seven minutes in heaven (w/ nicholas)

Le fait qu'elle cède à mes avances me fait forcément sentir mieux. Comme si rien ni personne ne pouvait m'arrêter. Me brûler les ailes ? C'était impossible. J'arrivais toujours à m'en sortir, quoiqu'il arrive. Alors ouais, elle était dégoûtée de ce que j'avais bien pu faire par le passé, mais comme je le remarquais bien, elle avait du mal à me résister. La preuve, allongé sur ce lit, elle venait de poser à califourchon sur moi, maltraitant mes lèvres comme elle aimait si bien le faire auparavant. Mon corps réagissait assez vivement aux caresses et aux gestes de la jeune femme. Sa main sur mon torse, son bassin se mouvant au dessus du mien. Ouais, j'aimais bien la tournure des événements et je me doutais bien que les gens de la soirée étaient au courant de ce qui se passait en ce moment précis. Et puis, il y aura les cris qui ne seront pas forcément étouffés. Là, tout sera clair pour tout le monde. En attendant, mes mains glissaient dans son dos et finalement, je ne pouvais pas résister à l'envie de reprendre le dessus. Inversant nos positions, j'étais au dessus d'elle, maître de la situation. Comme j'aime l'être. Puis ma main venait défaire son pantalon, afin que ce soit plus facile pour se déshabiller par la suite. Mes lèvres collées aux siennes, je venais ensuite attraper ses poignets, les plaquant contre le lit de part et d'autre de son visage. Cette position restait ma préférée, même si j'appréciais le contact féminin.

❝ seven minutes
in heaven. ❞
NICHOLAS & PHÈDRE.

Souvent, cette arrogance qui était la sienne l'exaspérait. Il avait cet air plein de suffisance acquis avec le temps, victoire après victoire. Elle détestait ça en sachant parallèlement que c'était une des choses qui lui plaisait chez lui. Hormis ce corps à se damner et la façon qu'il avait de s'emparer de ses poignets comme il venait de le faire. Un temps viendra où son assurance le dépassera, pour le plus grand plaisir de la jolie blonde qui s'en délecterait si elle venait à l'apprendre. Quand à ce soir, elle avait effectivement cédé et au fond, elle ne le regrettait pas, alors qu'elle sentait l'audace de son corps au dessus du sien. C'était un bon coup, le Brewster, même s'il n'en avait que trop conscience à ses yeux, et elle aurait le temps de gérer son ego plus tard. Les 7 minutes devaient être dépassées maintenant, et elle doutait que personne n'ait assez d'impudence pour venir les déloger d'ici, en sachant que tout étudiant qui se respecte sait ce qu'il se passe si les joueurs ne donnent pas signe de vie après le temps escompté. Ils pouvaient toujours frapper, les chances qu'ils obtiennent une réponse étaient plutôt faibles.

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Spoiler:

Pour sûr, je savais qu'elle allait passer un bon moment en ma compagnie. Pour sûr ouais parce que je connaissais mes compétences au lit et je savais qu'elle, comme bien d'autres, atteindrait le septième ciel par mes dons prodigieux. J'étais peut-être un peu trop prétentieux, je le sais, mais je m'en fichais pas mal. Les filles appréciaient cette confiance en moi que je pouvais avoir et il n'était pas rare qu'elles me demandent des petites faveurs, comme jouer le dominant. Oui, j'acceptais la plupart du temps, quand ça restait dans mes cordes. Je ne jouais pas au Mr Grey non plus, faut pas pousser. Et quand elles le remarquent, elles sont bien trop déçues. Mais je m'en fiche, je fais passer le plaisir avant l'amusement du jeu de rôle. Et si ça ne me plait pas, je fais pas. Quoiqu'il en soit, avec Phèdre, c'était assez simple. Nos deux corps attirés l'un par l'autre, j'en venais rapidement à jouer le maitre de la scène. Au dessus d'elle, prenant possession de ses poignets, c'était de cette façon que je m'adonnais entièrement au plaisir de la chair. Ce n'étaient pas sept minutes que nous venions de passer au paradis mais bien une vingtaine de minutes, jouant encore à retarder l'échéance, créant une frustration qui ne faisait qu'augmenter le plaisir final. Et voilà, on en était là, ce moment ultime où tout perdait pied, y compris nos deux esprits.

Spoiler:

La tension montait entre leur deux corps, venant mettre de coté leur esprit et tout ce qu'ils pouvaient bien penser pour ne laisser qu'un désir croissant. Désir qui devenait de plus en plus frustrant pour Phèdre dont les poignets étaient toujours pris dans l'étau puissant des mains de Nick. Elle fint coller son corps encore plus contre celui du brun, sentant ses muscles contre sa peau nue. Elle avait oublié le reste, oublié qu'il n'était qu'un crétin arrogant et d'une prétention inhumaine. Oublié qu'elle avait agi comme une débutante et une idiote. Oublié que pour autant, elle lui cèderait toujours, ou presque, même si elle se persuadait du contraire. Dehors, la soirée semblai continuer. Ou peut-être commençait-elle à s'essouffler, c'était un détail qui était devenu bien négligeable pour les deux étudiants qui continuaient leur danse de plus en plus agitée.

Toujours aussi dominant, c'était pas quelque chose qui allait changer de sitôt pour le coup. Alors ouais, ses poignets étaient bloqués au dessus d'elle, l'empêchant de pouvoir me toucher, de palper mes muscles bien travaillés. C'était con, mais j'étais certain qu'elle voulait le faire. Bien sûr que j'aimais quand les mains d'une jolie fille me découvrent, mais j'aimais aussi créer la frustration, l'empêchant de faire ce qu'elle voulait. Vilain Nicholas. Vilain. Mais ça m'amusait alors je continuais. Glissant mes lèvres dans son cou, je découvrais une nouvelle fois cette partie de son corps. Et puis je cédais, je laissais son corps à son propriétaire. Je lâchais tout, glissant petit à petit plus bas. J'embrassais sa peau par petites étapes, redécouvrant alors les courbes de son corps. Je n'avais aucune idée de ce qui se passait à l'extérieur, préférant de loin ce qui se passait ici même dans ce lit. Il se passait ce qui se passait. Deux corps nus s'adonnant l'un à l'autre de la façon la plus simple qui soit. Et voilà, c'était la nature qui faisait bien les choses. Allongé à côté de Phèdre, je regardais le plafond, me remettant doucement de mes émotions. Il était évident que j'allais vouloir remettre ça un de ces jours. C'était évident.