Harliel ✗ C’mon good girl, be bad.

La Quincy s'était retrouvée face à lui, bien qu'elle tente de démontrer qu'elle n'est plus cette gamine qu'il a rencontrée la première fois, elle ne peut pas s'empêcher de rester elle-même et lorsque son malaise s'installe, elle détourne son regard. Elle ment, il n'est pas débile et elle ne l'avoue pas à haute voix, il le sait alors pourquoi en rajouter? C'est trop la honte en plus de ça. C'est pourtant Ariel qui est venue lui chercher des noises et elle a de plus en plus de mal à faire face à cette rencontre, c'est encore compliqué de lui tenir tête, surtout quand elle n'arrive à rien, il est bien plus prêt à lui rire au nez qu'à prendre peur en la voyant s'évertuer à paraître menaçante. Mais c'est vrai, avec une bouille tant adorable, comment fuir? (a) De là à crier au viol, il ne faut pas trop en rajouter non plus, il a vraiment l'air de la voir comme une chose simple et fragile qu'il pourrait écraser sans grande difficulté. Ariel a pris de la gueule au fil des années, il ne faut pas croire! Selon lui, il n'est pas compliqué, de quoi faire rire discrètement la jeune Quincy « Les filles faciles, c'est ton dada » C'est certainement ça, les filles à tendance salope, d'une extrême facilitée. Peut-être. En fait, Ariel ignore ce qu'il aime, pas elle, c'est sûr vu le vent qu'elle s'est déjà pris, mais cela lui est plutôt égal aujourd'hui, même si tout porte à croire que non, elle avait la simple envie de le faire chier juste un peu, depuis le temps et ouais, pour cette façon débile qu'il a à l'envoyer chier, si elle en rajoute une couche, c'est pour l'agacer, un peu comme ce chewing-gum collé sous sa semelle dont on n'arrive pas à se débarrasser. Ariel ne le colle pas tout le temps non plus, cela faisait un bon bout de temps que leur chemin ne s'était pas croisés depuis la dernière fois, mais dès qu'elle l'a aperçu, elle n'a pas pu s'empêcher de bondir pour l'ennuyer, mais bon, elle a plus l'air d'un clown pour lui qu'autre chose. « T'es toujours aussi détestable qu'à l'époque? » Ou bien a-t-il un minimum évolué depuis le temps? « Tu m'apprends? » Un sourire au coin de ses lèvres, elle rigole discrètement tout en dressant ses yeux sur le Mather aux allures de tête à claques, mais peut-être pas tant détestable que cela, étant donné qu'elle continue à lui adresser la parole.

Ariel semble être incroyablement motivée quant au fait d'ennuyer ce bon vieux Harlow, elle s'imagine réussir à l'agacer, mais il n'a pas l'air d'être trop affecté par sa façon de faire, l'enquiquineuse n'est peut-être pas aussi chiante qu'elle le voudrait. Pourquoi n'arrive-t-elle pas à balancer des phrases tout aussi poignantes que lui? Alors qu'elle lui balance qu'il a certainement une grosse préférence pour les filles faciles. Pif Paf Pouf, prends toi ça dans la tronche, Hales. Si cela avait été le cas, il l'aurait choisie... pourquoi tout le monde s'imagine qu'elle est une fille facile, elle a couché avec trois mecs dans toute sa vie, elle en a enchaîné deux et elle se retrouve automatiquement collée avec cette étiquette. Surtout à qu'à l'époque où il l'avait connue, elle était toujours vierge. Clairement pas le type de fille facile. « Tu te trompes » C'est de ces filles faciles là dont elle voulait parler. Le défaut d'Ariel était peut-être d'un peut trop rêver de vivre l'histoire d'amour parfaite, qu'elle n'a jamais eu jusqu'à ce jour la chance de toucher. Elles n'avaient faite que la frôler, au final, elle finissait toujours seule, personne ne voulait d'elle. Non pas qu'elle fasse son Caliméro, mais c'est la triste vérité, elle s'est toujours faite rembarrer, jusqu'au grand miracle.. Joachim débarquant sur son grand cheval blanc déclarant bien aimer ce petit bout de femme... aujourd'hui encore, elle a un peu de mal à y croire, elle éprouve encore le besoin de se pincer le bras pour réaliser que ce grand brun, aux yeux clairs, incroyablement appétissant -ouais elle parle de lui comme si c'était un gros cronuts chocolaté- partageait en ce moment sa vie. « Il n'y a rien de mal à vouloir croire en l'amour » Se justifie-t-elle de son aire timide tout en baissant son regard au sol d'un haussement d'épaules. De ce côté-là, elle sait que c'est le genre de sentiment dont se fiche éperdument Harlow. Ariel se demande s'il est toujours aussi détestable qu'avant, pour le peu qu'il lui a laissé voir, c'est le cas et il le confirme juste après en avouant même être pire. Pourtant, elle ne fuit pas, les cas désespérés, c'est son dada à elle, faut croire. Malgré l'atmosphère, ces piques lancées, elle ne se déplaît pas complètement à faire la conversation avec lui, si on peut appeler cela une réelle conversation. C'est là que, sorti de nulle part, elle lui demande quelque chose d'étrange. A ce qu'il lui apprenne.. mais quoi donc? « A avoir plus de gueule » Répondit-elle directement en plantant son regard dans le sien. Sincère? « Voyons.. je te fais vraiment tant chier que ça? » Il parlait de lui ficher la paix. Elle l'examine de la tête aux pieds "Si c'était vraiment le cas, tu m'aurais tourné le dos il y a plusieurs minutes déjà" Vrai ou faux?

Ariel est bourrée d'espoir, d'illusions et toutes autres choses qui peuvent parfois la rendre bien naïve comme semble le penser Harlow et pas que lui d'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'on lui balancerait que ce n'est qu'une pauvre fille naïve qui se fait à chaque fois avoir, même si certains échecs peuvent s'avérer faire mal, elle relève la tête et continue à rester elle-même. Que cela agace ou non, elle est comme ça. Harlow et elle, sont complètement différents et elle en a parfaitement conscience, ils ne jouent pas dans la même catégorie. Harlow semble être un homme fort et sûr de lui, fermé à ce qui pourrait le rendre que plus heureux tout ça à cause d'une foutue crainte. Crainte qu'a éprouvée Ariel elle-même, mais elle ne s'est pas fermée telle une coquille en rejetant les sentiments loin derrière elle. C'est comme ça qu'elle voit Harlow, un homme fermé, dur et froid. Pourtant, cela ne la dérange pas pour se confronter à lui, sachant sans aucun doute qu'il lui en balancera quelques-unes au visage, il a au moins le mérite d'être sincère « Je ne te juge pas sur ta vision, ne vient pas juger la mienne. T'as jamais eu l'impression d'avoir une sorte de petit vide en toi? Et bien moi c'est ça qui me manque dans la vie.. » Elle fronce les sourcils « Et puis moi aussi j'ai envie de la vivre ma putain de grande histoire d'amour » Ariel croise les bras adoptant cette posture boudeuse, peu importe que cela la rend naïve ou bien qu'elle se berce de douces illusions, elle se dit pourquoi n'aurait-elle pas droit à sa petite part de bonheur elle aussi? Chose qui lui manque, elle qui a perdu toutes les personnes auxquelles elle tenait, mais qui tente de garder la tête haute. Même si elle ne peut pas se voir Talya, Ariel doit bien admettre que Priape et Talya, c'est un bel amour, malgré les emmerdes au passage. Joachim est entré dans sa vie et elle espère avoir sa petite chance. La Quincy redresse ses yeux vers Harlow « Vas-y fous-toi de moi, je sais que ça te démange » Il est fort pour ça, rire d'elle, mais elle n'en pleurera pas pour autant. Il peut dire tout ce qu'il veut, il est toujours là, en train de lui parler, il n'a pas continué sa route en se foutant d'Ariel et de son humeur à être prise d'une envie de venir le faire chier. Non, il est toujours présent à discuter ou se moquer c'est encore à définir, avec elle. « Ça me rassure, je pensais que tu étais un cas désespéré » Elle sourit en l'observant, taquinerie voyons. Elle sait qu'il n'est pas si détestable qu'il ne veut le montrer, c'est vrai, il y a des fois, on a envie de le claquer, mais bon.. « Tu peux rester, je n'ai rien de mieux à faire » Fit-elle en haussant les épaules et puis, il a tendance à être celui qui la secoue un peu de temps en temps. Comme quoi, ça a du bon parfois de fréquenter des têtes à claques, avec modération.

Ariel désire vivre le grand amour, mais elle est consciente que l'amour parfait n'existe pas, elle vie dans son petit monde, mais est bien avertie des dangers qui rôdent, elle a déjà eu bien assez d'emmerdes et de déception pour se dire que la vie n'est pas toute rose, toute belle, mais elle préfère garder de l'espoir et des rêves, pour ne pas se sentir autant aigrie par la vie. Que ça plaise ou non, c'est comme ça et elle s'est déjà mordue les doigts concernant ses relations inexistantes amoureuses et ses déceptions, qu'elle sait déjà ce qui lui attend si les choses tournent mal. Mais elle garde espoir et reste à ses rêveries, ce qui fait bien entendu rire Harlow, qui ne manque pas un seul instant pour se moquer d'elle. Quand la Quincy parle de vide et autres, lui il parle d'alcool et de cigarettes. Elle rit discrètement en secouant la tête, c'est un peu pathétique d'un côté, non? Elle s'approche de lui en le regardant dans les yeux, elle le dévisage comme si elle était à la recherche de quelque chose. Elle l'observe une bonne minute sans rien dire avec de demander « Tu as un cœur? » C'est la question qu'elle se pose parfois quand elle côtoie cet homme, il semble si... hermétique à tout ça. Ses moqueries et cetera. Il sait juste construit un mur si immense que cela est difficile d'arriver jusqu'à lui. « Pourquoi directement penser au pire? » Ce n'est pas comme cela qu'elle voit les choses, elle préfère vivre l'instant présent à fond, que directement penser au fait qu'elle serait susceptible de se faire lâcher, si elle commence à penser comme ça, jamais elle n'arrivera à connaître l'amour à le vivre. « Il n'y a pas que d'échecs dans la vie.. » Elle n'a qu'à voir ses parents, ils se sont aimés jusqu'au bout... enfin s'ils étaient encore de ce monde, peut-être qu'ils seraient toujours ensemble, peut-être pas, tout ce qu'elle retient, c'est qu'ils aimaient plus que tout au monde. Ariel n'éprouve pas le désir de s'échapper maintenant et Harlow non plus puisqu'il perd toujours son temps à discuter avec la Quincy. Elle rit à ses dernières paroles, c'est qu'il est comique à sa façon lui! « Ta tête n'est pas trop lourde à porter, ça va? » Elle se met à rire une nouvelle fois venant même ébouriffer légèrement les cheveux d'Harlow, un geste naturel dont elle prit conscience juste après.. oh non, il va lui couper la main pour qu'elle ait pu oser poser sa main sur lui!