Tate + 2 Pink ► L'esprit des filles

L'esprit des filles

Avec Tate, plus d'une fois, on s'était prit la tête individuellement ou non pour tenter de comprendre la gente féminine, sauf qu'au final, cela s'était tout le temps soldé par un échec. Je lui avais alors proposé pour rire de faire un stage à la Cabot, la seule confrérie d'Harvard complètement féminine. Je n'étais aucunement sérieux à ce moment-là, mais j'aurais du me douter qu'il me prendrait au mot. Bien qu'il fallut quand même un petit moment avant que l'on se bouge pour réellement le faire, parce qu'entrer comme ça à la Cabot House ce n'était pas quelque chose de si facile que cela, surtout qu'on était l'un comme l'autre assez connu sur le campus. On avait alors parlé, discuté pour tenter de trouver une idée, une solution pour pouvoir accédé à la pensé des femmes sans trop de risques... Bien qu'à mon avis, dans tout les cas il y a des risques, parce qu'on parle quand même de l'esprit des femmes, de leurs façon de pensées bien trop compliqué, comme un labyrinthe... Non, en fait, même si l'idée était marrante, on allait galéré à y arriver et ce n'était même pas sur qu'au final, on arrive a comprendre un peu plus le fonctionnement des femmes... Si seulement elles pouvaient être comme nous... Je soupire un peu en regardant Tate. "T'es sûr que je suis pas reconnaissable ?" Lui demandais-je alors en revissant mes lunettes d'intello sur le nez. J'étais habillé comme un gars coincé, c'était horrible... Non, mai genre vraiment, la chemise à carreau, je ressemblais vraiment à un Nerd là, avec les cheveux retombant sur le visage, sans gel... Putain, si on me surprenait comme ça, qu'on me reconnaissait surtout, je pouvais clairement dire adieu à ma réputation quoi. Bien que tate, dans un sens, il était pas mieux. Je glisse mes doigts sur mes bretelles. "C'est vraiment horrible ce truc. J'ai l'impression d'être Steve Urkel pour le coup." Est-ce que je me plains ? Ouais, un peu, parce que vraiment cette tenue est atroce, j'aurais jamais imaginé être vêtu comme ça un jour pour aller voir des filles... Mais en même temps, on avait parlé de faire les pseudo-journaliste et pour ça les nerd, ils sont doué... La question que je me pose maintenant, c'est est-ce que j'arriverais à parlé comme l'un deux... Et Tate, il saurait ou pas ? "On va quand même bien rire." Finis-je par dire pour tenter de me motiver un peu plus alors que je continue de jouer avec ma bretelle alors qu'on s'approche de la maison des roses.

(Invité)

Il fallait savoir un truc à mon sujet, si on proposait une idée aussi tarée soit elle, j'étais à peut-être volontaire à 1000% pour la réaliser. Après une vraie séance de thérapie à la Winthrop House, j'avais conclus avec Jay que se le ferait ce petit voyage à la Cabot House pour tenter de comprendre le cerveau féminin, une chose qui était loin d'être une mission facile comme bouffer du gâteau. J'avais donné rendez-vous à Jay devant l'antre des roses. J'aimais jouer le jeu jusqu'au bout alors à la Eliot House, j'avais engagé une styliste et maquilleuse de la troupe de théâtre pour m'enlaidir. J'avais un complet qui me donnait un allure geek, je m'étais rasé alors j'avais le droit à une fausse barbe plutôt longue et j'avais voulu avoir une perruque pour avoir les cheveux plus long. Ma maquilleuse me rajoutait des faux boutons d'acné, j'étais parfaitement laid ainsi, c'était ce que je voulais ainsi je pourrais paraître incognito. Vingt minutes plus tard, je retrouvais le président des Winthrops, on avait de sacrer têtes! Je regardais Jay: ''Attends un moment.'', je sortais de ma poche de chemise une fausse moustache, mon plan de secours et lui colla: ''voila méconnaissable, tu as pensé à ton faux nom? Moi c'est Léonard Dubuc, reporter-journaliste pour le Boston University Magazine.''. Je riais en continuant de marcher avec Jay, je sentais qu'on allait se marrer. ''Alors c'est aujourd'hui que sa passe ou casse, les Cabots qu'on doit voir sont Wendy et Sanaa.''. L'horreur que sa l'aurait été de tomber sur Athéna, notre mission aurait échoué immédiatement. Je tapais à la porte , vue qu'on était finalement arriver à l'entrée des roses: ''Allez c'est parti mon ami.''.
(Invité)