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battle of the heart (summer)

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Assise en salle de pause, je soupire légèrement. Ça fait trois fois que je tente d'appeler Bonaventure via facetime mais rien ne passe. Je ne sais pas si c'est sa connexion ou la mienne qui est pourri mais ça m'agace légèrement. Je croise les bras sur la table et pose mon front dessus. Mais quelle vie de merde. Depuis qu'il est parti, il y a une bonne semaine, je me sens mal, terriblement mal. J'ai été le voir quelques jours après la soirée de donation et là, je retourne le voir le week end pendant qu'il monte sur Marrakech pour voir ses amis. Je me suis arrangée avec Paris pour squatter une petite journée sans qu'on me tape sur les doigts. Bon, après le fric que je leur ai donné à la soirée de don et tout ce que j'ai fais pour la DH quand j'y étais pendant près de sept ans... J'entends des bruits de pas entrer dans la salle de repos et je souffle " Bonsoir " Sans relever la tête parce que j'en ai pas le force ni le courage. Si c'est Priape, il va encore me faire chier à descendre Bonaventure en flèche. Talya va me dire d'arrêter de m'inquiéter et voilà. Je soupire fortement et décide de me relever, frottant légèrement mes yeux, ivre de fatigue. " Oh, salut Summer " Lançais-je à la demoiselle. Je n'avais pas eu de ses nouvelles après mon message l'autre jour et elle n'avait pas prévenu Dana des problèmes de Bonaventure. Pas bien grave, elle doit avoir ses propres soucis elle même... Je me demande comment l'audience de Paris s'est passée d'ailleurs. J'ai tellement de soucis depuis le retour du Chili que j'en oublie tout, absolument tout.
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L’accumulation des vacances prises, soient pour aider Paris durant sa convalescence, ou pour le Spring Break, sans parler de celle que je souhaitais poser pour une voyage à venir….autant dire que tout ceci n’était plus trop du gout du médecin chef qui me supervisait. Il devenait de plus en plus désagréable et quant à moi, je commençais à perdre vraiment patience. Plus les jours passaient plus je me rendais compte que je n’étais pas vraiment heureuse dans ce que je faisais et il était temps pour moi de prendre le recul nécessaire pour se poser les bonnes questions sur mon avenir…

C’est avec ce ras-le bol de fin de journée que j’avais fini par prendre une pause, et me dirigeais directement en salle de repos. En entrant, je remarquais une silhouette familière affaler à sa table, la tête dans cachée dans les bras. Malgré cette position, il n’était pas difficile pour moi de reconnaître Andréa, l’ex-Dunster mais également petite-amie de mon meilleure amie. Il était loin le temps où elle et moi avions pu se poser pour discuter toutes les deux. Et pourtant, juste avant le Spring Break, Bonaventure n’avait eu de cesse de me parler d’elle et de me dire à quel point il était épris de la jeune femme. Qui ne le serait pas en même temps ?! Cependant, bien que je reconnaisse une fraicheur et une douceur chez Andréa, j’avoue qu’à la voir aujourd’hui, cette dernière semblait exténuée, au bord de l’effondrement mental. La reprise était dur, je voulais bien l’admettre, mais à ce point-là ?!  J’avais répondu à son Bonsoir mécaniquement, mais m’était rapproché d’elle par inquiétude, ne la sachant pas dans un état normal. Ce n’est que lorsqu’Andréa relevait la tête, que je lui adressais un petit sourire inquiet et lui demandait « Tu n’as pas l’air bien…tout va bien ?! » tout en parlant, j’osais prendre une chaise à la même table et tirait dessus pour m’y asseoir. Je ne souhaitais pas vraiment m’imposer, mais Andréa était une fille que j’appréciais tout particulièrement malgré une de ses amies avec qui les choses n’étaient pas si évidentes…et puis, elle était devenue précieuse pour Bonaventure. Et tout ce qui est précieux pour mon meilleur ami, est précieux pour moi.
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Je crois que lorsque la vie a décidé de vous en faire voir de toutes les couleurs, on peut faire ce qu'on veut, c'est mort d'avance. Je ne sais pas si je suis née sous une mauvaise étoile ou quoi mais les soucis ne cessent de s'accumuler et dès que je crois que tout va aller bien, je me prends une nouvelle baffe dans la gueule. C'est comme si mon ange gardien - ou démon gardien, au choix - me faisait miroiter le bonheur, la tranquillité et puis décide de me planter en plein coeur. Merci coco mais va emmerder les autres ! Rien n'est facile quand l'homme qu'on aime est à l'autre bout du globe et qu'il ne peut rien faire pour revenir ici, à mes côtés, à nos côtés. Je le sais, je réagis égoïstement avec Bonaventure, je ne pense qu'à mon malheur mais je n'imagine même pas ce qu'il se passe pour ses amis, sa famille... Je n'ai envie de penser qu'à moi pendant ce moment difficile et si ça gêne quelqu'un et bien crotte ! Je relève le visage, frotte mes yeux et vois Summer. Je lui adresse un léger sourire, très léger, tellement léger que c'est presque s'il ne faut pas des loupes pour le voir. Je l'écoute et secoue la tête de droite à gauche. Non, rien ne va, absolument rien. " Bona a été renvoyé en Namibie samedi dernier " Soufflais-je, la voix tremblante et les mains tremblants tout autant. " Je paniquais à l'idée que notre relation allait trop vite en février mais alors là, je regrette d'avoir tirer sur les freins pendant près d'un mois " Soufflais-je en enfouissant mon visage dans mes mains, honteuse comme jamais...
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Un jour comme un autre, avais-je tenté de me dire toute la journée, pour me persuader de ne pas pété un câble sur mon superviseur….un jour comme un autre !! Et jusqu’ici, j’avais fini par me faire à cette idée et restait sûre qu’à la fin de la soirée, en rentrant à la maison, j’allais oublier cette journée pourrie et me fondre dans les bras de Paris en lui demandant de me faire passer un meilleur moment pour me calmer ! Je dis bien « Jusqu’ici » oui ! Parce qu’au moment où J’avais demandé à Andréa si tout allait bien et que cette dernière me répondit, elle fit exploser ma conviction comme une bombe à retardement. « Quoi ?! » M’exclamais-je, sans vraiment comprendre…Avais-je bien entendu ? Bona ? Namibie ?? « Attends comment ça, "renvoyer" ??!! Il…est…il est…expulsé du pays ?! » Je regardais Andréa avec de gros yeux, et semblait sans doute complètement ahurie. Bonaventure, mon meilleur ami, avait dû quitter le pays ? Et j’apprenais les choses que maintenant ?! Alors bien que j’avais envie de rassurer sa petite-amie en lui disant qu’il ne fallait pas se mettre ce genre de regret dans la tête, il y avait d’autre chose qui me torturait l’esprit, comme : « Pourquoi ?! Comment ça s’est passé exactement ?! » Cependant, malgré les questions qui prenaient place, mon corps et mon coeur n'oubliait pas qu'il y avait une personne en face de moi qui semblait complètement attristée et fatiguée, et qui avait besoin de soutien. C'est pourquoi, en la questionnant, je prenais l'initiative de poser ma main sur son avant bras et de manifester mon soutien.
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J'étais anéantie. Autant ne pas mentir, ne pas me mentir. De toute façon, ça se voyait sur mon visage : j'étais un déchet, les nuits sont courtes et je commence à avoir de jolies cernes, cernes que je ne cache même plus sous du maquillage. Ça ne sert à rien de cacher tout ça de toute façon, je ne veux pas le cacher. Les faux semblants et les larges sourires, ce n'est pas trop mon délire. On peut lire en moi comme dans un livre ouvert ? Je m'en carre le coquillage. Je regarde Summer et mords l'intérieur de ma bouche jusqu'à sentir un liquide chaud, âcre. Du sang. " Oui.. Ils l'ont arrêté au retour du Chili " Et c'était rien de le dire. On avait même pas passé deux heures en Amérique qu'on l'envoyait en détention provisoire. Je déglutis difficilement et passe une main sur mon visage, encore et encore. " Tu n'as pas reçu mon message ? " Soufflais-je à voix basse. Putain, il avait du croire que ses amies ne voulaient pas venir le voir... Je déglutis difficilement, pensant à tout ce qu'il a du se dire pendant ces longues journées loin de tout et de tout le monde. Je sens sa main sur mon avant bras et lui adresse un léger sourire, tentant de tout remettre en place dans ma petite tête. " Des opposants à son père ont trouvé des anomalies dans son acte d'adoption.. Du coup, l'adoption a été annulée par le juge et il était considéré comme étant entré de manière illégale sur le territoire " Bien entendu, un enfant de trois mois a décidé d'entrer illégalement sur le territoire américain. Tout ça est de bonne foi, personne n'y a fait attention pendant vingt cinq ans. " L'immigration est venue le cueillir au retour du Chili... Détention provisoire et puis voilà... " Soufflais-je en fermant les yeux quelques secondes. " Ses parents ne trouvent pas de moyen légal de le faire revenir " Lançais-je, la lèvre inférieure tremblante comme pas possible. " Je sais plus quoi faire Summer " Lançais-je, étouffant un sanglot du mieux que je le peux. Je suis mal, terriblement mal, horriblement mal... J'ai cherché comment faire, j'ai demandé à l'équipe juridique de l'hôpital et visiblement, il n'y a rien à faire. Être impuissant est le pire.
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J’étais complètement abasourdie par la nouvelle. Bonaventure ? Mon meilleur ami ? Expulsé des États-Unis ? Mais pourquoi ?? Je connaissais cet homme depuis un bon moment maintenant, et il n’avait rien d’un hors la loi, d’un réfugié ou je ne sais quel autre individu vivant illégalement sur le sol américain ! Il était de bonne famille ! Etudiant à Harvard de surcroît ! Il travaillait dur, participait à bon nombre d'Evènement de bienfaisance…comment pouvait-on expulsé un être aussi droit et généreux que lui ?! J’écoutais Andréa me dire que Bona avait été arrêté depuis le retour du Chili, et me demander si j’avais reçu son message. « Non ! Je …je ne savais pas…oh mon dieu » J’étais confuse, et surtout mal à l’aise tout d’un coup: Bonaventure avait dû vivre son arrestation et sa procédure d’expulsion sans que ces amis ne soient là pour le voir et le rassurer ?! Enfin ses amis…peut-être qu’il n’y avait que moi finalement qui n’était pas au courant ?! Non….Amanda m’en aurait parlé si elle avait su. Il avait dû y avoir un problème avec l’envoi du message. Je regardais alors Andréa, honteuse : « Je suis désolée…je…je serais venue si j’avais su pour son arrestation ». Ah quoi bon lui dire ces choses ?! Andréa se fichait bien de tout ça aujourd’hui : Ca n’aurait rien changé a l’expulsion de Bonaventure…J’observais la jeune femme exténuée en face de moi, et je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer à sa place : Comment serais-je si on venait m’enlever l’homme de ma vie, du jour au lendemain ? Si on l’expulsait vers un autre pays, un autre continent, avec peu de chance de retrouver notre vie d’avant ?! Par automatisme, j’avais souhaité savoir ce qu’il s’était passé exactement, vu que je ne comprenais pas vraiment ce que l’on pouvait reprocher à Bona du jour au lendemain, et Andréa m’expliquait bien vite comment le métisse avait été considéré comme étant en situation illégale sur le territoire. Et ce pendant quoi ? 25 ans ?! « C’est à n’y rien comprendre… » Lançais-je en resserrant gentiment mon emprise sur le bras de la jeune femme pour lui signifier qu’elle n’était pas seule. « Depuis tout ce temps, où il a vécu ici, qu’il a eu un comportement exemplaire, on continue de le considérer comme un clandestin ? C’est incroyable ». Andréa me fit très vite comprendre que les parents de Bonaventure avaient tenté de régler la situation mais que rien n’y faisait. Je me mettais alors à soupirer pendant que la jeune femme m’annonçait son désarroi. « Il y a forcément une solution…je ne sais pas moi. Il a vécu pendant toutes ces années sur le sol américain, au vu de son dossier, du fait qu’il a jamais fait de faux-pas, qu’il est étudiant à Harvard…y’a personne qui aurait pu lui donner la nationalité américaine ??? C’est quoi, sérieusement…un papier… un simple foutu papier. » Je me mettais à déblatérer tout ça, mais il est clair que je ne devais sans doute pas aider Andréa en disant cela. Et dire qu’on donnait des nationalités pour certains cas particuliers…pourquoi Bonaventure n’aurait pas pu en bénéficier ? il avait des parents sur le sol américain, une petite amie sur le sol américain, des amis aussi !! Il y avait sa vie…on venait lui retirer pour une simple histoire de papier ?!
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Bouleversée, anéantie, tout ce que vous voulez pour me décrire, pour décrire l'état psychologique dans lequel je suis à l'heure actuelle. Je n'arrive pas à m'en remettre. En même temps, comment se remettre du départ forcé de son petit ami ? Et puis il y a des tas de choses qui ont suivi, mon arrestation parce que j'ai cassé le nez d'un garde en voulant prendre Bonaventure dans mes bras, les gardes qui s'enchainent parce que je pars en fin de semaine voir le jeune homme en Afrique. Je n'ai pas le temps de penser, de déprimer sauf le soir lorsque je rentre dans cet appartement froid, sans vie et me couche seule. On a passé presque un mois et demi ensemble, collés l'un à l'autre et je dois avouer que me retrouver seule, sans lui, est un véritable supplice. Je l'aime tellement et je sais qu'il souffre, seul là haut, dans un pays qu'il ne connaît pas. C'est un américain et rien d'autres. Il est plus américain que je ne le suis bordel ! Ça me met hors de moi mais rien n'y fait, on ne peut rien faire pour le moment et même les avocats de son père ne trouvent pas de solutions. Je lui adresse un léger sourire. " Il comprendra, ne t'inquiète pas... Sa mère était avec lui quand je n'y étais pas, il n'était pas seul " Soufflais-je en me retenant de pleurer. Non mais sérieusement, on croirait que je suis entrain de parler de la mise à mort de quelqu'un ! Comme s'il s'agissait des dernières heures de Bonaventure avant une injection qui le tuera. Sa main sur mon avant bras, j'ai l'impression qu'elle m'enlève des kilos de problèmes. Ça n'a pas eu le même effet avec Dana. Peut être parce que je ne la connais pas du tout alors que Summer si... Je soupire légèrement et hausse les épaules. Elle n'y comprend rien et bien moi non plus... Je me retiens de dire que Bonaventure n'est pas si clean que ça, qu'il a déjà été arrêté pour être un faussaire. Je ne sais pas si elle est au courant et ce n'est vraiment pas à moi de lui expliquer tout ça. " Ils ont voulu faire de lui un exemple dans le monde politique " Lançais-je. Adoption caduque, si le juge avait dit "non, on le garde", ça aurait fait un débat, les américains auraient tous pété un plomb et ça aurait anéanti la carrière du père de Bonaventure. Sauf qu'aujourd'hui, il était à l'autre bout du pays et mes maigres aller-retour n'allaient rien changer à tout ça. Je l'écoute et déglutis. On m'acceptait gracieusement sur le territoire depuis mes 16 ans alors que j'étais une afghane, fille d'une française et, jusqu'il y a peu, je ne savais pas que mon père était américain. " Selon sa mère, la seule solution est le mariage mais tu connais Bonaventure, il ne voudra jamais se marier pour revenir " Soufflais-je. J'étais prête à le faire mais est-ce qu'il allait l'accepter ? " Et étonnement, il y a plus d'hommes américains qui veulent se marier avec des poupées russes que des américaines qui veulent épouser un namibien " Riais-je légèrement. En même temps, mariage forcé et tout ça... Nope. " Si je lui demande de m'épouser, tu crois qu'il acceptera ? " Demandais-je sérieusement à la blonde, à vois basse. Le voyage Dunster est bientôt et si je veux pouvoir le faire revenir avant le bal, j'ai intérêt à tout faire rapidement, double nationalité en premier.
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Je ne savais pas trop quoi faire ni quoi dire pour venir en aide à Andréa. On n’est jamais préparé à ce genre de situation et puis, je ne me voyais pas lui sortir des phrases toutes faites de compassion. Elle n’avait pas besoin de ça. Elle avait surtout besoin de réponses. De solutions. Andréa me rassurait, m’expliquant que Bonaventure n’avait pas été seule pendant son arrestation, qu’elle-même et la mère de Bona avait été présente pour lui. Mais cela ne m’empêchait de me sentir coupable de ne pas avoir répondu présente pour mon meilleur ami. Lui, il avait été là quand j’avais eu besoin d’aide. Je lui devais beaucoup et lui avait toujours promis que je ne laisserais pas tomber le jour où il aurait des ennuis. J’observais alors l’étudiante en face de moi, en détails : bien plus que de la fatigue, on ressentait sa douleur émotionnelle, le manque qu’elle avait de Bonaventure. Je ne pouvais que me sentir touché par sa situation, imaginant très bien ce qu’elle pouvait ressentir…bien que je n’étais pas à sa place. Personne ne pouvait l’être d’ailleurs ! Personne ne saurait jamais clairement ce qui lui traverse l’esprit en ce moment, la douleur qu’elle ressent en cet instant…on peut juste en être conscient et compatir. Et c’est justement cela qui m’incommodait le plus ! Si seulement je pouvais lui venir en aide ?! La soulager, la rassurer…Ma main sur son bras n’était qu’un signe extérieur de mon soutien, mais dans le fond, tout mon corps aurait souhaité pouvoir lui soulager ses maux.

Je faisais part à Andréa de mon incompréhension la plus totale et les paroles de la blonde avaient un gout amer. « Servir d’exemple politique »…comment pouvait on en arriver là, à dénaturer autant la vie de quelqu’un, d’en faire un simple exemple, une simple procédure ?! Cela avait de quoi m’écœurer, mais là encore, dire à Andréa ma façon de penser n’avancerait à rien. Il était préférable de trouver une solution plutôt que de crier à l’injustice et attendre…et c’est alors qu’Andréa évoqua l’idée du mariage. Ce simple mot, me figea sur place : non pas que je trouvais cette solution impossible, bien au contraire ! J’étais justement en train d’actionner mon cerveau et d’imaginer ce que ce mariage pourrait arranger. Je me redressais sur ma chaise et m’adossais complètement à cette dernière, retirant ma main du bras d’Andréa par la même occasion pour croiser les bras contre ma poitrine, l’air sérieux sur mon visage. Bonaventure ne voudrait pas se marier pour revenir ?! Bon…il est vrai que le mariage est une grosse instituions, et qu’il faut éviter de prendre cela à la légère. Je sais aussi que la situation avec ses parents ne lui montre pas un bon exemple sur le respect de cette promesse éternelle. Mais…je sais aussi que Bonaventure aime Andréa. Comme un fou ! Et que si les rôles étaient inversés, il n’aurait pas hésité une seule seconde à épouser la jolie blonde pour la garder auprès de lui. « Ma belle…Bona est fou de toi. Crois-moi, je n’ai pas vu aussi épris d’une femme depuis….eh bien, depuis tu sais qui. Et je sais aussi que – et pardon si je rentre dans les détails mais – le lendemain de votre première nuit ensemble, quand tu la rejeter. Il avait l’impression que son monde s’était écroulé. Il a tellement eu peur de te perdre…alors il chérie chaque jour passé avec toi…alors si on lui demandait de passer le restant de sa vie avec toi, Andréa ? Crois-moi, je suis sûre et certaine qu’il serait plus qu’honoré, heureux, et comblé. Il faudra juste lui faire comprendre que ce mariage n’est pas là uniquement pour le sortir d’affaire…tu comprends où je veux en venir ? » lui avouais-je avec une sourire chaleureux, bien que j’allais clairement lui dire une chose importante « Tu ne le fais pas uniquement pour lui donner sa nationalité américaine… tu dois aussi le faire parce que tu l’aimes et que tu n’imagines pas ta vie sans lui. »
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Intérieurement, j'étais comme une ville après le passage d'un ouragan, d'un terrible ouragan qui avait tout arraché sur son passage. Mon coeur restait en place par je ne sais quel moyen et je ne cessais de souffrir. Il semblait que le Bon Dieu ait décidé de me faire souffrir puissance dix milles avec les hommes. Premier petit ami : mort, deuxième petit ami : friendzone mutuelle, troisième petit : plaquée parce que je fais ce que j'aime, le quatrième ? N'en parlons pas. Et le cinquième ? Envoyé à l'autre bout du globe. Quand est-ce que ce schéma des plus déprimants allait il prendre fin ? Bientôt, je l'espérais. Rester loin de Bonaventure était de plus en plus difficile, surtout après mon rapide voyage en Namibie. Il me manquait encore plus, comme si c'était possible. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
Je n'y ai jamais cru et pourtant... J'étais un vrai bordel sans nom à l'heure actuelle, un fantôme, un zombie qui errait à l'hôpital comme à la maison. Je m'arrangeais pour enchaîner les heures, à rester un maximum ici pour ne pas rentrer et être seule. Et quand je racontais ce qu'il s'était passé à Summer, j'avais encore une fois envie d'hurler et de tout casser autour de moi. Bonaventure était un exemple, comme pendant la deuxième guerre mondiale, comme pendant toutes les guerres à vrai dire. Et comme tous -selon le camp-, il était innocent. Puis il y avait cette possibilité de le faire revenir. C'est la mère de Bonaventure qui m'en a parlé le jour de son arrestation mais je pense qu'elle l'a évoqué comme ça, comme dernière solution, comme solution de secours. Sauf que je n'en peux plus de l'avoir loin de moi, de savoir qu'il est seul, là haut. Il a rencontré la femme qui l'a adopté, les amis de ses parents mais un homme comme mon Bonaventure a besoin de plus. Il va devenir fou, on va devenir fou... Lui sans moi, moi sans lui, ça n'a aucun sens. Summer est la deuxième personne à qui je parle de cette possibilité. Et je l'écoute quand elle me rassure sur l'amour que Bonaventure me porte, sur l'importance que j'ai pour lui. Je déglutis difficilement quand elle parle de Lucy sans la prénommer, comme s'il s'agissait d'une malédiction. Je sers les poings quand elle parle du lendemain de notre première nuit quand il a découvert l'oxycodone dans le placard de la salle de bain. On s'était cherché tellement de temps et ça avait tout foutu en l'air. Mais ça m'avait permis - et visiblement, ça nous avait permis - de nous rendre réellement compte de l'importance qu'on a l'un pour l'autre. " Je l'aime Summer, je te jure que je l'aime et si je le fais, si j'y pense, c'est pas pour la carte verte... Enfin si mais pas seulement pour ça " Soufflais-je. Je le sais bien oui et l'entendre dire fait fondre mon coeur. " Tu crois qu'il dira oui ? Tu sais bien comment Bona est... C'est pas comme si je lui demandais de venir vivre avec moi, on est ensemble depuis trois mois.. " Je n'essaye pas de la convaincre qu'on est complètement taré, que je suis complètement fêlée du bocal mais bien que c'est complètement dingue. " Il faut que je devienne américaine pour que tout fonctionne et je sais très bien qu'il ne va pas l'accepter, qu'il ne va cesser de me répéter que je ne dois pas le faire pour lui, que je vais le regretter mais je peux pas rester comme ça " Lançais-je en plaquant mes mains sur la table un peu trop fort, tellement fort que j'en sursaute. " Je le ferai pour n'importe lequel de mes amis mais là c'est pas pour mon ami que je veux le faire mais pour l'homme que j'aime... Il a réussi à me faire oublier toutes les craintes que j'avais, toute la peur que j'avais de retomber amoureuse. Je l'ai fuis, je voulais pas ressentir tout ça mais... Je peux pas. C'est comme cette citation du livre de John Greene là... Je suis tombée amoureuse de lui comme quand on s'endort, petit à petit et puis tout d'un coup, pouf " Lançais-je, retenant mes larmes. J'étais une fois encore amoureuse d'un homme qui pourrait me rendre heureuse comme me briser. Étonnement, avec Bonaventure, je n'avais aucune crainte que ce soit la première option, le bonheur, la joie, la vie...
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La sincérité d’Andréa était sans appel selon moi. Je la regardais admettre presque viscéralement qu’elle aimait Bonaventure du plus profond de son cœur, et moi je lui souriais en hochant la tête à mesure qu’elle me parlait en me disant que Bonaventure, mon meilleur ami, ne trouverait pas meilleure épouse que la jolie blonde en face de moi. Elle était faite pour lui, il n’y avait aucun doute la dessus. La question maintenant, c’était : « est-ce qu’il allait dire oui à la demande en mariage ? » Pour moi, j’étais sûre d’une chose : il allait hésiter le temps d’être sur du FOND de la démarche d’Andréa, mais…une fois qu’il aurait pris pleinement conscient de la situation, il n’hésiterait plus un seul instant à vivre aux côtés d’Andréa pour le reste de sa vie.
Je prenais les mains de la jeune femme en face de moi, et les serrais pour obtenir son attention mais aussi pour lui montrer mon soutien « Je suis sûre qu’il dira oui, ma belle…il a aucune raison de répondre l’inverse de toute façon. Il t’aime, il est fou de toi, et je suis sûre qu’il ne demande pas mieux que d’être à tes côtés en ce moment. Alors si tu lui demandes de l’être pour le restant de vos jours ?! Il est évident qu’il en serait le premier honoré ! J’ai aucun doute la dessus. »

Andréa m’expliquait alors les démarches qui l’attendaient si elle se décidait à demander Bonaventure en mariage, et je l’écoutais religieusement en me disant que ceci n’était pas qu’un plan pour elle…mais bel et bien quelque chose qu’elle avait mûrement réfléchis. Ce n’était plus UNE SOLUTION, ça devenait simplement UNE EVIDENCE ! Ils devaient se marier. Et ce peut-être importe que cela fasse deux mois, trois mois qu’ils sont ensemble ! D’ailleurs ce n’était pas vraiment à moi qu’il fallait parler de normalités dans un couple : je m'étais mis en ménage avec Paris au bout de deux mois à peine ! Elle me racontait alors comment elle était tombé amoureuse de lui, petit à petit, et je lui souriais chaleureusement avant de lui déclarer : « Je vois très bien ce que tu veux dire. D’ailleurs, si tu veux mon avis, il n’y a pas de règles précises sur la manière de tomber amoureuse…Peu importe si cela fait deux semaines, trois mois, quatre ans ! Tu sais, si j’étais dans votre situation – ou non d’ailleurs – et que Paris venait à me demander en mariage : je ne serais même pas là à me demander si c’est normal, si c’est trop tôt ou pas. Bon je ne dis pas que la question ne me viendrait pas à l’esprit mais…ce que je veux dire, c’est que quand tu aimes quelqu’un aussi fort, peu importe le temps que ça t’as mis à tomber amoureux, peu importe les règles de normalités. Tu as juste envie d’être épanouie et encore plus en phase avec la personne que tu aimes. Elle t’apporte tellement que tu ne peux pas voir ta vie sans elle…alors je comprends tout à fait que ces doutes envolés grâces à Bona, ces plaies pensées, et cet amour grandissant, te donne encore plus l’envie et la force de toute affronter pour être et rester avec Bona ! » Je lui adressais un sourire convaincu et je desserrais peu à peu mon emprise sur les mains d’Andréa avant d’ajouter « Te pose pas plus de question Andréa : Fait ce qu’il faut pour obtenir ta nationalité, et épouse-le ! »

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