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Retrouvailles amicales.

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Retrouvailles amicales
Summer lui manquait affreusement. Il n’allait pas nier cet état de fait, sa meilleure amie lui manquait et ce n’était pas leurs rares coups de téléphone qui allait remplacer la présence d’un être cher. Depuis son arrestation à son retour du Spring Break, Bonaventure n’avait pu voir ni contacter personne ou presque. Seule sa petite-amie avait été autorisée à lui parler si bien qu’Andrea avait dû apprendre à son amie Quincy, sa situation. Depuis, il avait pu lui dire au revoir au téléphone mais il était déjà à des milliers de kilomètres d’Harvard. Le métisse en avait été profondément affecté d’avoir été traité en criminel mais surtout de ne pas avoir pu dire au revoir à ses proches de manières civilisées -ni même d’avoir pu leur expliquer la situation. Il avait craint alors de perdre ses précieuses amitiés mais heureusement, Summer l’en avait détrompé et aujourd’hui, il allait enfin pouvoir la serrer dans ses bras. Le jeune homme n’en remercierait jamais assez la Dunster House d’avoir eu la bonne idée de faire un voyage qui passerait par le Maroc, sans quoi, il n’aurait pu la voir.

Là, il se dirigeait vers l’hôtel où Summer lui avait donné rendez-vous. Son impatience le faisait marcher d’autant plus vite dans les rues bondées de touriste. Oh il aurait pu prendre un taxi pour se rendre directement à l’hôtel mais il avait ressenti le besoin de remarcher dans ses mêmes rues qu’il avait fréquenté du temps du voyage de la Cabot House. Dana l’y avait invité et ce qu’il avait ressenti dans ce pays lui avait fait un bien fou. D’ailleurs, à nouveau, il se sentait heureux -du moins autant que possible. Une demi-heure plus tard, au détour d’une terrasse, il la vit enfin : sa meilleure amie. « SUMMER ! » l’appela-t-il avec un grand sourire avant de se mettre à courir vers cette dernière pour la prendre dans ses bras et la faire tournoyer. « Par Allah comme je suis content de te voir !!! » s’écria-t-il avant de prendre son visage en coupe et de déposer un gros baiser sur son front.

@C. Summer Wingfield

AVENGEDINCHAINS
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Bonaventure & Summer.

Profiter du voyage organisé par les Dunster pour aller retrouver mon meilleur ami Bona dans les rues du Maroc ? En voilà une idée qu’elle est bonne !! Depuis que je savais que ce jour allait arrivée, j’étais excitée comme une puce, tellement heureuse à l’idée de revoir le métisse. Les messages interposé, les adieu par téléphone, c’est bien – enfin…du moins, c’est déjà ça – mais c’était clairement une bonne façon de s’assurer qu’il allait bien, que TOUT allait bien pour lui. Et puis j’avais envie de le revoir, de le serrer dans mes bras ! Bon, je m’étais promis de ne pas pleurer (belle erreur, en ce moment je suis une vraie fontaine), et de profiter à fond de mon ami. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Je mentirais si je disais que le départ de Bonaventure n’avait pas joué sur mon quotidien, sur ma vie et ma façon de voir les choses. C’est simple, j’ai encore plus pris conscience du côté fragile de chaque relation, et il y en a un qui a du faire les frais de ma peine….Je ne compte plus les T-shirt de Paris que j’avais mouillé par mes larmes, ni les étreintes fortes et spontanée où j’étouffais mon mec pour me rassurer et me dire « lui, il est là… ». Mais même si j’adore Paris et que j’en suis raide dingue…il n’est pas Bonaventure. Il peut au mieux apaiser ma peine, la calmer un temps. Mais il ne peut pas se transformer en Bona et échanger comme lui, converser comme lui, parler de sa vie, de ses amours, de sa famille, à ma manière de Bonaventure.

J’avais donné rendez-vous à Bona dans l’hôtel ou l’on séjournait pour l’occasion. Et voulant profiter de ma journée avec mon meilleur ami, Paris avait décidé de s’accorder une journée entre Dunster, ce qui me laissait la possibilité d’être avec mon Quincy adoré. Je marchais jusqu’à la terrasse de l’hôtel et dès que je l’aperçu, nos regards se croisaient mutuellement. Bona avait crié mon nom, mais déjà je courais à lui pour réduire la distance qui nous séparait…ces quelques mètres représentait les kilomètres réelles qui nous avaient séparé jusqu’ici, et c’est avec force et enthousiasme que mon corps se crashait contre celui du métisse, me pendant à son cou, mes pieds ne touchant plus le sol quelques instants, et à la limite de nous faire tomber tous les deux ! « Oh BONA !!! Comment tu m’as TROP MANQUÉ !!! » lui déclarais-je en forçant sur mes derniers tout comme je resserrais mon étreinte. Mes pieds retouchaient le sol et Bona prenait mon visage en coup alors que je souriais de toutes mes dents et les yeux pétillants de joie. Il posait un baiser sur mon front et très vite, moi, je lui en fis partout sur les joues en lui répétant au moins 3 fois « Je suis trop contente de te voir !!! »



©Pando
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Retrouvailles amicales
Une nouvelle fois, Bonaventure avait dû supporter un trajet en avion mais cette fois-ci, c’était pour retrouver une personne chère à son cœur -et autant vous dire qu’en ce moment, il en avait rudement besoin. Sa vie lui manquait, sa famille également. Il n’arrivait toujours pas à se dire qu’aux USA, il n’était plus considéré comme le fils de Norah et Gideon Weasley, bien que ses parents lui assurassent qu’ils continuaient à œuvre de sorte que la décision de justice soit invalidée et qu’il puisse à nouveau et surtout légalement se sentir comme leur fils. Cette épreuve avait visiblement permis de renforcer les liens du mariage de ses parents et c’était tout ce qu’il voulait retenir. En dehors de cela, il se sentait misérable et surtout malheureux. Au téléphone ou sur Skype, il ne le montrait pas pour ne pas blesser ses proches ou les inquiéter mais voilà, seul, en Afrique, il se sentait déraciné. Ironique n’est-ce pas ?! Il était Africain de naissance et pourtant, il ne s’était jamais senti aussi américain que ces dernières semaines.

Sa vie lui manquait affreusement : ses études, sa confrérie, ses amis. Andrea surtout. Sa petite-amie était venue passer quelques jours dernièrement pour le voir mais cela avait eu un goût de trop peu. Elle lui manquait à chaque instant et il savait qu’il en allait de même pour elle. Aussi, pouvoir se changer les idées en retrouvant sa meilleure amie lui faisait vraiment du bien. D’ailleurs à peine l’avait-il aperçu qu’il criait son prénom en s’élançant vers elle. Summer en avait fait autant, se jetant dans ses bras et il dû faire appel à tout son équilibre pour ne pas se vautrer par terre. Hilare, il ne put s’empêcher de lui dire qu’il était heureux de la revoir. « Toi aussi tu m’as tellement manqué !! » lui dit-il en la serrant dans ses bras. « Tu sais que j’adore les Dunster rien que pour avoir décidé de faire une petite escale au Maroc ?!! » lui dit-il sans la lâcher tellement il craignait d’être en train de rêver. « Comment tu vas ? Je veux tout savoir de ce que j’ai raté !! » lui dit-il en la relâchant pour mieux la conduire dans l’espèce de petit jardin annexe à l’hôtel. Au moins, là-bas, ils seraient tranquilles pour parler. « Tu veux peut-être qu’on commande des glaces au bar avant toute chose ?! Il me semble me rappeler que tu en raffoles tout autant que moi » rigola-t-il.

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Bonaventure & Summer.

Je serrais mon meilleur ami dans mes bras comme si cela allait être la dernière fois…c’est bizarre mais, il y’a quelques semaines à peine, je pensais que les choses ne pouvaient tourner plus rond. Et aujourd’hui tout était remis en question : qui aurait pu croire qu’un jour, on viendrai me retirer Bonaventure, en m’annonçant qu’il était expulser du sol américaine et devait retourner en Afrique ?! Quand Andréa m’avait annoncé la nouvelle, j’avais eu l’impression que tout mon monde était en train d’exploser. D’abord la perte de la garde des frères et sœurs Maconahey qui avaient foutu un coup au moral à tout le monde et dévasté Paris…ensuite cette dispute qui m’avait fait croire que j’allais perdre l’homme de ma vie par peur de vivre la mienne et de taire mes opinions et mes sentiments…et enfin l’expulsion de mon meilleur ami. Plus rien n’était équilibré, et bien que je n’avais pas souhaité en mettre davantage sur l’humeur d’Andréa ce jour-là, j’avais attendu de rentrer à la maison pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Je n’avais même pas pu lui dire aurevoir comme il se devait…et les jours qui ont suivis n’aidaient rien. Heureusement, j’avais fini par avoir Bona au téléphone, mais ce n’était définitivement rien comparé au soulagement et au bonheur que je ressentais de le savoir ici, avec moi !

Je le lâchais à contrecœur mais avec la garantie que j’allais passer une bonne partie de cette journée avec le métisse et de ce fait, je lui gratifiais d’un énorme sourire en lui répondant « Et je suis heureuse de ne pas avoir changé d’avis au dernier moment concernant ma participation à ce voyage » lui avouais-je alors que j’entourais mon bras autour du sien tout en suivant sa marche vers le petit jardin. « Je vais bien merci, c’est vrai qu’il s’en passe des choses…mais rien n’est pareil sans toi… » Tel une gamine à qui l’ont proposais la plus belle des friandises, j’hochais alors vivement la tête « Oh oui, une glace, j’adorerais ça !! » Affirmais-je tout en exerçant une petite pression sur le bras de mon meilleur ami « Bon et toi, comment tu vas ?! Est-ce que tout se passe bien pour toi ? C’est pas trop dur ici ?! »



©Pando
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Dieu qu’il était heureux de pouvoir serrer sa meilleure amie dans ses bras, de pouvoir lui parler de vive voix et revoir ainsi ses expressions, son sourire notamment. Au moins, il n’aurait pas fait ce long trajet en avion pour rien -oui, il avait une sainte horreur des avions, lui l’amoureux transi des voyages. « Et moi donc ! Cela m’aurait vraiment ennuyé de te rater alors que nous étions sur le même continent ! Bon cela aurait sympa de passer directement en Namibie mais je vais me faire une raison en me disant qu’un vol en avion n’est pas si terrible que ça » fit-il semblant de râler mais on pouvait voir combien il était heureux de se trouver en présence de Summer, de pouvoir sentir son bras autour du sien alors qu’ils marchaient vers le petit jardin. « Et je compte bien que tu me dises tout ce qu’il se passe dans ta vie ! Ce n’est pas parce que je ne suis pas près de toi, que je ne peux pas t’aider… Et puis, cela me fera du bien d’avoir un semblant de normalité dans ma vie » lui dit-il avec un léger sourire avant de lui proposer de déguster une bonne glace tout en marchant. Une proposition qu’elle ne tarda pas à accepter, gourmande qu’elle l’était -oh il ne lui jetterait pas la pierre, il l’était tout autant qu’elle, si ce n’est plus. « Allez viens, c’est moi qui offre ! » lui dit-il alors qu’ils faisaient demi-tour pour se diriger vers le bar pour commander deux énormes glaces à emporter. « Je vais bien… enfin j’essaie d’aller bien. Je me sens un peu seul mais Andrea me rend visite autant qu’elle peut même si je m’inquiète pour elle. Elle va finir par me faire une syncope tellement elle est épuisée. En dehors de ça… comment dire… J’arrive toujours pas à réaliser ce qu’il m’arrive »avoua-t-il en baissant le regard sur sa glace. Il essayait de donner le change à chaque fois pour ne pas inquiéter son monde mais en vrai, il souffrait beaucoup de cet exil forcé.

AVENGEDINCHAINS
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Bonaventure & Summer.

Les choses revenaient naturellement avec mon ami, comme si Bona n’était jamais parti. Et pourtant, on était bien loin de Harvard, de Boston, des Etats-Unis ! « Oh je suis désolée mon petit chou ! A cause de moi t’as du supporter l’avion…et le pire c’est qu’il faudra que tu fasses le retour ! » Je me moquais gentiment tout en déposant un baiser sur sa joue, avant de m’enthousiasmer pour une glace ! Cette proposition nous fit faire demi-tour, et je m’amusais à valser en même temps qu’on pivotait sur nous même pour retourner vers le bar. Pas question pour moi de prendre une glace en sorbet ! Une bonne glace double ou triple dose à la vanille, ce serait juste le paradis !!!  Alors que le serveur prenait nos commandes, je répondais naturellement à Bonaventure « Je te préviens, ce n’est pas forcément des supers bonnes nouvelles hein ?! Pour commencer : Les frères et sœurs de Paris, ne vivent plus à la maison… » Bonaventure, avait l’air surpris, mais ne savait pas vraiment la raison…alors je rajoutais : « En fait, Paris a perdu la garde à cause du Spring Break. A cause de ce tremblement de terre, on s’est tous retrouvé bloqué plus longtemps que prévu et…du coup, Paris à louper un rendez-vous avec l’assistante sociale. Elle n’a pas cherché midi à quatorze heure ! Elle a embarqué les gosses pour les mettre en famille d’accueil » Bon, je ne prenais pas de gants en disant cela, c’est vrai. Mais C’était Bonaventure, mon pote, mon meilleur ami. Il connaissait l’histoire maintenant et il savait que je faisais celle qui prenait les choses avec distance, mais que dans le fond, je n’étais pas super bien par rapport à tout ça. Mais bon, en y réfléchissant bien, ce n’était pas pire que d’être expulser de son pays. Et je ne voulais pas me plaindre devant mon ami alors que ce dernier vivait un rejet d’identité bien plus poignant ! C’est d’ailleurs pour cela que je lui avais demandé instinctivement comment il vivait la chose. Et bien que j’aurais préféré que la situation soit plus vivable pour lui, ses paroles ne m’étonnaient pas ! Je regardais mon ami en lui adressant un petit sourire timide et inquiet : « Est-ce que tu as pu voir pour certains recours ? savoir si tu pouvais contredire cette expulsion » osais-je demander, glace en main tout en faisant un signe de tête pour qu’on reprenne notre route vers le petit-jardin.



©Pando
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Summer était vraiment adorable, toujours à penser à ses amis avant de penser à elle. « Ne t’inquiète pas, au pire, je me ferais le retour en stop pour le côté fun de l’aventure. Après tout, je n’ai encore jamais fait de trekking en Afrique, c’est peut-être le moment de le faire » lui dit-il en plaisantant. Non, il devait rentrer au plus tôt pour pouvoir reprendre ses cours puisqu’il s’était inscrit à l’université de sa ville même s’il ne se voilait pas la face : elle n’aurait jamais l’aura ni même le niveau d’Harvard. Il était tout de même heureux de voir Summer aussi épanouie, ce voyage lui faisait le plus grand bien apparemment à moins que cela ne soit leurs retrouvailles ?! Bonaventure n’osa pas le lui demander car dans le fond, peu importait la réponse tant qu’elle gardait ce sourire. Armés de leurs glaces, les deux amis reprirent le chemin du petit jardin tout en bavassant. Le métisse en vint à prendre des nouvelles et il fronça les sourcils aux premiers mots de son amie. « Je suis certain qu’il y a moyen de ramener les enfants, il ne faut pas se décourager Summer. Le tremblement de terre a fait beaucoup de bruits. Je suis certain que si Paris demande à l’université une lettre écrite stipulant que par mesure de sécurité, les étudiants ont été retenus, il pourra prouver sa bonne foi » tenta-t-il de lui montrer un chemin moins sombre. Il y avait toujours une solution, du moins, son côté optimiste le poussait à y croire. Pourtant, pour son propre avenir, il ne voyait aucune issu, étrange paradoxe. « Mes parents essaient de faire annuler l’annulation de mon adoption mais cela prendra du temps. En attendant, non, pas vraiment de solution. Je dois attendre quelques années avant de pouvoir ne serait-ce y mettre les pieds pour les vacances. Vingt-cinq ans de clandestinité ne s’effacent pas comme ça… Mais je me dis que rien n’arrive par hasard, peut-être qu’il était temps pour moi de me rapprocher de mes racines, de mes origines » lui dit-il avant de laper sa glace aussi délicieuse qu’imposante.
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Bonaventure & Summer.

Je ricanais comme une gamine au réflexion de mon meilleur ami qui s’imaginait faire du trekking en Afrique pour éviter l’avion et d’un mouvement du coude, je basculait vers lui pour le faire tanguer tout en disant « Bah autant je suis toujours partante pour de la randonnée ou autre truc du genre, mais là, je te proposerais pas ma compagnie ! » Non pas que le décor ne me tentait pas, bien au contraire ! Mais le cadre, l’environnement…je savais déjà que certaines choses allaient me faire paniquer. A commencer par la rencontre avec des animaux sauvages ou de Savane.

C’est alors que je donnais des nouvelles de ce qu’il se passait pour moi, ou tout du moins ce qu’il se passait pour Paris et moi. La perte des enfants avaient été un véritable choc pour lui comme pour moi, mais je savais que celui qui en pâtissait le plus c’était le Dunster. Bona me rassurait sur la possibilité de récupérer la garde, et j’haussais les épaules : « Je ne sais pas trop ce qu’il en sera pour l’université. Je pense que l’administration peut effectivement l’aider mais…disons que pour le moment, il voit tout ça comme un échec : il a échoué avec la promesse qu’il a faite aux enfants de s’occuper d’eux et de ne pas les séparer, et aujourd’hui il est un peu en colère contre lui. Et puis…il y a la mère de Paris qui a refait surface, et ça peut sans doute compliquer sa vision des choses. Mais j’ai confiance personnellement ! Je suis sûre que Paris réussira à reprendre les enfants, et que tout rentrera dans l’ordre. Il est coriace, et à de la ressource. Faut juste qu’il apprenne à se contenir un peu plus parfois, c’est tout. » J’avais plus que foi en Paris et en ses aptitudes. Pour moi, il n’y avait pas d’autre possibilité que celle de voir les enfants lui être rendus. Paris était celui qu’il leur fallait, et l’assistance social de même que les juges, le verraient bien vite !

Mais parler des soucis sur le sol américain, revenait aussi à vouloir discuter du problème rencontré par Bona, et qui le rendait bloqué ici, en Afrique et plus précisément en Namibie. Son expulsion avait choquée tout le monde, lui le premier. Et aujourd’hui il était plus qu’impensable que Bonaventure finisse sa vie ici, alors que toute celle-ci se trouvait Aux Etats-Unis…A Harvard, auprès de ses amis et surtout…de sa petite amie Andréa. « Tes racines ? Tes origines ??...Bona je comprends le bien-fondé de tout ça mais…pas sûre qu’une expulsion comme celle que tu as vécu puisse te permettre de voir, de manière positive, la conquête de tes racines…Et puis, quand on a vécu 25 ans dans un autre pays, est-ce qu’on peut parler de Racine quand on évoque un pays de naissance ? Pour moi, « racine », ce n’est pas que « de là où l’on vient », mais surtout « là où l’on aimerait être ». Là où tu vas construire ta vie, fondé ta famille…tu t’enracine là où se trouve ton FOYER ! Là où le cœur est ! Tu comprends où je veux en venir ? … Et je ne suis pas sûre que ton cœur soit ici, Bona. »


©Pando
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Summer avait toujours été une personne généreuse et elle le lui prouvait à nouveau en montrant combien la situation de son petit-ami l’affectait et combien, elle avait visiblement envie de l’aider. « Je suis certain qu’il arrivera à se contenir tôt ou tard. Tu es la personne idéale pour l’aider et je suis certain qu’il le sait. Crois-moi, il a beaucoup de chance de t’avoir ce Paris, laisse lui juste un petit peu de temps pour qu’il retombe sur ses pieds. Ce n’est pas rien mais avec toi à ses côtés pour l’épauler, je ne doute pas de ses chances » lui dit-il avec un grand sourire tout en lui tapotant la main avec douceur. La situation lui paraissait peut-être difficile mais Summer saurait lui ouvrir les yeux et l’aider du mieux qu’elle le pourrait. En ça, Bonaventure avait confiance.

Cela les amena à parler de ses propres difficultés et si Summer tenta de lui faire comprendre que ses racines étaient américaines, le métisse ne le voyait pas sous cet angle. « Je comprends tout à fait où tu veux en venir Summer mais tu te trompes. Les Weasley m’ont tout apporté : ils m’ont donné un foyer, de l’amour à revendre mais quelque part au fond de moi, je sais que je n’appartiens pas à leur monde. Tu es née biologiquement dans ta famille, tu ne peux pas comprendre… Je suis africain de naissance, j’ai eu un père et une mère. J’ai besoin de comprendre les raisons qui font que j’ai été adopté : d’où est-ce que je viens, quel est mon héritage culturel, génétique. Je ne renie pas ma patrie car l’Amérique reste et sera toujours mon pays, le seul que j’ai connu mais une part de moi ne sera jamais complète si je ne trouve pas les réponses à mes questions » lui dit-il avec ferveur. « Et puis, je suis quelqu’un de fondamentalement croyant. Si le Destin a fait que je sois expulsé, c’est qu’il me réservait quelque chose de bien plus grand.. Parfois, on peut râler ou s’attrister sur la tournure des événements mais au final, on se rend compte que toutes ces épreuves nous renforcent. Regarde, si je n’avais pas perdu ma jambe, jamais je ne serais allé me terrer sur un forum en ligne par peur du regard des autres. Je n’aurais de ce fait jamais rencontré Andrea et sans cette expulsion… » commença-t-il avant de s’arrêter. « Tu as raison en disant que mon cœur n’est pas en Afrique et Andrea est du même avis que toi car elle m’a demandé en mariage. Je vais pouvoir revenir aux USA mais pour cela, j’ai besoin que tu me rendes un petit service… J’aimerai que tu acceptes d’être mon témoin » lui demanda-t-il avec une certaine nervosité. D’ordinaire, Bonaventure prenait le temps d’expliquer les choses mais il n’avait trouvé aucun autre moyen pour lui annoncer ses fiançailles avec la belle Andrea.

AVENGEDINCHAINS
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Bonaventure & Summer.

Entendre mon meilleur ami me dire que j’étais la personne idéale pour Paris, que je saurais lui venir en aide, c’était avoir le sentiment que le manque de confiance que j’avais en moi était compensé par la confiance qu’avait Bonaventure en moi. Je le souriais en le remerciant intérieurement d’abord, puis verbalement ensuite : « T’es un ange de me dire ça. Je sais pas si j’arriverais à l’aider, mais crois-moi je ferais n’importe quoi pour lui ; pour qu’il soit heureux, et en paix. Parfois, je sais que je ne fais pas ce qu’il faut. Je crois bien faire, mais je fais tout le contraire…mais si j’avais LA solution pour qu’il récupère les enfants – si c’est ce qu’il souhaite – je n’hésiterais pas une seule seconde pour les lui ramener » Je sais que cette vie avec les enfants nous priveraient sans doute d’une vie comme n’importe quel autre couple, mais je m’en fichais. Je ne voulais pas être comme les autre couple, je voulais juste Paris. Et si cela signifiait, passer ma vie avec lui et ses frères et sœurs, alors je choisirais cette vie. Si cela voulait dire sacrifier une partie de mes projets pour rester avec lui ? Je le ferais aussi…parce que rien ne ressemblerait à un sacrifice tant qu’on me laisserait la chance de rester à ses côtés. Et même si Bonaventure était en train de me dire que c’est Paris qui avait de la chance de m’avoir à ses côtés, moi je pensais qu’il s’agissait du contraire. Mais les mots de mon meilleur ami me laissaient croire que Paris laissait lui-même transparaitre ces mêmes sentiments de reconnaissance à mon égard. Et cela avait quelque chose de reposant, de rassurant.

On avait ensuite discuter de la notion d’origine et de racine, et j’écoutais alors religieusement Bonaventure m’expliquer que pour lui, cette recherche de racine était importante pour lui. Je faisais la confusion entre se sentir chez soi quelque part, et avoir le besoin de savoir d’où l’on vient. Peut-être que le métisse avait raison : je ne pouvais pas comprendre sa situation en étant moi-même une enfant qui n’était pas adoptée. Je voulais bien croire que je n’avais pas toutes les cartes en main pour comprendre. « Tu as sans doute raison. Je ne suis pas adoptée, du coup je ne peux pas comprendre. Mais…ce que je me demande, c’est : si tout ceci ne se serait pas passé ? Cette expulsion je veux dire… est-ce que tu aurais autant voulu connaître tes origines ? Tes racines ? » Si effectivement, comme il le disait, si on l’avait expulsée c’est que le Destin lui réservait quelque chose d’important, était-ce vraiment pour qu’il apprenne de ses origines ? Et si finalement, ce que lui réservait le Destin n’avait rien à voir avec son pays, ses racines ou son passé, mais au contraire, de son futur ? à mesure que je réfléchissais à cela, et que je me remettais à l’esprit le moment où Andréa m’avait parlé de son envie de le demander en mariage, Bonaventure, s’était arrêter de parler…pour me révéler que sa petite-amie avait finalement sauté le pas. Et c’est le sourire aux lèvres, et les yeux pétillants de joie que je regardais mon meilleur ami « Tu veux que je te dise, ton cœur il n’est ni en Afrique, ni aux Etats-Unis…il est là où est Andréa. C’est elle ton foyer, là où tu seras TOI, Bona ! » Et je tendais alors une main vers le métisse pour lui prendre l’une des siennes et la serrer fort, avant de lui demander si il avait au moins répondu Oui à la demande d’Andréa, mais je compris bien vite dans ses paroles que si il parlait de revenir, c’est qu’il avait dit « oui ». « Je suis tellement contente pour toi, Bona ! Andréa est merveilleuse, et tu respires le bonheur depuis que tu es avec elle ! Ça ne pouvait pas se passer autrement entre vous. Comme quoi, je pense que le Destin, c’est justement ça ce qu’il réservait de grand pour toi ! …Le destin et…Paris&Andréa !» riais-je gentiment en évoquant la supercherie qu’avait préparé le duo pour mener à bien la demande en mariage de la blonde, avant de sourire à nouveau à mon ami. J’étais prête à me lever de ma chaise pour le prendre dans mes bras et le féliciter à nouveau, mais Bona pris un air sérieux en me demandant de lui rendre service. « Je t’écoute.. » répondais-je un peu nerveuse, même si je continuais de lui montrer qu’il pouvait tout me dire, et que je lui viendrais en aide quoiqu’il arrive ! Et lorsque que Bona me demandait d’etre son témoin, je loupais un battement de cœur ! « Quoi ?! » m’exclamais en écarquillant les yeux ? « Tu …tu …t’es sérieux ?! » à le voir, oui, il semblait sérieux ! Je n’en revenais pas de la demande. Moi, témoin de Bona ?! Quel honneur !! Tellement d’honneur que je ne savais même pas si j’étais vraiment à la hauteur de ce rôle. « Woaw, je …je ne m’y attendais pas, je… ». Soudain, la joie me submergeait, et je prenais conscience de l’importance que j’avais pour mon meilleur ami. Il me demandait d’être son témoin de mariage. D’être à ses côtés au moment où il dirait oui à sa future femme…c’était être témoin direct de leur amour, être témoin d’un bonheur sans nom. Du bonheur de mon meilleur ami. J’en avais les larmes aux yeux tellement je prenais conscience de l’importance de ce rôle et de la confiance que Bonaventure plaçait en moi.

Je me levais enfin, la main tremblante qui tenait ma glace était la preuve même de l’émotion qui me submergeait. Je me jetais alors dans les bras de mon ami en lui répondant avec enthousiasme « Bona, je serais honorée d’être ton témoin ! C’est juste…juste exceptionnel, extraordinaire pour moi ! T’imagine pas à quel point ! » Je le serrais alors bien plus fort dans mes bras et rajoutait à moitié entrain de trépignée ! « Aaaaaahhhhhhh !!! j’suis trop conteeeeennnnnttteeeee !!!! »



©Pando
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