Retrouvailles amicales.

Retrouvailles amicales

Pour Bonaventure, nul doute que sa meilleure amie saurait être l’étoile du berger pour son petit-ami. Elle devait simplement avoir foi en elle et surtout attendre que ce dernier ne comprenne réellement combien il avait de la chance de l’avoir à ses côtés. Le métisse connaissait le pouvoir de l’amour pour l’avoir déjà vécu une première fois mais c’était bel et bien aux côtés d’Andrea qu’il le découvrait dans sa plus belle puissance. Sa petite-amie n’avait pas hésité une seule seconde à demander sa double nationalité américaine et surtout à le demander en mariage, tout simplement pour lui permettre de revenir. Pis, elle avait même laissé entendre qu’elle serait prête à vivre en Namibie si toutefois il refusait de l’épouser. Comment douter de son amour ou même de la force de cette émotion ? Lorsqu’elle était sincère, alors celle-ci pouvait soulever des montagnes, anéantir tous les obstacles. Aussi était-il serein pour le couple de sa meilleure amie. Il saurait surmonter cette difficulté.

« J’avais déjà dans l’optique de me rendre en Namibie depuis quelques années sans trouver le courage de le faire. Il est plus facile de prévoir les choses que de se lancer concrètement dans leur réalisation. Cette expulsion a été douloureuse, je ne te le cache pas. J’ai haï les premiers jours ce pays qui m’avait vu naitre, je l’ai considéré comme un ennemi parce que je souffrais mais j’ai fini par reprendre le contrôle, par me dire que toute chose arrive pour une raison précise » lui dit-il avec sérénité car dans le fond, Bonaventure était fondamentalement optimiste malgré les épreuves de la vie. Il avait besoin de voir le bon côté des choses pour avancer, pour ne pas sombrer comme il l’avait fait autrefois après les attentats de 2013. C’était une façon d’aller mieux ou peut-être de se voiler la face. Un baume sur un cœur meurtri. « Et je te dirais que tu as tout à fait raison. Andrea est ma raison de vivre… C’est si rapide entre nous mais c’est comme si finalement, je l’avais toujours attendu. Je n’avais jamais ressenti cela avec Lucy… C’est si différent et enivrant » lui dit-il avec un grand sourire alors que Summer lui disait combien elle était contente pour lui et qu’Andrea était merveilleuse. Le métisse était si heureux que son amie le comprenne et surtout soit contente pour lui, pour eux. Son soutien était quelque chose de précieux car justement, il avait besoin d’elle pour concrétiser son amour pour Andrea.

« Je suis on ne peut plus sérieux ! Je veux que tu sois mon témoin » lui dit-il avec un grand sourire malgré une légère nervosité qui se dissipa lorsqu’elle se jeta dans ses bras. « Merci !! Toi non plus tu n’imagines pas combien c’est important pour moi de t’avoir dans ce moment important… Après tout, tu es celle qui a réveillé mon cœur alors que tu sois celle qui soit mon témoin est juste normal »

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Bonaventure & Summer.

Finalement, Bona et moi étions d’accord sur un point : peu importe d’où il venait et où il irait, l’important était qu’Andréa soit à ses côtés. J’étais heureuse pour lui, tellement heureuse. Sincèrement, je crois même que je vivais cela pour lui comme si, c’était moi qu’on avait demandé en mariage ! Je voyais le regard de mon ami, à la fois sérieux et heureux. Plus rien ne semblait lui faire peur, si ce n’est peut-être l’idée de perdre Andréa.

Quand il me demanda d’être son témoin, Je lui avais sauté au cou : Mon dieu que je serais plus qu’honoré de suivre aux premières loges leur unions. Mais ça pouvait aussi être un énorme coup de pression pour moi. Alors quand Bona m’expliquait que j’avais été celle qui avais su réveillé son cœur, je tournais la tête pour déposer un énorme baiser sur sa joue, et lui répondait « Et toi, tu as su me montrer qu’on avait tous le droit au bonheur, et que rien n’était une fatalité ». Je me souvenais encore de la fameuse fois où lui et moi s’étions embrassés. Mais ce que je retenais surtout de cette journée, c’était qu’il m’avait fait comprendre que ce n’était pas parce que j’avais été déçue en amour si longtemps, que je devais me contenter du peu d’attention que m’offrait Gabin à l’époque : Bona m’avait rappelé que je méritais un homme bon et qui saurait être là pour moi. Bien sûr, à l’époque, je ne lui avais pas parlé de Paris qui s’était trouvé être un simple « parent » de patients, mais…les mots du Métisse avaient résonné en mois quelques semaines plus tard, quand Paris avait proposé qu’on se donne une chance lui et moi. Alors oui, Bona avait été la sage parole qui m’avait poussé à croire qu’avec Paris les choses pouvaient être mieux, bien mieux ! Et il n’avait pas eu tort !

Je relâchais difficilement mon meilleur ami, encore bien trop excitée à l’idée d’être son témoin, et je lui avouais non sans mal « Par contre, attends-toi quand même à me voir chialer. Je serais vraiment devant un trop plein d’amour !! C’est pire que dans les films romantiques…et je pleure tout le temps quand c’est beau ! » Je gloussais timidement face à mon ami et prenait son visage entre mes mains, tout en le fixant du regard. Une bonne pression de mes mains sur ses joues qui s’écrasaient légèrement, et me voilà en train de me sentir fière de mon meilleur ami « Comment je suis trop contente pour toi ! Tu vas être trop beau en marié p’tit poussin ! Oh tu vas être BEAU !! »

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« Je suis ravi d’avoir pu te servir en ce sens » lui dit-il avec un grand sourire. Finalement, tous les deux, sans le savoir, s’étaient aidés mutuellement grâce à un unique baiser. Bonaventure avait compris ce jour-là, qu’il était encore capable d’aimer, de ressentir des émotions et que son cœur n’était pas perdu dans les limbes de sa souffrance et de sa perdition. Elle, elle avait compris qu’elle avait bien plus à attendre de la vie et qu’elle n’avait pas à se contenter des miettes que pouvait semer son petit-ami de l’époque. Avec le recul, c’était facile de se dire que tout était bien qui finit bien. A l’époque, Bonaventure avait vécu ce refus avec grande peine tant il avait eu le coup de cœur pour cette jolie blonde -autant vous dire que se rendre compte qu’elle ne partageait pas ses sentiments avait été perçu comme un coup dur, un nouvel échec sentimental. Maintenant, il était tout simplement heureux qu’elle soit sa meilleure amie et de partager un tel événement comme son mariage à ses côtés. « Ah non, hors de question, je ne veux pas de larmes à mon mariage, je veux te voir sourire et puis ton petit-ami risque de me faire la tête au carré s’il te voit pleurer à cause de mon mariage » rigola-t-il de bon cœur tandis que sa glace fondait un peu sur ses doigts. La pauvre, il l’avait complétement oublié pensa-t-il non sans amusement avant d’en manger un peu -gourmand un jour, gourmand toujours. Summer vint le faire rire à ce moment-là en lui écrasant les joues de bon cœur. « Au secours, j’ai l’impression de voir ma mère en face de moi » continua-t-il de rire avant de lui sourire tout simplement. « Si tu savais combien je suis à la fois heureux et nerveux. Et si je n’étais pas un bon mari ? Et si je n’arrivais pas à la rendre heureuse ?! Je vais me marier et je suis complétement nerveux. Avec Andrea, on fait tout à l’envers : on se marie avant d’avoir vécu ensemble… Tu sais combien le quotidien peut être angoissant surtout avec les mauvaises manies de l’autre » paniqua-t-il légèrement tant il avait l’impression que son cœur allait exploser sous le bonheur ressenti. C’était trop beau pour être vrai ? Peut-être mais il voulait tout de même y croire. « Mais dis-moi, avec Paris, tout va pour le mieux ? On parle de moi depuis tout à l’heure ! Comment va Amanda ? »

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Bonaventure & Summer.

Je riais de bon cœur à la remarque de mon meilleur ami sur mes pleurs. « Hey, s’il te fait une tête au carré, je lui fait une tête au carré. Ou non, attend : Ça ne lui ferait pas peur ça. J’ai mieux ! Je le prive de sexe pendant une semaine ! » Je réfléchissais à ma propre menace un instant en grimaçant légèrement avant de rire aux éclats et d’avouer : « Une semaine ! J’suis folle, même moi je ne tiendrais pas ce délai ! » Enfin bref, je savais quoiqu’il arrive que j’allais pleurer. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit son meilleur ami se marié et je l’imaginais déjà rayonnant de bonheur ! C’est d’ailleurs ces images que j’avais en tête, qui me rendait soudain très fière et maternelle ! J’écrasais les joues de mon ami de mes mains, et lui se plaignait en me comparant à sa mère, ce qui me fit lui écraser les joues encore plus en signe de remontrance avant de les lâcher et d’y déposer un bisou bien bruyant sur l’une d’entre elle ! Puis je le fis taire dans son questionnement « T’as finis de dire des bêtises ?! Tu veux mon coup de pied aux fesses peut-être ??? Tu fais les choses à l’envers et alors ?! En amour, y’a pas d’ordre préétabli, et heureusement d’ailleurs parce que ce serait d’un chiant sinon !! » M’exclamais-je en riant légèrement. « Sincèrement, ne te prends pas la tête avec ce genre de chose : tu es celui qui lui faut, sinon, elle ne t’aurais pas demandé en mariage. Et tu la rendras heureuse, parce que justement, ton seul et unique but a toujours été celui-là, bien avant que vous vous décidiez à vous marier. Ça ne changera pas plus une fois la bague passée à son doigt. Te connaissant, je suis même sûre que cet objectif sera encore bien plus présent dans ton esprit. Et puis quant aux manies de l’autre : on apprend bien vite à vivre avec. Je ne te dis bien qu’il y’a pas des choses qui ne vont pas changer ton quotidien ! Si ! À commencer par tes habitudes de célibataire : Elles ne pourront plus exister…enfin…quoique… » Je réfléchissais un instant à mes habitudes de célibataire, et je me rendais compte, que pour certaines, j’arrivais encore à les garder, et même à faire participer Paris « Enfin bref, tu sauras apprécier ton nouveau quotidien avec ta femme, et inversement. Par contre, promet-moi que JAMAIS tu ne laisseras jamais traîner tes chaussettes sales PAR-DESSUS la panière à linge. Mets les dedans direct ! Ça t’évitera bien des emmerdes, crois moi » lui conseillais-je avant de rire à nouveau

Bonaventure avait voulu savoir comment les choses se passaient entre Paris et moi après cela, et je n’avais pas eu besoin de réfléchir à la question pour lui répondre « C’est le paradis ! Enfin…bien sûr, le contexte actuel n’est pas évident pour lui, et…et puis cela a valu une dispute entre nous mais : Franchement Bona, je suis heureuse avec lui. Et je fais des efforts pour apprendre à me faire confiance et à avancer » avouais-je en toute sincérité. « J’ai enfin accepté de le présenter à mes parents. Si tout va bien, on y va en Juin ! …et du coup, le présenter à mes parents, signifie aussi le présenter à ma sœur ! » Précisais-je à mon meilleur ami qui connaissait très bien les craintes qui m’habitaient par rapport à elle. « Quant à Amanda, elle demande souvent de tes nouvelles, à croire qu’elle en a pas assez de toi ! Cette petite blonde s’inquiéterait pour nous comme elle s’inquiéterait pour ses propres enfants, tu le sais bien !! »

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Bonaventure avait beaucoup ri en voyant les délires dans lesquels partait sa meilleure amie. Il n’y avait qu’elle pour faire les questions/réponses de cette manière. « Je ne veux absolument rien savoir de ta vie sexuelle complétement débridée » la taquina-t-il gentiment même si dans le fond, il savait combien Summer était épanouie sexuellement parlant. Il suffisait de l’entendre par moment pour avoir l’impression d’être chaste à ses côtés. En tous les cas, sa présence lui faisait un bien fou car elle lui permettait d’exprimer ses doutes concernant son mariage. Non pas qu’il doutait de ses sentiments mais c’était l’après qui l’effrayait un peu : le fait de vivre maritalement avec une femme sans avoir eu l’occasion de tester avant s’ils étaient compatibles. La dernière chose qu’il voulait, c’était se disputer continuellement avec Andrea à cause de sujets totalement puérils comme l’usage de la télécommande ou encore le linge sale. « Tu me connais trop bien, cela en devient par moment effrayant » rigola-t-il car Summer avait visé juste : quoiqu’il arrive, il allait se plier en quatre pour offrir à Andrea le bonheur qu’elle était en droit de ressentir et de vivre. « Je note le conseil… cela sent le vécu… Aurais-tu marre que Paris ne laisse ses chaussettes sur la panière ? » lui demanda-t-il avec un sourire amusé. Ce sujet en amena un autre notamment celui de son quotidien avec le Dunster. Bonaventure avait toujours été un grand curieux de nature, il aimait bien s’assurer que ses amies étaient heureuses. « Je suis content pour toi… Content et fier que tu aies réussi à prendre cette décision. Tu n’as pas à t’en faire, je suis certain que Paris réussira à résister à ta sœur et surtout à se faire apprécier de tes parents. Apprends lui à ne pas se comporter comme un homme des cavernes et le tour est joué » plaisanta-t-il même si dans le fond, il était sérieux. Elle n’avait aucun souci à se faire. « Oui Amanda s’inquiète toujours de trop… J’aimerai bien qu’elle rencontre quelqu’un qui prenne enfin soin d’elle comme elle le mérite » lui dit-il tout en reprenant sa marche à ses côtés, sa glace vivant les dernières minutes de sa vie. « N’empêche, j’ai tellement hâte de pouvoir rentrer… Boston me manque et je ne te parle pas d’Harvard. J’ai cru que j’allais me pendre quand j’ai visité l’université… Je ne critique pas mais cela se ressent que ce n’est pas la même grandeur »

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Bonaventure & Summer.

Je riais de bon cœur aux propos de Bonaventure alors que ce dernier se défendait de ne pas vouloir en savoir plus sur ma vie sexuelle : « Débridée, t’exagère ! Je suis sûre que tu n’es pas mieux avec Andréa ! C’est juste que tu es plus discret ! » et pour couper court à cette conversation que je voulais en aucun cas gênant pour mon meilleur ami, je déposais un baiser sur sa joue et concluais « Et c’est ce qui fait ton charme ! ». Cependant, on ne mettait pas de côté la discussion centré autour de la vie de couple et du Mariage, Bona m’expliquant que ce qui lui faisait peur, c’est le quotidien et les conséquence que cela pouvait avoir de ne pas avoir expérimenté la vie à deux, avant leur mariage. Selon moi, il n’avait pas à s’en faire : A partir du moment où ils se sentaient tous les deux aussi bien l’un avec l’autre, et surtout aussi mal l’un sans l’autre, c’est qu’ils étaient fait pour être ensemble. Le quotidien ? les habitudes ? on apprenait à vivre avec, de la même manière qu’on a tous appris à vivre avec nos parents pendant la périodes de l’adolescence, ou avec nos frères et sœurs…La seule chose que Bonaventure devait s’assurer finalement, c’est de ne pas laisser les MAUVAISES habitudes foutre en l’air son couple. J’avais évoqué un exemple en plaisantant, et forcément mon meilleur ami avait voulu savoir si je vivais ceci avec Paris, et je secouais la tête avant de m’expliquer : « Pas avec lui nan…avec mon ex fiancé. Quand on a habité ensemble chez mes parents le temps de préparer le mariage et de trouver un appartement, il avait cette fâcheuse tendance à poser ses chaussettes, non pas dans la panière à linge, mais SUR la panière à linge. Comme si ça lui coutait énormément d’énergie de soulever le couvercle pour les mettre dedans quoi ?! Je t’assure, ça avait le don de m’énerver. » Confiais-je au métisse, sans pour autant faire preuve de mélancolie ou autre à l’évocation de mon ex fiancé. Il fut un temps où, en parler m’aurait couté beaucoup sentimentalement…aujourd’hui, j’avais l’impression que tout ceci appartenait définitivement au passé ! Et cette nouvelle légèreté me faisait un bien fou. « Bon après je ne fis pas que Paris n’a pas d’habitude chiante, tout le monde en a !! Moi la première, j’en suis persuadée…mais…pour le moment, elles ne m’irritent pas ! ….Sauf quand je rentre à l’appart et que j’ai soudain envie de Nutella, et que Monsieur a déjà vidé le pot, mais qu’il le laisse dans le placard quand même parce que – je cite – « il en reste un peu à racler sur les côtés et il ne faut pas gâcher ! »…Là, j’ai envie de l’étrangler ! » Je riais tout en disant cela avant que l’on vienne à discuter de la dernière choupie qui formait notre petit trio de Quincy : Amanda. Oh, Bonaventure n’était pas le seul à avoir envie que la blonde trouve chaussure à son pied. Cette femme était la douceur même, elle était belle, intelligente et censée…n’importe quel homme pouvait être séduit ! Mais c’est justement ça le truc : « Moi aussi je veux qu’elle trouve quelqu’un. Mais je ne veux pas n’importe quel homme pour elle ! Quand je vois les raté avec Noah et Carlisle, je veux pas que ça recommence pour elle. Je t’assure, je serais limite prête à lui trouver moi-même quelqu’un par un système de pré-sélection. » je réfléchissais d’ailleurs sérieusement à cette éventualité en ce moment, et j’avais failli me perdre à nouveau dans cette réflexion quand Bona m’en tira très vite en me disant que Boston lui manquait. Je lui adressais un sourire timide et lui répondait avec compréhension : « C’est normal comme ressentiment. Et puis on t’as retiré à ton quotidien aussi vite qu’on pourrait dire « ouf » alors…forcément, tout n’a pas la même saveur après. Et ce même si l’université ici a également du mérite. Mais t’en fais pas…Tu retrouveras bientôt Boston, et Boston t’ouvrira grand les bras !! »

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« J’en doute quand même un peu » taquina-t-il sa meilleure amie au sujet de ses prouesses sexuelles. Le couple susnommé Pammer était tout de même très performant dans leur manière de s’aimer mais cela ne le regardait pas -bon, il y avait tout de même une certaine pointe d’envie, il voulait bien le reconnaitre. En tout cas il était bon de pouvoir discuter avec Summer comme au bon vieux temps, de pouvoir prendre conseil à ses côtés. C’était une qualité qu’il appréciait réellement chez la jeune femme et qui l’avait fait la choisir en tant que témoin. Elle avait éveillé son cœur après ces trois dernières années de disette amoureuse. En somme, c’était grâce à elle qu’il avait pu s’apercevoir que ce qu’il ressentait pour Andrea était bien plus fort que tout ce qu’il avait vécu. « D’accord, je note de ne jamais faire ce coup à Andrea » rigola-t-il car le sujet se voulait léger bien entendu. « Et je promets sur l’honneur des hommes mariés que jamais je ne laisserai le Nutella vide dans le placard et que je veillerai toujours à en avoir en stock à la maison » fit-il semblant de prêter serment en levant bien haut la main droite. N’empêche, ce petit moment en sa compagnie lui faisait un bien fou, il avait l’impression que le Maroc avait cédé sa place aux Etats-Unis et qu’il était à nouveau chez lui en train de se promener dans un parc quelconque avec Summer.

Naturellement, la discussion s’orienta par la suite sur Amanda ou plutôt sa vie sentimentale. Bonaventure espérait également qu’elle rencontre quelqu’un de bien et qu’il la rende heureuse car elle le méritait complétement. « Tu sais ce que l’on dit : jamais deux sans trois… Le troisième sera le bon… Et te connaissant, je suis certain que tu finiras par lui trouver LE bon candidat mais je lui ai fait une promesse : je vais devoir valider le prétendant » répondit-il à la jolie blonde en lui expliquant cette fameuse histoire de promesse qu’il avait faite lors d’une randonnée avec Amanda. Le jeune homme soupira alors, confiant que Boston lui manquait malgré tout et qu’il avait hâte de pouvoir rentrer. « Oui, tu as raison… Allez, nous avons une ville à visiter car crois-moi, je te lâche pas de l’après-midi » s’exclama-t-il en passant un bras autour des épaules de Summer pour reprendre leur marche, bavassant gaiement comme seuls deux amis pouvaient le faire.

TOPIC CLOS.

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