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DONNE MOI CE CHAT.
— ADAMKIARA.
— ADAMKIARA.
Entres chez les Cabot était une opportunité sur laquelle tu ne pouvais pas cracher. En effet, tu avais toujours rêvé de rejoindre ces filles, pour je ne sais quelle raison. Et aujourd’hui, tu t’apprêtais à t’introduire dans une autre confrérie pour ajourner un autre défi pour ton bizutage. Si tu t’étais habillée de noir, ce n’était pas pour rien. Tu devais voler quelque chose. Une chose précieuse au cœur du présent de la confrérie que tu visais. Le président de la Winthrop House. Le gang des garçons les plus beaux et séduisants que tu connaissais. La raison de ce vol ? Une vengeance pour les beaux cheveux d’une de tes sœurs. Alors oui, le kidnapping de ce chat n’allait pas être aisé. Non, vraiment pas. Surtout quand on t’averti qu’il est coriace. Mais tu avais un problème plus important avant de penser au félin tant désiré. Comment tu faisais pour rentrer ? Non pas que je doute de toi et de tes capacités à forcer une serrure, mais tu es nulle en agent secret, alors il y avait de quoi s’inquiéter. En passant par l’arrière de leur bassecour, tu savais que normalement les Winthrop ne seraient pas à la maison ce soir, pour une raison qui ne t’a pas été confiée. Tu marchais dans leur jardin, ta lampe à la main et tes craintes ancrées dans le ventre. Dans quel guêpier viens-tu de te fourrer ? Tu ne pouvais pas abandonner. Tu ne pouvais plus. Ton téléphone ne faisais que vibrer dans ta poche, et tu préférais mettre ton bonnet noir pour être sûr de… De rien. Tu avais juste beaucoup trop regardé la télévision, et maintenant tu te demandais combien de temps ça prendrait au agents de police avant de t’arrêter. Il fallait vraiment que tu arrêtes de regarder les séries qui tombaient sous tes yeux. Tu serais presque à la limite de regarder Amour Gloire et Beauté si jamais c’était sur la chaîne quand tu allumais ta télévision. En terminant de marcher dans le jardin, tu avançais toujours jusqu’à ce qu’une silhouette apparaisse. Tu ne savais pas qui c’était et en fait, pour être honnête, elle t’était complètement étrangère. La seule chose pour laquelle tu pouvais prier en ce moment, c’était qu’il soit un gentil Winthrop apte à te faire rentrer et sortir sans poser de question. Mais pour le moment, tu étais plus dans le déni qu’autre chose, parce que tu te demandais s’il pouvait avoir une arme sur lui. Mais qu’est-ce qu’une personne saine d’esprit ferait avec une arme ? Cinglée.
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