon travail. J'apportais la paille de mon verre à ma bouche en attendant la réponse du jeune homme. Mes yeux détaillaient sa tenue. Très différente de l'orange vif que j'avais l'habitude de voir. Il était agréable à regarder. J'essayais d'être aussi discrète que possible mais mon furtif coup d'oeil semblait interpeller le jeune homme. « Alors, elles sont là tes autres copines assistantes en psychiatrie ? » mes sourcils se froncèrent légèrement avant d'afficher un fin petit sourire. Non, il n'y avait que moi. Et fort heureusement, Adam était mon énigme. Assez fière de moi, je lui fis : « non... elles n'aiment pas parler à leur ancien client et encore moins trainer dans des lieux comme celui-ci. » Mon sourire s'allongea. J'approchais quelque peu gardant une distance respectable avant de lui dire un peu plus doucement « Ils paraient qu'elles ont peur. » peur de leur client, peur de ces détenus. Certaines ne s'en cachait pas. Notre métier n'avait rien de rassurant. Il n'était pas rare d'avoir peur de revoir un visage trop expressif. La prison avait ses biens fait mais elle pouvait être redoutable pour des esprits comme les nôtres. Je repris mes distances et apportais une nouvelle fois ma paille à la bouche. « et toi ? Où sont donc passé tes amis ? » j'affichais un grand sourire histoire de le provoquer un peu. Pas bien Billie mais que voulez-vous. Il était là, en face de moi. Il était impossible de l'ignorer. J'avais comme ce besoin de jouer avec le feu.

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La distance se fait plus fine entre les deux corps. Une sensation étrange anime le croate. Une sorte d'électricité, il ne saurait comment l'expliquer avec des mots. Ou alors, avec une explication rationnelle, c'est tout simplement l'alcool agrémenté de cette musique assourdissante qui lui donne cette impression. C'est un vrai mystère cette attirance interdite qui unit les deux inconnus. « Non... elles n'aiment pas parler à leur ancien client et encore moins trainer dans des lieux comme celui-ci. » Un rire s'échappe d'entre ses lèvres Tu aimes le danger, je comprends mieux pourquoi tu travailles là-bas. Faut être folle pour aimer ce genre endroit. Adam lui le déteste. Il ne veut plus y remettre les pieds. Jamais. « Ils paraient qu'elles ont peur. » Tu devrais peut-être te méfier comme elles. Pas qu'Adam était un tueur en série. Loin de là, il n'était pas encore arrivé à ce stade, et ne comptait pas y arriver. Il comptait et voulait s'en sortir par d'autres moyens. Pas forcément légaux, mais il ne voulait pas avoir les mains remplies de sangs. Se retrouver de nouveau en prison pour avoir tuer quelqu'un, promettait une peine beaucoup plus lourde qu'une simple bagarre qui avait dégénérée. Ses paroles étaient juste une mise en garde en vers la jeune femme. Elle ne voulait pas qu'elle aussi soit mêlé dans ses sales histoires car c'est malfaiteurs étaient tout à fait capable de s'en prendre à elle. Il espérait juste que la naive n'est pas eu le malheur d'avoir fouillé dans ses affaires. Il savait que dans ce monde, nos moindres faits et gestes étaient épiés, espionnés, tracés. Ca se trouve, ces foutus mafieux savaient qu'il était se voir en boîte, à cet endroit précis et non plus derrière des barreaux. Ils attendaient toujours leur argent de pied ferme. Cette simple pensée glace le sang du croate dans ses veines. Il boit une nouvelle gorgée de son verre, comme pour se changer les idées. La voix féminine arrive de nouveau à ses oreilles et aident Adam à penser à autre chose. « et toi ? Où sont donc passé tes amis ? » Moins j'en ai, mieux je me porte. Et ils se portent mieux aussi. Le Katrya avait profondément changé depuis ses derniers temps. Avant c'était le bon déconneur, le bon vivant, toujours le premier à faire l'andouille. Sauf que ses problèmes l'avaient profondément secoué et changé. Plus qu'il ne l'imaginait. Son tempérament s'était assombri. Il était devenu solitaire, ce n'était pas pour rien qu'il s'était exilé seul sur son voilier à faire le tour de monde. Il croulait sous les mensonges, alors qu'il voulait protéger son entourage. Pas sûr que ses rares amis survivants apprécient cette nouvelle version de lui. En vrai, il n'avait jamais eu une tonne d'amis quand on y réfléchissait plus attentivement. A quoi cela servait-il d'en avoir un nombre incalculable ? Cela devenait dur de trouver qui était vos vrais amis au final. Adam avait quelques bons potes, les autres de la gente masculine ne l'aimaient pas particulièrement. Pour diverses raisons : soit parce qu'il le trouvait trop lourd, soit il le jalousait à cause de son harem. D'ailleurs en parlant des filles : Adam avait plus de conquêtes que de vraies amis filles. Elles devaient se compter sur les doigts de la main. Ces chanceuses, il en prenait soin comme la prunelle de ses yeux, ils ne voulaient pas les perdre, comme il avait perdu son jumeau et son père. Nouvelle gorgée de whisky, Adam s'énervait à penser à des choses complètement déprimantes. Pourquoi pensait-il à tout cela alors qu'il était de nouveau libre ? C'était peut-être la présence de la jeune femme qu'il lui rappelait la prison. T'es donc venue seule ? Hasarde-il en s'approchant de nouveau d'elle. Il faut croire que l'intrépide aime le danger.

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Le danger avait toujours su animer un certain désir en moi. Fille adoptive d'une famille riche et parfaite, j'avais néanmoins toujours dû faire face à mes véritables origines. Sabian l'avait toujours compris. Le danger ne me faisait pas peur et mon métier me plaisait bien plus qu'il ne me faisait peur. Mes parents n'avaient jamais été d'accord dans mes choix professionnels. Tous aussi étrange et bizarre. Ils m'avaient toujours vu à la tête d'un grand cabinet de psychiatrie. Pas à la porte d'un bureau d'une prison. « Tu aimes le danger, je comprends mieux pourquoi tu travailles là-bas. » S'en était surprenant, et je n'étais pas étonné par se répondre. J'affichais un petit sourire sur mes lèvres. J'étais surprenante et c'était clairement l'effet que je voulais rendre. Le mystère et la surprise étaient deux choses enivrantes. Deux choses que je cultivais à la perfection. J'avais beau être qualifié de bourgeoise, je n'en restais pas moins la petite fille qui avait passé le début de son enfance dans un orphelinat pittoresque. Cette fille n'était jamais très loin. L'argent avait beau me donner tout ce don je rêvais, il n'effaçait en rien mon passer. Sabian, mon frère jumeau était le seul à véritablement me comprendre. Mon regard détailla l'ex prisonnier. Ces yeux, son nez, sa bouche, son sourire. Difficile de contenir les battements de mon corps. Cet homme me faisait de l'effet, il m'attirait tel un aimant. Je fronçais légèrement les sourcils comme pour me stopper. « Tu devrais peut-être te méfier comme elles. » me méfier ? Je passais mon temps à me méfier. Je me mis à rire et lui fis : « Pourquoi ? Tu as l'intention de me faire peur ? » bon courage Katrya-Moore. Pas même ton passé avait réussi à me faire fuir. En parlant de passer, Adam était une énigme que j'avais longtemps épluchée dans mon coin. À l'abri des regards indiscrets. J'avais fouillé, mis mon nez dans des histoires qui ne me regardaient pas et tout cela il l'ignorait.J'avais désobéi pour la première fois, pousser par ma simple curiosité d'en savoir plus sur le jeune homme. Aujourd'hui, je m'en voulais un peu d'avoir poussé mon vice trop loin. Ma gorge se noua légèrement en repensant aux quelques lignes que j'avais lues dans son dossier. Une bagarre qui avait mal fini et qui l'avait entrainé à la prison de Boston, des dettes mirobolantes et des connaissances mafieuses et douteuses. J'avais poursuivi ma lecture pour arriver sur la raison. Un jumeau et un père décédé. Ce simple souvenir me paralysa les mains. Il était devant moi et j'avais cette horrible impression d'avoir violé plus que son intimité. Je connaissais tout de lui alors que lui ne connaissait rien de moi. Je sortis la paille de mon verre. J'avais besoin de boire et ce mojito allait pouvoir m'aider. Je bus d'une traite ma boisson refoulant mes souvenirs le concernant. « Moins j'en ai, mieux je me porte. » impossible de ne pas faire le lien avec les informations que je possédais sur lui. Je me contentais d'afficher un autre sourire. Sa perception des choses n'était pas mauvaise peut-être juste un peu trop radicale. Il s'approcha un peu plus de moi et mes yeux se plissèrent. La musique nous poussait à se rapprocher un peu plus. « T'es donc venue seule ? » Je m'approchais dangereusement d'Adam pour finalement poser mon verre sur le bar qui se trouvait derrière lui. « Non... j'attends une amie mais il semblerait qu'elle soit en retard. » Victoria, toujours en retard mais je ne pouvais pas la blâmer. J'étais aujourd'hui ravie qu'elle le soit. Je me mis à sourire et lui fis : « Ne t'a-t-on jamais dit qu'il n'était pas bien de laisser une fille ses dé-sécher ? » l'incitais-je à m'offrir un verre ? Totalement. Un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres avant de finalement me mettre à rire.

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« Pourquoi ? Tu as l'intention de me faire peur ? » « T’es pas le genre de filles à avoir peur, sinon tu ne serais pas là » Petite allusion sur leur proximité. Pas que cela le dérangeait. Bien au contraire, il était content de pouvoir lui parler, de pouvoir voir la couleur de ses yeux, sentir son souffle contre sa peau. Tous ces petits détails auxquels il n’avait pas le droit en prison. Il était content de se sentir vivre de nouveau, de pouvoir sentir la chaleur humaine et non la froideur des barreaux. Étrangement, l’ambiance fait que les corps se rapprochent, que les regards ne se quittent pas. C’est comme si les pulsions de la musique les poussaient l’un vers l’autre. Doucement mais surement. La rebelle vient poser son verre vide sur le bar, l’obligeant à se rapprocher du corps masculin. L’attirance est enivrante. Elle prend de plein fouet chaque parcelle du corps du jeune homme. Il ne comprend pas l’effet qu’elle a sur lui. C’est comme si, le fait qu’ils n’avaient pas pu être proches pendant tout ce temps, avait fait grandir cette séduction entre eux. « Non... j'attends une amie mais il semblerait qu'elle soit en retard. » Un sourire espiègle se dessine sur son visage avant d’ajouter « Quel dommage, elle devra se passer de ta compagnie pour ce soir. » Traduction : tu es à moi, non je ne suis pas du tout possessif, il y a juste cette attraction entre nous qui me tiraille de l’intérieur comme un fou. Encore en face de toi, j’ai l’impression d’être derrière ces barreaux et qu’il est interdit de frôler ta peau. Ces traits angéliques cachent un mystère qu’Adam veut percer. Il veut connaître cette personne assez folle pour travailler dans une prison. « Ne t'a-t-on jamais dit qu'il n'était pas bien de laisser une fille ses dé-sécher ? » C’est comme si c’était fait. Il commande deux nouveaux verres au barman. A peine une minute plus tard, un mojito accompagné d’un whisky sont entre les mains de l’eliot. Il tend un verre à la jolie blonde, il avait bien compris son penchant pour cette boisson (très bon choix d’ailleurs). « A cette soirée, à la liberté » trinque-t-il avec elle, fin sourire aux lèvres. « Adam, enfin on a le temps de se présenter officiellement. » Et il avait attendu ce moment, mais ça, il le garde pour lui.

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Mon regard resta fixé au sien. Ces hommes étranges et mystérieux avaient toujours réussi à attirer mon attention. La banalité d'un esprit ne m'avait jamais beaucoup attirer. J'aimai les êtres torturé et Adam avait été le premier à satisfaire ma curiosité à la prison de Boston. Tirailler entre deux mondes, j'avais désobéis cette soirée-là en lisant son dossier. Depuis, je savais beaucoup de chose à son sujet et pourtant je ressentais une culpabilité étrange en le regardant ce soir. Un noeud se formait dans le creux de mon ventre. Je savais tout et lui se limitait aux simples choses que j'avais bien voulu lui montrer. J'étais un mystère et nous n'étions pas sur le même pied d'égalité. J'avais triché et sa il l'ignorait. " T'es pas le genre de filles à avoir peur, sinon tu ne serais pas là ". Il n'avait pas tord. Je n'avais pas peur de me frotter à Adam. Il m'intriguait et l'avait toujours fait. Difficile de rester éloigner de quelqu'un comme lui. Ma curiosité était mise à rude épreuve et s'était à moi d'apprendre à la combler. J'en savais trop et pourtant partir en courant ne faisant pas partie de mes options. Mon sourire s'étira un peu plus avant de poser mon verre sur le bar. Plus proche de lui, mes bras se croisèrent contre moi avant qu'il ne dise. " quel dommage, elle devra se passer de ta compagnie pour ce soir " mon sourcil droit se redressa doucement. Ah oui ? les choses étaient ainsi faite ? un petit sourire amusé s'afficha sur mes lèvres avant de finalement lui dire. " ah oui ? je te laisserai lui expliquer ton excuse dans ce cas." oh oui, les choses pourraient être assez marrante à voir. Rapidement, il afficha un petit sourire avant de finalement commander à boire. Il était gentil ce petit Adam. Il me tendit ma nouvelle boisson et ces doigts touchèrent doucement les miens. Premier contact s'était étrange mais franchement pas désagréable. Mon verre se cogna contre le sien et je lui fis : " je suis d'accord à cette soirée et à cette douce liberté ". La liberté était une douce illusion que seule ceux qui avaient été privée de celle-ci connaissaient. Il se présentation ensuite, présentation qui en soit était inutile puisque je le connaissais très bien. Ma main s'approcha vers le jeune homme et je lui fis : " enchanté, tu dois sans doute le savoir mais moi c'est Billie-Aly mais tu peux m'appeler Billie. " Il devait le savoir, les prisonniers parlaient entre eux. Ma main s'entrelaça délicatement à celle du jeune homme et un sourire un peu plus prononcé s'afficha sur mes lèvres. Mes sourcils se plissèrent légèrement en regardant derrière l'épaule du jeune homme. Mon amie venait d'arriver. " Je crois qu'il est temps pour toi de sortir ton excuse, mon amie vient tout juste d'arriver. " Victoria s'approcha rapidement. Elle m'avait vu et n'avait pas manquer d'afficher un grand sourire en me voyant accompagner. Elle se posta à côté de nous et je lui fis : " Vic' voici Adam. Adam voici Victoria, une bonne amie à moi. " son sourire était perturbant. J'en étais presque mal à l'aise. Son regard s'attarda sur moi et ses yeux se mirent à grossir. Voilà la victoria que je connaissais. Maladroite et désordonnée. Ces lèvres se mirent à bouger sans lâcher le moindre son. Elle me fit doucement alors qu'Adam semblait ravie du spectacle : " Bordeeeeeeeeel il est canon " Mes sourcils se fronçèrent et subitement je fis : " J'ai envie de danser " terriblement erreur que je venais de faire là. Ma main prit le bras d'Adam pour qu'il vienne sur la piste avec moi. Je n'aimais pas danser mais c'était sans doute la seule chose que j'avais trouver pour sortir de tout sa. " Je sais pas danser..." dis-je en faisant une moue et en souriant bêtement alors que nous nous trouvions au milieu de la piste.

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Il suffisait d’un simple sourire pour convaincre l’amie de la jolie blonde. Adam en était sûr et certain, la tâche n’allait pas être compliquée à effectuer. Un jeu d’enfant. Mais pour l’instant, le croate ne pensait pas à cela, il admirait les doux traits de la jolie blonde. C’était la première fois qu’il pouvait les voir de si près, sans qu’il y ait des barreaux pour les séparer. Il ne connaissait rien d’elle, cependant, il pouvait être lui-même en sa présence. Elle seule connaissait son secret qu’il cachait de tous. Cela lui faisait un bien fou d’être complètement lui-même et ne pas devoir se cacher derrière des mensonges. Le temps d’une soirée, il pouvait vraiment profiter de sa liberté. Liberté d’agir, liberté de parler, liberté de tout. Il lui sourit lorsqu’elle se présenta. « Très bien ça sera Billie. » Dit-elle un fin sourire aux lèvres alors que sa main s’entrelaça à la sienne. Sauf que ce moment fut de courte durée avec l’arrivée de la fameuse amie. Adam assista à une scène des plus comiques : Billie terriblement gênée devant l’indiscrétion de Victoria. L’eliot prit une gorgée de son verre comme pour se contenir de rire devant cette scène. « Enchanté Victoria c’est un plaisir de te… » et il n’eut le temps de dire la suite que Billie l’avait déjà pris en otage sur la piste de danse. Il n’allait pas se plaindre, cela lui plaisait parfaitement. Tant qu’il était avec Billie, il était content. Sauf que le jeune homme se rendit bien vite compte qu’elle était encore plus mal à l’aise sur une piste de danse, alors il décida de prendre les choses en main pour la sauver de cette situation. Il s’approche d’elle, leurs corps se rapprochent, se frôlent même. « C’est ton jour de chance, je me débrouille plutôt bien dans ce domaine » Clin d’œil complice et il glisse ses mains autour de la taille féminine. Les bras de Billie trouvent naturellement leur chemin autour de la nuque d’Adam. Il entame la danse pour la guider. Ils se laissent bercer par les notes de musique qui raisonnaient. « C’est simple, il suivit de suivre la musique et ne pas se prendre la tête. Au fond, ils s’en fichaient du monde qui était autour d’eux. C’était juste elle et lui. Lui et elle. « Tu vois t’y arrive. » Sourit-il pour la mettre en confiance.

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" Très bien ça sera Billie. " une familiarité à laquelle j'allais devoir m'habituer. Mon regard scruta son visage. Il s'attarda sur ses yeux, son nez puis ces lèvres. Il affichait un sublime sourire. Ces lèvres suscitaient mon attention. Elles étaient parfaitement dessinées. Ma gorge se noua et comme une enfant je me surprenais à avoir envie de plus. Billie calme tes ardeurs veux-tu. Il avait d'ailleurs remarqué que je le détaillais. Son regard cherchait une réponse mais je n'en avais aucune. Non je n'étais pas en train de fantasmer. Du moins s'était ce que je m'obligeais à penser. Pour une psychiatre, les détails étaient toujours très important et rien n'était laissé au hasard. La visite de mon amie balaya ce petit mal aise. Elle était aussi affligeante que ma mère et aussi extravertie que mon père. L'Éliot semblait à l'aise et amusé par la situation. Difficile pour Victoria de dissimuler son penchant bien prononcer pour l'ex prisonnier. " Enchanté Victoria, c'est un plaisir de te..." mon bras agrippa celui de l'étudiant et c'est assez rapidement que je l'emmenais avec moi sur la piste de danse. Victoria allait devoir patienter. Une fois au milieu de la piste, mon regard se porta une nouvelle fois sur Adam. Consciente que je m'étais embarquée dans quelques choses de plus délicat encore. Un sourire s'afficha sur mes lèvres tandis qu'une de mes mains se portait à mon front. Pourquoi tu as fait sa Billie pensais-je. Rapidement et sans prévenir, l'ex-prisonnier s'approcha de moi. Ma main se laissa tomber le long de mon corps et mon attention se reporta sur le jeune homme. Nous étions proches, trop proche peut être puisque ma respiration se coupa. Son parfum enivrait mes narines. " C'est ton jour de chance, je me débrouille plutôt bien dans ce domaine." un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres tandis que ses mains se postèrent autour de ma taille. Un frisson parcourut mon corps. J'étais stupide et pourtant je ne contrôlais rien du tout. Mes mains s'accrochèrent derrière la nuque d'Adam et nos corps se collaient doucement l'un contre l'autre. Appréciant le moment. Je ne pus me retenir. " Je dois avoir de la chance effectivement " tu m'étonnes. L'étudiant m’entraîna doucement dans une danse sensuelle et sobre à la fois. Mes mains remontèrent à la commissure de sa chevelure. Profiter de l'instant c'était ça le plus important non . Nos visages étaient proches, assez proches pour sentir son souffle chaud sur ma joue. Mon regard se porta au niveau de mes pieds et je ne pu retenir un rire. " On dirait effectivement que j'y arrive." sans faire attention, une de mes mains se plaça en haut de son torse. Mon visage se releva et je lui fis : " Tu es un brillant professeur... je dois le reconnaître. " un sourire malicieux et voilà que le tour était joué. C'était étrange mais plaisant, la musique changea pour quelque chose de plus rythmer. Mes bras repoussèrent doucement l'ex prisonnier tandis que mon regard restait suspendu au sien. " Laisse-moi te montrer ce que sa donne quand je suis toute seule " ahah terrible erreur White. Mes bras se levèrent légèrement et mon corps se mit à onduler au rythme de la musique. Adam avait réussi là où beaucoup avaient échoué. Il m'avait convaincu de ne pas faire attention aux autres. Mes yeux se fermèrent et je me laissais à une danse quelque peu maladroite mais néanmoins très sexy.

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Il était enfin juste tous les deux. Elle et lui. Lui et elle. Jamais leurs corps n’avaient été si proches l’un de l’autre. Il pouvait sentir sa respiration contre sa peau. Il pouvait ancrer ses yeux dans les siens. Il aimait sentir les mains féminines caresser doucement ses cheveux. Au fils des minutes, Billie arrive à se détendre, à oublier le monde autour d’elle, et à danser. Elle reconnait ses talents de danseur. On remercie Maxine pour cela. Mais ça, chut, c’est un secret. « Et toi, tu es une élève qui apprend vite. » Murmure-t-il à son oreille, comme s’il s’agissait d’un secret. Il aimait la sentir près de lui. Billie l’attirait. Il ne pouvait nier ce sentiment en lui. C’était une femme intrigante et mystérieuse. Il s’était toujours demander comment une femme magnifique comme elle, trainée des heures en prison. Elle avait des occupations étranges, mais c’est ce qui la rendait intéressante. Il voulait percer le mystère de Billie. Soudainement, la musique changea de rythme, et Adam sortit de ses pensées. Il sent la jeune femme le poussait. Il recule d’un pas et admire la scène qui se déroule devant ses yeux. Un sourire illumine son visage. Il était agréablement surpris de découvrir une nouvelle Billie. Une Billie qui se lâche complètement. Une nouvelle femme complètement opposée à celle qu’il avait connu derrière les barreaux. Adam se remet à danser au rythme de la musique. Il s’approche de nouveau de Billie. Son regard bleuté ne quitte pas le sien. Son sourire ne lâche pas ses lèvres. Son cœur bat un peu plus fort à chacun des pas qui le reproche de la jeune femme. C’est incontrôlable, c’est irréel. Cette attirance entre eux. Il a envie de l’embrasser. Il a l’impression d’avoir attendu ça tout sa vie. Ses mains se glissent sur les hanches féminines. Son corps se coordonne au rythme de celui de la blonde en une danse plus sensuelle. « C’est que la psy a des talents cachés. » Il regrette presque d’avoir refusé ses séances lors de son petit séjour en prison.