J'avais mal fait les choses dès le départ. On ne pouvait jamais remonté le temps et il fallait accepter les décisions qu'on avaient prise. Dans mon cas, je m'en voulais d'avoir un accepter un plan stupide de ma mère. Il avait causé ma perte. J'espérais toute fois pouvoir un peu changer les choses. On avait emprunté un chemin différent, mais rien ne nous empêchait de rebrousser pour voyager sur un autre. Tout était naturel cette fois, car je n'avais en aucun cas prévu de le rencontrer. Il avait seulement passé devant moi au moment que j'écrivais doucement sur un banc. Habituellement je n'aurais même pas réagi, mais il n'était pas un passant ordinaire. Je ressentais sa présence plus facilement que celle des autres. Je ne pouvais pas lire dans son regard vu ses lunettes qui m'interdisaient l'accès. Cela m’agaçait, car j'avais tendance à tout analyser les comportements et le regard était une fenêtre sur l'âme des gens. Il croyait que je lui tendais un piège et j'entendis mon rire se frapper contre l'aire. Il n'avait pas forcément de raison à ma gentillesse, j'essayais seulement de me faire pardonner d'une certaine façon. Je ne pouvais pas cacher que je voulais me rapprocher de lui. Je ne lui avais pas répondu une fois de plus, mais il avait pris le trésor entre mes mains. Je faisais de même en m'ouvrant une bière aussi. Je n'allais quand même pas tout lui donner par contre. L'alcool était un bien très précieux pour mon corps. Tu ne t'en doutais surement pas, mais j'étais une présence plutôt silencieuse à mon habitude. Les paroles avaient été importantes la dernière moi, mais là cette fois il était seulement question de s'engourdir les sens sous un beau soleil éclatant. Tu pouvais croire à toutes les ruses inimaginables, tu ne trouverais jamais une raison valable.
«Non je fais seulement partager un peu. J'aime bien boire ici. » L'étendue vert était presque paradisiaque. Il réveillait mes sens après l'hiver. Je sirotais lentement ma bière à ses côtés de quoi savourer plus longtemps cet alcool qui n'était pas éternel.
«Je suis pas toujours désagréable comme présence. » Non en fait j'étais une présence très discrète à la base. Il me percevait de cette façon , car je n'étais pas une personne désagréable. Avec lui par contre j'agissais comme je l'avais toujours fait avec mon frère. Je me sentais moins attaqué que la dernière fois. La peur n'était plus présente à l'intérieur de mon corps frêle. J'avais eu le temps de bien t'observer la dernière fois.