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ARWEN & ETHAN
Je m'étais douté que de la serrer dans mes bras était une mauvaise idée. En une fraction de seconde la demoiselle se détacha de mon étreinte en colère. « Non, non, non... » elle appuya une de ses mains contre mon torse. Je n'avais pas le droit de penser à autre chose, mais c'était si fort, je ne l'avais pas encore oublié, et Arwen m'exciter sans qu'elle ne le veuille. « Je suis désolée, mais tu n'as pas le droit de me faire ça. Tu n'as pas le droit de me faire croire à des choses stupides comme me dire que tu es amoureux et que tu veux me récupérer pour au final partir avec une autre fille. Tu as encore moins le droit de revenir à la charge en me disant que tu as peut-être fait l'erreur de ta vie. Si tu as fait une erreur, ce n'est pas à moi qui faut le dire, mais plutôt à Solweig ! » Sa façon de se débattre, de me mettre à l'écart était à tomber, Arwen avait toujours eu tant de force. Me rangeant du côté de la raison, je devais battre en retraite. La belle brune avait une fois de plus de bons arguments, de quoi me clouer le bec comme d'habitude. J'aurais bien fermé ma bouche et accepter ses remarques, si seulement elle ne s'était pas effondrée. Arwen était dur mais humaine. Elle fondit en larme devant moi, sa moue d'enfant triste et exaspérée. " Oh Arwen je suis vraiment désolé, c'était pas dans mon intention que tu..." Que tu pleures ! je me doutais que pour elle, pleurer n'était pas un signe de fierté et que c'était horrible que je la vois comme ça.
Je n'osais plus bouger et encore moins m'approcher d'elle car elle m'avais repoussée. Mais son état d'apparente détresse me faisais souffrir. Je n'avais qu'une seule envie, qu'elle soit blottie dans mes bras et mouille mon tee shirt de ses larmes noires. Ses pleurs étaient transmissibles, quelques larmes coulèrent le long de mes joues. Mon coeur brûlait, j'avais mal. Je n'étais pas guéri de la tempête Arwen, et sa m'effrayais...Je me rapprocha de nouveau d'elle, j'attrapa son visage de mes deux mains et essuya ses larmes de mes deux pouces sous ses yeux magnifiques. Je ne devais pas craquer et commettre le pire, la tentation ne manquer pas. Je sentais son souffle haletant sur mon visage. Une de mes mains se glissa à l'arrière de sa tête et la plaqua contre mon torse pour étouffer son chagrin même si ce n'était pas la solution miracle. J'aurais eu tant envie de lui dire ces quelques mots d'amour pour la réconforter, mais je savais très bien que sa aurait eu l'effet inverse. Je préférais me taire et embrasser ses cheveux tout en continuant de chialer, les yeux dans le vide pendant que des piétons nous dévisager.
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