Comment on pouvait se sentir dans la peau d'un enfant adopté , d'une personne abandonné. Je pouvais retourner la question des centaines de fois dans ma tête et je ne pourrais jamais arriver à une réponse qui avait du sens. Par contre, ce que je n'arrivais pas à comprendre, c'est pourquoi il s'acharnait sur moi. Je n'avais rien à voir dans tout ça et je me sentais seulement comme le premier objet facile à frapper après une frustration. Comment on pouvait autant garder de haine dans un seul coeur , je n'avais jamais cultivé ce sentiment , mais je le rencontrais de plein fouet. Il inspirait la colère à chaque moment de sa vie. Je n'avais pas encore eu la chance de le voir si paisible. Il l'était d'une certaine façon couché dans cette herbe, mais il restait tendu, prêt à exploser à tout moment comme une bombe à retardement. Je l'avais approché innocemment et voilà que je venais de me bruler à nouveau. Ma coquille se refermait à nouveau de peur qu'il s'enflamme d'avantage. Il reculait en m'engueulant. Je ne pouvais même pas le toucher, je ne pouvais même pas approcher celui que je pouvais appeler mon jumeau. J'avais dû mal à croire que notre relation serait éternellement comme ça. Autant il était dur à suivre, autant il était devenu l'huile sur mon feu intérieur qui ne c'était jamais attisé. Il me mettait hors de moi d'une façon que je connaissais point que j'avais presque peur de moi-même. J'étais une inconnu envelopper dans ce sentiment. Je fronçais les sourcils. Et je me redressais pour m'assoir en regardant vers l'horizon
«Harlow que tu le veuille ou non va falloir que tu accepte que je suis ta soeur , pire encore ta jumelle.» Je l'attendais déjà de me dire d'arrêter mes conneries, qu'il n'y avait aucune chance pour qu'on soit du même sang. Les choses semblables sont monotones, tu ne l'avais tout simplement pas compris.
«J'essaie...» ma voix tremblait , je ne suis pas une personne qui se livre , je ne suis pas un livre ouvert.
«J'essaie... seulement de m'intéressé à toi...et ça n'a rien avoir avec les parents cette fois...» Je continuais à chercher mes mots dans les vibrations qui ponctuaient mes paroles. De plus, il avait de long silence qui rendait le moment long et pénible.
«Je suis là de mon plein gré...» J'inspirais à fond je finissais mon joint.
«Parce que ça me tiens à coeur...» Qu'est-ce que j'avais à perdre de plus après tout ? Je n'avais jamais eu sa complicité on me l'avait retiré dès mon premier souffle.