Tortue ► On joue au planqué ?

On joue au planqué ?

Non, vraiment... L'idée de voyager avec les Lowell m'avait bien plus, mais c'était le après, ce qu'on est entrain de faire maintenant... On est clairement entrain de préparer une comédie musical... C'est... Waw quoi... Mais pas spécialement dans le bon sens, enfin, oui et non. Disons que je trouve ça bien, juste que moi, je ne me vois pas du tout faire ça, parce que c'est pas mon trip, je ne me suis jamais sentit comme un artiste ou quoi, alors me faire projeté sur les feux de la rampe comme les Lowell semblent vouloir faire, ça ne me tente pas du tout... J'espère que les rouges vont montré un peu plus de motivation que moi, même si, je le ferais... Je me donnerais à fond même si je suis pas de base partant pour faire le pitre devant trop de personnes... Limite à Harvard, ça ne me dérange pas, mais ici, c'est un autre contexte et tout... Je me recule alors, cherchant un peu un moyen de fuir, trouvant la sortie de secours qu'Olyvia et Maggie expliquent le tout. Je n'ai pas envie de leur manqué de respect, pas du tout même, parce qu'elles ont été super sympa de nous invité nous plutôt que de laisser les membres choisir qui ils voulaient et tout, mais là... Dans l'état d'esprit que j'ai actuellement, monter sur scène, je ne peux juste pas. Je continue alors de me reculer aussi discrètement que possible avant de finalement bousculer quelqu'un. Je tourne alors vivement la tête pour dévisager la personne qui m'empêche de partir et je reconnais alors Oliver. Je soupire alors. "A chaque fois que je te vois, ma vie est étrange..." Lui dis-je alors en reportant mon regard sur les deux présidentes violettes. Je ne sais pas du tout son avis sur cette idée de faire une comédie musicale et tout, je sais pas si c'est son délire ou pas, mais en même temps, j'aimerais bien qu'il soit comme moi pour le coup, parce qu'ainsi, je me sentirais un peu moins seul et con...
 

   

J'avais suivi le groupe sans trop faire attention à l'emploi du temps. Je m'étais inscrit au voyage dans le bût de me changer les idées et si possible de trouver un peu d'inspiration dans la grosse pomme. Tourné en rond sur le campus ne m'apportait rien de bon et je me savais en train de descendre une pente que je savait dangeureuse. Alors avant de me rendre trop loin, j'avais pris le cart pour New-York.   Aujourd'hui c'était sorti en groupe et arrivé au théâtre, je me dis que le duo présidentiel nous avait trouver une représentation quelqu'onque a voir. Pénêtrant dans la salle, toutes lumières allumées, mon regard se perd sur l'architecture et je suis le groupe plus ou moins comme un automate, traînant encore un peu de la patte. Les mains dans les poches, en retrait au fond de la scène, je porte plus ou moins attention à ce qui se dit. Je ne suis pas à l'aise sur les planches, ça n'est pas mon domaine, c'est le sien... et plus j'y pense, plus je filerais à l'anglaise si je le pouvais. Je me sens pas bien. Décidant de faire un effort de concentration, histoire d'au moins savoir pourquoi je suis là, je réalise le pourquoi du comment de ma présence en ces lieux et HELL NO! Je ne reste pas ici, il n'en est pas question! Cherchant à droite et à gauche pour une solution, quelqu'un me bouscule et je me retrouve avec Jaysaël qui soupire.   - A chaque fois que je te vois, ma vie est étrange...   J'hausse un sourcil, ne sachant pas si je dois rire ou me sentir insulté, alors qu'il reporte son attention sur le devant de la scène où les deux mauves nous expliquent l'idée leur fabuleuse idée, dont je ne partage pas l'entousiasme. - Tu veux de l'étrange? Demandais-je, plus par provocation qu'autre chose, avant de le tirer rapidement backstage entre deux éléments de décor. Pas question que je reste ici et son intention semble la même alors autant faire camarades de fortune ensemble! Il n'a tout de même pas tord : on est frères éclopés en ce bas monde, malgré que je semble m'être tiré mieux que lui de notre dernière mésaventure.

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On joue au planqué ?

Alors que mon regard ses posés sur mon ami de galère, enfin, de béquilles surtout, je le charrie un peu, sur le fait que cette situation est encore plus étrange que la précédente lors du Chili, quand on s'est vu la dernière fois. Je le charrie donc sur cela, sauf que je ne m'attends aucunement à ce qu'il me dise cette phrase, me proposant encore plus d'étrange. Je me retrouve alors entraîner entre deux morceaux de décors sans rien comprendre à ma vie pour le coup et je le regarde en mode, tu me veux quoi ? "Non, mais attend, t'es pas entrain de me faire un plan drague, du genre je veux qu'on se saute dessus entre deux arbres en carton hein ?" Parce que si c'est réellement ça, je suis vraiment, mais alors là, vraiment dans la merde, parce que déjà, je ne suis pas du tout gay, mais en plus, je suis bien loin d'être capable de courir à l'heure actuel, enfin, si mais bon, ça veut dire lâcher ma béquille, forcer sur ma jambe et me faire ensuite encore engueulé par les docteurs parce que j'aurais encore une fois trop forcé sur ma jambe. A la limite, je pourrais lui donner un coup de plâtre pour l’assommer et calmer ses ardeurs non ? Cela risque d'être radical au moins... Non, mais attend... Cette situation, elle est réellement encore plus étrange qu'avant, j'aurais pas du vouloir m'esquiver comme ça des explications de Maggie et Olyvia, c'est ma punition pour cela avouer ! Je ne quitte donc pas Oliver du regard, esquissant un mouvement de recule. Je connaissais aucunement son orientation sexuel alors il pouvait totalement être gay et surtout, du genre a sauté comme ça sur un mec entre deux morceaux de décors... "Par pitié, dis moi que ta définition d'étrange est du genre étrange mystère et pas étrange sexuel." Ouais, pour le coup, je me fais des films tout seul ce qui est probablement le plus étrange au final et dans un sens, je dois mettre Oliver assez mal à l'aise à cause de mes idées farfelues.
 

   

Une répétition dans le but de créer un spectacle, rien que ça! C'était la dernière idée de la présidence mauve. Je leur souhaitais de ne pas avoir prévu un rôle pour chacun des inscrits au voyage, parce qu'elle se retrouverais avec un rôle absent dans leur distribution. Il n'était pas question que je reste ici. Je voulais me le sortir de la tête, je n'irais pas m'embarquer les pieds dans son élément! Alors que je tire Jaysaël entre les éléments de décor pour atteindre l'arrière-scène dans le but de nous permettre de nous éclipser, il s'étonne et me demande si je ne suis pas en train de le draguer. Je le regarde un instant, accusant sa remarque sur les arbres de carton.   - Pourquoi, tu kifferais? Demandais-je, un peu étonné. Il avait de ces idées! De ce que j'avais pu comprendre, Jaysaël était déjà pris dans une relation compliqué avec une fille dont que je ne connaissais que vaguement le nom et la silhouette. S'il veut ajouter du piment dans son histoire en montagnes russes, faudra la chercher ailleurs qu'avec moi. Cherchant la direction pour m'éloigner le plus possible des planches et de cette idée de music hall qui est loin de me tenter, je remarque un mouvement de recul de la part du rouge. - Par pitié, dis moi que ta définition d'étrange est du genre étrange mystère et pas étrange sexuel. Je craque un sourire en coin et décide de déconné. Me rapprochant de lui plus que de raison, j'appuie une main sur son torse, le fixant, le visage à quelques centimètres du sien, je murmure :   - Dommage, j'aurais cru que t'aurais été partant. T'es sûr qui a rien pour te faire changer d'idée? Soufflais-je. J'essaie de garder mon sérieux, de me faire dragueur, mais ce n'est tellement pas ma force, que je pouffe rapidement de rire devant son expression. - Tu sais que t'es con quand tu veux, riais-je en m'éloignant. Je tente cependant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas attirer l'attention. Manquerait plus que ça! Et là, le Winthrop aurait des raisons de vouloir m'assomer. - Ce n'est pas parce que je suis gay, que je saute tout le monde. D'accord, t'es mignon, mais, sans vouloir te vexer, t'es pas mon genre Jay, lui dis-je. Je veux simplement me barrer du théâtre et je pensais que tu voulais faire pareil, lui expliquais-je en haussant négligemment les épaules. Tu peux rester et retourner à l'avant, moi je me tire. Je m'étais peut-être trompé sur ses intentions après tout.

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Je ne quitte pas Oliver des yeux, parce que je doute de la suite des événements, je me tiens prêt à lui asséner un coup de plâtre pour le tenir loin de moi. Parce que merde, je tiens à mes fesses moi ! Je le fixe alors, tandis qu'il me lâche cette phrase, mon regard exprimant clairement un t'as pas intérêt à me toucher. Je le regarde d'ailleurs chercher quelque chose du regard. Est-ce qu'il cherche un endroit plus tranquille ou bien autre chose ? Putain, faut que j'arrête de me faire des films, mais en même temps, c'est lui qui à clairement sous-entendu cela non ? Parlant de quelque chose de plus étrange en m'entraînant derrière le rideau. Donc non, c'est pas ma faute si je me joue un film là et que je me méfie de lui comme pas possible... Parce que putain, pour le coup, il est louche. J'ai même du mal à me dire que c'est le même type que j'ai rencontré à l'hôpital en janvier. A croire qu'il serait possédé. Ouais, je passe de l'histoire de viol homosexuel à l'exorciste bien que ça reste peut longtemps cette idée... Trop peu même à mon goût parce que putain. Il me touche là ! J'esquisse un mouvement de recule et je me heurte à un de ces putains d'arbres en cartons que j'avais remarqué un peu plus tôt. Je me retrouve donc avec sa main sur mon torse et son visage à quelque centimètre du mien. Je ne bouge pas, alors que je devrais, comme tétanisé dans un sens alors qu'au final, à l'heure actuelle tout ce que je risque, c'est juste un baiser et ça serait pas la première fois que je me fais embrasser par un mec... Merci à Pedro d'avoir été le premier d'ailleurs... Je ne calcule même pas ses paroles en fait, parce que je suis obnubilé par cette proximité qui n'engage rien de bon... Je devrais le repousser, bouger, mais je fais rien, j'ignore pourquoi je suis incapable de bouger là.

Alors quand il fini par se reculer, un soupire franchit mes lèvres malgré moi, entendant alors son rire, je le dévisage un instant, ne m'attendant pas au final qu'il se foute de ma gueule comme ça. Je serre un peu les dents, me sentant con, mais pour le coup, je comprends bien ce qu'Alek avait du ressentir quand j'avais joué une scène similaire au bar gay. Je fixe alors Oliver, les sourcils froncé à cause de ce qu'il vient de faire et ce qu'il dit. "T'es gay ? J'étais même pas au courant tu sais." Non, je ne réagis même pas au fait qu'il m'ai dit que je pouvais être con, j'avais l'habitude de cette remarque au final et je me la faisais moi-même maintenant, parce que c'était la vérité, je peux parfois lâcher de belle connerie comme à l'instant. "Et non, je ne retournerais pas devant, j'veux me casser aussi, même si je risque gros en étant avec un mec qui me trouve mignon." Lui rétorquais-je alors que je m'avançais vers lui. Je voulais le taquiner un peu là, mais en même temps, il y avait le risque qu'il prenne mal ce que je dis en pensant que j'étais homophobe ou quelque chose dans le genre alors que c'est loin d'être le cas.
 

   

D'accord, je reconnais que la situation m'amuse. Me foutre un peu de la gueule de Jaysaël en faisant semblant de le draguer et le voir tétanisé ; ça fait marrer. Il a l'avantage de me changer les idées et ça me conforte dans mon plan de l'entraîner avec moi dans ma fuite du théâtre. Au départ, lorsqu'il m'a demandé si le faire passer derrière les rideaux consistait en un plan drague et que je lui ai réponds, j'ai cru à son regard que j'en mangerais une si je m'approchais trop près, mais faut croire que je suis tout de même un peu crédible dans le scénario du mec qui drague lourdement. Plan tordu. Alors que je clarifie la situation, il s'étonne. - T'es gay ? J'étais même pas au courant tu sais. - C'est pas comme si mon orientation sexuelle changeait véritablement quelque chose. Je ne me présente pas en disant "Salut, je m'appelle Oliver Matthiew Davis, je suis gay, enchanté." alors comment t'aurais pu savoir? commentais-je, haussant une fois de plus les épaules. Si on me demande, je n'ai aucun problème à l'affirmer cependant. Je suis totalement à l'aise avec mon orientation et ça fait déjà plusieurs années. Je sais que ça peut en choquer quelques uns et pour ce que ça me dérange... je crois avoir tout entendu jusqu'à présent. Le premier à me sortir un tas de bétises à ce sujet, c'était mon père et il est loin d'avoir la langue dans sa poche ou d'allèger ses propos. Qui plus est, c'était son jeune fils qui foutait la honte à toute la famille; raison encore plus valable de ne pas peser ses propos pour essayer de me les enfoncer dans le crâne. N'importe quoi! J'attends la confirmation de Jaysaël à savoir s'il me suit où s'il retourne vers l'avant. Sa réponse me fait sourire. - Fais gaffe à ce que tu dis, maintenant je sais que je peux atteindre tes lèvres sans que tu bouges, lui rétorquais-je avec un clin d'oeil. Allez, on se barre, fis-je en me dirigeant vers un corridor. Oh! fis-je en me retournant vers lui. Et... je déconne Jay, je te promets de ne pas te sauter dessus si ça peut te rassurer, ajoutais-je en riant, levant les mains en un mouvement d'innoncence.

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La réponse d'Oliver me fait bien rire, je dois l'avouer. Cette façon qu'il a de répondre pour me faire comprendre qu'il ne me l'avait pas dit lors de notre première rencontre, puis de toute façon, après ça aurait été compliqué que je le sache, sachant qu'on ne s'est revu qu'une fois en quatre mois... "Je vois." Lui dis-je alors pour quand même lui répondre et ne pas le laisser dans le vide alors que l'on commence à bouger et que je marche derrière lui pour le suivre loin de cet endroit, parce que je n'ai pas du tout l'envie de me ridiculiser pour le moment... Mais bon, là, je le taquine un peu en répondant à sa question et il ne manque pas de répondant. J'hausse un sourcil. "Ouais, mais cette fois-ci, je n'hésiterais pas à te donner un coup de plâtre, ça peut faire très mal ça." Souriais-je un peu, sans trop savoir si c'est à lui à bien à moi que ça ferait le plus de mal au final. J'acquiesce ensuite quand il dit que l'on se barre. Esquivant un mouvement pour m'avancer quand il se retourne d'un coup. Je le fixe, écoutant alors ses paroles. "Non, mais tracasse, j'ai compris que j'étais pas ton genre, donc je sais que tu feras pas ça même si tu me trouves mignon." Je déteste dire ce terme... Mignon, j'ai l'impression que je suis un gamin, parce qu'un enfant est mignon, mais un homme est beau, du moins c'est ma vision des choses. "D'ailleurs, utilise plus le terme mignon pour me qualifier, je déteste ça." Quoi ? J'ai bien le droit de lui dire non ? On joue franc-jeu là, alors autant lui dire que ça me déplait. Bien que j'espère qu'il ne va pas passer son temps à me dire que je suis mignon, beau ou d'autre connerie dans le genre sinon, je regretterais réellement de l'avoir suivi. Déjà que c'est assez tendancieux comme ça, j'espère que personne ne nous à vu fuir derrière les décors... "Bon, sinon on bouge ou bien on attend qu'ils finissent leurs explications et commencent à gambader au risque de nous trouver ?"
 

   

Je commence à me dire que, malgré que ce soit à l'improviste et totalement étrange, c'est une bonne idée d'avoir traîner Jaysaël dans ma fuite. Bon, je me fous un peu de lui en le faisant paniqué, mais c'est pas méchant. Après explications, il n'a pas l'air de trop m'en vouloir d'ailleurs. Allez savoir comment j'arrive à plaisanter comme ça avec lui alors que j'ai la cervelle qui n'arrive pas à aligner mes pensées correctement depuis un trop long moment! Ça a le mérite de faire énormément de bien. - Ouais, mais cette fois-ci, je n'hésiterais pas à te donner un coup de plâtre, ça peut faire très mal ça. - De nous deux, tu risques d'être celui qui souffrira le plus et le plus longtemps, commentais-je. Je préfèrerais éviter de jouer la nurse, si ça ne te dérange pas. Le costume ne me convient pas trop, malgré les cours de premiers répondants... expliquais-je vaguement. Alors que j'amorce le mouvement pour partir, je déconne encore un peu et fini par lui promettre de ne pas lui sauter dessus, si ça peut le rassurer. Sa réponse contribue à ma bonne humeur. Il me répête mes paroles et je comprends que je l'ai peut-être un peu marqué. Je retiens un léger rire. Pauvre Jay. Parler ainsi, je suis totalement à l'aise, lui peut-être un peu moins. - D'ailleurs, utilise plus le terme mignon pour me qualifier, je déteste ça. Je le regarde un instant, surpris. - Et tu voudrais que je te qualifie comment? Demandais-je en riant, passant une main dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière. Mignon, ce n'est pas péjoratif. Seulement, je dis rarement aux mecs qui me sont inaccessibles qu'ils sont beaux, expliquais-je doutant que ça ne lui clarifie le tout. Il finit par me demander si on bouge ou si on prends racines au risque que quelqu'un nous trouve. Je n'ai aucune hésitation. - On bouge; je n'ai aucune intention de retourner dans son domaine, j'essaie de me le sortir de la tête! Viens! Lançais-je en m'engageant dans un corridor, espérant n'y croiser aucune vigie.

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Je sais qu'il n'a pas spécialement tord en disant que je serais probablement celui qui souffrira le plus si jamais je viens à lui donner un coup de plâtre dans la figure, mais dans tout les cas, il aura quand même mal et ça me faire gagner un peu de temps. Non, mais oh, je tiens à mes fesses moi ! J'hausse alors un sourcil en entendant ses propos sur la tenue d'infirmière ou plutôt d'infirmier dans son cas... Dire qu'en plus, je parlais il y a pas longtemps avec mon frère que je voulais une infirmière sexy... Là, j'étais très loin du sexy... Je rigole alors un peu en l'imaginant en porte-jarretelle. C'est clairement horrible. "J'avoue que j'aimerais bien voir ce que ça donne en vrai." Laissais-je alors échappé en parlant de lui et de sa tenue probable d'infirmier même si à mes yeux ça ne devait rien avoir de glamour, mais dans tout les cas, là, je rigolais bien en imaginant des choses assez drôle... Déjà lui en talons, ça devrait être pas mal, surtout qu'il galérait bien à cause de sa cheville. Il volerait même rapidement à terre, bien que moi, je sois assez mal placé pour me moquer de ça parce que je ne ferais sûrement pas beaucoup mieux.

On comment alors a bouger, pas trop tôt dans un sens, parce que plus on s'éternise ici plus on risque de se faire chopper, même si je pense que mon absence ne passera pas du tout inaperçue à cause de mon rôle dans la Winthrop house. Après tout, j'en suis quand même le président quoi... Je me permets ensuite une remarque sur les propos d'Oliver concernant le mot mignon. J'écoute sa réponse sans broncher avec de lever les yeux au ciel. "Parce que maintenant, tu ne me vois plus comme pas intéressant pour toi, mais inaccessible ? Il y a de l'évolution là ? Bientôt tu me diras que tu me veux si je comprends bien ?" Je ne devrais pas le charrier comme ça, ça risque de porter à confusion et surtout me créer des emmerdes si je continue sur cette pente glissante, parce qu'il est quand même gay, donc lui ça ne le dérangerait pas alors que moi... Non, je ne suis pas du tout de ce bord-là. Non pas que ça me répugne comme dirait les homophobes, mais plutôt que ce n'est pas dans mon délire, comme l'a si bien dit Alek, j'aime ce qui a de la poitrine et un vagin.

Je fronce alors les sourcils en entendant ses propos. "Son domaine ? Tu parles de qui ? De Maggie ?" Parce que non, je ne comprends pas, mais dans tout les cas, je le suis, espérant quand même une réponse de sa part pour le coup.
 

   

Je le charie, affirmant que je sais désormais que je peux l'atteindre sans qu'il n'amorce un mouvement. Il me rétorque que je pourrais me manger son plâtre si je réessaie, chose que je n'ai pas vraiment l'intention de faire: je ne tiens pas à jouer les infirmiers. - J'avoue que j'aimerais bien voir ce que ça donne en vrai. Haussant un sourcil, je l'enligne, réalisant ce que j'ai dit : "la nurse". Je ne veux pas savoir l'image qu'il se fait, puisque je le vois rigoler. - T'as de ces idées, toi! Laisse-je tomber. C'est un truc qui te branche les jeux de rôles? Pas moi. Je te laisse tes fantasies, mais je ne crois pas que la petite robe sexy me fasse particulièrement bien, commentais-je. Compte pas sur moi pour te faire un remake de "Happy Birthday Mr. President" de Monroe à ton prochain anniversaire! Il pouvait bien s'imaginer ce qu'il voulait, tant qu'il ne me demandait pas de le faire. Les costumes, ne me dérangeait pas en certaines occasions. Pour le cul, c'était pas mon truc. Pour les soirées ou l'art, ça m'allait. Il y en avait tout de même certains que je refuserais toujours de porter : me voir en habit des forces de l'ordre relevait du cauchemar... - Parce que maintenant, tu ne me vois plus comme pas intéressant pour toi, mais inaccessible ? Il y a de l'évolution là ? Bientôt tu me diras que tu me veux si je comprends bien ? Oh c'est pas vrai! C'est moi qui se calle tout seul ou c'est lui qui m'enfonce? Ou il comprend bien ce qu'il veut... - Jaysaël si tu me cherches vraiment, tu finiras par me trouver, le prévins-je avec un sourire en coin. Je n'ai pas de réputation qui peut ternir, moi, et je suis pas contre un plan cul une fois de temps en temps. Je ne précise pas que ces jours-ci, je suis loin d'avoir la tête à ça. Je m'étonne encore d'avoir jouer le dragueur. De toute façon, outre continuer de le faire flipper pour rire, je ne ferai rien. J'espère qu'il le comprendra, parce que sinon, ça deviendra lourd comme ambiance. - J'étais sérieux pour la promesse, précisais-je doucement, après un temps. Tu n'as rien à craindre de ma part; je ne te sauterai pas dessus. Enfilant les pas, on se dirige tranquillement vers la sortie, laissant derrière un univers que je n'endure pas depuis peu. - Son domaine ? Tu parles de qui ? De Maggie ? Sa question me tombe dessus comme un coup à l'estomac, et je marque un temps d'arrêt. C'est vraiment ce que j'ai dit? Me forçant à reprendre mes pas, tête basse, j'expulse un soupir. Je ne me contrôle absolument pas quand il s'agit de lui. Putain, je suis pathétique. - Non. Pas Maggie. Finis-je par dire. Quelqu'un. Mon... je soupirai de nouveau. Je ne sais pas si je peux dire mon copain. Je ne sais pas si j'ai vraiment pu lui donner ce titre en vérité. C'est compliqué... résumais-je, enfonçant mes mains dans mes poches de jeans.

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