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Olivia & Aidan
Lorsque j'entendis Olivia me répondre, je me sentis soulagé. Soulagé, mais paniqué en même temps. Je n'avais absolument pas pensé aux conséquences, j'avais agis en plan B… Que faire si elle partait ? Crier pour qu'elle revienne, tenter le tout pour le tout. Et apparemment elle n'était même pas encore sortie de l'immeuble lorsque je l'ai supplié de revenir, ça voulait dire qu'elle avait tout entendu… et qu'est-ce que j'étais censé faire au juste ? J'avalais ma salive nerveusement, serrant mon poing. Je n'avais absolument aucune idée de ce que je devais faire et encore moins de ce que je devais dire… Olivia et moi c'était une relation sans attache, on ne parlait jamais sérieusement. Je ne savais pas quels mots je devais employer pour l'attendrir, ni ceux qui risqueraient de l'énerver… et tout ça parce que je n'avais jamais pris la peine de lui parler avec mon cœur, et encore moins de l'écouter. Ce n'était pas qu'elle, je n'écoutais pas les gens en général. Tous ce qu'ils pouvaient dire passait par une oreille et ressortait par l'autre. C'était ma manière de rester détaché ; moins on écoute ce qu'ils racontent et moins on les connaît ; moins on les connait et moins on s'attache à eux.
Je ne saurais dire quelle magie avait opérée, mais même en ayant tout fait pour ne pas m'attacher, ça n'avait pas fonctionné. Je venais de me rendre compte en criant du haut de ces escaliers que ma voix tremblait de peur qu'elle ne revienne pas. Malgré tout, malgré ce qu'on s'était promis, je crois bien qu'elle comptait pour moi, et pas juste parce qu'elle avait un corps de rêve que j'adorais tenir contre moi.
Elle venait de monter quelques marches et j'étais désormais en mesure de la voir. Sans que je ne comprenne pourquoi, les battements de mon cœur s'accélérèrent. J'étais paniqué, bien sur, parce que ce genre de chose ne m'arrivait pas. Ce n'était pas moi et je ne me reconnaissais pas. J'avais envie de lutter contre ça et de rentrer chez moi en claquant la porte mais alors, à quoi cela aurait-il servit que je la rattrape ? Etait-je aussi trouillard que ça ? Je l'étais définitivement, mais je ne saurais dire si j'avais plus peur de mes sentiments ou peur d'être trahi. Je descendis les marches qui nous séparèrent en arrêtant de penser et lorsque j'arrivais à son niveau, je la pris dans mes bras. C'est tout. Une marque de tendresse qu'elle avait rarement pu connaitre chez moi, probablement même jamais. Je n'étais pas quelqu'un qu'on pouvait qualifier de tendre ou d'affectif mais pour une fois, j'avais agis selon mes envies et non selon ce que je m'étais promis.
“Tu veux bien… remonter un instant ? Ca me ferait plaisir et si tu veux, on n'est même pas obligé de finir ce qu'on a commencé” lançais-je en me détachant de ses bras pour la regarder dans les yeux. Si on m'avait dit deux jours plus tôt que je sortirai ce genre de phrase à une femme, j'aurais été le premier à m'en tordre de rire. Habituellement ça aurait été, remonter pour quoi, discuter ? Mais discuter de quoi, de la pluie et du beau temps ? Alors qu'il n'y a qu'une chose qui me fait saliver et ce n'est certainement pas son temps de parole… On pouvait aisément dire qu'Olivia était une belle exception. Une exception que je ne comprenais pas. C'était vrai, je n'étais pas le genre de mec à discuter avec les filles ! Jamais, mais pour quoi faire bordel ? La seule avec qui je partageais ma vie privée et que j'appelais à 3h du matin parce que j'étais malade c'était Eleanor… Et elle avait du en baver pour en arriver à m'avoir dans ses filets croyez-moi… J'ai énormément donné de ma personne pour enfin arriver à lui accorder un bout de ma confiance et ne serait-ce que penser refaire tout ce travail pour quelqu'un d'autre me donnait la nausée. J'avais indéniablement peur et c'était sans doute la raison pour laquelle je repoussais les gens et me jouais d'eux. J'voulais pas qu'on m'approche, j'voulais juste m'amuser, passer une bonne nuit et aller travailler demain matin… Mais ce soir tout semblait partit pour que ça finisse autrement et j'me demandais comment est-ce que j'allais pouvoir me gérer, contrôler mes émotions et mes pulsions pour ne pas la faire partir à nouveau. Le contrat était rompu, alors nous ne devions plus jouer. J'allais devoir être vrai et ça ne semblait pas gagné d'avance… mais j'étais prêt à essayer.
Je ne saurais dire quelle magie avait opérée, mais même en ayant tout fait pour ne pas m'attacher, ça n'avait pas fonctionné. Je venais de me rendre compte en criant du haut de ces escaliers que ma voix tremblait de peur qu'elle ne revienne pas. Malgré tout, malgré ce qu'on s'était promis, je crois bien qu'elle comptait pour moi, et pas juste parce qu'elle avait un corps de rêve que j'adorais tenir contre moi.
Elle venait de monter quelques marches et j'étais désormais en mesure de la voir. Sans que je ne comprenne pourquoi, les battements de mon cœur s'accélérèrent. J'étais paniqué, bien sur, parce que ce genre de chose ne m'arrivait pas. Ce n'était pas moi et je ne me reconnaissais pas. J'avais envie de lutter contre ça et de rentrer chez moi en claquant la porte mais alors, à quoi cela aurait-il servit que je la rattrape ? Etait-je aussi trouillard que ça ? Je l'étais définitivement, mais je ne saurais dire si j'avais plus peur de mes sentiments ou peur d'être trahi. Je descendis les marches qui nous séparèrent en arrêtant de penser et lorsque j'arrivais à son niveau, je la pris dans mes bras. C'est tout. Une marque de tendresse qu'elle avait rarement pu connaitre chez moi, probablement même jamais. Je n'étais pas quelqu'un qu'on pouvait qualifier de tendre ou d'affectif mais pour une fois, j'avais agis selon mes envies et non selon ce que je m'étais promis.
“Tu veux bien… remonter un instant ? Ca me ferait plaisir et si tu veux, on n'est même pas obligé de finir ce qu'on a commencé” lançais-je en me détachant de ses bras pour la regarder dans les yeux. Si on m'avait dit deux jours plus tôt que je sortirai ce genre de phrase à une femme, j'aurais été le premier à m'en tordre de rire. Habituellement ça aurait été, remonter pour quoi, discuter ? Mais discuter de quoi, de la pluie et du beau temps ? Alors qu'il n'y a qu'une chose qui me fait saliver et ce n'est certainement pas son temps de parole… On pouvait aisément dire qu'Olivia était une belle exception. Une exception que je ne comprenais pas. C'était vrai, je n'étais pas le genre de mec à discuter avec les filles ! Jamais, mais pour quoi faire bordel ? La seule avec qui je partageais ma vie privée et que j'appelais à 3h du matin parce que j'étais malade c'était Eleanor… Et elle avait du en baver pour en arriver à m'avoir dans ses filets croyez-moi… J'ai énormément donné de ma personne pour enfin arriver à lui accorder un bout de ma confiance et ne serait-ce que penser refaire tout ce travail pour quelqu'un d'autre me donnait la nausée. J'avais indéniablement peur et c'était sans doute la raison pour laquelle je repoussais les gens et me jouais d'eux. J'voulais pas qu'on m'approche, j'voulais juste m'amuser, passer une bonne nuit et aller travailler demain matin… Mais ce soir tout semblait partit pour que ça finisse autrement et j'me demandais comment est-ce que j'allais pouvoir me gérer, contrôler mes émotions et mes pulsions pour ne pas la faire partir à nouveau. Le contrat était rompu, alors nous ne devions plus jouer. J'allais devoir être vrai et ça ne semblait pas gagné d'avance… mais j'étais prêt à essayer.
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