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Olivia & Aidan
Il était 22h et j'avais une envie accablante de sortir de chez moi. C'était assez bizarre puisque 10 minutes auparavant, j'étais encore confortablement installé devant mon PC portable et rien n'aurait pu être assez excitant pour me donner envie d'y bouger. Mais les personnes qui me connaissent bien (et Dieu seul sait qu'il y en a très peu), savent à quel point mon humeur, mes émotions et mes envies peuvent varier d'une seconde à l'autre. Je suis quelqu'un qu'on pourrait aisément qualifier d'instable, mais je l'assume entièrement. Comme je dis toujours, “il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.“
Je me levais lourdement pour aller chercher mon Blackberry abandonné à quelques mètres plus loin sur mon lit double, et je faisais défiler ma liste de contacts, dubitatif. Une soirée entre mecs me donnait soudainement envie de retourner devant mon écran... Mmh, je me stoppa sur un numéro ; Olivia Jade Walker. Lorsque je n'avais pas envie d'être seul mais que je n'avais pas un programme défini, je finissais souvent par la joindre. Quatre fois sur cinq elle répondait positif et j'étais persuadé de passer un moment sans prise de tête. Cela tombait bien puisque ce soir, j'avais envie de compagnie. Par là j'entendais de la bonne compagnie, une jolie fille avec de jolis yeux et de jolis atouts, le rire facile et une robe fine à enlever facilement. J'avais pas envie qu'une potiche me fasse la conversation pendant des heures, j'avais pas envie qu'on me dise à quel point j'étais charmant en me caressant les cheveux et par-dessus tout, j'avais indéniablement pas envie qu'on me demande mon numéro de téléphone ou mon compte facebook pour “garder contact, et plus si affinités.“ Burk. Ça faisait maintenant quelques semaines que j'avais arrêté d'aller à la pêche les yeux fermés et que je gardais le numéro d'Olivia sous le coude… Avant, elle était certainement une parmi tant d'autres mais désormais, elle commençait à devenir l'exclusivité. A quoi bon s'étendre alors qu'elle représentait tout ce dont j'avais besoin ? En plus de ça, nous avions signé un contrat comme quoi aucun de nous n'avait le droit de s'attacher à l'autre alors… j'étais tranquille. Ouai, parce que c'était pas parce que je passais au moins 3 nuits par semaine en sa compagnie depuis quelques temps que j'allais forcément vouloir m'intéresser à sa vie privée. Elle pouvait être mariée, avoir trois enfants et être recherchée pour meurtre que j'en aurais absolument rien à faire ; plus je restais éloigné des autres et mieux je me portais.
Il était maintenant quasiment 1h du matin et nous étions dans bar branché situé au nord de la ville, proche de mon appartement. J'avais bien fait d'appeler Olivia ce soir, parce qu'elle était resplendissante. Je ne saurais compter le nombre de fois que mes yeux avaient dérivés sur sa robe noire en dentelle transparente qui laissait apparaître une bonne partie de son corps. Néanmoins, je saurais parfaitement compter le nombre de fois qu'elle s'est faite admirer par d'autres gars et combien de fois elle a accepté de danser avec certains d'entre eux durant quelques secondes. C'était son droit et je n'avais pas cillé ni même bougé le petit doigts, les observant le regard blasé, sirotant tranquillement ma Vodka Ananas. Je crois que ce qui m’énerve le plus, ce n'est pas le fait que d'autres soient avec elle ; c'est qu'elle soit avec d'autres. J'étais tellement habitué à ce que les filles me mettent sur un piédestal que je devais avouer que ça me les brisait rien qu'un peu –mais rien qu'un tout petit peu- qu'on puisse avoir envie de passer la soirée avec un (voir des) autre que moi, alors que j'étais juste à côté.
Je jetai un coup d’œil à ma montre et en conclu qu'il était temps d'aller finir cette soirée en beauté, et par là j'entendais chez moi ; seuls. Je posa brusquement mon verre vide où il ne restait qu'un pauvre glaçon à moitié fondu et me dirigea vers Olivia, apparemment passant du bon temps avec un petit blond au nez crochu et une chemise à carreaux absolument horrible. Je me mis à rire un instant et avança fièrement vers ma proie, ne calculant pas une seconde le gars avec qui elle rigolait, m’entravais entre eux et l'embrassa à pleine bouche. J'aimais faire dans le spectacle et j'aimais aussi emmerder les autres, en particulier s'ils avaient des gouts de chiottes concernant les fringues. J'attrapai la main d'Olivia, chose que je ne faisais uniquement pour énerver le gars derrière moi, et plongea mon regard dans le sien. “Allez viens Oli on rentre, la soirée n'est pas finie” Je la tirai par la main sans daigner lui offrir un sourire, mais je ne cherchais de toute manière pas à la charmer et je me concentrais plutôt sur les gestes comme venir l'embrasser soudainement ou attraper sa main fermement, enfonçant mes doigts délicatement dans sa peau. Jusqu'à présent ça avait toujours marché et jusqu'à présent, toutes nos soirées avaient finies chez l'un ou chez l'autre alors, je ne voyais pas pourquoi cela changerait ce soir.
Je me levais lourdement pour aller chercher mon Blackberry abandonné à quelques mètres plus loin sur mon lit double, et je faisais défiler ma liste de contacts, dubitatif. Une soirée entre mecs me donnait soudainement envie de retourner devant mon écran... Mmh, je me stoppa sur un numéro ; Olivia Jade Walker. Lorsque je n'avais pas envie d'être seul mais que je n'avais pas un programme défini, je finissais souvent par la joindre. Quatre fois sur cinq elle répondait positif et j'étais persuadé de passer un moment sans prise de tête. Cela tombait bien puisque ce soir, j'avais envie de compagnie. Par là j'entendais de la bonne compagnie, une jolie fille avec de jolis yeux et de jolis atouts, le rire facile et une robe fine à enlever facilement. J'avais pas envie qu'une potiche me fasse la conversation pendant des heures, j'avais pas envie qu'on me dise à quel point j'étais charmant en me caressant les cheveux et par-dessus tout, j'avais indéniablement pas envie qu'on me demande mon numéro de téléphone ou mon compte facebook pour “garder contact, et plus si affinités.“ Burk. Ça faisait maintenant quelques semaines que j'avais arrêté d'aller à la pêche les yeux fermés et que je gardais le numéro d'Olivia sous le coude… Avant, elle était certainement une parmi tant d'autres mais désormais, elle commençait à devenir l'exclusivité. A quoi bon s'étendre alors qu'elle représentait tout ce dont j'avais besoin ? En plus de ça, nous avions signé un contrat comme quoi aucun de nous n'avait le droit de s'attacher à l'autre alors… j'étais tranquille. Ouai, parce que c'était pas parce que je passais au moins 3 nuits par semaine en sa compagnie depuis quelques temps que j'allais forcément vouloir m'intéresser à sa vie privée. Elle pouvait être mariée, avoir trois enfants et être recherchée pour meurtre que j'en aurais absolument rien à faire ; plus je restais éloigné des autres et mieux je me portais.
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Il était maintenant quasiment 1h du matin et nous étions dans bar branché situé au nord de la ville, proche de mon appartement. J'avais bien fait d'appeler Olivia ce soir, parce qu'elle était resplendissante. Je ne saurais compter le nombre de fois que mes yeux avaient dérivés sur sa robe noire en dentelle transparente qui laissait apparaître une bonne partie de son corps. Néanmoins, je saurais parfaitement compter le nombre de fois qu'elle s'est faite admirer par d'autres gars et combien de fois elle a accepté de danser avec certains d'entre eux durant quelques secondes. C'était son droit et je n'avais pas cillé ni même bougé le petit doigts, les observant le regard blasé, sirotant tranquillement ma Vodka Ananas. Je crois que ce qui m’énerve le plus, ce n'est pas le fait que d'autres soient avec elle ; c'est qu'elle soit avec d'autres. J'étais tellement habitué à ce que les filles me mettent sur un piédestal que je devais avouer que ça me les brisait rien qu'un peu –mais rien qu'un tout petit peu- qu'on puisse avoir envie de passer la soirée avec un (voir des) autre que moi, alors que j'étais juste à côté.
Je jetai un coup d’œil à ma montre et en conclu qu'il était temps d'aller finir cette soirée en beauté, et par là j'entendais chez moi ; seuls. Je posa brusquement mon verre vide où il ne restait qu'un pauvre glaçon à moitié fondu et me dirigea vers Olivia, apparemment passant du bon temps avec un petit blond au nez crochu et une chemise à carreaux absolument horrible. Je me mis à rire un instant et avança fièrement vers ma proie, ne calculant pas une seconde le gars avec qui elle rigolait, m’entravais entre eux et l'embrassa à pleine bouche. J'aimais faire dans le spectacle et j'aimais aussi emmerder les autres, en particulier s'ils avaient des gouts de chiottes concernant les fringues. J'attrapai la main d'Olivia, chose que je ne faisais uniquement pour énerver le gars derrière moi, et plongea mon regard dans le sien. “Allez viens Oli on rentre, la soirée n'est pas finie” Je la tirai par la main sans daigner lui offrir un sourire, mais je ne cherchais de toute manière pas à la charmer et je me concentrais plutôt sur les gestes comme venir l'embrasser soudainement ou attraper sa main fermement, enfonçant mes doigts délicatement dans sa peau. Jusqu'à présent ça avait toujours marché et jusqu'à présent, toutes nos soirées avaient finies chez l'un ou chez l'autre alors, je ne voyais pas pourquoi cela changerait ce soir.
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