Dans le super marché, à faire les rayons un à un, et un peu en galère puisqu'il ne connait pas ce magasin là, il fait des aller retour mais après tout, ça lui fait du sport non ? Il repère bien vite une jolie blonde qui semble en pleine galère. Sa jambe en plâtre, elle tente de pousser son cheval de ferrail avec les béquilles de posées dedans ... La pauvre ... Dante sait pourtant que certaines femmes aiment être indépendante et se débrouillée seule, mais pour le coup, ça lui fait mal au cœur de la voir dans une telle galère. Surtout qu'il y a de forte chance que tout ceci lui soit arrivé pendant les terribles évènements du spring break ... C'est pour ces raisons que l'italien s'est rendu vers elle avec son sourire charmeur à l'italienne. Bon après, il n'avait pas la tête d'un psychopate, soyons franc, Dante le sait, il est loin d'être repoussant. Il a la classe italienne diront certains. Avec son jean slim noir, sa chemise bleue claire -bah oui, il a des yeux de malade, bleu azur autant les mettre en valeur avec la bonne couleur- sa veste de costume noir et ses chaussures modes italienne il trouve qu'il est bien habillé, même presque trop bien pour un lieu pareil. Mais il est ainsi, toujours apprêté, si bien qu'à la WH, quand on le voit en jogging les gars tirent parfois des têtes étranges, ils sont trop habitués à le voir dans son costume car pour lui, le costume c'est sa tenue quotidienne de tous les jours dans laquelle il se sent bien. Il se sentirait très mal de se balader de manière moche. Même l'été, il ne met pas de short Hawaien ou de pantacourt immonde, il prend des trucs classes et chic, pour le rester en toutes circonstances. Bref, la jolie blonde voyait bien à sa gueule angélique qu'il n'était pas un harceleur ou un fêlé, juste un bon samaritin qui aime aider son prochain. Même si, justement, l'habit ne fait pas le moine et Basini cache bien des secrets malheureusement. Une famille mafieuse, des morts autour de lui, un peu comme un corbeau qui porte malheur, Dante fuit à présent les engagements pour qu'aucune autre personne n'ait le même sort que son ex avait eu, ou du moins, il était encore aujourd'hui persuadée qu'elle l'avait eu, la mort. Son air sympathique mais un peu froid cache la noirceur qui la mafia a fait ressortir en lui. Il le cache car les gens le verrait différemment et ici, sur le campus d'Harvard, loin des siens, il est lui même, il est cet autre gars normal, sympa, Winthrop et galant. Loin du mafieux sans scrupule, capable de tué si le besoin l'impose vraiment et très froid, presque cruel et mauvais parfois. Cet part de lui, il la garde caché pour le soir,quand sa double vie reprend le dessus, là il est juste normal et venait justement de proposer son aide à la jeune femme qui refuse dans un premier temps, avec un sourire. Elle finit par accepter, ou du moins, elle allait craquer, ça se voyait. Seulement, visiblement, la jeune femme aime les échanges équitable, elle lui propose donc de lui rendre un service sans qu'il ne demande quoi que ce soit, de quoi mettre l'italien un peu mal à l'aise, il n'a pas proposé son aide pour cela, loin de là. Seulement, il avait une adversaire de taille, alors qu'en retour, il ne veut rien, elle, insiste, elle ne peut décemment pas accepté sans un retour. Etonné, il ne s'attendait pas à cela l'italien, il l'écoute insisté et finit par lui proposer de lui offrir un verre. Hors de question. Il ne la laisserait pas payer. Ca ne se fait pas. Quand on est galant, on paye l'addition, on ne laisse pas la fille, encore moins si elle est handicapée et en béquilles, payer la note. Ah non, pas marché conclu du tout du tout ...
« Je ne suis pas contre un verre avec vous mais il est impossible pour moi de vous laisser payer. Ca ne se fait pas, vraiment. » oui, il en serait trop mal à l'aise, mais visiblement, elle serait d'autant plus mal à l'aise sans lui rendre la pareil. Il lui sourit finalement et reprend
« J'ai un marché à vous proposer. Autre que celui ci qui n'est décemment pas acceptable pour un gentleman. » il prend une respiration et reprend alors
« J'ai l'anniversaire de ma mère bientôt, j'admets que j'aurais bien besoin d'un avis féminin pour lui acheter un truc. Je ne sais jamais quoi prendre... » et ça c'était bien vrai, généralement, il envoyait quelqu'un l'acheter pour lui, comme Athéna par exemple ou bien, emmenait sa mère fait les magasins et choisir elle même son cadeau. Finalement, ça serait pas mal et ça ferait surement très plaisir à celle qui lui a donné la vie si Dante venait avec un cadeau choisi lui même comme un grand mais de l'aide lui serait indispensable. Il sourit et reprend
« Vous êtes d'accord ? Marché conclu pour ça ? » il ne pourrait pas aller plus loin dans l'offre, le verre, c'est non négociable, ils peuvent le boire ensemble, mais il paierait, il n'y a pas d'autre solution. Il lui tend la main, comme pour conclure un deal à son tour, espérant qu'ils allaient enfin trouver un accord.