Un verre entre amis.

Paris était de retour de son voyage avec la Dunster House quand il avait eu envie de se faire une petite soirée avec l’un de ses meilleurs potes : Dante. Cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu alors quand Summer, sa petite-amie lui annonça qu’elle était de garde, il envoya aussitôt un sms à son pote : Cela te dit une soirée entre mecs ? La réponse n’avait pas tardé à fuser. Une heure plus tard, le Dunster se pointait dans un bar où ils avaient pris leurs habitudes ensemble et la haute silhouette de son ami se distingua bien vite de celles des autres clients. « Salut ! » le salua-t-il d’une poignée de main avant de s’installer au bar, à côté de Dante. « Comment ça va ? Cela faisait un bail qu’on s’était pas vu » commença-t-il en commandant une bière -autant commencer petit histoire de pouvoir tenir la cadence. N’empêche, lorsque le jeune homme faisait le tour de sa vie et surtout tout ce qui s’était passé dernièrement… Il avait l’impression d’avoir pris un train dans la gueule mais inutile de se prendre la tête ce soir. Il était ici pour se changer les idées et pas déballer sa vie à Dante en mode pleurnicheuse du dimanche. « Au fait, tu étais au Chili ? » lui demanda-t-il soudainement. Si Dante était là aujourd’hui, c’est qu’il était entier mais sur le coup, Paris se demandait s’il n’avait pas eu trop de casse là-bas.

@Dante D. Basini

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Basini passait une journée des plus communes. Ayant peu de cours, il s'était penché sur un dossier à faire, sans grande conviction, les journées passent à une vitesse et l'italien sait qu'il va lui rester peu de temps pour finir car finalement après les voyage s'enchaine. Entre Universal Studio avec les Cabots, le voyage des Eliots à Dubaï, le voyage avec sa confrérie, peut être le voyage des Quincy si les dates n'étaient pas sur un des autres voyages et enfin, le bal de fin d'année, son emploi du temps pour cette fin de semestre s'annonce tendu. En plein entrain de soupirer de lassitude face à ce mémoire qui n'avance pas assez à son goût, son téléphone sonne et c'est la libération. Paris, son grand ami, un de ses meilleurs potes, lui propose d'aller boire un verre. La réponse de l'italien ne se fait pas attendre et il se prépare en deux deux, saluant sa colocataire Kyla au passage avant de sortir et de marcher jusqu'au bar qui n'est finalement pas bien loin. Un peu de temps entre hommes lui feraient le plus grand bien. Surtout qu'en ce moment, dans sa vie, sentimentalement parlant, c'est vraiment la misère. Se changer les idées ne peut que être bénéfique. Il pousse la porte du bar et cherche son pote des yeux. Il n'est pas encore là. Il avance alors à grand pas jusqu'au bar, prenant place à son tabouret habituel, coude sur le bar, il attend Paris pour commencer. Il ne devrait pas tarder après tout. C'est un salut qui le fait se tourner et trouver son pote, une poignée de main et il prend place à ses côtés alors que Basini lui sourit. « Ca va et toi ? Mais tellement, ça faisait même trop longtemps si tu veux mon avis ! » Résultat, lui avait dû avoir le voyage des Dunster, qui lui a prit du temps aussi. Il parait même qu'il y a eu une tempête de sables, du moins, c'est ce que Athéna lui a raconté. Chacun se commande une bière, une fois face à lui, Basini en boit quelques gorgées, histoire de se mettre dans le bain. Paris lui demande si il était au Chili, oh que oui, malheureusement ou heureusement, il ne saurait trop le dire ... N'ayant pas été blessé, il a pu aider le plus grand nombre possible. « Ouais, c'était la folie là bas, tu y étais toi ? » il ne lui semblait pas l'avoir vu, peut être travaillait-il à cette période qui sait ? Surtout que maintenant qu'il est passé Vice Président de sa maison, il doit avoir encore plus de boulot « Aufaite, félicitation pour ta vice présidence vieux ! J'ai appris ça récemment, c'est super ! » c'est un peu la reconnaissance et la consécration d'être élu à la tête d'une confrérie quand on croit dur comme fer à ce système, si il est un jour dans la tête de la WH, une chose est sûr, Basini en serait fière lui. Ce n'est pas rien après tout.

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Ces derniers temps, il était peu évident de dégager un créneau pour voir ses amis. Enfin, cela commençait à dater de plus longtemps qu’il ne le croyait. Depuis que ses frères et sœurs avaient débarqué à l’appartement, il n’avait plus eu une seconde à lui. Certes, il avait jonglé avec les baby-sitters, ses études, son boulot et ses sorties mais il avait perdu de sa liberté de mouvement. Puis, il avait rencontré Summer et autant dire qu’il avait plus passé son temps à forniquer qu’à vouloir boire un verre avec les potes. On ne pouvait décemment pas le lui reprocher -du moins pouvait-on lui accorder des circonstances atténuantes. Ensuite, entre les voyages qu’il avait dû entreprendre, son accident de voiture fin janvier et le Spring Break… Son emploi du temps avait clairement affiché le rouge vif. Cependant, ce soir, il était bien décidé à prendre le temps de se poser le cul dans un bar en compagnie de l’un de ses meilleurs amis, devant une bière ou autre selon l’ambiance de la soirée. Dante était déjà arrivé lorsqu’il poussa la porte du pub et il se dirigea aussitôt vers lui. « ça va ! Désolé pour le retard, j’ai dû passer mettre de l’essence dans la bécane, j’étais presque à sec… Ouais, trop longtemps comme tu dis. Tu peux me dire depuis quand on a des emplois du temps de ministres ? » plaisanta le Dunster tout en commandant sa bière qu’il leva comme pour trinquer avec son pote. Le souvenir du Spring Break entraina alors une interrogation chez Paris : est-ce que Dante y était ?! C’est vrai qu’ils ne passaient pas leur temps à se raconter leur vie mais tout de même, c’est un peu inquiet qu’il lui posa la question. « Ouais également ! Je faisais une randonnée équestre avec ma petite-amie et une amie quand ça a commencé à trembler… Tu parles de vacances ! » lui répondit-il en grimaçant avant de boire quelques gorgées de sa bière tandis que Dante le félicitait pour son poste de Vice-président. Paris ignorait encore ce qui lui était passé par la tête de se présenter mais force était de constater qu’il prenait ses responsabilités au sérieux. Il souhaitait vraiment aider sa confrérie du mieux qu’il le pouvait. « Merci mec ! J’espère qu’ils ont pas fait une connerie en m’élisant » rigola-t-il en haussant les épaules. « Et toi ? Quoi de neuf ? »

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Avec leurs emplois du temps, ils ont peut de créneau mais l'italien le sait, Paris, c'est un pote pour la vie, ils trouveront toujours un moment. « T'inquiète, tu m'as juste donné le temps de saluer Mel, la barmaid. » un sourire avant d'ajouter après avoir levé son verre en signe de santé « Mais tellement ! Tu la regrettes pas l'époque où on aurait pu passer des après midi entière dans un bar à boire de la bière et jouer au billard ou aux fléchettes ? » un sourire amusé sur le visage, le sujet se transforme vite en un truc sérieux. Il y était donc lui aussi à ce super spring break ... Bon, ça avait été bien, jusqu'au tremblement de terre quoi ... « Chaud ... Et personnes a été blessé ? » il ponctua la fin de sa phrase par une petite moue inquiète. Bon, tel qu'il le dit, tout le monde est en vie, donc voila, c'est déjà ça. Au SB lui avait été tout près d'un point d'eau et pour une personne qui ne sait pas nager, sa seule idée avait été de vite rejoindre la ville et de rester loin de l'eau tout en aidant les autres. Après quelques gorgées de bière, Dante félicite son ami pour son nouveau poste. Il l'a apprit récemment et le voit très bien tenir ces responsabilités. C'est Paris quoi, il va gérer. « Arrête, je suis sûr que tu vas gérer comme un pro vieux ! » qui sait, peut être que Dante suivra son exemple et tentera de se présenter pour sa maison ? On sait jamais tout est possible. Quand Paris lui demande quoi de neuf.. Ouh pleins de choses enfaites, il lève les yeux aux ciels un instant pour réflechir, rassembler les nouveautés de sa vie et reprend « Pas mal de truc pour tout dire.. Je viens de me payer une nouvelle bagnole, faudra qu'on face un tour avec et j'hésite vraiment à passer le permis moto, te voir me donne trop envie ! Et je me suis pris un appartement plus près de la fac, en colocation avec une amie et en ce moment, je suis souvent partie. Pour tout te dire, je crois que je vais faire tous les voyages sauf celui des Dunster justement et les Quincy à voir si les dates marchent ou pas. » et oui, aussi terrible que cela soit, Dante avait compté sur sa friend avec bénéfice Zoïa pour l'inviter mais elle avait dû partir et il avait manqué le voyage. « Aufaite .. Ca va ? Une amie m'a dit que vous aviez eu une tempête de sables ... » pas de chance, la nature est contre eux en ce moment, le séisme, la tempête de sables. Elle va se calmer dame nature oui ?!

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Un sourire amusé étira les lèvres de Paris alors que Dante lui confiait qu’il lui avait laissé le temps de saluer la barmaid. « Saluer uniquement ? Ou tu as fait une nouvelle victime ? » lui demanda-t-il non sans amusement car il connaissait le côté beau parleur de l’italien. Il ne lui jetterait pas la pierre car avant de se caser avec Summer, Paris était du genre à rarement dire non à une jolie fille. La seule chose qu’il évitait, était de coucher deux fois avec la même. Un principe ? Non, c’était qu’il avait longtemps était dans l’incapacité de désirer une femme une fois qu’il avait goûté à la marchandise. Les deux seules exceptions avaient été Sienna et Summer -à croire que sa libido n’acceptait que les prénoms en S. « M’en parle pas ! Je paierai cher de temps en temps pour retrouver nos virées ! Tin, faudrait limite qu’on se fasse un week-end entre mecs pour déconner et faire les cons » rétorqua le Dunster en hochant la tête. Ouais, ne pas avoir de responsabilité, simplement déconner, boire, se faire un billard ou autre. Bref, le truc sans prises de tête.

En parlant de prises de tête, le Spring Break avait totalement foiré son final à cause du tremblement de terre et pourtant, Paris l’avait bien commencé à l’arrière d’une voiture de location avec sa petite-amie. « Nop pas de gros bobos ! Le pire, c’est qu’avec Summer, on se marrait comme deux cons car on avait rien cassé cette fois-ci. En fait, on a tendance en ce moment à péter le mobilier quand on y va à fond… Notre délire a été de dire qu’on avait provoqué le tremblement de terre » se marra-t-il comme un idiot fier de sa connerie entre deux gorgées de sa bière. En même temps, ils avaient tout de même réussi à péter la table de la salle à manger avant qu’il ne parte en Grèce chercher Leanne mi-février. Dante profita de ce court silence pour le féliciter pour son poste de vice-président et Paris l’en remercia, confiant un peu ses doutes. Après tout, il n’y connaissait rien mais son ami le rassura bien vite. « Tu me diras, c’est l’histoire de trois mois. Lors des Summer camp, il n’y a plus de présidents ni même de vice-présidents. Je ne sais pas si en septembre je me représenterai. Je verrais bien. Et toi, intéressé ? » lui demanda-t-il avant de l’écouter lui donner les dernières nouvelles. Il allait se taper tous les voyages ?! Bon courage mec ! « Passe ton permis ! On ira se faire des circuits tous les deux » répondit-il dans un premier temps avec un grand sourire tant la moto et lui, c’était fusionnel. « Tu t’es pris quoi comme caisse ? » ajouta-t-il très vite avant de rebondir sur la question des voyages. « Me dit pas que tu as une nana dans chacune des maisons ? Et qu’elles t’invitent chacune à leur tour ? » rigola-t-il de bon cœur. Dans un sens, il l’enviait pas mal car Paris adorait voyager. En fait, c’était plutôt voler qu’il adorait, d’où le fait qu’il avait passé l’année dernière son brevet de pilotage. Cela lui avait coûté un bras mais cela valait bien quelques sacrifices. « Ouais elle nous ait tombé dessus mais plus de peur que de mal. Cela a mis du piment dans l’aventure » lui dit-il au final.

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L’arrivé de Paris se fait rapidement et lui annonce non sans un sourire amusé qu’il arrivait pile poile après qu’il ait salué la barmaid. Une phrase qui semble faire rire son poto qui lui demande si il n’a pas eu le temps de faire plus. « Malheureusement, t’as pas trop de retard, j’aurais eu le temps de rien faire, même avec de la bonne volonté. » ouais, il n’était arrivé que 2 minutes après lui. Ca fait short. Après, Paris a été comme Basini pendant un temps, coureur de jupons, collectionneur, donc il se doute sûrement qu’il y a de forte chance pour qu’il se soit déjà amusé avec la jeune femme. Il y a même de grande chance que les deux complices aient déjà eu la même conquête dans leurs lits respectifs. Les soirées sans prises de tête, remplit de rire. L’idée de repasser une soirée avec lui, sans prise de tête ou responsabilité le tenterait bien. « On se prévoit ça avant le summer camp ça te dit ? Genre après les examens. On va se faire une virée, peu importe où, entre potes et on s’éclate le temps d’un week end » Mais cette idée lui ferait très plaisir. Avec Paris, ils rigoleraient forcément énormément. Reste à savoir si le Dunster à le temps, en tout cas, le Winthrop en trouverait si c’était le cas.

En parlant de rire, ils avaient quand même vécu tous deux un moment vraiment pas drôle, le spring break. Mais le sujet devient bien vite plus léger grâce à Paris, qui fier comme un coq, annonce à son ami qu’avec Summer, ils ont tendances à casser le mobilier. Pouffant de rire, il manque de peu de recracher sa bière mais finit par avaler et tousser doucement avant d’ajouter « Vous cassez le mobilier ? Et bien, ça doit être intense entre vous. Elle a l’air de bien te correspondre. » Profitant de ce moment redevenu léger, Dante en profite pour féliciter son ami : VP de la Dunster, well done ! « Justement c’est bien, ça te permet d’avoir un aperçu et ensuite de décidé si tu veux te jeter dans la cage aux lions pendant un an. » Il hausse ensuite les épaules après avoir bu une gorgée de bière « Moi, je sais pas trop. Je serais très honoré d’être à la tête de la Winthrop, c’est clair. Je tenterai sûrement en Septembre. T’imagine comme ça serait la classe, toi et moi, deux poto, à la tête de maison. On pourrait même organiser des soirées en commun et autres » après tout, cela pourrait être l’occasion pour les rouges et les jaunes de faire connaissance, car Dante de son côté connait peu de Dunster. Seulement Paris, Léanne qui est son ex, et Zoïa, son ancienne sexfriend « Mais trop, ça serait énorme ! Ca doit être intense les sensations en moto. Déjà en bagnole c’est le pied, mais alors en moto.. » Adepte des courses de voitures, il adorerait à coup sûr la sensation sur une bécane. Il envisagera donc sérieusement la possibilité de passer son permis prochainement. « Une Maserati Grancabrio MC, une merveille. » l’italien s’était permis un excès avec cet achat de voiture de luxe italienne mais après tout, il en avait les moyens.. Son ami rebondit bien vite au sujet des voyages, Dante en rigole et reprend [/b] « Même pas ! La seule qui aurait pu m’inviter et avec qui je couchais, c’était une Dunster mais elle est partie avant malheureusement. Sinon, c’est toujours des potes qui m’ont invité » [/b] Ouais, pas une copine en vue, ou peut être Swan, sa femme cachée et mafieuse. « Bon tant mieux alors. Dame nature est pas avec nous en ce moment, entre le seisme, la tempête de sables. J’espère que là où je vais, il y aura pas encore une merde. » Ouais, ça serait con, sinon, finit les voyages, on se contente d’étudier.

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« Merde ! Tu veux que je reparte pour que tu puisses conclure… Il te faut quoi ? Cinq minutes, ça t’irait ? » lui demanda-t-il en la taquinant au passage sur ses prouesses sexuelles. Bah, c’était de bonnes guerres et puis, ce n’était pas destiné à le rabaisser mais simplement à le faire râler. Il faut croire que Paris adorait emmerder son monde, c’était plus fort que lui. L’ironie, le sarcasme, les petites piques, tout était bon pour ennuyer les autres seulement, il savait également rire de lui-même. Heureusement sinon bonjour les ennuis surtout qu’il était plutôt du genre bagarreur. Il n’empêche que cela manquait beaucoup au Dunster de pouvoir simplement passer une soirée entre potes, sans prises de tête. Une soirée à se mater un match avec une bonne bière ou simplement à faire la tournée des bars ou des boites. Une soirée déconne comme il en avait vécu bien d’autres avec l’italien. « Moi ça me dit ! Ben écoute, si tu as un trou dans tous tes voyages pour te caler un week-end, je dis pas non » rétorqua-t-il avec un sourire qui en disait long sur son impatience de vivre un tel week-end. Bon, il allait devoir négocier serré avec Summer mais sa petite-amie n’était pas du genre à lui casser les couilles pour ce genre de choses. Tant qu’il ne finissait pas dans les bras d’une autre femme, elle le laissait s’amuser. Paris ne se voilait pas la face, elle en profiterait de son côté pour se faire un week-end entre filles.

« Je crois que j’ai trouvé la bonne ! Sérieux, je n’en reviens pas moi-même… Y a encore quoi, cinq mois, on m’aurait dit que j’allais fréquenter la même femme durant trois et au-delà, je crois que je lui foutais mon poing dans la tronche… Seulement, elle est géniale » avoua-t-il avec une certaine tendresse. Ouais, Paris Maconahey était ferré et heureux d’avoir été pris, lui qui pourtant avait toujours fui le moindre engagement. En parlant d’engagement, il en avait pris un deuxième auprès de la Dunster House en devenant vice-président. Un honneur mais également une responsabilité qui par moment le dépassait encore ; il fallait qu’il prenne ses marques. « Pourquoi pas ! Ce serait fun de pouvoir rapprocher nos maisons. D’ailleurs, ça me fait penser : vous vous en sortez avec les 20 000$ demandés par ce connard de nouveau doyen ? Une plaie ce type » râla Paris en secouant la tête, buvant un peu de sa bière pour revenir à une humeur plus joyeuse. Chose pas trop dure alors qu’ils abordaient un sujet qui le passionnait : la mécanique. « En moto… c’est juste le pieds ! Mais je vois que monsieur s’est fait vraiment plaisir en achetant sa bagnole.. Sérieux, tu t’es offert une petite pépite » lâcha-t-il dans un sifflement admiratif.

Par moment, il oubliait que son ami avait des moyens financiers qu’il n’avait pas mais point de jalousie, il appréciait trop Dante pour tomber dans ce genre de travers à la con. « C’est con ! La prochaine fois, j’espère que tu y seras… en attendant, oublions tout cela et faisons la fête ! Allez, c’est ma tournée, qu’est-ce que je t’offre ? »

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La remarque de Paris arrache un rire à l'italien qui reprend en souriant « C'est pas assez 5 minutes mon ami ! Ca suffit à certains mais c'est pas mon cas ! » il ne prenait nullement mal ce genre de taquinerie. Certains pourrait se vexer mais Dante connait assez Paris pour savoir quand il plaisante, de plus, il n'a absolument aucun doute sur sa virilité et ses performances de ce côté là. Paris est bien pareil, tous les deux, célibataires, c'était vraiment quelques choses, de bonne partie de rigolade, il faut bien l'admettre tous les deux s'étaient très bien trouvés. Ils sont sur beaucoup de point pareil, c'est probablement comme ça qu'ils ont si bien accroché et son devenu grand ami. Un duo de choc qui perdurait malgré les années qui passent et les problèmes qui s'enchainent. C'est exactement pour cela qu'un week end entre potes seraient carrément le bienvenu, histoire de délirer un peu juste entre eux. Ca serait le pied, une pause où ils pourraient se caler avec des bières et du sport à regarder et des soirées à enchainer. L'idée plaisait tout autant à Paris et Dante lève les yeux au ciel un instant pour réfléchir à une date. Avec les voyages, c'est tendu, mais le week end entre deux c'est possible. « Je suis dispo entre les voyages des bleus et le voyage des rouges ou sinon entre celui des rouges et des oranges » au pire, il arriverait avec un jour de retard, les gens ne lui en tiendrait pas rigueur se dit-il. Il fait bien ce qu'il veut et il a d'autres occupations. La perspective d'un week end avec son pote en tout cas l'emballait grandement.

« Elle te correspond bien alors, la chance ! » un sourire à son frère qui avait l'air vraiment très heureux. En même temps, il a de quoi l'être. Il a trouvé probablement la bonne. Dante l'envie sur ce point, pour lui c'est tellement compliqué ces choses là ... « Ne la laisse pas partir hein ! » parce que bon, il est enfin posé et heureux alors qu'il la garde bien auprès de lui. Quand on aime, on fait tout pour l'autre. En parlant d'amour, un bien différent est sur le sujet : celui de sa confrérie. Paris est Dunster et Dante est Winthrop, une chance qu'ils ne se soient pas retrouvé un chez les bleus et l'autre les verts, la querelle des deux est éreintante. Mais là Paris avait prit un nouvel engagement pour sa maison : la tête des jaunes. Un honneur, du moins, Dante le voyait comme ça, même si c'est aussi de la pression. Dante lui se voit bien prendre ce genre d'engagement pour les rouges, sa maison de coeur « Ah quel boulet celui là ! On est pas en très bonne posture, mais on perd pas espoir du tout. On donnera pas raison à ce connard, on va les avoir les 20 000$. Et vous, vous en êtes où ? Je crois que pour le moment, nous sommes les plus mal parti. » Ouais, même pas 15 000, le temps presse mais les rouges sont des spartiates, ils sont la tortue de la fable de la fontaine, ils les auront, Dante en est sûr. Ce connard ne gagnera pas, c'est exclus. Il soupire à la pensée de cette imbécile « Je suis sûr qu'il était le genre boutonneux et exclus quand il était minot et qu'aucune confrérie ne voulait de lui c'est pour ça qu'il nous déteste autant. » c'est la seule explication. Il boit une nouvelle gorgée de bière avant d'engager le sujet des voitures et des motos. Paris est amateur de moto. Il le sait bien. « Ca doit être cool. Il faut que je passe ce foutu permis. » concernant la bagnole, ouais, il s'était lâchée, son compte en banque avait prit un coup, il sourit « Ouais, j'ai abusé, mais elle est trop bien, un bijou. On ira tester le moteur un fois, tu verras ! » en course ou juste pour le délire, il était partant.

« Je vais me trouver une Dunster a draguer ou bien si t'es dans le top, tu m'inviteras en guest comme ça je serais sûr de venir et la même pour les rouges ! » dit-il avec un sourire avant de reprend « Je vais prendre un Whisky s'il te plait ! » il paye sa tournée après ça sera au tour de l'italien mais il faut bien qu'ils fêtent la promo de Paris. Ca se fête bordel, VP de la Dunster !

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« Tu sais, y a de fortes chances qu’on se croise au voyage de la Quincy House ! Ma petite-amie appartenant à cette confrérie et comme elle a eu la gentillesse de m’accompagner... Bah, je pourrais pas lui dire non » haussa-t-il les épaules. Paris serait le premier heureux de croiser une tête connue au cours de ce voyage car autant le dire, il n’était pas l’être le plus sociable de la terre. En fait, il n’aimait pas trop se mêler aux autres, n’étant pas vraiment doué de tact. D’ailleurs, sa franchise lui causait souvent des ennuis. Heureusement qu’ils s’étaient trouvés avec l’italien. « En tout cas, te fais pas de bile, on trouvera bien un moment pour nous caser notre week-end ! Au pire, on fera comme d’hab, on partira à l’arrache dès qu’on sera disponible » ajouta-t-il avec un grand sourire cette fois-ci. Prendre son sac, sa moto et s’en aller sans se préoccuper de quoique ce soit… Putain, ce serait le pied ! Bon, il préviendrait tout de même Summer de ce week-end en inventant un code pour qu’elle comprenne qu’il partait... Genre : tango charlie bébé, je te fais ta fête à mon retour. Mouais, pas bête.

D’ailleurs, sa petite-amie fut rapidement le centre de leur conversation et Paris leva sa bière aux mots de son meilleur ami. « Crois-moi, je suis prêt à l’attacher s’il le faut » rigola-t-il à moitié. Si Summer partait… Putain, il ne serait plus qu’une loque humaine mais il serait encore assez tordu pour kidnapper la demoiselle afin de lui faire entendre raison. Un engagement sur le long terme, comme celui qu’il venait de prendre avec les jaunes. Paris avait sauté sur l’occasion afin de rendre hommage à cette maison qui lui avait véritablement tout offert. Dire que ce crétin de doyen cherchait à fermer les confréries. « Ouais j’ai entendu dire que vous étiez mal barré ! Nous ne sommes pas loin des 20 000$ mais on a souffert de quelques départs. Je crois que l’annonce de la fermeture a fait peur à pas mal de monde. Sérieux, je ne sais pas ce qui lui prend à ce nouveau doyen… Tu crois vraiment que c’est un ancien bizut qui n’a jamais été accepté ? Genre, je me venge des années plus tard ? »  se mit-il à réfléchir.

Au moins, la moto ramena un peu plus de gaité dans leur tête et surtout dans leur conversation. Paris avait hâte de tester la nouvelle voiture de son pote et surtout, de l’embarquer dans un circuit avec lui. « J’espère bien ! Et je veux voir sous le moteur, tu sais combien je suis passionné de mécanique… Pour ton permis, c’est limite obligatoire… D’ailleurs, je vais te bourrer la gueule et après, on ira réveiller un mec d’une école de conduite pour que tu t’inscrives » plaisanta Paris. Au moins, ce serait moins gênant qu’un tatouage ! Vous imaginez, les deux bourrés qui se tatouent le prénom de l’autre sur la fesse gauche ?!

« Tu sais qu’il y en a des foutues canons à la Dunster ?! Comme quoi, elles ont le cul, les seins et le cerveau chez nous… Cela te changera de la Cabot House » le taquina-t-il avant de commander deux verres de whisky. « Allez mec : à notre futur week-end, nos projets de conquêtes de confrérie et… aux nanas !! » dit-il après qu’ils eurent leurs verres d’alcool.

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« Sérieusement ? Cool ! Ca fera au moins quelques personnes que je connais car c’est vrai que les quincy, je les connais tous pas vraiment … » Lui avait été invité par Abby, de qui il est chargé de sa sécurité, donc d’un côté en même temps, ça sera pas totalement et réellement des vacances mais c’est mieux que de rester sous le ciel gris de Harvard non ? « Pour le week end voila on fera ça, un appel et hop on est reparti sur la route pour une destination choisi au pif ! » Les deux frères au moins variaient, ils changeaient d’endroit et finalement c’était pas plus mal. La spontanéité des deux hommes les avaient conduis à passer des vacances très cool. En tout cas cette idée de voyage improviser lui parlait surtout que lui, n’ayant pas spécialement de responsabilité qui ne peut être délégué n’aurait pas grand mal à ce faire à l’emploi du temps de son ami.

Paris lui aurait au moins une personne a prévenir : sa petite amie. C’est d’ailleurs rapidement le sujet de conversation qu’ils abordent et dans un sens, même si il aime son célibat et apprécie sa liberté l’envie d’un côté car il a l’air heureux.. Après l’italien le sait lui le bonheur il ne peut que l’effleurer, jamais l’atteindre entièrement … Sa remarque le fait rire et il reprend « Carrément ? Ah tu dois être vraiment mordu d’elle ! » pour plaisanter. Mais il ne peut que comprendre sa phrase, si lui avait pu retenir son ex par tous les moyens possibles il l’aurait fait. En parlant d’amour un tout autre : celui de sa maison, Dante donnerait tout pour les rouges même si il est dans ses rangs depuis peu de temps finalement… Et il est vrai que pour n’importe quel partisan des maisons, le comportement de ce crétin de doyen énerve. Dante lui, cet homme l’exaspère juste. « Ouais on est pas en très bonne posture mais j’y crois on va réussir. Ca va le faire. » oui il faut bien y croire. Pas le choix. « Non mais sûr, sinon pourquoi il réagirait comme ça sinon ? » C’est sûr il veut se venger car il n’avait pas pu entrer dans les maisons …

Le sujet de la moto rend l’atmosphère plus agréable « Je te montrerai ça avec plaisir ! Surtout que perso, j’y connais pas grand-chose que ce soit en moto ou en voiture » Concernant le permis, ça lui disait vraiment bien. « Ouais avec plaisir on fait la fête et puis on va m’inscrire, il va être content le gars de l’auto-école d’être réveillé ! » un petit rire parce que franchement ça promettait d’être drôle.

« Sérieusement ? Je manque ça alors ? » avec un sourire amusé avant de reprend après un rire « Arrête, elles sont super sympa les roses et c’est vrai que c’est celle que je connais le plus. » dès qu’ils ont les verres en mains, Paris propose de trinquer et Dante ne peut que être d’accord avec son ami « J’aurais pas pu dire mieux ! Santé ! » faisant tinter son verre contre celui de Paris avant de boire quelques gorgées de son verre.

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