Tortue ► On joue au planqué ?

On joue au planqué ?

Je reprends un peu mon sérieux en entendant sa réponse. "Je te rappelle que t'es le premier à avoir parlé de nurse, alors non, c'est pas mon idée mais la tienne et même si tu es contre les jeux de rôles, je suis persuadé que cela t'irait à râvir." Plaisantais-je alors qu'il venait clairement de dire le contraire, parce que franchement, même si ça ne lui irait pas dans le sens sexy, ça lui irait trop bien dans le sens comique. Bien que je pense également que ça serait alors un souvenir qu'il ne serait pas désireux de retenir ou même de raconter à ses petits enfants dans le futur. C'est dommage dans un sens. "Puis, franchement, ça m'aurait trop fait plaisir que tu me fasses ça !" Dis-je alors en parlant de sa référence à Monroe, parce que franchement, ça aurait juste été épic et ça, j'en aurais gardé un super bon souvenir moi !

Je le charrie alors quand à ses propos assez changeant, sa réaction ne se fait d'ailleurs pas tarder. Esquissant un petit sourire amusé, je l'écoute me menacé en changeant encore ses propos dans un sens. "Donc au final, je suis tout à faire à ton genre ?" Le questionnais-je alors pour l'ennuyer encore, mais aussi parce que je voulais savoir si j'étais du genre à plaire à tout le monde, même au mec, bien que cela ne changerait rien à ma vie, sauf peut-être le fait que je pourrais dire que je plais à tout le monde justement. J'hausse alors un sourcils à ses propos ou il me dit qu'un plan cul ne le dérangerait pas tout en parlant de ma réputation. Je rigole un peu."Tu sais, une réputation, sa change tout le temps, hier j'étais le mouton d'Andrew et aujourd'hui, je suis le président de la Winthrop. Demain, je pourrais très bien être le looser de service. Moi, je m'en fiche un peu de ce qu'on dit de moi, alors me menacer sur ma réputation, c'est pas trop le truc qui va marcher avec moi vois-tu." Je le fixe alors dans les yeux, non pas que je cherche à ce qu'il se passe un truc entre nous, que du contraire même, je n'ai juste pas envie qu'il pense que je suis ce genre de type qui n'agit qu'en fonction des rumeurs et de ce que l'on pourrait dire sur lui. Je passe alors à côté de lui pour me diriger quand même vers la sortie, parce qu'il faut vraiment qu'on bouge là. "Donc pour me menacer trouve d'autre chose." Lui dis-je alors quand je suis à son niveau alors qu'il se justifie encore en me parlant de sa promesse comme quoi il ne me fera rien ou du moins qu'il ne me sautera pas dessus.

Je lui pose une nouvelle question sur ses propos, lui tenant maintenant la porte. Je le laisse parler sans dire un mot, comprenant assez bien que quand c'est des histoires de cœurs, c'est toujours compliqués... J'hausse un peu les épaules. "Pourquoi tu te tortures comme ça alors s'il n'a même pas pu te donner la certitude d'être ton copain ?" Le questionnais-je alors innocemment, bien que je me doute fortement que cette question peut faire mal, même très mal.
 

   

Jaysaël continue sur la lancée du costume de nurse, affirmant que j'ai commencé le débat. Soit, c'est vrai que j'ai dit "la nurse" alors que j'aurais pu dire "l'infirmier". À ma remarque comme quoi la robe sexy ne ferait pas bien, il affirme le contraire. Une moue dubitative et je me questionne : j'ai l'air si efféminé ou il divague simplement? J'opte pour la seconde option tandis qu'il m'affirme que le remake lui aurait fait plaisir.  - C'est les cheveux blonds un peu longs qui t'induisent en erreur, marmonnais-je avec un vague mouvement vers ma tignasse. On échange des conneries et des explications, mais tournant mes phrases en tous sens, il finit par lâcher : - Donc au final, je suis tout à faire à ton genre ? Je le regardai un moment, fronçant légèrement les sourcils, pas trop certains. Passant une main distraite dans mes cheveux, je finis par lui demander : - Tu cherches quoi au juste? Ou plutôt, qu'est-ce que tu veux me faire dire? Pour le coup, je ne sais plus trop ce qu'il veut. Je le trouve un peu insistant pour quelqu'un qui flippait à l'idée que veuille le violer entre deux arbres de cartons y'a pas cinq minutes. Il cherche une expérience à inscrire à son carnet ou il veut vraiment me fait dire qu'il me plait alors que je viens de lui affirmer qu'il n'est pas mon genre? Je ne lui descendrai quand même pas une liste de mes goûts pour lui expliquer!  Il rit à mes menaces, affirmant qu'une réputation, ça change et que ça ne veut rien dire. En somme, il se fout de ce qu'on raconte à son sujet. Heureux de savoir qu'il fait partie de cette espèce qui se rarifie et ce malgré son statut de président de la maison des rouges.   - J'ai pas vraiment l'intention de chercher, affirmais-je. Outre pour déconner, je ne vois pourquoi je te menacerais de toute façon. Tu le saurais assez rapidement si j'étais sérieux, fis-je haussant les épaules alors qu'il me dépasse. Pour le moment, je n'en ai pas de raison. S'entendant pour sortir, je ne contrôle pas mes paroles et soulève des questionnements de la part de mon partenaire d'aventure. Je m'exaspère à constater que je n'ai toujours aucun contrôle sur ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais ou ressens du moment que ça concerne le British. J'offre tout de même une explication à mon comportement étrange.      - Pourquoi tu te tortures comme ça alors s'il n'a même pas pu te donner la certitude d'être ton copain ? C'est demander avec négligence. Le but n'est pas d'enfoncer le couteau dans la plaie, mais peut-être plus de me faire me demander si je ne pourrais pas le  retirer tout seul ce fichu couteau. Je passe devant, lui tenant la porte à mon tour pour qu'il n'ait pas besoin de s'en occuper en plus de sa béquille. Je tarde à répondre. Alors qu'on s'éloigne tranquillement du bâtiment, je ferme un instant les yeux pour trouver le courage d'énoncer ce que j'aie encore de la difficulté à avaler. - Parce que j'en suis amoureux. Et que c'est la première personne à me faire tomber, soupirais-je.

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On joue au planqué ?

Je me permet de détail un peu plus Oliver alors qu'il cherche à trouver une explication à mon délire. Je rigole encore un peu. "Non, pas vraiment, j'ai juste une imagination débordante on va dire ?" Plaisantais-je un peu avant de continuer à lui chercher misère par rapport à ce qu'il dit et surtout c'est pseudo contradiction qui me font bien sourire dans un sens. J'aime ennuyer les gens et là, j'ai un bon moyen de le faire, même si le contexte, je dois bien le reconnaître est assez étrange parce qu'on parle quand même un peu de mon cul en quelque sorte... Si on m'avait dit qu'un jour, je taquinerais comme ça un gay, je ne l'aurais absolument pas cru, parce que c'est vraiment trop bizarre, bien que drôle, comme ambiance. J'hausse alors les sourcils en entendant sa question. "Rien en particulier." Dis-je avec un petit haussement d'épaule."Je m'amuse juste à relevé tes contradictions. Puis, je t'avoue que je cherches à savoir si au final, je te plais ou pas. Bien, que ça changera pas grand chose à ma vie de savoir ça, je crois." Quoi ? Je joue franc-jeu, savoir que je plais à un homosexuel ne va rien changer chez moi, je vais pas devenir gay parce qu'un mec m'aura dit que je lui plais.

Je passe alors devant lui en lui faisant comprendre que sa menace sur ma réputation ne marcherait pas trop parce que dans un sens, je m'en fous complètement. Je le regarde alors en coin en attendant le fin de sa phrase. "Pour le moment ? Tu comptes me menacé un jour si je comprends bien ?" Non je n'ai pas envie de partir sur un quiproquo avec lui, du coup, je préfère clairement demandé, bien que là je suis d'humeur à plaisanter, peut-être même un peu trop. Au final, j'aurais surement du resté pour la répétition en vue de mon humeur actuellement. Je m'avance donc vers la porte pour lui tenir et le laisser passer alors qu'il fait ensuite de même pour moi. Je le remercie d'un mouvement de la tête tandis qu'il répond à ma question, peut-être un peu trop indiscrète sur le coup. Je sais pas trop quoi dire à sa réponse, parce que ça, s'est toujours galère... "Si tu trouves un moyen pour oublier ce gars, dit le moi, pour que je puisse faire de même avec Lottie..."
 

   

Je le questionne sur ce qu'il a en tête, parce que là pour le moment je commence sérieusement à me demander. Il tourne mes phrases, répête et déforme ce que je dis. À sa réponse, j'échappe un rire, secouant la tête. C'est beau la curiosité! Mais comme il dis, ça changera pas grand chose à sa vie! - Écoute quand je te parle et t'auras pas besoin de m'enquiquiner pendant deux heures! m'exclamais-je en riant. Je t'ai dit que tu n'étais pas mon genre de mec. Oui t'es beau, à défaut de dire mignon parce que t'aimes pas, mais ça il suffit que tu te regardes dans un miroir pour que tu t'en rendes compte. En vérité, tu veux simplement que je te ventes tes mérites, résumais-je, jouant à son jeu. Ça peut paraître totalement superficiel, mais je préfères sortir avec des gars qui sont plus petits que moi, fis-je en haussant les épaules. Mes pseudos menances ne font pas effet, ce qui me laisse réaliser qu'il n'attache pas réellement d'importance aux rumeurs qui pourrait courrir. Un point pour lui. Beaucoup de gens me juge seulement par mon apparence, mes goûts ou mes activités, partent des raggots par moment, et j'ai fini par m'habituer à laisser couler. Je ne cherche pas à changer qui je suis pour plaire. J'ai essayer trop longtemps et ça me rendait complètement cinglé. Là, je profite de rester moi-même et me paie le luxe de me foutre de ce que les autres peuvent raconter. C'est appréciable de savoir qu'il fait un peu pareil. - Pour le moment ? Tu comptes me menacé un jour si je comprends bien ? Je roule les yeux, riant à ses questions. - T'as fini de répêter ce que dis de travers, lui demandais-je en m'étirant pour lui ébourriffé le crâne. Tu vois une raison pour que je te menace? À ma connaissance, t'as rien fait qui le justifierais. ...outre essayer de m'énerver. On finit par sortir du bâtiment, et malgré ses questions qui me tombe dessus comme un chariot de briques, je lui réponds franchement, après quelques silences. - Si tu trouves un moyen pour oublier ce gars, dit le moi, pour que je puisse faire de même avec Lottie... - T'inquiètes, si je trouve je te dirai. Le silence s'installa un moment et je laissai mes pensées fillées. Lâchant un rire un peu amer, doublé d'un léger soupir, je croise mes doigts et appuie mes mains derrière ma nuque. - On est beaux tous les deux : deux écloppés épris de quelqu'un qu'on ne peut pas avoir. Sortez les violons qu'on fasse pleurer les foules, souriais-je doucement en secouant la tête, laissant retomber mes mains pour les planquer au fond de mes poches.

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Je lui cherche misère, mais ce n'est rien de bien méchant, juste pour le taquiner un peu quoi, pour animer un peu notre fuite parce que juste la faire en silence, c'est pas drôle. "Plus petit ? T'as qu'à mettre de talons alors. Ou bien des chaussures compensés." Répondis-je alors rapidement comme si je cherchais réellement à sortir avec lui, sauf que c'est rien de bien sérieux, c'est juste pour le fun. Pour l'ennuyer, bien que pas sur que les talons soient dan son délire, comme la tenue de nurse au final, mais l'un comme l'autre, ça doit être assez amusant je crois bien. "Puis, ton idée de me regarder dans la miroir pour constater que je peux être beau, c'est narcissique je trouve, et c'est pas trop dans mon délire ça." Peut-être que je devrais commencer à prendre exemple sur Tate ou peut-être même Andrew ? Non, en fait, c'est un mauvais plan, je ne suis pas désireux de devenir une copie d'eux et surtout de me la jouer précieux. C'est clairement horrible comme idée, je me vois mal agir comme Tate en mode, je suis monsieur parfait. Je me demande même s'il y croit lui-même parfois...

"Franchement, je sais pas, à toi de me le dire." Lui répondis-je alors nonchalamment, parce que j'avais que je ne sais pas du tout pourquoi il pourrait bien vouloir me menacer. J'ai du mal à imaginer le contexte et tout. On s'est encore jamais prit la tête, enfin, en même temps, on se voit tellement peu souvent que si on venait à se prendre la tête ça le ferait pas trop. Du coup, ouais, je devrais peut-être arrêter de lui chercher misère là, parce que sinon, ça ne va pas aller et franchement, j'ai pas envie de me prendre la tête avec lui. J'ai déjà assez d'emmerde comme ça pour en rajouter.

Je le remercie alors de me tenir au courant pour le pseudo-remède, même si j'ai un peu de mal à croire que ça soit possible, enfin, plutôt valable pour différentes personnes, chacun à sa vision des choses et son ressentit, alors ce qui peut marcher pour lui ne marchera peut-être pas pour moi. Enfin, en amour c'est toujours la misère... Je rigole alors à sa constatation avant de lui lâcher pour rire. "Ouais, on formerait un magnifique couple, tu ne trouves pas?" Je laisse alors la porte se refermer derrière moi. On est enfin dehors, enfin, libre ! On va pouvoir faire ce qu'on veut et ne pas subir la répétition.