Hep, Taxi ► Kiara

Hep, Taxi !

Lors de mon dernière cours de Sociologie, le prof s'était amusé à parler du suicide des baleines, cherchant à nous expliquer le pourquoi du comment de ses actes chez le cétacés. Je ne m'étais d'ailleurs jamais intéressé à cet animal et sur le coup, j'avoue que je ne voyais pas trop d'intéresser à cela... Pourtant, me voilà, quelque heure plus tard ici à l'aquarium pour observer les Beluga pour tenter de comprendre l'intérêt à tout cela... Je me retrouve donc assis sur ce banc à regarder ces bestiaux en mode, je pige pas l'intérêt de cette étude... parce que pour ma part, ce n'était pas le comportement d'animaux qui m'intéressait, mais bel et bien d’étude des groupes humains, des tribus et tout ce qui s'y rapproche. Alors, joué les zoologues pour le coup, ça me tente pas des plus, mais bon, je le fais quand même puis une sortie à l'aquarium c'est pas plus mal non plus. Ça me permet dans un sens de faire une petite sortie et de penser un peu à autre chose. Mais bon, là, il est l'heure de rentrer, j'ai encore plein de choses à faire. Me levant alors, je prends appuie sur ma béquille pour commencer à marcher et me diriger lentement vers la sortie, profitant encore des poissons environnant en les regard un peu sans pour autant chercher à savoir les noms de ceux-ci ou bien même encore les origines. Je finis par arriver à la sortie du bâtiment, je ne prends même pas la peine de composer le numéro du taxi, à cette heure-ci, il doit y en avoir pas mal dans la rue... Je sors alors du bâtiment après avoir un peu galéré avec la porte pour me diriger vers le trottoir, appelant un taxi comme je peux, je soupire quand finalement un s'arrête et que je m'avance vers celui-ci....

(Invité)

HELP, TAXI.
— JAYSAELKIARA.

Aujourd’hui, tu avais eu l’idée du siècle, aller à l’aquarium pour te détendre, pour ne penser à rien d’autres qu’aux poissons que tu pourrais y admirer, et c’est tout. Tu n’aimais pas franchement ce qui se passait dans ta vie, et la seule chose qui arrivait à te détendre, c’était d’exercer la médecine sur des cadavres où de te retrouver à l’aquarium. Bon, l’option cadavre était ta spécialité, mais qu’importe. Tu avais choisi de changer pour une fois, et ce n’était pas plus mal dans un sens. Au moins tu avais une activité saine d’esprit et pas du tout étrange. Tout le monde venait à l’aquarium, enfin surtout les autres. En sortant ton téléphone, tu regardais si tu avais reçu un message, mais ce n’était pas le cas, donc tu décidais que tu avais assez perdue ton temps ici et qu’il était temps de rentrer à la Cabot pour écouter les déboires amoureux des filles et te refermer sur les tiens. Tu aimais bien les écouter parler sans pour autant partager ce que tu vivais. En sortant de l’emplacement, tu voyais un taxi garé sur le côté et tu t’y dirigeais assez rapidement vers lui comme tu étais pressée. Dans ta course folle, tu ne savais pas s’il était pris ou s’il attendait quelqu’un. Tu t’arrêtais juste à temps devant la fenêtre côté passager. Attendant que celle-ci descende enfin pour lui montrer un beau sourire. « Bonjour, vous êtes libre ? » En tournant ta tête pour faire passer tes cheveux en arrière, tu voyais un garçon, plutôt beau pour ne pas mentir, des béquilles dans les mains à tes côtés. « Haaa… Non ça ne va pas être possible. » Pour toi il n’était pas question de faire don de ton taxi à quelqu’un, même si bon, la logique voudrait que tu lui laisses la place. Tu n’aimais pas rester seule dans des endroits comme celui-ci. Au bord d’une route n’importe qui peut t’écraser. T’aimais pas cette sensation d’impuissance.

(Invité)

Hep, Taxi !

Alors que je m'avanças clopin-clopant vers le taxi, je vis une jeune femme passé devant moi, sans gêne, voir même un peu trop pressée à mon goût... Alors quand je la vois s'approcher du taxi que je visais, celui que j'avais interpellé en quelque sorte. Elle se permet de causer avec le chauffeur pour demander s'il est libre sans même regarder autour d'elle. Une putain de sans-gène, ce qui à le dont de m'agacer clairement sur le coup. Je ne compte d'ailleurs pas lui laisser le loisir de prendre ce taxi, j'ai assez galéré pour l'interpellé entre ma béquille dans une main et le plâtre à l'autre. Alors non, quand je l'entends me parler, parce qu'elle remarque enfin ma présence, et me dire que ça va pas être possible, je la dévisage. "Si tu veux un taxi, appelles-en un toi-même ! Au lieu de voler celui des autres. Surtout que t'as clairement plus les moyens que d'autres pour ça." Dis-je alors d'une voix marquant bien mon irritation mais quand même toujours assez calme. Non, je n'hausserais pas le ton, je n'ai pas envie de me donner en spectacle en plein milieu de la rue comme ça, mais il est certain que je ne lui laisserais pas le loisir de prendre MON taxi, parce que oui, je me le suis approprié pour le coup. Je m'approche d'ailleurs de la portière pour l'empêcher de rentrer, parce que non, je ne prendrais pas le risque d'essayer d'ouvrir la porte maintenant et de me ridiculiser devant elle en me battant avec la portière et ma béquille... Je continue donc de la toisée, attendant avec impatience de la voir partir pour chercher un autre taxi, parce que ce n'est pas comme si il y avait que celui-ci.

(Invité)

Ton taxi, il était à toi et personne ne te le prendrais, même pas ce beau garçon avec ses béquilles qui faisait son handicapé pour avoir la belle vie tout les jours. Quand il ouvrait la bouche pour rétorquer, tu ouvrais la tienne, stupéfaite de sa réaction, mais en même temps tu n’en avais rien à faire de ce qu’il disait. Tu ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam et ça t’allait parfaitement comme ça. « Si tu étais arrivé deux minutes plus tôt, oui je te l’aurais donné avec un grand plaisir, mais là, hors de question ! » Tu l’avais vue en première, tu étais prête à te battre pour revendiquer ton droit de monter dans ce taxi. Celui-là, pas un autre. En le voyant s’approcher de ta propriété, tu fronçais les sourcils, et tu posais ta main sur la vitre arrière de la voiture qui vous préoccupait tout les deux. « Ne t’approche même pas de cette portière. » Tu allais sortir les griffes, les dents, les crocs ? Bref. Tu étais prête à prendre sa béquille et l’envoyer de l’autre côté de la rue pour qu’il parte à sa recherche, mais tu n’étais pas tant méchante que ça. Un peu énervée pour le coup mais bon, c’était une situation amusante après tout. « D’ailleurs, où est passé la galanterie, tu sais, le garçon qui laisse la place à la fille pour ne pas qu’elle rate sa vie à attendre trente minutes un autre taxi, hein ? Non parce que là tu n’es vraiment pas galant. » Bim. Une pique d’envoyée, tu attendais qu’il rétorque, s’il osait le faire.

(Invité)

Hep, Taxi

Non, mais elle est sérieuse cette fille ? C'est parce que j'ai appelé ce taxi qu'il s'est arrêté, elle a qu'a attendre et faire de même. Elle se prend pour qui là ? Une petite princesse qui à tout le monde à ses pieds ? Non, mais sérieux, c'est la vraie vie là, faut arrêter de croire qu'elle peut tout avoir comme elle veut et que tout le monde lui obéi. Et non, non, je ne serais pas galant avec elle, parce que vu comment elle agit, je refuse juste de le faire, puis de toute façon, je suis supposé avoir priorité sur elle à cause de mon état de santé. Surtout qu'elle se met maintenant à me menacer en m'interdisant de m'approcher de cette portière. Relevant le regard vers elle, je la regarde. "Sinon quoi ? Tu t'en prendrais à un blessé ?" Elle se moque ensuite de moi en parlant de galanterie en disant que normalement, il faut laisser place à la jeune demoiselle. "Qui t'as dit que je voulais être galant avec toi ? Un homme n'est pas obligé d'être galant avec toutes les femmes et surtout, il faut que la femme mérite cette galanterie. Dans ton cas, je ne vois pas pourquoi je le serais alors que tu m'apparais tout simplement comme une voleuse de taxi. Puis dans le cas présent, la galanterie laisse place au savoir vivre normalement parce que je suis blessé à la jambe si tu n'aurais pas remarqué. Il est donc normal que j'ai priorité sur toi, mais si tu veux, réellement que je sois galant là maintenant, je risquerais juste de te donner un coup de béquille en essayant de t'ouvrir la portière." Je la fixe alors, attendant qu'elle daigne enfin me laisser prendre place dans ce taxi, parce que merde, ma jambe me lance quand même, même si je tente de ne pas lui montrer.

(Invité)

Tu n’aimais pas beaucoup jouer la peste, surtout avec des inconnus. D’ordinaire, tu faisais simplement la fille inaccessible et tu ne recroisais jamais les personnes en question. Mais là, il insistait pour prendre ton taxi et tu n’avais aucune envie de lâcher l’affaire, autant que lui. C’était pratiquement une question de vie ou de mort à vous regarder, et ça faisait de la peine, franchement. Tu lui disais de ne pas approcher de la portière en t’imposant un peu plus, et il touchait un point avec sa perspicace réponse héroïque. « Franchement ? Ce matin je serais capable de noyer n’importe qui, alors pourquoi pas. » Tu avais les crocs à en croire tes paroles. Surtout parce que tu n’aimais pas cette journée contrairement à ce que tu pouvais croire un peu plus tôt. Les nuages commençaient à recouvrir le ciel, ce qui annonçait une pluie torrentielle. Et dieu seul sait à quel point tu détestes avoir les cheveux mouillés, alors autant monter dans le taxi et rapidement. Sauf que le jeune homme reprenait la parole devant toi et que limite, tu aurais pu te passer de son petit discours à deux balles. Te donner un coup de béquille. À toi. Tu faisais un petit sourire sournois sur le côté de tes lèvres en entendant cette aberration. Tu prenais ta petite voix, pour expliquer les choses au jeune homme. Il avait intérêt à comprendre où tu voulais en venir rapidement, parce que tu n’aimais pas ce que mer nature te préparais. Vêtement mouillés n’apparaît pas dans ton vocabulaire. « Écoute, ça ne fait aucun doute que tout les handicapés du monde souhaitent être traités comme les autres. Je ne dis pas que tu l’es, mais c’est très facile de se prôner prioritaire avec une jambe dans le plâtre. Sauf que mon grand, retombe sur terre. Tu n’es pas prioritaire ou quoi que ce soit, t’es juste le mec qui a fait une mauvaise chute, rien d’autre. Alors ne commence pas à prendre tes grands airs sous prétexte que tu es plus amoché que moi. On a pas les mêmes manières de prendre soin de notre physique, mais gars, regarde autour de toi, t’es pas seul ici. J’ai appelé un taxi, il est là, maintenant tu bouges je dois rejoindre ma confrérie universitaire et vite. » Tu souriais sur le coup. Il n’avait plus qu’à se bouger un tout petit peu pour te laisser monter et le tour était joué. Tu n’avais pas voulu lui dire tout ça, mais bon il fallait bien qu’il se rende compte que ce n’était pas réellement la bonne manière de parler qu’il avait utilisé avec toi. La prochaine fois il y réfléchira à deux fois avant de te lancer dans les piques.

(Invité)

Hep, Taxi !

Génial la mentalité de cette fille. Non, vraiment, je dis bravo, parce que putain, elle manque clairement de savoir vivre en communauté pour le coup. Je la fixe donc, l'écoutant ensuite me servir sa tirade. Oh... Une universitaire donc... Quelle confrérie alors ? Non, en fait, j'ai pas envie de m'amuser à jouer à deviner de quelle confrérie elle est en réalité, parce que ça va juste me saouler et je n'ai pas envie de me prendre la tête encore plus à cause d'elle. "Si t'es membres d'une confrérie, tu dois savoir qui je suis alors, et surtout si je suis blessé à la jambe, ce n'est pas juste à cause d'une petite chute. Mais ça tu l'ignores peut-être, ça dépend si tu connais Andrew." Parce que c'était très loin d'être le cas et tout ceux qui connaissait l'ancien vice président de la winthrop, c'est à dire Andrew, et je peux dire qu'il y a beaucoup de personnes qui le connait, sait partiellement ou totalement, que je suis son garde du corps, trop souvent collé à ses basques, à prendre sa défense pour un rien, comme lors de l'ivy league quand j'avais maîtriser Nate après que l'ex-dunster ai donné un coup de point au prince, ou même encore lors de la soirée winbot ou je me suis chargé de le défendre de façon bien plus amical face à ce tuyau d'arrosage. Puis, même si elle ne sait pas pour l'histoire de l'attentat contre Arunthia aviation en début d'année, elle doit quand même connaître le nom des présidents et vice-président des autres confréries. Lui bloquant alors toujours le passage pour la porte du taxi, je joue au con en commençant à lui faire tout simplement la discussion. "T'es dans quelle confrérie ?" Lui demandais-je alors, quitte a parler de ça autant lui demander pour avoir plus facile de lui faire la misère ensuite.

(Invité)

Si quelqu’un de familier pour toi te voyais faire ça à ce jeune homme, il ne te reconnaîtrait même pas. Tu faisais la fille froide et inaccessible alors que tu ne l’étais pas du tout. Tu étais même fatiguée de te prendre la tête avec ce gars. Puis il te parlait d’Andrew. De ce mec un peu bizarre que tu avec croisé de temps en temps et que tu appréciais sans plus. Bon, tu le trouvais mignon mais trop mystérieux, là était son défaut. Tu en venais à te demander si c’était possible que ce garçon soit Jaysaël. Le président de la Winthrop à qui tu dois voler le chat durant la nuit, et que tu avais plus que peur de croiser. D’un coup, tu commençais à angoisser quelque peu. Tu ne le montrais pas extérieurement, mais tu étais mal intérieurement. Pourquoi fallait-il que tu tombes sur lui aujourd’hui ? Sérieusement, c’était embarrassant. « Tu dois être Jaysaël non ? Le mec qui sauve la vie d’Andrew toute les heures ? » Comment cela au moins tu lui semblerais moins inculte et il te prendrait moins la tête. Une partie de toi voulait qu’il réponde négativement, tandis que l’autre partie était curieuse et vicieuse qu’il dise oui. Tu ne comprenais pas par la suite pourquoi il te demandait dans quelle confrérie tu étais, et penchait grandement à lui mentir sur la question. « D’après toi je viens de laquelle ? » Je faisais un sourire en coin. Autant voir s’il est sur la bonne piste avant de lui donner toutes les informations. Puis je ne comprenais vraiment pas en quoi le fait de savoir de quelle confrérie je suis va l’aider. Il ne connaît même pas mon prénom.

(Invité)

Hep, Taxi !

Je la fixe, attendant d'entendre sa réponse, savoir si oui ou non, elle sait qui je suis, je parle d'Andrew et non pas de la Winthrop pour l'aider en quelque sorte et elle semble trouver rapidement la réponse, sauf que la seconde question derrière, je l'apprécie pas, ça fait genre je ne fais que ça, ok, c'est mon job, mais dit comme ça, on dirait que le prince est en permanence en danger alors que ce n'est pas forcément le cas… "Quand même pas toute les heures, mais oui, je suis bien Jaysaël." Lui répondis-je quand même avant de demander à cette jeune femme de quelle confrérie elle pouvait bien être… Je soupire alors en entendant sa réponse. "Tu réponds toujours aux questions par une autre questions ?" Simple question parce que je l'avoue, je n'apprécie pas réellement ce principe… Enfin, je vais quand même me prêter au jeu étant donné que ça permet de détendre un peu l'atmosphère et de détourner un peu son attention du taxi, ce qui me laisse l'occasion de m'en approcher doucement. "Vu ton attitude, j'ai envie de dire Mather, mais je ne pense pas que ça soit le cas." Parce que ouais, pour moi, c'est surtout chez les verts qu'il y a des putains de chercheurs de misère comme elle le fait présentement avec moi…

(Invité)

Ce garçon, ce n’était pas du tout celui que j’aurais préféré croiser aujourd’hui, mais maintenant que j’étais bloquée à ces côtés devant ce taxi et que je ne voulais qu’une chose c’était rentrer pour me reposer, je me devais de jouer le jeu. De répondre à ses questions, même si sans le faire exprès cela se faisait par d’autres questions. Je savais à quel point ce principe pouvait être épuisant et chiant, mais en même temps, si je ne lui posais pas de questions, je ne pourrais jamais rien découvrir sur lui. « Ha désolée, c’est juste que comme c’est un prince, on croit souvent que sa vie est menacée toutes les minutes voir, les secondes alors que ce n’est pas du tout le cas. Gros cliché, je sais. » Je faisais un sourire en coin, j’avouais avoir été nulle sur ce coup là, et il pouvait s’en réjouir, je ne m’abaisserais plus devant lui. « Non, pas toujours. Il m’arrive parfois de finir avec un point et non une interrogation. » Sarcasme. S’il en avait marre des questions, autant lui faire partager mon sarcasme affreux, que je détestais, mais qui ressortait tout de même sans m’en demander la permission. C’était plus fort que moi, je ne me contrôlais pas, et il m’arrivait de m’en excuser, honteusement, mais pas aujourd’hui. Pas maintenant. Pas avec lui. « Tu as bien raison, ce n’est pas le cas, même si beaucoup me verraient à la mather. » Je veux rentrer chez moi, j’en ai marre. Puis s’il croit que je ne le vois pas bouger en direction du taxi, il me prend vraiment pour une débile mentale. « Écoute. Pas besoin de faire comme si je suis aveugle avec tes petits mouvements pas discrets. Je veux juste rentrer chez moi, exactement comme toi il me semble, alors rentrons dans ce taxi et puis c’est tout. » J’étais fatigué, épuisée. Et généreuse à première vue.

(Invité)

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