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« City of blinding lights. » Anna et Oliver.

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City of blinding lights.

× Annalynne & Oliver ×
« T'es sérieuse!? » On ne peut plus. Qu'on se le dise, je ne rigole jamais en affaire, surtout lorsqu'il s'agit d'engager quelqu'un. Oliver est une de ces rares personnes à qui j'ai bien voulu accorder un brin de ma confiance. Ma rencontre insolite, mon ami étranger. Celui que je ne sais pourquoi, je souhaite aider. Parce qu'il était perdu, parce qu'il a bien voulu m'écouter, partager avec moi bien plus qu'un simple café. Parce que ses idéaux m'ont inspiré, et un tant soit peu aidé. Même si en ce moment c'est le bordel, entre Clay et moi, je sais que ce weekend en compagnie de l'étudiant pourra éclairer certaines de mes pensées. Alors je continue sur ma lancée, lui expliquant que le stage sera rémunéré, parce que tout travail mérite salaire, et je suis intimement convaincu qu'il y mettra toute son âme. « Bien sûr! » J'en craque un sourire, sans pour autant m'arrêter, appréciant cette fougue dont il fait preuve. Une nouvelle facette de lui, côté que j'aimerai voir plus souvent, il est vrai. « Je suis peut-être pas le meilleur pour ça, mais je tâcherai de t'aider du mieux que je peux. » Mais ne t'en fais pas, c'est ta passion qui m'aidera. J'ose aussi me confier, sur le fait qu'il me faudra quelqu'un de mon côté, chose à laquelle il me demande, après avoir repris une certaine contenance au milieu de son excitation naissante. « En quoi pourrais-je t'aider en tant qu'allié? » Alors mon index vient se frotter à mon nez, nerveusement, je ne peux pas le nier. Le temps des confidences tombent un peu, et bien que nous roulons depuis quelques minutes déjà, je ne me retiens pas de lancer un regard vers l'avant histoire d'être certaine que le chauffeur ne nous écoute pas, derrière la fenêtre remontée au préalable pour nous laisser de l'intimité. « Oliver ... » Commence ma voix, assurée, comme à chaque fois. Il n'y a qu'avec Clay qu'elle tremble, malgré moi. « Tu auras bien compris que mon mariage n'est pas ... » D'amour. Désiré. « Au moment où j’accéderai aux commandes, je vais me retrouver à la tête d'un univers tout entier, chose qui se révèle bien des fois compliquée. » Certains ne seront jamais d'accord pour qu'une femme les dirige, d'autres penseront que mon père aura fait le con. Et Alan voudra se positionner en tant que dirigeant, souhaitant sûrement m'évincer. « Avoir une personne de confiance sera toujours un peu pour moi. » Parce que … « Si le stage fonctionne, je t'offrirai un emploi. » La réelle finalité à tout cela.
«  Une autre option? » Oui, je me dois de lui proposer. Je m'en voudrai, si j'osais ne serait-ce qu'une seule et unique seconde ne pas lui offrir le choix. Bien que je me sache égoïste, et que je n'aurai pu me contenter que d'Omnicom. J'ai vu … J'ai vu ce qu'il fait. Ce qu'il traîne souvent avec lui. J'ai posé mes yeux sur des esquisses qui ont su traduire des sentiments. Des coups de fusain perdus dans un écrin. « Je possède. » Et là, celle de New York est officiellement à moi. Pas comme certaines qui se trouvent ça et là. « Une galerie d'art. » Forcément, pas de doute, je pense que là, il comprend de quoi il s'agit, de l'autre option que je suis en train de donner à sa vie.
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- Oliver... Tu auras bien compris que mon mariage n'est pas...

J'hoche simplement la tête alors qu'elle ne termine pas sa phrase. Je comprends tout de même ce qu'elle veut dire. C'est un peu un mariage politique qu'elle a avec Charming. Un contrat. Une chaîne doré soudée aux murs d'une prison tout aussi dorée dont elle voit la fausseté sur toute la ligne. Comment fait-elle? Je ne crois pas que j'en serais capable. Elle m'explique les clauses du contrat et j'en comprends un peu mieux les enjeux et peut-être, à la limite, ses envies de s'engager ainsi, bien que ce soit beaucoup trop gros pour moi. Je n'ai pas d'aussi grandes ambitions, mais je n'ai ,non plus, été élevé dans le même genre de milieu. Il en aura surement été autrement si ça avait été le cas.

- Annalynne, tu pourras toujours compter sur moi, lui assurais-je doucement.

Ce sera probablement au dessus de mes moyens ou de mes capacités par moment, mais je tâcherai d'aider au mieux : c'est une promesse que je lui fait. Il ne s'agit pas que du stage, c'est aussi pour la vie personnelle, pour cette version d'elle sous le masque. Celle que j'ai côtoyer l'espace d'une soirée et à qui je souhaite d'être heureuse depuis cette première rencontre.

- Si le stage fonctionne, je t'offrirai un emploi.

Un large sourire étire mes lèvres. Elle m'offre, en somme, un avenir sur un plateau. Une garantie qu'avec mon caractère, je n'aurais normalement pas. Je n'envisage que très peu l'avenir, ne planifiant que sur de courtes périodes parce que je sais que tout peut nous tomber dessus sans que l'on puisse le contrôler et changer radicalement ce qui était prévu. Le tournant qu'à pris ma vie en janvier en est mon meilleur exemple.

Comprenant qu'elle me propose une seconde option, je la questionne. La laissant prendre son temps pour me répondre, j'en porte mon verre à mes lèvres, mais en suspens le mouvement avant d'en boire une gorgée, la bouche légèrement entre ouverte. Ce n'est pas gentil de se moquer... Quelles sont les chances pour que son univers gravite exactement, mais alors exactement, sur ce que je lui ai dit vouloir faire de ma vie? Ses buts seconds, les métiers que j'ose envisager. Lui coulant un regard, je fronce légèrement les sourcils.

- Je n'arrive pas à évaluer ce que tu viens de me dire Annalynne, avouais-je en toute sincérité.  

Appuyant mon verre sur ma cuisse, je passe ma main libre à mon front un instant, cherchant comment exprimer mes pensées sans pour autant la vexer ou qu'elle ne pense que je lui crache au visage si ses propositions sont réelles. J'hésite entre laisser exploser une joie plus grande que je crois avoir connu jusqu'à présent dans ma vie, ou... je ne sais même pas... Être vexé qu'elle puisse en faire une plaisanterie? Je lui porte peut-être plus de bonne qualité qu'elle ne veut se croire ainsi faite, mais j'ai de la difficulté à croire qu'elle se serve de se sujet pour rire de moi.

- Ton univers est tellement éloigné du mien que je ne sais pas si je dois comprendre que tu m'offres deux emplois ou si c'est une gentille moquerie que tu me fais, lui expliquais-je. Une possibilité de travailler pour l'une des... pour LA, corrigeais-je, plus grande boite de communications internationale dans une main et dans l'autre la possibilité de bosser dans une galerie d'art comme, depuis un moment, j'en rêve... Comment peux-tu m'offrir ainsi exactement les deux métiers que je souhaite pratiquer Anna? Lui demandais-je, un peu perdu.
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« Annalynne, tu pourras toujours compter sur moi. » J'en grimace, malgré moi. Je ne le crois pas, je sais que c'est con, mais c'est comme cela. Toujours, c'est horriblement long, tu vois ? Toujours il faut le supporter. Et puis surtout, toujours, c'est tellement comme jamais. C'est son parfait inverse, son complément inavoué. Avec moi, c'est une option qui ne marche pas. Cependant, je me tais, parce que ça me touche avec légèreté. J'en continue mes explications, tout en observant son expression changer. Du sourire à l'étonnement, pour revenir au premier. J'avoue que dans le fond, je souris aussi, bien que je suis on ne peut plus sérieuse, évidemment. Je parle de l'employer, de lui offrir l'avenir dont il peut rêver. Et bien sur, je pourrai me contenter de cela, sauf que j'ai ce brin de conscience, celui qui ne me prends que peu souvent. C'est parce que j'ai vu ses dessins, c'est parce que dans ses paroles j'ai réussi à déceler son âme, grandiose, virtuose. Et je positionne soudain dans l'équation la galerie d'art qu'avec quelques billets un jour j'ai voulu m'acheter. Une fierté.

Je fronce pourtant les sourcils face à son manque de réactivité. J'attends son enthousiasme, son envie de hurler. Il contient un je ne sais quoi et j'en reste alors sans voix. Je patiente pour connaître ce qui ne va pas. « Je n'arrive pas à évaluer ce que tu viens de me dire Annalynne. » J'en racle ma gorge, peu certaine de comprendre vraiment de quoi il s'agit ici. Il n'aura qu'à me dire ce qu'il préfère. C'est simple, plus limpide on ne peut pas. Je vois pas où est le problème, ça marche comme ça, chez moi. « Ton univers est tellement éloigné du mien que je ne sais pas si je dois comprendre que tu m'offres deux emplois ou si c'est une gentille moquerie que tu me fais. » Plus précisément, je t'en offrais un, avec deux possibilités. Parce que je pensais que deux ce seraient compliqué à gérer. Pour ce qui est de la moquerie, bien que je sois souvent mesquine dans la vie, je ne l'ai encore jamais été avec lui. « Une possibilité de travailler pour l'une des... pour LA, plus grande boite de communications internationale dans une main et dans l'autre la possibilité de bosser dans une galerie d'art comme, depuis un moment, j'en rêve... » C'est juste là que je prends conscience d'à quel point oui, nos mondes sont différents. Pour moi, ce sont deux offres parfaitement normales. Le genre de choses que j'entends quotidiennement. Pour lui, c'est géant. Gigantesquement grand. « Comment peux-tu m'offrir ainsi exactement les deux métiers que je souhaite pratiquer Anna? » Ma main va se perdre dans mes cheveux, les replaçant avec nonchalance en arrière quand ses pupilles me détaillent toujours.

« Comment ? » Je demande finalement. Parce que je suis Malcolm. Parce qu'ils sont venus m'acheter lorsque j'étais enfant. Choisie par la bonne famille. Ce n'est pas compliqué. La puissance financière de ma famille est comparable à un capital princier. Parfois même plus riche que ses pâles héritiers. « Je pensais que tu me demanderais pourquoi. » Bien que j'aurai eu plus de mal à l'expliquer, un tantinet gênée lorsqu'il est question d'estimer quelqu'un plus que ce dont j'ai l'habitude. « Mais soit … comment. » Plissant mes paupières, je mors ma lèvre en réfléchissant. « En possédant beaucoup d'argent ? » Argument en béton. « En étant ce genre de fille qui reçoit un cheval pour son neuvième anniversaire et non pas une poupée ? » Je suis railleuse dans le ton, mais très sérieuse, dans le fond.
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Je n'arrive pas exactement à saisir la situation. J'ai compris qu'Omnicom faisait partie des destinations du week-end. Je m'enchante à l'idée de pouvoir visiter les lieux et je me permets de rêver de ce stage qu'elle m'a annoncé, tout en faisant miroiter une possibilité d'emploi. Ce n'est pas quelque chose que je pourrais envisager tout seul. Du moins, je ne l'aurais pas envisager en étant toujours aux études. La preuve étant que je me préparais plutôt à aller faire le tour des cafés et bar pour un emploi d'été et étudiant; je ne prévoyais pas envoyer mon CV dans une boite de communications, je ne m'en crois pas rendu là. Mais la proposition d'Anna, il n'est pas question que je la refuse. J'y arriverai. Coute que coute. J'en passerai des heures supplémentaires pour palier mon diplôme incomplet, s'il le faut.

Cependant, si d'une main elle me tends un avenir, de l'autre, elle me propose un rêve fou. Celui de travailler dans une galerie d'art. Vision qui m'a accroché depuis que j'ai mis les pieds à mon premier vernissage en tant qu'artiste. Même s'il ne s'agissait que d'une petite exposition de cours particuliers sans grande importance pour le commun des mortels, moi ça m'a fait vibrer. J'ai mis la main à la pâte pour tout installé dans la salle, suis resté tard chaque soir et lorsque l'exposition s'est terminée, j'y étais encore pour aider. Une galerie d'art c'est, pour moi, un lieu apaisant et une source constante d'émerveillement. C'est plus brillant que l'étoile polaire.  

Alors de me voir offrir ces deux solutions pour mon futur, c'est trop beau pour me semble vrai. Seulement, je ne comprends pas pourquoi Annalynne plaisanterait à ce sujet. Cherchant mes mots pour ne pas l'insulter alors qu'elle me tends un avenir, je lui explique en toute franchise mon dilemme. Elle prend le temps de replacer ses cheveux alors que je ne la quitte pas des yeux. J'en suis un peu perdu.

-Comment? Répête-elle finalement. Je pensais que tu me demanderais pourquoi.

La tête légèrement penché sur le côté, je dodeline.

- Oui, un peu aussi, avouais-je.

Je reconnais que je ne comprends pas plus pourquoi. Ça me semble immense et totalement surréaliste. Ça réponse est pourtant d'une logique implacable. Oui, on dit que l'argent achète tout en ce bas monde... Elle me donne l'exemple des cadeaux de fêtes que peut recevoir une fillette pour ses neufs ans. Il me faut quelque secondes pour comprendre l'importante différence qu'il semble y avoir entre les deux jouets, avant de réaliser qu'elle me parle de l'animal, tout en chair et en muscles. Ce n'est plus une pouliche moitié peluche comme celle que ma petite voisine collectionnait... Ça tire ici probablement plus vers l'étalon pur-sang et digne des plus grandes compétitions. J'échappe un léger rire.

- Tu te rends compte que ce genre de trucs, je n'ai vu ça qu'en film? La questionnais-je. Chez moi, le plus gros cadeau ça été un vélo, une année. Et encore c'était un jumelé de Noël et de ma fête, ajoutais-je en riant.

Passant une main dans mes cheveux, je lui souris, évaluant muettement et une fois de plus le faussé qui sépare nos modes de vie. Et on arrive tout de même à s'entendre, à discuter, trouvant un milieu quelque part! C'est flippant, mais agréable. Je prends finalement une gorgée de café, laissant le goût rouler un moment sur mes papilles avant de l'avaler.

- Donc, si j'ai bien compris, tu me m'éclaires le chemin pour deux métiers : graphiste publiciste ou employé dans ta galerie. Est-ce que je peux te demander pourquoi tu le fais où je pousse ma chance? Demandais-je en souriant. Anna, pour moi, c'est l'équivalent d'une vie que tu m'offres...
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D'une esquisse de sourire, j'accuse encore sa surprise. Continue la suite de mes mots, ne me laisse pas perturbée, ou plutôt pas tout de suite, par sa question détournée, au sujet du pourquoi c'est lui que je choisis et pas un autre afin de soutenir mes prochaines années à la tête d'Omnicom, ou lui donner la gérance de ma galerie. Et quand je parle de mon cheval, il semble un instant réfléchir pour finalement se mettre à rire. « Tu te rends compte que ce genre de trucs, je n'ai vu ça qu'en film? » Nos différences me font aussi légèrement tressaillir, mais pour le fait, presque tendrement. C'est si naturel chez moi de vivre dans un luxe sans le compter, que pour dire vrai, je ne saurai dire ce qui peut vraiment le faire le plus halluciner. « Chez moi, le plus gros cadeau ça été un vélo, une année. Et encore c'était un jumelé de Noël et de ma fête. » Peut-être bien que c'est mieux d'être comme lui, regarde Oliver, celle que je suis. Un monstre, prêt à tout pour gagner, persuadée que le monde sera bientôt à mes pieds. Incapable de véritablement aimer, et évidemment, d'enfanter. T'ai-je dit, Oli, que je vais à la progéniture de Clay, ôter la vie ? Sans lui donner la possibilité même de la goûter. Ne me vois pas comme une grande déesse, je ne suis que – dans le fond – un croquis de petitesse. Mesquine et aimant l'ivresse.

Mais il caresse ses cheveux, et reprend pour résumer, sûrement pour ancrer l'idée dans le cheminement de ses pensées. « Donc, si j'ai bien compris, tu me m'éclaires le chemin pour deux métiers : graphiste publiciste ou employé dans ta galerie. » Absolument. C'est la vérité vraie. Je n'aurai su moi-même le dire mieux. « Est-ce que je peux te demander pourquoi tu le fais où je pousse ma chance? » Nous y sommes donc, au pourquoi. J'en passe ma langue sur mes lèvres me préparant à argumenter, mais encore il me prend de court quand je l'entends poursuivre hébété. « Anna, pour moi, c'est l'équivalent d'une vie que tu m'offres... » Une vie pour une autre, la tienne que je vais dorer contre celle que je vais achever. Dans un mouvement d'automate mon index, majeur et pouce vont repositionner mes mèches ébènes derrière mes oreilles, avant que je ne me permettre de lancer un regard en amont pour connaître de notre voyage l'avancée. Quelques minutes encore avant notre arrivée.

« Une vie, c'est horriblement long, tu sais ? Ne vends pas encore ton âme au diable. » Le diabolique étant moi dans cette équation. Je ne lui offre cela que le temps qu'il voudra, et même, il est en droit de dire non, il n'a en réalité, aucune obligation envers moi, Omnicom … « Tu ne m'as pas jugée. » La première raison, je suppose. Il ne l'a pas fait, ce soir où je suis entrée en trombe dans son taxi pour fuir Alan, une énième fois. « Même lorsque tu as appris pour ... » Clay. Pourtant il était en droit de le faire face à cette relation synonyme d'adultère. « Tu as ce côté passionné. » Je le vois, je l'ai vu dès notre rencontre, quand mes doigts se sont posés sur les esquisses de son cahier. Et regardant ailleurs que son visage poupin, je lui dis le ton calme, au plus bas. « Je n'ai pas beaucoup d'ami, j'ai confiance en moi mais pas aux autres, tu vois ? Les gens qui me connaissent sous Annalynne Malcolm, ne sont là que par intérêt. Ceux qui ne voient qu'Anna, la vipère derrière son bar en train de s'ennuyer, ne veulent que me sauter. » J'en ai un rire, défait. Avant de continuer mon explication détournée. « Tu ne savais même pas qui étaient les Malcolm avant de me rencontrer. » Alors relation d'intérêt … « Et je sais que tu ne voudras jamais me culbuter. » Pour connaître les hommes, ceux qui aiment les femmes et leurs saveurs, je sais que ce n'est pas le cas d'Oliver, jamais il ne m'a regardé comme on regarde une fille devenue une éventualité. Mais tout ça pour dire, qu'il est un ami, que j'ai assez confiance en lui.
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J'hoche la tête, ne pouvant qu'approuver ses dires. Oui, c'est long une vie. Et c'est d'autant plus long, selon moi, si on arrive pas à y être heureux. Même si ce n'est pas de ça dont il est question directement. Quoique... je ne me vois plus faire un métier pour lequel je n'ai pas d'intérêt. Pendant un long moment, je m'étais dit que je pourrais le faire si je continuais de me défouler artistiquement parlant sur le côté. Continuant la peinture après les heures de boulot, faire encore des escapades photos le weekend... Seulement, après avoir expérimenté Harvard où je vis avec mon art 24/7, je sais désormais que je ne pourrais plus faire marche arrière. J'en serais incapable. Se serait me demander d'abandonner une partie de moi-même et j'ai jurer que je ne le ferais plus.

Elle m'offre une réponse à cette question que je lui ai poser. Ce "pourquoi" qui me fascine assez pour apparemment en tenter ma chance à vouloir savoir et éclaircir le mystère de cette aide qu'elle m'apporte une fois de plus. M'offrant cette fois, une opportunité que je n'ai encore fais que rêver. Si précieuse à mes yeux, malgré qu'elle ne semble pas du même avis.  

- Tu ne m'as pas jugée.

Je lui souris en retour.

- Tu ne m'as pas jugé non plus, Annalynne, lui fis-je doucement remarquer.

Malgré ce qu'elle a pu savoir, ces commentaires n'était en rien des reproches. Bien au contraire, elle m'a aider à remettre de l'ordre dans mes pensées, à calmer mes doutes, à faire taire les accusations qui s'y heurtaient en d'autres voix que la mienne. J'en souris un peu plus largement pensant à ce qu'elle m'a dit alors que je me comparais à un vilain canard. Peut-être que mes ailes commenceront à se déployer en effet.

- Même lorsque tu as appris pour ...

Elle laisse sa phrase en suspens et pourtant, je comprends. Elle me parle de Clay que j'ai rencontré un peu plus d'une semaine après elle. Découvrant par hasard qu'il était lié, j'en avais eu une discussion avec le grand brun. Le genre de discussion où, de premier abord, il est peut-être préférable de bien choisir ses mots.

- Il m'a semblé sincère, éludais-je en haussant légèrement les épaules. Et je n'ai pas non plus mon mot à dire sur ...tout ça, finis-je par dire après une hésitation et un regard porté vers le chauffeur. Tu as bien assez de gens autour de toi qui ne se gêneront pas pour le faire. La seule chose que je peux souhaiter, c'est d'être bien et heureux dans toute cette histoire.

De ce que je connais de Clay, ce n'est pas un mauvais type. Bourru, peut-être. Aussi peu enclin à s'exprimer que le penseur de Rodin, accordable. Mais, comme dit à Anna, il m'a semblé sincère dans ses sentiments que j'ai pu apercevoir. Le choix de ses mots, l'expression de son visage, son maintien et la lueur de ses yeux... Tout pour trahir, à qui sait lire. De l'autre côté de la balance, je sais qu'Anna est fiancé à Charming. Cependant, elle me l'a décrit comme parfaitement imbuvable, alors je ne lui porte pas vraiment de poids en soit dans l'équation. Qu'elle choisisse ce qui la rend le plus heureuse, c'est tout ce que je lui souhaite. Malgré que ce ne sera peut-être pas ce qui est "le mieux".

- Tu as ce côté passionné.

J'en baisse la tête, me mordant l'intérieur de la joue tandis que mon sourire s'agrandit. L'impression de recevoir un compliment plus grand que moi. Même si je sais qu'elle a raison, que ma passion bouille en moi, ça me fait étrange que quelqu'un d'autre l'énonce.

Elle abaisse son ton de voix et j'en viens à comprendre qu'il s'agit, en quelque sorte, de confidences. M'expliquant la différence entre "Annalynne Malcolm" et "Anna". L'une héritière, l'autre barmaid. Deux monde pour une seule personne. Pourtant, de mon point de vue, je ne la place d'aucun des deux côtés. Ma Cendrillon en serait donc une troisième version. Quelques part entre les fissures des deux masques, l'un doré, l'autre... je n'en ai pas vraiment l'idée.

Je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque lorsqu'elle me parle de culbutage. Forte chance, en effet, que ça ne me passe pas par la tête! Même avec taux d'alcoolémie élevé dans le sang! Y'en a qui auront beau dire, je changerai pas.

- Pardon si je trouve ça drôle, mais tu as parfaitement raison, expliquais-je en tentant de me calmer. Je saurais toujours apprécier ta beauté en tant qu'artiste portraitiste Annalynne, mais jamais tu ne me verras te faire la cour ou avoir des pensées obscènes à ton égard. N'en soit pas vexer, mais les femmes ne m'ont jamais attirées et je crois pas que ça changera un jour, avouais-je en riant toujours au final.

Je n'ai aucune difficulté à l'admettre. Ça m'est des plus naturels. Je suis ainsi et ce sont mes goûts. J'ai eu des années pour m'habituer aux regards des autres à ce sujet. Ça ne me gêne plus. Pas plus que les commentaires, car j'en ai entendu un vaste éventail tous plus illustrés et imaginatifs les un que les autres.  

Je perds un instant le fil de la conversation, ma curiosité prenant le dessus alors que je vois maintenant se profiler les tours de la grande pomme. J'en reste ainsi un moment, regardant par la fenêtre, alors qu'on se dirige vers le centre-ville. J'avais trouvé Montréal impressionnante un temps, Boston en était encore plus grande, New-York avait ce côté iconique légendaire. Arrachant finalement mon yeux de la contemplation du dehors, j'en tourne à nouveau la tête vers la brune.

- Je te remercie de m'accorder cette rare confiance Annalynne, fis-je doucement.

Je tâcherai de ne pas la briser.
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« Tu ne m'as pas jugé non plus, Annalynne. » Parce que j'étais vulnérable, ce soir là, étouffée par moi. Je me dis souvent que si ça n'avait pas été le cas, les choses auraient tourné autrement entre lui et moi. J'aurai été égale à moi-même, à la Malcolm que je suis. Mais j'imagine que c'est peu importe puisque ça m'a guidé jusqu'ici. Je poursuis alors mon explication, osant le sujet Clay, le plus compliqué. « Il m'a semblé sincère. » A l'époque, oui, sûrement, mais maintenant ? Maintenant qu'il n'ose plus m'approcher, que j'ai décidé d'avorter. A présent qu'il a comprit, quel monstre je suis. « Et je n'ai pas non plus mon mot à dire sur ...tout ça. » En tant qu'ami, si, il l'a. Après tout, je préfère encore être conseillée par lui que par mon père. « Tu as bien assez de gens autour de toi qui ne se gêneront pas pour le faire. La seule chose que je peux souhaiter, c'est d'être bien et heureux dans toute cette histoire. » Mais le bonheur me file entre les doigts. Je ne sais plus le reconnaître, j'ignore totalement à quoi il se résume. J'ai longtemps pensé que seul Omnicom comptait, ma vie de luxure si parfaitement tracée.


Et quand je lui dis que je le pense passionné, il baisse les yeux, ça me fait froncer les miens, il se devrait d'être un peu plus fier, plus orgueilleux. Ce n'est pas une tare de l'être, bien au contraire. Cependant ça ne m'empêche pas de continuer, de lui expliquer encore les raisons qui font que je le veux à mes côtés. D'abord, il se met à rire, et j'apprécie le détachement qui empreint notre conversation. Aucune tension, c'est apaisant, c'est con. « Pardon si je trouve ça drôle, mais tu as parfaitement raison. » Un sourire va se loger sur mes lèvres, bien évidement que je le sais. Je côtoie bien trop d'hommes pour l'ignorer. « Je saurais toujours apprécier ta beauté en tant qu'artiste portraitiste Annalynne, mais jamais tu ne me verras te faire la cour ou avoir des pensées obscènes à ton égard. » Ma beauté … Une façade qui cache la laideur incroyable de mon coeur. « N'en soit pas vexer, mais les femmes ne m'ont jamais attirées et je crois pas que ça changera un jour,. » Peu importe, tu sais, de ce que tu fais en privé. Et pour me vexer il me faut bien plus que cela, qu'un homme, un étudiant, ne voulant pas de moi.

Encore en train de sourire, je laisse la conversation en suspend, tournant mon regard sur les esquisses des bâtiments New-yorkais qui s'offrent à nos vues. New york est le berceau de tous mes espoirs, l'écrin gigantesque de mon destin. Un futur bien décidé. Un monde tout entier. « Je te remercie de m'accorder cette rare confiance Annalynne. » Et sa voix me ramène à lui, tandis que je remarque que dans un acte manqué, ma main était aller se loger sur mon bas ventre, sur cette chose qui entache mes idées, qui tente d'en imposer des nouvelles dans mon esprit aliéné. J'incline le visage en sa direction, lorsque je retire ma paume de moi, comme électrisée. « Ne me remercie pas pour ça. » Parce que je ne sais pas si c'est réellement autant précieux que cela. Qui voudrait se vanter d'avoir pour ami la peste Malcolm, la princesse trop pourrie.

On s'engage complètement sur la route de new-york, j'en reste très taciturne, observant, contemplant des buildings que je connais, que j'ai déjà arpenté. Et après quelques minutes encore de trajet, je déporte mon attention sur Oliver, lui confiant deux trois précisions, sur ce qu'il va se passer, alors qu'on traverse une nouvelle rue. « On descend au Plaza. » Evidemment, une Malcolm ne dort pas ailleurs que la-bas, et encore, j'aurai pu trouver plus cher que celui là, j'en suis certaine. « Ensuite, je te montrerai Omnicom. » On ira se jeter dans la fausse, et mon père sera sûrement là. « Et ce soir, on inaugurera une nouvelle exposition. » C'est un programme réglé, à la minute près. Cependant, il me faut préciser. « Ne me trouve pas belle, pas en ce moment. » Que je ne m'appartiens plus, qu'un être a pris place en moi. Que je vais le tuer, en même temps que je risque d'achever Clay.
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× Annalynne & Oliver ×
Elle m’explique les raisons qui la pousse à m’aider. Et si je suis flatté et franchement enchanté par son geste, je ne vois pas, dans ses premiers arguments, une raison suffisante de m’offrir ainsi l’opportunité d’une vie. Parce que c’est un peu ce que ça représente pour moi. Plus encore, elle m’en offre deux. Je n’ai qu’à choisir! Deux opportunités de faire carrière dans ce que j’aime, de me dépasser dans un métier qui me convient et qui m’apportera de quoi raviver la flamme de la passion régulièrement. Je m’en damnerais. J’ai encore de la difficulté à véritablement peser le poids de tout ça. Si tout fonctionne… ça serait… juste wow!

Stupidement peut-être, j’en souris alors que mon regard se porte sur les grattes-ciels de la ville mythique. New-York, avec son Empire State Building, Central Park, la Statue de la Liberté… Bon je les vois pas tous présentement, c’est vrai. Je cite de mémoire. Je ne les verrai probablement pas tous ce week-end et c’est pas mon but non plus. Mon but est de profiter de ce cadeau qu’elle m’offre sans trop compter, bien qu’elle me demande en échange, d’être son allié si je choisis le stage en publicité. Est-ce que je comprends réellement ce que ça implique? Peut-être pas. Mais je suis prêt à tenter le coup, puisqu’elle me fait également grâce de sa confiance. Alors qu’elle m’explique justement à quel point c’est rare. Aussi je la remercie et, presque automatiquement, je l’entends me répondre que je ne dois pas faire ça. Je me retiens de lever les yeux et laisse plutôt échapper un léger rire. À se demander si on peut véritablement la remercier et qu’elle l’accepte simplement!

En me faisant entraîner dans son monde, je me retrouve un peu dépassé. Et encore pour elle ça doit être le plus normal tout ça. Elle me détaille d’ailleurs le plan de la journée. Plaza. Omnicom. Galerie. Ça semble net et bien organisé dans son esprit. Pour ma part, je choisis de ne rien dire, me concentrant à avaler les dernières gorgées de mon café. Je ne crois pas avoir besoin de mot de toute façon, mon visage doit en dire bien long. Les yeux ronds, je la fixe. Le Plaza. Bah oui, rien que ça! Quelque chose me dit que je n’ai pas fini d’être impressionné! Et si la visite d’Omnicom me tente grandement, l’inauguration dont elle me parle attise ma curiosité. J’ai envie de la questionner, qu’elle me renseigne sur cette expo, sur le sujet ou l’artiste, quel genre ou courant… mais me garder la surprise me paraît également être une bonne solution. Aussi j’opte pour la deuxième option, jusqu’à ce que mes nerfs finissent par flancher et que la curiosité n’emporte le pas. En espérant que lorsque ce sera le cas, je saurai me retenir assez pour ne pas la submerger de questions.

D’ici là, je devrais avoir suffisamment pour satisfaire ma curiosité avec la visite d’Omnicom. Il fallait apparement que je fasse la rencontre de Cendrillon pour que j’hérite d’une Bonne Fée Marraine. C’est dingue. Juste complètement dingue! Espérons que je ne lui tomberai pas sur les nerfs et qu’elle ne se mettra pas à regretter de m’aider ainsi. J’ai l’impression d’être aussi fébrile qu’un enfant au matin de Noël et je ne peux m’empêcher de sourire. Cependant, mon sourire s’affaibli un peu et je fronce les sourcils lorsqu’elle me dit de ne pas la trouver belle, se référant à ce que je lui ai dit auparavant. Elle est pourtant une femme magnifique, pour ce que je peux en apprécier sa beauté. Le fait qu’elle précise “en ce moment” me fait d’autant plus tiquer. Est-ce que je regretterai quelques chose qu’elle a fait bientôt ou …?

- Qu’est-ce qui se passe? la questionnais-je doucement alors que la voiture pile devant l'hôtel.

Je ne suis pas certain que l’histoire derrière cette remarque me concerne entièrement. Je n’arrive pas à voir de quoi il s’agit cependant. Une coquetterie, parce qu’elle est habillé de façon plus simple qu’à notre dernière rencontre et que nous ne sommes pas encore changé et prêt pour ses plans de la journée? J’en doute…
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× Annalynne & Oliver ×
Dans ses prunelles je parviens à y lire ses songes, leur renouveau, celui là même que je viens de lui donner. J'arrive à ressentir son excitation comme l'appréhension. Et pourtant, cette dernière, je la trouve injustifiée. Je suis concrètement, persuadée qu'il ne provoquera en rien ma déception. Puis … au pire, ce n'est pas bien grave, il dira non. Après tout, envers moi, il n'a aucune obligation. Mais au milieu de ses sentiments, je vois aussi ce que ma phrase a provoqué. Je la regrette, directement. Parce qu'elle va me mener à des confidences que je ne sais même pas comment aborder. Comment on explique qu'on est tombé enceinte comme une imbécile, de l'homme qu'on aime, mais que de son enfant, on en veut pas ? Comment on dit qu'on préfère peut-être un avenir princier à cela ? Comment ne pas paraître stupide à dire « Mère, moi ? Je suis déjà incapable de m'occuper de moi. » Je passe mon temps à être assistée par les privilèges auxquels j'ai toujours eu droit. Je suis d'une laideur qu'on ne réalise même pas. Et il en fronce les sourcils, et il se demande. Les mots ne tardent pas, la pression dans ma poitrine aussi. « Qu’est-ce qui se passe? » Le moteur s'arrête, et mon rythme cardiaque à la fois. Mes pupilles vacillent, de la devanture de l'hôtel, brillante, clinquante, d'un classieux implacable, au chauffeur, suivi d'Oliver. Et c'est avec une certaine dureté, que je lui fais part d'une volonté. « Plus tard. » Parce que nous pouvons être beaucoup trop entendus ici. Et parce qu'il me faut rester discrète sur ce sujet, Alan et mon père ne sauraient apprécier.
Et le conducteur sort de l'habitacle métallisé, pour venir nous ouvrir la porte, et le coffre. Oliver sort en premier, moi à sa suite. Avant qu'on ne puisse récupérer quoi que ce soit, un chariot à bagages est avancé pour nous, souligné d'un « Mademoiselle Malcolm, toujours un plaisir de vous voir. » Espérant un pourboire. Mais je ne gratifie pas l'employé d'un sourire, plutôt Oliver, en lui accordant une raillerie. « Bienvenue dans mon monde. » Haussant les épaules, marchant sur les escaliers, le tapis rouge, lorsqu'on pénètre dans l'endroit. « J'ai pris ma suite habituelle, tu ne m'en voudras pas. » En me dirigeant toujours à sa hauteur vers l'ascenseur. « J'ai présumé que ce serait mieux que tu y viennes avec moi. » Evidemment sans rien espérer de sa part, qu'on se le dise. « Il y a plusieurs chambres dedans. » Presque un appartement. « Mais si ça te dérange, j'en prends une autre sur le champs. »
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× Annalynne & Oliver ×
Je regarde un moment Annalynne, tandis qu'elle m'affirme que je ne dois pas la trouver belle. Je cherche à comprendre sans trop vraiment savoir. Je n'ai pas l'impression que l'histoire derrière tout ça me concerne entièrement. Finissant par arrêter de chercher, je lui demande ce qui se passe.

- Plus tard.

J'en fronce les sourcils instantanément. Je ne suis pas vexé par la dureté de sa réplique, plutôt inquiet par ce que dont il pourrait être question. Je plane dans le vide quand au sujet, mais j'arrive encore à comprendre que c'est parce que nous ne sommes pas que tous les deux qu'elle n'en dit pas plus. Le chauffeur ouvrant la porte à ce moment me confirme ma pensée. Je sors de l'habitacle, glissant sur le siège pour me retrouver sur le trottoir, attendant qu'elle fasse de même pour ensuite aller récupérer nos baguages et mes béquilles dans le coffre de la voiture. Cependant, elle n'a pas fait un pas que le tout est déjà sur un chariot et que je m'en étonne.

- Bienvenue dans mon monde.

Ha bah ça! Je récupère mes béquilles que le chauffeur me tends, plus ou moins de bonne volonté, avant de suivre Annalynne qui se dirige vers les escaliers. Ce n'est pas trop mal, maintenant, je commence à être habitué de les monter et de les descendre, ça va beaucoup plus vite. Mon regard glisse un instant sur la façade de l'immeuble. Je vais détonner là-dedans, j'en suis certain! Que ce soit les béquilles ou même simplement le fait que je sois en jeans et pull. Ça va partir la machine à blabla, on gage combien?

Passant les portes comme si elle était chez elle, je suis Anna, marquant un minime temps d'arrêt en me retrouvant face au luxe de l'endroit. Accélérant le mouvement, je reviens rapidement à sa hauteur pour pénétrer avec elle dans l'ascenseur, écoutant ses paroles sans rien trouver à redire. De quoi faudrait-il que je m'offusque qu'elle aie réservé pour nous deux? Je ne crois pas que j'aurais un jour réellement les moments de m'offrir une suite au Plaza, alors s'attend-elle vraiment à ce que je rechigne? Ou, peut-être est-ce des plus naturel pour elle au final?  

Alors qu'on arrive à la dite suite, j'y fais quelque pas, tournant sur moi-même pour capter tout ce qui m'entoure. J'ai l'impression que c'est plus grand que chez Jason! Honnêtement, ça me rends même un peu mal à l'aise. Me tournant vers Anna, je la regarde, et ma surprise doit se lire sur mon visage.

- Tu ne m'entendra absolument pas me plaindre, affirmais-je, riant légèrement.

Qu'est-ce qu'elle veut que je trouve à redire? Moi qui n'est pas habitué à tout ça. La regardant, j'ouvre les bras

- Tu semble avoir un horaire bien établie et je n'aimerais te la bousculer, alors est-ce que je dois me préparer ou autre avant qu'on parte? Après tout, tu m'as invité et le moins que je puisse faire c'est de respecter tes plans.

Parce qu'autrement, je n'accoterai jamais rien de tout ça. Je le sais. Elle le sait. Et nous savons tous les deux qu'elle ne me demandera jamais rien de la sorte. Parce que tout ça elle peut l'avoir par elle-même. Et de ce que j'en sais, ça lui tombe en partie sur les nerfs.
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